samedi 27 novembre 2021

Clip - Bloodsport

David Basso s'est chargé du nouveau clip de Bloodsport, il s'agit du morceau Over & over

jeudi 25 novembre 2021

NEUF VOLTS – démo

 


NEUF VOLTS – démo

Can I Say Records

 

Neuf Volts est un jeune groupe récemment formé, dont les membres viennent de Tours et d’Angers et jouent aussi dans Sueurs Froides, Catisfaction et Better Off Dead. Cette première production est une démo qui est sortie en format numérique et en format K7 sur le label nantais Can I Say Records.

 

Pour une démo, Neuf Volts a fait les choses bien avec pas moins de 8 titres enregistrés et mixés par United Color Of Black Metal et le tout avec une pochette faîte par Duch.

 

Musicalement ça part vite avec They don’t know, morceau oldschool qui met en avant le chant original de Béatrice. C’est d’ailleurs le moment propice pour notifier que le quatuor est composé au ¾ de filles ce qui est assez rare pour être souligné. J’aime bien nightmare, un morceau lent et assez redondant mais son atmosphère est vraiment prenante. Light se rapproche de ce que peut faire Circles, les deux groupes peuvent se targuer d’avoir certainement les mêmes références parce que l’on ressent du Dead Kennedys ou du Cro Mags dans leurs morceaux. Je parlais de chant original parce que la voix de Béatrice est très haute, sur ce style c’est surprenant, pas forcément déplaisant juste surprenant.

Et cette démo se termine par une reprise de Super Skate de…. Rika Zaraï. Les plus vieux d’entre nous seront, bien entendu, très surpris de découvrir qu’elle a pu sortir un morceau pareillement intitulé en 1978… toujours est-il que la reprise est sympatoche (comme on disait à l’époque) et chantée en français.

 

La douceur de la Loire nous offre donc un nouveau groupe né à Tours, certainement autour du Canadian Café, dont certains membres habitent en aval à Angers et dont sa première démo sort sur un label Nantais encore plus proche de l’estuaire. Au passage Neuf Volts, qui ne manque pas d’intensité, nous aura aussi fait voyager dans le temps avec un bon retour dans l’époque bénie du hardcore 80’s.

 

J. NeWSovski

 

 

https://neufvolts.bandcamp.com/album/demo-2021


mercredi 24 novembre 2021

Clip - Hot Water Music


Nouveau morceau pour Hot Water Music avec Killing Time, il faudra cependant attendre mars pour écouter l'album...

lundi 22 novembre 2021

Clip - The Last Gang

Récemment signé sur Fat Wreck avec un album vraiment très sympa voici The LAst GAng et le titre Noise Noise Noise.

samedi 20 novembre 2021

PORTRAYAL OF GUILT – Christfucker

 


PORTRAYAL OF GUILT – Christfucker

Fun For Rover Records

 

Auteur déjà d'un passionnant album en janvier ("We Are Always Alone") et d'un split avec CHAT PILE, le rouleau compresseur PORTRAYAL OF GUILT effectue déjà son retour discographique en nous gratifiant d'un second opus millésimé 2021, au titre provocateur ("Christfucker"). Depuis sa création en 2017, le jeune trio texan avance à vitesse grand V et constitue déjà une référence en matière de musique extrême.

 

Toujours aussi brutal, POG continue de mélanger avec succès black métal, hardcore et noise-rock. Ce melting pot gagnant se voit enrichi sur "Christfucker" de sonorités plus indus. Et la courte introduction instrumentale en atteste : sons de machines infernales, drones et voix d'outre-tombe. Si "Sixth Circle" semble d'abord calmer le jeu avec sa guitare désaccordée et une section rythmique au diapason, les hurlements de Matt King et les nombreux breaks en font un titre finalement très noisy. On retrouve toute cette sauvagerie avec "Sadist" et "Fall From Grace", dominés notamment par une batterie martiale, des riffs aux petits oignons et les cris suraigus. 


Toujours aussi oppressante, la musique de PORTRAYAL OF GUILT s'aventure sur un terrain plus tribal avec "Dirge". "Bed Of Ash" surprend par son ambiance industrielle et son beat infernal. En faisant abstraction du chant connoté black métal, "The Crucifixion" est un titre plutôt hardcore/noise rock. Les cris stridents laissent place aux grognements gutturaux sur l'endiablé "Master/Slave", titre jalonné de changements de rythme qui se termine dans le chaos. Après le heavy et métallique "Where The Suffering Never Ends", "Christfucker" touche déjà à sa fin avec "Possession" qui montre à quel point le groupe est inclassable : intro death métal, arpèges de guitares, riff sludge, sons dissonants et spoken words au sein du même morceau. PORTRAYAL OF GUILT, qui fait toujours dans la concision avec une nouvelle fois un album qui ne dépasse pas la 1/2 heure, demeure un mystère. Comment une musique si exigeante et usante peut s'avérer si addictive ? Car dès la fin brutale de "Possession", la seule envie qui nous anime est d'y retourner et d'écouter en boucle le 3ème album des furieux Texans.

 

Mr Caribou

 

 

Titre préféré :                    Sadist

 

https://portrayalofguilt.bandcamp.com/album/christfucker

https://portrayalofguilt.com/

https://www.facebook.com/portrayalofguilt



vendredi 19 novembre 2021

mardi 16 novembre 2021

LOST LOVE – Empathy

 


LOST LOVE – Empathy

Fantasio club

Nos amis Québécois sont de retour trois années après leur précédent et troisième album : Good Luck Rassco. Ce dernier m’avait laissé un très bon souvenir.

Dès les premiers accords de Jenga Tower, un titre diffusé d’ailleurs avant la sortie de l’album, on sent la touche powerpop bien plus présente et qui les rapproche beaucoup de Weezer. C’est encore davantage le cas sur Mercury qui aurait pu apparaître sur l’album bleu, le chant et sa fragilité quand il monte, rappelle celui de Rivers Cuomo.

Lost Love respire les mélodies sucrées sans tomber dans la mièvrerie. Le début de l’album est vraiment marqué sur ce style je trouve mais il faut avouer que le groupe a un don pour créer de belles mélodies accrocheuses bien amplifiées par les chœurs derrière (Hell ; Summum Bonum). 

Le quatuor de Montréal commence à accélérer sur Portuguese Knives qui finit sur des sonorités électro puis sur Petty aux faux airs d’Intenable. Un morceau très sympa d'ailleurs. 

Beaucoup d’énergie dépensée aussi sur Many Snakes Pt. 2, certainement le plus rapide de l’album. Je suis moins fan de everything is alright, peut-être en raison de sa rythmique et sa structure assez basiques surtout que juste après Cut It Out se révèle être un morceau fantastique dont l’intensité est croissante.

 

Le son de l’album, produit par Marc André Beaudet, est propre et superbement bien arrangé et je dois avouer aussi que je trouve la pochette sympa et surtout marquante.

 

Alternative à Weezer, version underground… Ce nouvel album de Lost Love est une réussite pour tous ceux qui aiment le mélange punkrock et de mélodies sucrées. Beaucoup de singalong et de riffs entêtants. A découvrir.

 

J. NeWSovski

 

Titre préféré :                    Cut It Out

 

https://lostlove.bandcamp.com/album/empathy

https://m.facebook.com/lostlovemtl/posts/?ref=page_internal&locale=fr_FR

 


vendredi 12 novembre 2021

UNLOGISTIC – Still (EP)

 




UNLOGISTIC – Still (EP)

Rejuvenation Records / emergence records / Chanmax Records / Metro Beach / KBV records / Creepozoïde / Gestalt

 

Fleuron de notre scène underground hexagonale à la fin des années 90 et dans les années 2000, Unlogistic a sorti bon nombre d’EPs, de splits et d’albums sans jamais être exposé et obtenir la notoriété que le groupe méritait. En 2011 le groupe stoppait l’aventure avec une compilation sobrement intitulée Allez tous vous faire enculer et contenant pas moins de 53 titres, soit quasiment la totalité de ceux enregistrés sur leur période où ils ont utilisé leur boîte à rythme.

 

Grosse surprise donc avec la sortie cet été de cet EP de 9 titres en collaboration avec pas moins de 7 labels. Les morceaux du disque sont tous présents sur la face A tandis que la face B se voit illustrer d’une gravure un peu psyché.

Côté musique le groupe envoie toujours dans le même style : mélange de punk ultra énergique et de hardcore complètement déjanté. Certains morceaux sont expéditifs (K-Vain ; SXE ; Right in your mouth ; dmt) alors que l’on retrouve les mélodies qui faisaient le charme du groupe (Cœur de cochon). 

Poor Reality et son intro dépressive à souhait part dans un hardcore oldschool superbement exécuté. Autre moment sympa avec I don’t wanna see who you are même si le mixage est perturbant.

 

Unlogistic avec Still fait son grand retour. Un groupe hors norme avec une sortie qui l’est aussi puisque le vinyle est sorti 2 mois avant la version numérique.

 

J. NeWSovski

https://emergencerecords.bandcamp.com/album/still

 



jeudi 11 novembre 2021

mardi 9 novembre 2021

CIRCLES – Coruscation (EP)

 


CIRCLES – Coruscation (EP)

Shield Recordings

 

Un petit 7" vient de sortir sur Shiel Recordings, l’occasion de parler d’un groupe que j’apprécie particulièrement : Circles.

Entre ses multiples projets, Guillaume (Trouble Everyday, Santa Cruz, Can I Say Rds…) s’est lancé il y a quatre dans cette nouvelle aventure. Circles très brut de décoffrage à ses débuts évolue de façon surprenante.

Coruscation sonne très oldschool avec un chant reconnaissable entre mille, ce morceau est plaisant car, en mid-tempo, il permet de découvrir une nouvelle facette du groupe. Le riff de guitare derrière est captivant façon années 80 voire même New Wave.

Le deuxième titre est une reprise de The Cure : Just like Heaven. Plutôt bien retravaillée elle reste reconnaissable mais avec un côté un peu crade plutôt bienvenu.

On peut parler aussi de la très belle pochette de Marie Laforge, une phot simple mais terriblement belle et inspirante.

Tant qu’on y autant parler aussi rapidement de la belle pochette montage photographique de You Suffer. Dommage que le morceau, sorti le mois dernier, soit si court !! (2 secondes seulement !)

 

J. NeWSovski

  

https://circles44.bandcamp.com/

http://circleshc.fr/


lundi 8 novembre 2021

dimanche 7 novembre 2021

Clip - Amyl and The Sniffers

Voici Amyl & The Sniffers, dont le nouvel album est sorti il y a quelques semaines désormais mais fait preuve d'une efficacité étonnante.

vendredi 5 novembre 2021

TARDIS – Never grow up

 


TARDIS – Never grow up

Autoproduit / La face cachée (pour l’édition vinyle)

 

Le tardis est cette machine utilisée par le docteur Who dans la série préférée de mon fils, pour voyager à travers le temps et l’espace. Mais Tardis est aussi le nom donné à l’autre groupe de Ben, aussi chanteur et guitariste de Sliver. Un hommage à la série mais aussi,  et c’est d’autant plus flagrant dans ce nouvel album, au voyage dans le temps et la nostalgie. Ce Never Grow Up, deuxième album, arrive quatre années après le superbe Machines are talking behind your back.

 

Tout commence par 1986 [atomic Kids] un titre assez remuant sur les enfants de la génération Tchernobyl, bien rythmé il est entraînant et les chœurs de Julie se posent à merveille dessus. Une bonne entrée en matière, très rock 90’s. Plus léger, No Alibi enchaîne avec du ukulélé, un instrument qu’on retrouve aussi sur At The Arcade. Ce dernier amène son souffle de nostalgie associé à une mélancolie qui suit, tel un fil rouge, l’album. Petite fin en son 8 bits pour rendre hommage aux arcades, dont je suis un grand fan !

Mad Men In Boxes est un beau titre où les deux voix se complètent à merveille faisant preuve d’une belle douceur. La voix de Julie est bien plus présente sur ce deuxième album et c’est une bonne chose. On la retrouve d’ailleurs sur le morceau video Nasties, un titre calme où elle assure le chant lead à elle toute seule avec brio. J’aime aussi beaucoup isolation tank qui commence au piano de façon très posée avant de s’ouvrir au fur et à mesure.

10 frames per second amène cette diversité que j’aime bien dans Tardis, avec une rythmique bien plus rapide et des montés plaisantes. On retrouve encore davantage de détermination sur French Movies are cinematic guano qui, sous ses faux airs de Song 2 de Blur, distille une énergie communicative. Tardis termine en douceur avec New Gods new Stigmata qui s’évapore dans des sphères aériennes sur sa conclusion. Un très beau titre pour finir.

 

Ce deuxième album de Tardis appelle donc à la douceur et la mélancolie tout comme sur le précédent à l’énergie du rock des années 90 qui a bercé le groupe. Never Grow Up est un album varié qui mérite vraiment d’être découvert et écouté en boucle.

 

 

J. NeWSovski

 

https://tardis-band.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/tardistheband/

 

 

mercredi 3 novembre 2021

lundi 1 novembre 2021

Interview - TARDIS

Son premier album, Machines are talking behind your back, sorti il y a 4 ans, nous avait permis de découvrir le nouveau projet de Ben, aussi chanteur et guitariste de Sliver. Le deuxième opus (Never Grow Up) a mis du temps à arriver mais il illumine par la qualité de ses titres. Entretien avec Ben. 





Que s’est-il passé pour Tardis entre Machines are talking behind your back et Never Grow UP ?