vendredi 30 décembre 2016

Clip - Steve'n'Seagulls

C'est au tour de Self Esteem de The Offspring d'être suèdé (comprenne qui pourra) par les Finlandais.


au passage et pour rappel le groupe est en interview ici 





jeudi 29 décembre 2016

Yarost’ – Rise (démo)



Yarost’ – Rise (démo)
Autoproduction

J’ai toujours plaisir à chroniquer des groupes vendéens, une affaire de cœur de toute évidence. C’est par contre moins ma tasse de thé quand il s’agit de parler de doom de sludge ou de trucs obscurs. Toujours est-il qu’après avoir vu Yarost’ en concert, avec Gus Vendetta, j’avais vraiment envie d’écouter ce que ça donnait sur disque.

Le plaisir est assez proche des conditions live, Pretty Medication, le premier morceau met en avant ce sens de la mélodie et cette capacité à imposer une atmosphère qui devient de plus en plus lourde voire écorchée avec l’apparition du chant laissant derrière l’idée d’une ligne directrice. Ce morceau me fait penser directement à Year Of No Light et de leur capacité à plonger l’auditeur dans leur monde. Red Eye et Mouth of Leviathan se veulent plus noirs, voire plus malsains empruntant tous deux la même structure, encore une fois je pense qu’ils gagneraient en efficacité en étant juste des instrumentaux. Sur scène j’avais trouvé ce chant comme étant un point noir, même si c’est mieux sur disque je ne suis tout de même pas entièrement convaincu par son apport.

Au passage, je lis actuellement un roman bien lugubre de Maxime Chattam et je trouve que Yarost’ serait une belle bande sonore du livre tant l’atmosphère lourde et sombre correspond.

A classer pas très loin de Year Of No Light




mercredi 28 décembre 2016

2016 Le BILAN de l'année

Voici le bilan de l’année fait de choix difficiles pour sortir un album plutôt qu’un autre. Cette sélection se fait bien sûr sur la qualité des productions mais aussi leur capacité à jouer et revenir jouer sur ma platine avec la même envie.

Malgré les dizaines de mallettes de billets reçues ces derniers jours voici donc un bilan sans complaisance.







Meilleur Album  Français

mardi 27 décembre 2016

Clip - CID

Dans le délire Stupid Karaté j'ai découvert CID qui aime bien le punk, le hardcore, les films de série B et les autres aussi.

dimanche 25 décembre 2016

2016 - Le Bilan de Mr Caribou



Et voici le bilan du fidèle chroniqueur des Rêveries spécialisé dans le rock indé et psyché. Un bilan plein de surprises et de variété.




Albums 2016 :

vendredi 23 décembre 2016

Stoned Diplodocus – s/t



Stoned Diplodocus – s/t
L'étourneur 
8/10

Voici un album bien complexe et légèrement barré comme le nom de son groupe le laisse supposer. Le terme d’album est d’ailleurs complexe à définir car il est juste composé de 5 titres mais le tout avoisinant tout de même les 40 minutes, à la vue de ces chiffres on s’attend donc plus à du Post-rock que du Crust des familles.

Et il faut rentrer dedans, ça demande une préparation, un contexte, être au calme… Mais pour apprécier les conditions doivent être idéales.

Le spectre musical des caennais, dans leur style, est super large au point que dans un même morceau on a l’impression d’entendre deux ou trois titres différents et parfois même très différents. On rencontre parfois un son 70’s rappelant Kadavar avec des plans de guitares originaux et une réverb atmosphérique, parfois c’est plus Math-Core façon Totorro comme sur la première partie de Paxton ou parfois plus aérien comme sur Deep Low ou Attila qui explore le déluge sonore en son milieu. Le chant est rare, on le croise un peu sur They Live ou Empress, loin, en complément sans jamais jouer les premiers rôles. Les morceaux se savourent donc, nous plongeant dans leurs univers, leurs atmosphères si singulières (le fin d’Empress…)

Difficile d’accès au départ, Stoned Diplodocus, peut, par moments, approcher le superbe et nous emmener totalement avec lui. La seule condition est d’être à fond dedans, le faire au casque est d’ailleurs un des meilleurs moyens, les voir en live aussi très certainement.


https://www.facebook.com/etourneurassociation/
http://etourneur.bandcamp.com/
https://associationletourneur.wordpress.com/



clip - KICKBAN

Kickban est un nouveau groupe qui vient de se monter et qui affiche clairement son coté pop punk geek.

mercredi 21 décembre 2016

Shut Up ! Twist Again ! – Wild and wicked



Shut Up ! Twist Again ! – Wild and wicked
9/10

Le gros point négatif à tenir un webzine et un fanzine c’est qu’il faut être toujours au taquet pour alimenter en contenu régulièrement ce qui empêche par moments de passer du temps sur certains albums mais aussi parfois d’oublier de fouiner et de passer à côté de groupes excellents.

C’est donc avec une bonne année et demie de retard que je découvre Shut Up ! Twist Again car WILD AND WICKED date de l’été 2015, cependant il est impératif d’en parler tant cet album est remarquable.

Shut Up ! Twist Again ! est un groupe de Bayonne qui est toujours passé à travers mes radars, ce n’est pas le seul et ne sera pas le dernier (on m’a parlé de 3 Fromages qui cartonnent mais je ne connais pas du tout ou encore de Madcap : idem…). Mais bon le passage à This My Fest a permis tout de même de remettre les choses dans l’ordre.

12 titres donc pour cet album dont une reprise de The Decline ! avec Alone In My grave plutôt bien faîte. J’aime bien d’ailleurs le fait de reprendre The Decline !, un groupe actuel, bien ancré dans le paysage tout en ayant une notoriété confidentielle.
Les bayonnais balancent un punkrock emballant, pas forcément ultra rapide mais riche de sonorités, de chœurs et de mélodies, en ça il ressemble aux Bretons de The Decline (shock therapy ou le magnifique S) voire même un peu de rythmique Banane Metalik sur Time and time again en tirant pas mal sur les cheveux mais on aime ça…
 On ressent véritablement beaucoup d’influences et l’apport d’autres instruments tel le clavier (Final straight) amène une richesse intéressante. J’aime aussi ce gros mur de chœurs qui permettent de poser du volume aux titres (dead to me).
Et puis parfois c’est plus direct (White russians under the christmas tree) et ça balance super bien avec énergie et engouement, dans le style F4W440719 est d’une efficacité redoutable. Mais derrière tout ça il y a un vrai goût pour les mélodies et Boomerang, dernier morceau est là pour nous le rappeler.

Pour ceux qui seraient aussi passés à côté il est important de rattraper le temps perdu et de se lancer sans retenue sur Shut Up ! Twist Again. Perso j’adore, je regrette juste d’avoir mis un an avant de découvrir les loustics…

Morceau préféré :                         Dead To Me

A classer entre The Decline & No Guts No Glory





mardi 20 décembre 2016

dimanche 18 décembre 2016

GLOOMY GLIMMERS – Stay away from this place (EP)



GLOOMY GLIMMERS – Stay away from this place (EP)

Aujourd’hui je me lance dans la chronique de l’Ep des 4 mecs de Marjevols (près de Chirac, j’adore ce nom de village !) dont j’avais passé le clip il y a quelques semaines. Stay away from this place est leur deuxième production après un autre ep sorti il y a 3ans.
Jolie petite pochette qui me rappelle un peu la première compile K7 que j’avais sorti avec le fanzine il y a… très longtemps. Un peu poétique et mélancolique.

Musicalement le premier morceau (Stay Away) fait la part belle à des mélodies léchées ainsi qu’un chant bien maîtrisé (trop). J’entends du Get Up Kids derrière tout ça mixé à d’autres grosses pointures américaines (Blink, Sum41…). Pas trop ma came actuelle mais dans le style il faut avouer que c’est globalement bien fait.
I voted for you et Bad Religion sont accrocheurs, bien composés mais j’ai tout de même du mal à adhérer car l’ensemble est trop propre et trop calibré pour me séduire, j’ai l’impression d’avoir déjà entendu les plans partout. Par contre j’entends bien que le style reprend du poil de la bête depuis quelques temps et que nombreux sont ceux qui apprécient.

Les fans de Blink 182 avides aussi de mélodies plus posées apprécieront certainement Gloomy Glimmers pour ma part l’ensemble est trop propre et trop calqué pour me séduire pleinement.

A classer entre Crashed et Bikinis & Icecream





samedi 17 décembre 2016

jeudi 15 décembre 2016

Interview - Steve'n'Seagulls

C’est lors de leur tournée automnale et leur passage au Chabada à Angers que j’ai pu rencontrer Remmel et Puikkonen respectivement chanteur / guitariste et batteur du groupe finlandais. Deux personnages simples malgré le succès grandissant du groupe qui ont offert quelques minutes plus tard un set d’une énergie folle, plein de bonne humeur, d’une générosité communicative et d’une complicité impressionnante. 

Pour ceux qui auraient raté le train Steve’N’Seagulls il est en temps de se mettre au parfum et de découvrir ce groupe finlandais qui reprend à la sauce Bluegrass – country les classiques du rock et du métal passant d’ACDC à Metallica, Rammstein et autres Led Zeppelin.

Remmel (fan de Raised Fist) et Puikkonen


J’avais en tête que le Bluegrass sonnait plus avec la chaleur du sud des États-Unis et les rives du Mississipi. Comment venant de Finlande en êtes-vous arrivés à jouer ce style de musique ?

Puikkonen : Peut-être que ça vient des instruments que l’on joue et de nos différentes influences, le folk, la musique traditionnelle Finlandaise, le bluegrass, la country et d’autres trucs du genre.

mercredi 14 décembre 2016

PULLEY – No change in the weather



PULLEY – No change in the weather
Cyber Tracks
8/10

On peut considérer Pulley comme un des groupes les plus sous estimés de la scène punkrock mélodique américaine, quelque peu noyé dans le vaste océan de groupes de ce style dans les années 90/2000. Il y avait pléthore de groupes à cette époque, très proches musicalement mais Pulley avait ce coté sympathique certainement en raison de la présence de son chanteur charismatique, Scott Radinsky, déboulé de Ten Foot Pole après divergences d’opinions. On se souvient aussi que ce dernier avait mis le groupe entre parenthèses durant sa nomination en tant qu’assistant coach de l’équipe nationale de Baseball.

Ce retour est donc une surprise même si cette fin d’année est propice aux albums des groupes de cette période (NoFX, Descendents, Pennywise, Green Day…). Pulley reprend donc les choses exactement où il les avait laissées avec un punkrock mélodique très californien dans l’esprit qui se rapproche de Lagwagon et Pennywise, d’ailleurs je trouve que la voix de Radinsky se situe justement quelque part entre Joe Cape et Jim Lindberg. Cet album est à l’image de la discographie du groupe, bien fait efficace sans révolutionner le genre tout en ayant un son assez identifiable et force est de constater qu’il y a de sacrés bons morceaux comme No I in Team, fixing the drought ou farewell.
A noter que cet album sur Cyber Tracks, le label de El Hefe de NoFX, dont je viens de découvrir l’existence.

Ceux qui ont apprécié le groupe il y a une quinzaine d’années ou plus simplement ceux qui ont grandi dans la période Epitaph / Fat Wreck ne pourront qu’apprécier No Change in weather

Morceau préféré :                         No I in Team


A classer entre NoFX et Lagwagon et à la suite des précédents.


https://www.facebook.com/pulleymatters/

mardi 13 décembre 2016

Clip - Greg Graffin

Greg Graffin, chanteur de Bad Religion, s'est fendu d'une magnifique reprise de Norman Blake et le titre Lincoln's Funeral Train. Magnifique clip.

dimanche 11 décembre 2016

CHARLY FIASCO / DIRTY FONZY – Dirty Fiasco (EP)



CHARLY FIASCO / DIRTY FONZY – Dirty Fiasco (EP)

Quelle bonne idée qu’ont eue les deux groupes de faire un petit split ensemble et quand je dis ensemble c’est les deux groupes bien mélangés !

Support à une tournée commune ce 4 titres démarre très fort avec Punkrock Amigos très rythmé qui rappelle Blitzkrieg Bop des Ramones avec ses Hey oh. Mentions spéciales à Sauve qui Punk chantée par Romain de Charly Fiasco avec des textes efficaces en français et Le chant de l’ennui qui n’aurait pas dépareillé sur le dernier album des Toulousains tant il est emblématique du style des Charly. J’aime bien aussi Nothing Toulouse dont le titre ravira certainement l’ami Porche et qui musicalement me rappelle les majestueux Dropkick Murphys. Bref la cohésion entre les deux groupes est superbe et cette tournée a dû être un moment exceptionnel autant pour les groupes que pour les spectateurs.


Un split efficace entre deux groupes majeurs de la scène punkrock française, un mélange aussi de style mais une réussite totale.

samedi 10 décembre 2016

vendredi 9 décembre 2016

MOTORAMA - Dialogues



MOTORAMA - Dialogues
8/10

Rares sont les groupes russes dont la musique parvient jusqu'à nos oreilles. MOTORAMA en fait partie et dispose déjà d'une jolie renommée grâce à une discographie déjà conséquente et une réputation scénique solide.
Point de folklore russe pour les natifs de Rostov-sur-Don qu'on imaginerait volontiers originaires de Manchester et descendants de JOY DIVISION. Une influence moins prégnante sur l'excellent dernier album "Dialogues", sorti un an après le déjà recommandable "Poverty". Si la voix de Vlasdislav Parshin est une digne héritière de celle de Ian CURTIS, la musique des Russes se fait moins sombre. La mélancolie est toujours de mise mais ce dernier album se fait plus chaleureux, lumineux, varié, voire dansant. La basse est moins métronomique mais plus sautillante. Les arrangements sont très soignés avec une forte présence de claviers (le morceau d'ouverture "Hard times" illustre bien cette évolution). "Sign", "Loneliness" et "Above the clouds" bien qu'acoustiques sont des morceaux toniques et frais. MOTORAMA fait toujours preuve d'un imparable sens de la mélodie, balançant avec délice entre noirceur et douceur. Sur "I see you" le clavier est de retour et les sonorités 80's sont évidentes.
Sans jouer une musique révolutionnaire, MOTORAMA évite le piège de la répétition en enrichissant sa musique de subtils arrangements et d'une production plus efficace (chaque instrument y trouve sa place). "By your side" clôture en beauté un album un poil trop court (une trentaine de minutes).
Avec Dialogues, MOTORAMA confirme tout son talent et conserve pour la dixième année consécutive son titre de champion du monde de la cold wave / new wave. 

Morceau préféré :                         Tell Me

Une chronique de Mr Caribou

jeudi 8 décembre 2016

At The Drive In



J'avais parlé il y a quelques mois de la reformation d'At The Drive In, il se trouve que le groupe vient de mettre en ligne un nouveau morceau Governed by contagions
Leur premier nouveau titre depuis 15 ans... !
Pour l'écouter et le télécharger voici le lien où vous aurez juste à mettre votre mail :




mercredi 7 décembre 2016

QUETZAL SNAKES - Cult of Deafstruction (EP)


QUETZAL SNAKES - Cult of Deafstruction

On n'arrête plus les Marseillais de QUETZAL SNAKES qui déboulent en cette fin d'année avec un 3ème EP en deux ans d'existence. II, le précédent avait déjà bien retenu notre attention, tant leur space-rock garage à 3 guitares faisait des merveilles. Leur réputation scénique, notamment la performance très remarquée sous le soleil nîmois lors du TINALS 2016, est par ailleurs grandissante. Les Phocéens enregistrent d'ailleurs leurs productions quasiment en condition live et ce "Cult of Deafstruction" ne déroge pas à la règle.
QUETZAL SNAKES, qui serait une des incarnations données au serpent à plumes au Mexique, reste un de nos meilleurs représentants psychédéliques hexagonaux, maitrisant à merveille la réverb' et les décibels. On pourrait peut-être juste reprocher, par rapport au précédent EP, une moindre variation d'ambiances (moins de lentes montées un peu inquiétantes et de respirations ambiantes à l'exception de "Napalmtrees"). "Cult of Deafstruction" débute, sans concession, par un déluge sonore. Passée cette courte introduction noise, "Lavamount" débute en douceur avant d'exploser avec un riff bien gras qui sent le cambouis. "Longwar" suit une structure inverse en démarrant fort puis en s'accordant un long pont d'expérimentations 100% psychédéliques. 
 Le savoir-faire des Marseillais c'est justement cet équilibre entre sauvagerie et lignes mélodiques accrocheuses." F.R.A" et sa basse shoegaze ou "Sungazer" sont des titres plus immédiats, brefs et rentre-dedans.
Au final, ce "6 titres" est de bonne facture et confirme la vigueur et la montée en puissance de QUETZAL SNAKES qu'il nous tarde de revoir sur scène.


Morceau préféré :                           Longwar
Une chronique de Mr Caribou


https://quetzalsnakes.bandcamp.com/album/cult-of-deafstruction


https://www.facebook.com/quetzalsnakes/


lundi 5 décembre 2016

Playlist Hivernale

L'hiver approche...


L'occasion de déguster sans modération cette petite sélection de morceaux issus de mes coups de cœur de fin d'année.





Détail des morceaux et groupes dans la suite...

JIMMY EAT WORLD – Integrity Blues


JIMMY EAT WORLD – Integrity Blues
8/10

En prenant du recul on peut observer et constater que ce qu’a pu sortir Jimmy Eat World depuis Clarity est nettement plus racoleur et calibré que les productions du début. C’est dommage mais ça a bien marché pour leur carrière.

Et avant même d’entreprendre d’écouter Integrity Blues j’ai en tête les Damage et Chase This Light voire même Futures qui furent d’énormes déceptions au point, pour moi, de laisser le groupe de côté. Je n’attends donc rien de ce neuvième album et c’est peut-être donc pour ça que j’ai été agréablement surpris.
« Celui qui s’attend au pire n’est jamais déçu » disaient les Monty Pythons, ce vieil adage colle aujourd’hui parfaitement à la situation et à défaut de rivaliser avec Clarity, Integrity Blues vient tout de même chatouiller Bleed American.

Il y a des éléments simples et accrocheurs des leviers que le groupe connaît et qui actionnés feront que les titres plairont au public. C’est par moment la rythmique, la guitare acoustique sur l’intro, la voix fragile et tremblante, les montés assassines…
Le problème c’est que ça marche encore et sur certains morceaux ça marche plutôt bien (The end is beautiful, you with me, pass the baby…). La production a cependant gagné quelque peu en simplicité

 Jimmy Eat World vient, pour moi, de revenir un groupe intéressant et touchant.



samedi 3 décembre 2016

PENNYWISE - Ninety eighty eight



PENNYWISE - Ninety eighty eight
Theologian records

J'ai cru au premier abord, en lisant juste le titre, à un nouvel album de Pennywise mais en voyant la pochette, qui est la même qu’A Word From The Wise, j'ai compris que le groupe rééditait cet EP culte de leur tout début de carrière.  Et en même temps sur le même support on retrouve aussi Wild Card (ce qui était déjà le cas sur la première réédition) avec la magnifique reprise de Ben E King, Stand By Me, plus un morceaux issu de la compilation Soul Arch dont la reprise de Black Flag (Gimmie Gimmie Gimmie) et

J'avais déjà l'édition précédente avec le son de l'époque mais j'aime cette compile d’EPs pour sa spontanéité dans la musique, la vélocité des morceaux. Il y a des titres géniaux Final Chapters, Gone ou encore Maybes rare morceau punk à mixer du hip-hop. Il est marrant aussi de voir comment la voix de Jim a évoluée tant elle est parfois peu reconnaissable.


Pennywise démarrait sa carrière il y a près de 30 ans et ces titres faisaient les beaux jours des vidéos de surf et skate, ils ont certes pris quelques rides aujourd’hui mais je prends autant de plaisir à les écouter.


vendredi 2 décembre 2016

JUGS – Casse-Pipe (EP)



JUGS – Casse-Pipe (EP)

Il y a une sorte d’engouement, de retour au rock classique ces temps-ci (Chris Rolling Squad, Central Express…), et Jugs fait partie de ces groupes qui prennent la vague en route.

Rien de détonnant chez les Lyonnais mais le boulot a le mérite d’être bien fait. Ça rock et ça groove sur Red Oil, le meilleur morceau à mon goût et on découvre des airs un peu psyché sur Velvet Bed façon Brian Jonestown Massacre, avec des guitares un peu folles et des mélodies haut perchées. 
L’apport du saxo amène un petit plus non négligeable. Je suis moins fan de Casse-pipe, le morceau phare, trop classique à mon goût, même chose pour My Best Religious time qui me rappelle les jeunes années Noir Désir.

Les amateurs de rock français classiques sauront apprécier ce 5 titres du groupe Lyonnais à sa juste valeur, pour ma part il me manque de la folie malgré ce qu'on entrevoit en entrée, de la vitesse aussi, un peu de crasse, d'odeur de bière, de tacle et de mauvaise foi.

https://www.facebook.com/jugsband


jeudi 1 décembre 2016

Doug de Sordid Ship A T'Il Bon Goût ?

Sordid Ship est né des cendres de Sparkrow et son premier EP est certainement une des meilleures surprises de cette année. L'occasion d'inviter Doug à dévoiler ses goûts...



mercredi 30 novembre 2016

Clip - SHUT UP! TWIST AGAIN! - Brasil 2016 Tour Report

Mon coup de cœur de ces dernières semaines  SHUT UP! TWIST AGAIN vient de mettre en ligne un petit (de 7min quand même...) report de leur tournée au Brésil de cet été.


J'avais raté leur album l'année dernière, il sera chroniqué dans quelques jours.

mardi 29 novembre 2016

JOEY CAPE – covers



JOEY CAPE – covers
One Week

Première sortie du nouveau label de Joey Cape (Lagwagon, Bad Astronaut, Me First And The Gimmie Gimmes, Afterburner…) dont le concept est assez sympa. Joey invite durant une semaine un groupe chez lui, il mange avec lui, dort chez lui et enregistre chez lui. Pas de production farfelue par-dessus, juste pour but de mettre en avant le groupe et sa créativité.

C’est donc Joey Cape qui lance le bal en reprenant certains des titres de Lagwagon ou Bad Astronaut en acoustique. L’ensemble est touchant menée par une voix singulière empreinte de douceur et d’énormément de sensibilité. On retiendra les excellents Good Morning Night , E Dagger et Sick qui prennent une ampleur différente avec juste la voix accompagnée d’une gratte acoustique et d’un piano.

Les autres productions sont déjà sorties : Betty and the boy, Seth Anderson, Zach Quinn, Walt Hamburger

A écouter pour tout fan de la génération Fat Wreck empreint de nostalgie.




lundi 28 novembre 2016

Clip - HEAVY HEART

Les nantais d'Heavy Heart viennent de mettre en ligne leur nouveau clip issu de l'album Distance qui devrait sortir bientôt.

dimanche 27 novembre 2016

WOODWORK – Ordinary Violence



WOODWORK – Ordinary Violence
Stonehedge records / Hydrogen Man records
9/10

Voici un album d’une richesse rare, il associe énergie brute et brutale à un hardcore aérien et captivant tout en prodiguant des textes tout aussi riches qu’ils sont politisés.

Le morceau d’introduction (Initiation) est juste superbe avec son sample d’une conversation avec Angelina Davis (militante pour les droits de l’homme) qui se substitue à la voix, il fait preuve d’une mise en bouche très alléchante avant de laisser le relais à Emancipation qui dégage une puissance alliée à de subtiles mélodies dans la veine Nine Eleven ou Comeback Kid.

Le groupe est politisé, il parle de nature, de la survie des espèces, des ressources de la planète (Overshoot) en ce point il me fait penser à Propagandhi. Sur d’autres titres les sujets me font aussi penser aux canadiens notamment State Of Oppression dont le sujet est les dangers du patriotisme. Legacy est un gros brûlot aux riffs acérés défendant la cause vegan, j’adore le morceau mais merde je me sens mal en tant que carnivore… Mais tout l’intérêt de ce genre de groupe est aussi là : nous faire prendre connaissance des choses, nous faire réfléchir.

J’aime beaucoup aussi Unlearn, un morceau sur le sexisme et la place des femmes dans notre société actuelle. Ça fait aussi du bien de temps en temps de se pencher sur des textes réfléchis et commentés

Les textes de Woodwork méritent d’être lus attentivement, leurs sujets ne peuvent que toucher, musicalement les Toulousains envoient un gros hardcore technique, travaillé qui rappelle une scène plus active à la fin des années 90.
Ordinary Violence s’impose comme mon coup de cœur hivernal et un album fort de cette année.





samedi 26 novembre 2016

Clip - Descendents

The Descendents viennent de publier un clip de On Paper dans la même série que Shameless Halo ou victim of me en live et noir & blanc.

vendredi 25 novembre 2016

MUNCIE GIRLS – From Caplan to Belsize



MUNCIE GIRLS – From Caplan to Belsize
Specialist Subject Records / Uncle M Music / Animal Style Records
8.5/10

Premier album pour le trio anglais après une petite collection d’EPs, From Caplan to Belsize est composé de 10 titres et durant la demi-heure qu’il offre on découvre une belle définition de ce qu’est un morceau catchy et même au-delà : un album catchy.

Chaque titre est bien pensé et reste ancré en tête, balloon en est le parfait exemple avec cette phrase récurrente (« Everyone knows it’s not your fault… ») et sa batterie qui s’emballe à la fin.  A ce propos je suis surpris de voir le groupe aborder des thèmes sombres comme le suicide et la mort en général sur des morceaux aussi accrocheurs aux sonorité si enjouées. Cela me rappelle les paroles de Propagandhi sur le titre Less Talk More Rock, un texte puissant sur une musique enjouée.

Muncie Girls, qui est emmené par sa chanteuse Lande Hekt, possède un joli sens de la composition, les morceaux sont plaisants, entrainants, navigants dans un registre que l’on peut caractériser d’indie-pop-punk, un peu à la manière de Doe, chroniqué le mois dernier et aussi présent sur le label Specialist Subject Records. J’apprécie pleinement des morceaux comme Gas Mark 4 qui se révèle d’une belle fraîcheur, ceci provenant aussi de la jolie voix de Lande mais aussi d’une batterie décidemment terriblement efficace et bien mise en avant.

From Caplan to Belsize qui tire son nom de deux établissements spécialisés dans les maladies mentales se révèle un album solaire, rayonnant de vivacité qui accroche dès la première écoute.

Morceau préféré :           Balloon


mercredi 23 novembre 2016

Clip - The Flatliners

Aujourd'hui un clip de The Flatliners issu du dernier opus avec le titre Tail Feathers.

mardi 22 novembre 2016

TOTORRO - Come to Mexico



TOTORRO -  Come to Mexico
Recreation Center
8,5 sur 10

TOTORRO (à ne pas confondre avec la créature imaginaire de Miyazaki orthographiée avec un seul "r") est un quatuor venant de Rennes qui avait déjà sorti un album remarqué en 2014 "Home alone". Deux ans plus tard, c'est un voyage enthousiasmant vers Mexico que nous propose les Rennais avec "Come to Mexico".

Etiquetée math-rock ou post-rock, leur musique est un peu tout ça mais plus simplement du rock instrumental nerveux et bondissant. Une musique qui se suffit à elle-même et qui associe à merveille changements de rythmes (un batteur au top) et mélodies entêtantes (guitares cristallines). L'album semble se diviser en deux parties.

Une première, très tonique, aux titres plus courts, avec les imparables "Yaaaago", tout en ruptures et rebondissements, "Brocolissimo", plus exotique et fun ou encore "Beverly Pills" et sa basse introductive. La force du groupe est de délivrer une musique complexe et technique qui apporte cependant fraicheur et bonne humeur.

La seconde partie, peut-être plus sombre et répondant plus aux codes du post rock (titres plus étirés) est tout aussi palpitante. Après le reposant interlude Ouad & Khaled, TOTORRO calme un peu le jeu, évite le piège de la répétition en se permettant par exemple une incursion vocale sur "Clara mystère"...Long titre de 8 minutes,"100% repos" met en exergue toute la maturité du groupe et rappelle le meilleur des Japonais MONO ou Texans EXPLOSIONS IN THE SKY. Morceau 2 en 1 prenant une autre orientation au bout de deux minutes, il se termine en apothéose avec un riff euphorisant.

Maitrisant parfaitement leur sujet, les Rennais aux titres parfois énigmatiques "("Tomate polisson", "Saveur cheveux" ou encore "Trop fort Jéjé")  livrent un album fringant qui insuffle un vent d'air frais dans la famille du rock instrumental. 


Morceau préféré :                                   100& repos

Une chronique de Mr Caribou


lundi 21 novembre 2016

NOBODYS – Hussy



NOBODYS – Hussy
Rad Girlfriend Records
7.5/10

Je suis tombé un par hasard sur cet album, attiré par cette pochette légèrement connotée et fortement évocatrice… Je l’ai fait tourner dans l’autoradio pour aller au boulot et depuis il tourne en boucle.

A ma grande surprise Nobodys n’est pas un nouveau groupe qui vient de se former, bien au contraire, mais cela fait 15 ans que le groupe n’avait rien sorti.
Le groupe installé au Colorado a su garder la moitié de son line up autour JJ Nobody (un ex Drag The river) et Randy Schumacher rejoints maintenant par deux mecs de Buck O’Nine (ça parlera au vieux Paps).

J’adore le côté irrévérencieux de leur musique, du bon vieux punkrock biberonné aux Ramones et à des références très rock’n’roll du type Turbonegro ou Zeke.
Ça joue vite et ça envoie des petits riffs de guitares à droite à gauche (Not Loving You ou Who Invited you) tout en gardant une belle base punkrock.
Sex, Drugs, Sex and Rock & roll peut passer pour le tube de cet album tant son refrain est accrocheur. Les morceaux transpirent le rock’n’roll, la rythmique y joue pour beaucoup, rapide sans être déchaînée, la voix est parfaite aussi, accrocheuse, éraillée avec ce qui faut d’effluves de whisky. Et l'ensemble me fait parfois penser à US BOMBS.
L’album est aussi marqué par les anecdotes comme Joe Queer Kicked Me Out qui raconte le jour le mec des Queers à viré JJ Nobody de son établissement ou He moved To Denver ou encore She thinks I’m sexist. Le groupe manie l’humour et le mélange prend à merveille.

Hussy de Nobodys se trouve donc être une bonne surprise sans d’autres prétentions que jouer vite, envoyer du gros rock et se faire plaisir.

Morceau préféré :           Sex, drugs, sex and rock & roll