lundi 26 août 2013

Foolish – the good old days





Foolish – the good old days

Carnage – No routine records – tools records -beer records - riot ska rds

8/10
Foolish est de retour après un premier album Back on track (http://lesreveriespunkrock.blogspot.fr/2011/07/foolish-back-on-track.html). Le terme album est ici un peu usurpé, j’avais appris il y a de nombreuses années qu’un album fait plus de 20 minutes, en dessous c’est un EP.  Ici The Good Old Days fait 19 minutes en comptant l’intro… Donc cet EP, joliment illustré, comporte 9 titres qui donnent un bon coup de fouet en cette fin de vacances. On a donc le droit, en pleine continuité avec Back On Track, a du bon punkrock façon école américaine. Énergique et bien composé, cet EP est rafraichissant, j’aime particulièrement des morceaux comme You Know who you are fédérateur ou Home sweet home. La basse est toujours aussi bien posée et la batterie aussi rapide. Et à l’instar du premier opus on a le droit a des petits passages ska/roots  comme sur Hangover ou This is my city et des titres très rapides et courts comme  Chicken dance ou penalty.
Foolish aime tourner en France et à l’étranger et cet EP va leur permettre de retourner à la rencontre de leur public, et pour ceux qui ne les connaissent pas encore de les découvrir.



Arnaldur Indridason – La rivière noire






Arnaldur Indridason – La rivière noire

Allez une petite chronique littéraire pour montrer à tout le monde que j’ai fait autre chose que poser du parquet et plonger dans les eaux froides de la Bretagne cet été.
Je trouve que l’été se prête relativement bien à la lecture de polars, du coup c’est un peu par hasard que je me suis offert La Rivière Noire au supermarché du coin en refaisant le plein de rosé.

Ce cher monsieur Arnaldur Indridason est islandais et comme je ne lis que très très rarement des polars je ne savais pas que cet auteur faisait partie de ceux qui montent et qui commencent à être populaires.
La rivière noire nous entraîne dans l’enquête de l’inspectrice Elinborg chargée d’élucider le meurtre d’un certain Runolfur, ce dernier égorgé, était chargé de rohypnol, le nom médical du GHB, autant dans le sang que dans les poches. L’affaire nous emmène dans les rues de Reykjavic et d’un obscur petit village perdu au fin fond de l’Islande pour en apprendre plus sur le personnage mais aussi ses habitudes et ses rencontres.
J’ai rapidement pensé à Fargo des Cohen pour cette ambiance nordique et enneigée ainsi que le personnage féminin chargée de l’enquête, qui est partagée entre son travail prenant et la vie d’une famille en demande de temps où ses ados tendent à s’éloigner.

Indridason exploite une galerie impressionnante de personnage, il les travaille intelligemment. L’intrigue est, quant à elle, rondement menée et prenante, le suspens tient jusqu’à la toute fin.
Je reste sur ma fin cependant concernant un personnage secondaire dont l’histoire n’est pas éclaircie. Enfin après quelques petites recherches je me suis rendu compte qu’il s’agit en fait d’un personnage récurrent de l’auteur qui lui a consacré plusieurs livres et qui fait donc dans la rivière noire un petit caméo.

La rivière noire est certainement l’un des polars les plus passionnant, riche et immergeant qu’il m’ait été donné de lire jusqu’à présent et qui m’a redonné envie de me plonger dans ce style pour quelques livres encore. Reste que, bien entendu l’histoire se déroulant en Islande, les noms des rues, quartiers mais surtout des personnages sont dans la langue du pays ce qui m’a permis de me faire une jolie fiche de lecture (ok j’adore ça). Allez, je vous la laisse… attention aux spoilers…


Question d'Artwork - partie 4



Groupe culte et parmi les premiers à avoir joué et posé les premières pierres du mouvement punk, les RAMONES ont introduit avec leur premier album éponyme une pochette qui est devenue culte et qui a inspiré de nombreux groupes ainsi que les pochettes de leurs albums suivant notamment le fantastique Rocket To Russia. La photo avec le groupe adossé au mur a été prise à New York par Roberta Bayley.
1er album - 1976
rocket to russia - 1977





samedi 24 août 2013

Charly Fiasco / Maladroit – La fête





Charly Fiasco / Maladroit – La fête

Guerilla Asso

8.5/10
Split 45 tours entre les Charly qui posent 2 bons titres notamment Tour de France taillé pour la scène et rendez-vous dominical bien écrit. C’est bien fait et ça ravira les fans. Moi j’ai toujours un peu de soucis avec le chant.
Maladroit enchaîne avec Waiting For Victor, nerveux et rapide. Maladroit ne se prend pas la tête, n’y va pas par quatre chemins et sait faire du punkrock rapide et efficace. Le texte est sympa et introduit Victor le nouveau bassiste de belle façon.  Les voix de Till et Olivier se marient toujours autant à merveille. Old and Poor est plus lent, en mid tempo, Till chante parfaitement en anglais, sa voix éraillée fonctionne à merveille, et ce deuxième titre est une superbe composition qui laisse entrevoir un visage peut être plus posé du groupe plus dans l’émotion.

Ce 45t est certes court (4 titres – 10 minutes) mais ne contient que de bons titres. Mention spéciale à Maladroit qui pose deux titres dans des registres différents mais de haute qualité et certainement parmi leurs meilleurs.

jeudi 22 août 2013

Question d'Artwork - partie 3



Bad Religion est LE groupe emblématique du punkrock californien. Présent depuis le début des années 80 le groupe est toujours actif depuis. C’est en 1988 que la bande de Greg Graffin et Brett Gurewitz sort le cultissime SUFFER sur Epitaph (le label de Brett). Une très belle illustration signée de Jerry Mahoney.





mercredi 21 août 2013

L'Undergraph a t'il bon goût ?




Infographiste et illustrateur, Undergraph est le garant du visuel des Rêveries, on connait son travail sur le logo, les couvertures et les pochettes des compiles du zine mais aussi pour Mr Brown & the Rablastones ou autre Shitoitsu. Il n’en reste que l’artiste vendéen est aussi un formidable créateur d’affiches de concerts (http://www.gigposters.com/designer/146641_Undergraph.html).



Il était temps de savoir si l’Undergraph a bon goût ...
 

image d'archive !

  Différents travaux de l'Undergraph pour les Rêveries





Ton groupe culte ?
Compliqué d’en citer qu’un mais je mettrais en premier Metallica, à part le batteur Lars Ulrich que je trouve vraiment imbuvable, je trouve l’histoire de ce groupe vraiment intéressante et pour moi James Hetfield représente vraiment le frontman absolu ...
Après : Pantera, le groupe que je rêvais de voir en live (j’aurais pu les voir à Tattoo the planet à Bercy mais ils avaient annulé à cause du 11 septembre, puis est survenue la mort de Dimebag, plus de chance pour moi de les voir... cette annulation reste pour moi une énorme déception.
Puis pour finir Slayer (RIP Jeff)  

Metallica période Pétrole Hahn




Burning Lady – until the walls fall




Burning Lady – until the walls fall
 Concrete Jungle Records
9/10


Une belle pochette qui sent bon le rock’n’roll dans la plus pure tradition Hellcat Records, en noir et blanc avec une belle tarentule, je suis sûr que Tim Armstrong ne la renierai pas.

Burning Lady est un quatuor du Nord Pas De Calais qui a la particularité d’avoir une chanteuse. C’est vrai que ces derniers temps les groupes avec un chant féminin, au-delà d’être de plus en plus nombreux, sortent de très bons albums  je pense notamment à Annita Babyface et the tasty poneys, Bigblast ou encore The Black Stouts.

Burning Lady envoie donc un bon punkrock des familles comme le laisse entrevoir sa pochette et la hauteur de la crête de son bassiste. Je pense rapidement à Tilt sur les premiers morceaux (Story Of My Scene) pour la tonalité de la voix de Sophie proche de celle de Cinder Block, un peu moins éraillée peut être. Les titres mélodiques sont rapides et efficaces, très propres parfois trop… Mais le son est parfait, normal Jason Livermore du Blasting Room s’y est collé. Toujours est-il que Burning Lady marche aussi sur les traces des Distillers et même osons le dire Rancid pour ce coté bien rock’n’roll (Until The Walls Falls) que vient parfois adoucir quelques morceaux plus roots façon Operation Ivy (Back To Lausanne ou Girls with sunglasses). Les chœurs et les parties chantées par le bassiste (El verano del Rekalde) viennent ajouter un coté moins académique à l'ensemble.

Le dernier morceau est tout simplement superbe (wasted Time) en acoustique avec la collaboration de Kévin de The Decline et Slim Wild Boar et d’un violoniste qui offre un énorme duo et une très belle fin d’album. On se surprend à chanter No Fun en chœur et se prendre dans la montée progressive du titre. Belle performance du guitariste qui offre une performance assez originale dans ce style de musique.



Burning Lady réussit donc un beau coup en sortant un très bel album simple,  efficace et beau qui n’a rien à envier aux références américaines. Et ce n'est que le premier... La scène française se porte bien et elle va être intéressante à suivre ces prochaines années.

3 titres à écouter : wasted Time ; story of my scene ; never forget