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mardi 21 décembre 2021

HEAVY HEART – Closer

 


HEAVY HEART – Closer

Gunner Records / Rad Girlfriend Records 

Il y a quelques semaines en voyant Heavy Heart ouvrir pour Tiny Voices et Birds In Row je me faisais la réflexion qu’il y avait du Jimmy Eat World dans le groupe nantais. Cette proportion à proposer de superbes mélodies tout en distillant de l’énergie le tout avec une fragilité touchante.

 

De toutes façons, pour moi, parler de Heavy Heart se fera sans objectivité tout comme lorsque je dois chroniquer un album des Burning Heads… Il y a des groupes qui vous touchent et vous accrochent et il sera difficile de leur trouver des défauts.

 

Cet été nous avions eu droit à un avant-goût de closer avec deux morceaux : Sub 120 et Miseries. Deux titres qui ont énormément tourné sur mon enceinte. J’ai tout d’abord été surpris par le premier qui se révèle plus pop et plus mélodique que ce que le groupe a pu faire sur Love Against Capture, mais au fur et à mesure des écoutes ce titre m’a totalement convaincu, le refrain est diabolique et lorsque le chant monte ça devient juste sublime. Miseries m’a beaucoup touché aussi. J’y ai vu un rapport à une certaine personne, mais c’est certainement une extrapolation surtout sans avoir encore pu lire les paroles attentivement, toujours est-il que la tristesse emplit ce titre. Lui aussi est magnifique, la mélancolie exprimée se trouve bouleversante.

 

Dix autres nouveaux titres font donc suite sur Closer. Il y a des surprises certes, mais globalement sur la forme cet album est résolument plus pop que les deux précédents ce qui n’est pas une mauvaise chose entendez-moi bien, j’adore les mélodies et il m’a fallu juste un peu de temps avant de totalement l’apprivoiser. Mais cette évolution est une bonne chose car il y a des titres vraiment beaux, au sens noble, prenons par exemple Close, sa première partie est superbe avec une belle douceur et des mélodies raffinées. Et le chant, waouh quel chant ! On prend un peu la même recette avec Red Glow où le groupe se voit accompagné par une chanteuse, la voix de Lylian est encore d’une douceur magique jusqu’au moment où il passe en mode éraillé et là c’est vraiment terrible. C’est ce petit plus qui fait tout, comme la fragilité de la voix de Jim Adkins de Jimmy Eat World. Quelque chose de différent, de vraiment magique.

Belle démonstration sur Out Of Love, un beau morceau, il mélange énergie et mélodies avec brio. Je vais me calmer avec les superlatifs mais il est excellent. J’adore ce côté fédérateur que l’on peut retrouver sur le refrain, le type d’ambiance que l’on pouvait retrouver chez Wank For Peace mais dans un registre bien plus musclé. Dans cet album il y a de la variété et il est intéressant d’entendre une ballade comme A certain Kind Of Death, un morceau rock 50’s comme When I Feel Down ou un petit morceau powerpop comme We’ll be around

J’adore aussi Underwater, une véritable caresse qui fait une parfaite synthèse de l’album.

 

On parle aussi un peu de Amaury Sauvé qui a fait l’enregistrement. Il n’y a jamais eu de grands albums sans un mec qui assure à la production. Définitivement Amaury Sauvé fait partie des meilleurs.

 

J’avais prévenu que je ne ferai preuve d’aucune objectivité dans cette chronique qui ressemble davantage à une ode à Heavy Heart. Mais la question qui me taraude est définitivement celle de savoir si je préfère Closer à Love Against Capture. Une question encore sans réponse à l’heure actuelle.

 

 

J. NeWSovski

 

Titre préféré :                    Underwater

 

 

 

https://heavyheartnantes.bandcamp.com/album/closer

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https://www.instagram.com/heavyheartnantes/

 



lundi 21 novembre 2016

NOBODYS – Hussy



NOBODYS – Hussy
Rad Girlfriend Records
7.5/10

Je suis tombé un par hasard sur cet album, attiré par cette pochette légèrement connotée et fortement évocatrice… Je l’ai fait tourner dans l’autoradio pour aller au boulot et depuis il tourne en boucle.

A ma grande surprise Nobodys n’est pas un nouveau groupe qui vient de se former, bien au contraire, mais cela fait 15 ans que le groupe n’avait rien sorti.
Le groupe installé au Colorado a su garder la moitié de son line up autour JJ Nobody (un ex Drag The river) et Randy Schumacher rejoints maintenant par deux mecs de Buck O’Nine (ça parlera au vieux Paps).

J’adore le côté irrévérencieux de leur musique, du bon vieux punkrock biberonné aux Ramones et à des références très rock’n’roll du type Turbonegro ou Zeke.
Ça joue vite et ça envoie des petits riffs de guitares à droite à gauche (Not Loving You ou Who Invited you) tout en gardant une belle base punkrock.
Sex, Drugs, Sex and Rock & roll peut passer pour le tube de cet album tant son refrain est accrocheur. Les morceaux transpirent le rock’n’roll, la rythmique y joue pour beaucoup, rapide sans être déchaînée, la voix est parfaite aussi, accrocheuse, éraillée avec ce qui faut d’effluves de whisky. Et l'ensemble me fait parfois penser à US BOMBS.
L’album est aussi marqué par les anecdotes comme Joe Queer Kicked Me Out qui raconte le jour le mec des Queers à viré JJ Nobody de son établissement ou He moved To Denver ou encore She thinks I’m sexist. Le groupe manie l’humour et le mélange prend à merveille.

Hussy de Nobodys se trouve donc être une bonne surprise sans d’autres prétentions que jouer vite, envoyer du gros rock et se faire plaisir.

Morceau préféré :           Sex, drugs, sex and rock & roll