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dimanche 7 janvier 2024

DIRTY FONZY – Full Speed Ahead

 


DIRTY FONZY – Full Speed Ahead

Kicking Records / Dispear Records (pour la version cassette)

 

Le temps passe vite, très vite, et Dirty Fonzy souffle déjà ses 20 bougies, un anniversaire qu’il fêtera d’ailleurs sur scène lors de la tournée du siècle avec Les Sheriff (40 ans), Tagada Jones (30 ans), Not Scientists (10 ans) et Darcy (10 ans aussi). Ce grand âge me permet aussi de ne pas avoir besoin de présenter le groupe qui signe ici son septième album.

Le groupe annonce que cet album est un tournant dans sa discographie et, effectivement, Dirty Fonzy apparaît différent sur ces 13 titres, plus sérieux dans son approche avec tout de même un gros son et des compos bien senties.

L’artwork est joli et sobre avec juste une belle photo agrémentée d’un montage propre faisant la part belle à un manchot empereur présent et décliné sur tout le digipack. Le groupe utilisait souvent le dessin sur ses pochettes précédentes.

Le premier morceau Full Speed Ahead, qui donne son nom à l’album, annonce très rapidement le menu, ça va jouer vite mais surtout axer sur les mélodies. Le refrain est en effet super accrocheur avec un petit solo de guitare bien entraînant. On remarque rapidement que c’est désormais Julien « Rooliano » qui se charge en grande partie du chant, cela vient aussi du changement de line up et l’arrivée Tchak à la basse.

La recette se poursuit sur Running out of time avec la même appétence pour les chœurs fédérateurs et les riffs oscillants entre punkrock et powerpop. Ce côté powerpop ressort de façon plus évidente sur ce septième album avec des titres comme Things We’ve never said et Mindless game qui ralentissent le rythme et poussent le curseur sur les mélodies. D’ailleurs sur Things We’ve never said, Julien Barbagallo (aussi batteur live de Tame Impala) amène sa voix douce et atypique, ça donne un titre vraiment très intéressant. My Words est aussi, dans ce registre, très pertinent avec une belle écriture.

On ressent toujours l’influence américaine des années 90 et la colonie Epitaph sur des morceaux comme Hossegor Crust Club ou Rollercoaster.

Cependant les Albigeois n’ont pas perdu leur côté fun et leur esprit décalé, il ressort sur Beervengers, titre sur d’hypothétiques héros carburant à la bière, le clip vidéo sorti quelques semaines avant l’album est aussi très fun.

 

Plus directs Drink’em All et Spooky Dance se révèlent de vrais défouloirs très efficaces tout comme peut aussi l’être Casual Day dans un délire très Suicidal Tendencies, qui donne même l’impression que Mike Muir a pris le micro. Puis le groupe nous convie à un morceau plus orienté reggae (How Many Times) qui amène la petite interlude fraîcheur en milieu d’album, je l’aime beaucoup, très entraînant avec une basse bien groove.

Mention spéciale pour Better Days qui termine l’album, un morceau sensible et touchant qui rappelle l’écriture de Tony Sly. Une très belle conclusion pour cet album.

 

A noter que cet album a été enregistré au Studio du Frigo par Victor Pezet et mixé par Santi Garcia au Studio Ultramarinos et que Dirty Fonzy a fait appel à Georges Chaccour (Nemless et Babylon Circus) pour s’occuper de la direction artistique.

 

Full Speed Ahead est un album complet, riche et varié qui se révèle à la fois efficace et touchant tout en conservant la patte « fun » de Dirty Fonzy.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/dirtyfonzy/

https://dirtyfonzy.bandcamp.com/album/the-sky-can-fall-on-us-still-the-worst


vendredi 1 juillet 2022

BEN & FIST – Rien n’est grave

 


BEN & FIST – Rien n’est grave

Dispear Records

Après l’avoir laissé reposer des semaines sur un disque dur bien trop plein, j’ai décidé de m’attaquer à l’écoute attentive de ce troisième album de Ben & Fist.

Au pire on se sera bien marré, le précédent, date déjà de 2017 et avec un tel titre on pouvait craindre le côté éphémère du groupe mais c’est avec un grand plaisir de voir que le trio est finalement toujours actif.

Et dès les premières écoutes il y a un autre groupe vers lequel je les rapproche très rapidement c’est d’Intenable, et ça me saute aux yeux bien plus qu'avant, que ce soit dans l’écriture (A) ou dans les morceaux plus rapides comme Ensemble ou jamais, un titre d’ailleurs très vif et rythmé avec des chœurs très propres. Pleurire est un joli titre pour une chanson, ce morceau se veut dans la veine Guerilla Poubelle. Un peu plus loin il faut noter aussi le featuring d’Aurélien d’Enloc sur Du sens pour exister. Ben & Fist a de l’énergie et il a surtout bien progressé depuis ses toutes premières productions. Alors certes ses morceaux se rapprochent d'autres groupes, nuisant fortement à son originalité mais diable ! c'est quand-même super bien fait ! Et il devient difficile désormais pour un groupe punkrock chantant en français de s'éloigner des références du style.

Pas né pour briller est un morceau qui me parle dans ses textes, que je situerai, cette fois-ci, dans le registre de Charly Fiasco. Quelques morceaux m’accrochent moins par la suite comme La Paz ou Ouais de Rien mais les Toulousains reprennent de la superbe avec Livia, morceau bonus qui est un petit bijou d’écriture avec un texte poignant.

 

Enregistré une nouvelle fois par Fab au Chipolata Framboise et masterisé au Warmaudio par Alex Borel le son est vraiment très bon et je ne peux qu’apprécier le travail de Fab qui, lui aussi, a énormément progressé depuis ses premières réalisations.

 

Un groupe qui album après album continue de me surprendre. Il est certes difficile de ne pas le rapprocher d’autres pointures françaises (Intenable, Charly Fiasco, GxP…) mais force est de reconnaître que désormais Ben & Fist a bien grandi et joue désormais dans la grande cour.

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.facebook.com/Ben.et.fist

https://ben-et-fist.bandcamp.com/album/rien-nest-grave-2



mardi 12 janvier 2021

DIRTY FONZY – The sky can fall on us / Still the worst

 


DIRTY FONZY – The sky can fall on us / Still the worst

Monster Zero / Dirty Productions

 

J’ai toujours apprécié le personnage d’Arthur Fonzarelli appelé aussi Fonzie, il a bercé ma jeunesse avec la série Happy Days. Un vrai personnage rock’n’roll. J’ai voulu lui rendre hommage dans le fanzine quand il s’appelait encore Les Rêveries du Rockeur Solitaire, il a servi de mascotte sur plusieurs couvertures. J’espère ne pas me tromper en annonçant que depuis plus de 15 ans le groupe Albigeois rend un bel hommage à ce personnage emblématique.

 

Pour cette année 2020 DIRTY FONZY a fait les choses en grand avec la sortie d’un double album enregistré en janvier dernier par Alexandre Borel du Warmaudio et dont la très jolie pochette est subtilement dessinée par Aurélio.

Ce double album est en fait composé d’un premier LP : The sky can fall on us ; puis du EP : Still the worst. Le résultat est plutôt emballant avec des titres très rythmés (coming back, little punkrock girl ou Too much too soon). J’aime l’énergie que dégage le groupe et son côté Rancid assez prononcé sur certains titres (Sounds of the underground ; Stuck in my head). Très efficace quand il s’agit de placer des mélodies, certains titres font mouche je pense à l’excellent The sky can fall on us rappelant les Flying Donuts et the Rebel Assholes, il y a aussi You’re not alone, très accrocheur.

Still the worst commence très fort avec le détonnant Too Old To die young qui fera certainement son effet en concert. Le reste est dans la continuité de l’album et se déguste précieusement (Night shift ; the greatest story ever told) confirmant au passage le talent du groupe albigeois.

 

Ce double album, au-delà d’être un très bel objet, est un superbe album de la part d’un groupe qui n’aura cessé de progresser à chaque production et de distribuer sa bonne humeur à travers son côté solaire et sa musique. Autant dire qu’il est indispensable.

 

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    The sky can fall on us

 

https://www.facebook.com/dirtyfonzy/

https://dirtyfonzy.bandcamp.com/

https://www.instagram.com/dirty_fonzy/




lundi 16 novembre 2020

Live - Dirty Fonzy




Les Dirty Fonzy seront demain soir en live sur leur page facebook pour interpréter 6 morceaux en version issus de leur nouvel album, électrique lui, qui sortira le 1er décembre.


Le live aura lieu demain mardi 17 novembre à 19h30 voici le lien :  Dirty Fonzy fb

samedi 31 octobre 2020

jeudi 26 juillet 2018

DIRTY FONZY – Covering punk songs (EP)




DIRTY FONZY – Covering punk songs (EP)

C’est dans l’air du temps les reprises. Et tant mieux car j’adore ça. Les Dirty Fonzy s’y collent à leur tour avec un EP de 8 titres qui permet de visualiser encore mieux les références et influences du groupe.

Ça commence par Riot Squad des Cock Sparrer, s’enchaînent She’s automatic de Rancid et American Jesus de Bad Religion.  Deux bons titres repris fidèlement. Le groupe est fan de Face To Face et reprend deux de leurs titres à savoir A-OK et It’s not over. J’aime bien aussi la reprise de NoFX, Murder the government, et celle des Clash, I Fought The Law, même si eux-mêmes l’ont repris à The Crickets. J’allais oublier Creatures de The Adolescents.

Un petit EP sympa, avec des reprises fidèles qui passe tout seul à l’apéro en ces soirs d’été.

J. NeWSovski



dimanche 11 décembre 2016

CHARLY FIASCO / DIRTY FONZY – Dirty Fiasco (EP)



CHARLY FIASCO / DIRTY FONZY – Dirty Fiasco (EP)

Quelle bonne idée qu’ont eue les deux groupes de faire un petit split ensemble et quand je dis ensemble c’est les deux groupes bien mélangés !

Support à une tournée commune ce 4 titres démarre très fort avec Punkrock Amigos très rythmé qui rappelle Blitzkrieg Bop des Ramones avec ses Hey oh. Mentions spéciales à Sauve qui Punk chantée par Romain de Charly Fiasco avec des textes efficaces en français et Le chant de l’ennui qui n’aurait pas dépareillé sur le dernier album des Toulousains tant il est emblématique du style des Charly. J’aime bien aussi Nothing Toulouse dont le titre ravira certainement l’ami Porche et qui musicalement me rappelle les majestueux Dropkick Murphys. Bref la cohésion entre les deux groupes est superbe et cette tournée a dû être un moment exceptionnel autant pour les groupes que pour les spectateurs.


Un split efficace entre deux groupes majeurs de la scène punkrock française, un mélange aussi de style mais une réussite totale.

mercredi 14 octobre 2015

Fire Walks With Me - A Tribute To Burning Heads


Fire Walks With Me - A Tribute To Burning Heads
Kicking Records - PP&M - Buzz Off - Blackout Prod
9/10
Je ne vais pas commencer par ce sombre principe des Tribute qui, en général, ne touchent que les groupes qui ont arrêté car cette idée de rendre hommage aux Burning Heads est une excellente idée et même plus encore une excitante idée.

La pochette rappelle directement le premier album éponyme des Orléanais, et au final c'est normal car cet album est en fait un tribute au premier album des Burning et non pas à l'ensemble de leur carrière. Petite déception pour moi car ce n'est pas mon préféré, peut être tout simplement parce que j'ai découvert le groupe avec Dive, que j'adore toujours autant. Mais c'est une question de timing, ceux qui ont connu le groupe à son tout début adorent cet album, mon frangin me parle toujours des concerts où les BH faisaient les premières parties de Noir Désir et cet album est son préféré sans contestation possible.

Mais ce tribute est donc pour moi un excellent moyen de me replonger dedans. Pour l'anecdote il était sorti sur FNAC records à l'époque... Et sans vouloir me replonger dans les arcanes du net il ne doit pas y avoir beaucoup de références sur Fnac Records...

Bon autant le dire tout de suite, il y a du beau monde sur ce disque dont pas mal gravite autour des vétérans. Tout d'abord Ravi qui a la lourde tâche de commencer mais qui reprend parfaitement In My Head, un titre emblématique, les Gravity Slaves, d'Orléans aussi, reprennent Once Again et Les Sleepers, sortis de leur sommeil (si ce jeu de mots de bas étage est accepté) reprennent Rain de bien belle manière. Les Dirty Fonzy amènent leur touche d'originalité avec une version très Opposite de Brave New World et c'est une version aboutie et passionnante. Forest Pooky s'attaque à un titre emblématique Making Plans For Nigel qui est aussi une reprise de XTC, dans son style propre, c'est une version revisitée bien sûr et c'est une très belle version. Bien entendu on devait retrouver soit High Tone soit Alif Sound System dans ce tribute et ce sont les premiers qui s'y collent avec un Blind planant et aérien. Il y a deux autres titres qui reviennent aussi régulièrement en concert c'est évidemment Hey You que The Rebel Assholes reprennent, une nouvelle fois, car la version était déjà présente sur l'excellent EP Follow The Line et l'autre titre c'est Go Away que reprennent les Copenhagen, que je découvre ici,  avec une version déroutante.
J'ai oublié de parler des titres des Flying Donuts, Uncommonmenfrommars, Dissidence Radio ou Dead Pop Club et les autres mais leurs versions sont tout aussi intéressantes. Arrive la fin et je me rends compte à quel point j'apprécie vraiment cet album et que l'heure est arrivée de le sortir du placard.


Ce Fire Walks With Me aura peut être je l'espère une suite car de bons albums à reprendre, les Burning Heads en ont quelques uns dans les valises... et ce serait sympa de voir les "vieux potes" (Nra, The Adolescents, Marshes, Seven Hate...) reprendre aussi quelques titres.



mercredi 30 septembre 2015

Justin(e) - raretés, reprises et autres éjignâts


Justin(e) - raretés, reprises et autres éjignâts
Guerilla Asso / Justin(e) association
Les nantais sont devenus des incontournables de la scène punkrock français grâce à des concerts endiablés certes, mais aussi d'excellents albums. De "du pareil au même" à D+ M- le groupe a évolué pour devenir véritablement passionnant et il est intéressant de voir que musicalement, le groupe, à l'instar des Guerilla Poubelle, mixe parfaitement influences françaises et américaines. Le chant a, je trouve, aussi énormément progressé se débarrassant de l'emprise Zabriskie Point pour un style propre et des paroles d'une qualité brillante.

C'est donc ni plus ni moins  qu'un double cd que sort le groupe regroupant des reprises et des faces B. Tout a été remasterisé par Fab dans sons Chipolata Studio ce qui conduit à un son plus que correct et surtout assez homogène. Au passage le groupe perd ses parenthèses sur la pochette que Fab a également réalisée.
On y retrouve d'excellents morceaux comme Régulièrement Pop Corn, qui apparaissait notamment sur la 3ème compile des Rêveries Catch Me If You Can, Stéphanie (prendra un whisky) ou Transfuge I et Transfuge II.

Mais on retrouve aussi une grosse quantité de reprises allant des Zabriskie Point (Si c'est un homme ; monsieur le contrôleur) à PKRK (On n'est pas sérieux) en passant par les Dirty Fonzy (mollo sur le rock'n'roll) et bien entendu les versions francisées de leurs éternels potes de Santa Cruz. Des reprises qu'on retrouvait sur les versions vinyles des albums et sur le split commun. Ces versions prennent même place directement sur le deuxième disque et on se marre bien autant d'ailleurs en lisant les titres qu'en les écoutant.

De nombreux titre aussi avec des invités. Bien entendu Guillaume de Trouble Everyday, mais aussi Kévin de The Decline / Slim Wild Boar, Batbat de Diego Pallavas ou Ced des Banane Metalik ce qui est super intéressant mais revient cette question qui ne me quitte pas depuis des années déjà : pour pas de featuring avec les Guerilla ou tout simplement Till ? Ni même une petite reprise. Grand mystère... On me répondra que les deux groupes ont participé ensemble au tribute pour les Zabriskie Point mais hormis cela pas de trace physique sur support où l'on retrouve les deux groupes.


Une super compile de raretés que j'ai écoutée avec beaucoup de plaisir. Elle est généreuse avec ses 39 titres et son 1h20 d'écoute et plus encore avec son prix libre sur bandcamp... Indispensable à tout fan du groupe et une bonne occasion pour les autres de découvrir ce groupe énorme.






vendredi 11 juillet 2014

7ème compile des Rêveries

Et voici en ce mois de Juillet 2014 le 7ème volet de la compile des Rêveries.
Elle se nomme GO AHEAD MAKE MY DAY, PUNK en référence à une réplique de l'inspecteur Harry.
On retrouve pas moins de 23 groupes allant du punkrock au hardcore et avec pour certains des inédits.

voici la liste des groupes :
Flying Donuts, The Decline !, Justin(e), Madjive, One burning match, Sna-fu, Castles, Alea Jacta Est, Guerilla Poubelle, No Guts No Glory, Interior Queer, Benghazi Truckers, Burning Lady, Not Scientists, The Traders, Napoléon Solo, MSL JAX, Dirty Fonzy, The Early Grave, Burning Heads, The Black Zombie Procession, Dissidence Radio et Jack & The Bearded Fishermen.




Pour l'écouter et la télécharger ça se passe ici, vous aurez aussi le droit au petit livret avec les infos sur les groupes...
http://0f1mylw4ab.1fichier.com/


Et puis il y a aussi la page Bandcamp :

mercredi 5 février 2014

Dirty Fonzy – riot in the pit


Dirty Fonzy – riot in the pit
Delete your favorite records
8.5/10
Ce début d’année est plein de bonnes surprises et les albums qui déboulent depuis quelques semaines sont en train de placer la barre très haute (clin d’œil au passage à R.Lavillenie).

Dirty Fonzy, qui fête ses dix ans, signe ici son 4ème opus. Et force est de constater qu’album après album et EP après EP le groupe progresse et par là même s’impose comme l’un des groupes majeurs dans la scène punkrock française.

Riot In The Pit dont la pochette est clin d’œil à la scène d’Albi et aux précédents albums est une nouvelle fois signée de Pierre Druilhe qui avait déjà fait celles de Too Old For This Shit et Playing Punk Songs.
On a le droit à 14 titres qui allient énergie, mélodie et un mélange de références allant de Pennywise comme sur Tell Me why you did it dont le refrain sent bon le parfum de la bande de Fletcher ou Endless Birthday qui, lui, rappelle les Bouncing Souls, mais aussi sleepless Night qui marche sur les plates bandes de Rancid ou better Tomorrow qui me fait un peu penser aux Donots. J’aime beaucoup aussi What The Fuck, si fédérateur, si facile et au final si addictif.
A noter le dernier et très beau morceau : Peanut and Rolling Papers, qui durant 5 minutes pose une superbe mélodie entêtante finissant ainsi de la plus belle manière cet excellent album des Albigeois.

Les Dirty Fonzy ont vraiment progressé depuis Underground City et, au final tous les morceaux sont intéressants, tiennent parfaitement la route et se laissent écouter sans faim (ni fin). Les partage des voix est parfait et le son très bon. Ne reste plus qu’aux Fonzy à écumer encore et encore la route et les salles pour obtenir la notoriété qui leur est due.

Mon titre préféré: What the fuck


lundi 17 juin 2013

Opium Du Peuple - la révolte des opiumettes




Opium Du Peuple  - la révolte des opiumettes

6/10
Retour de notre Me First and the Gimmie Gimmes français pour un troisième album encore ponctué par une grosse dose de fun. Je rappelle que le principe de ce groupe formé de membres de Condkoï (Guillaume, le chanteur) et Dirty Fonzy entre autres est de faire des reprises de standards français ou francophones à l’image de Me First aux USA (composé de Fat Mike, Joey Cape…) qui reprend les standards américains. Ça donne des choses rigolotes comme Le bal Masqué, Hélène ou Le lion est mort ce soir (aux accents Dropkick Murphys) et comme dans Sex Drugs et variétés sorti il y a 5 ans L’opium nous ressert un rock collection à sa sauce avec cette fois ci un hommage au métal.  Du très bon !



J’aime ce coté fun et à l’approche de l’été, qui ne vient jamais au passage, c’est rafraichissant et toujours efficace dans une soirée entre potes. Sur la longueur je trouve ça par contre un peu dur à tenir mais le véritable but du groupe n’est il pas de se produire sur scène là où leur fun prend tout son sens ?



mercredi 1 décembre 2010

Dirty Fonzy « underground city »



Dirty Fonzy « underground city »
dirty witch
7.5/10
J'étais passé plus ou moins à coté du groupe depuis ses débuts, juste quelques écoutes de titres sur des compiles mais jamais d'album entier, je découvre donc ce nouvel opus sans rien connaître d'eux ni de leur formation. Et je dois avouer qu'il se bonifie au fur et à mesure que je l'écoute. J'ai eu au tout début une impression de fourre-tout où se mélange plein de références diverses et variées passant des River City Rebels, Antiflag, Oxymoron (daddy was a dirty punk) à Randy (abolition of work), Danko Jones (underground city) ou dropkick Murphys (bored teenagers). Un melting pot de tout ça ne peut que donner de belles choses sachant que c'est en plus bien joué, l'apport du saxo sur certains titres amène aussi de l'originalité et puis l'une des deux voix se prête plutôt bien au style. La difficulté sera donc de séduire avec une aussi grande variété dans son registre au risque de perdre quelque peu l'auditeur, ceci dit au passage ça semble très bien taillé pour la scène.