mardi 31 décembre 2019

Le Bilan 2019 de Mr Caribou

Chroniqueur assidu, Mr Caribou a fait le tour de ses souvenirs, de son disque dur mais aussi de sa cave pour établir le traditionnel et tant attendu bilan de l'année.





Meilleurs albums 2019 :

lundi 30 décembre 2019

clip - STEAL THE UNIVERSE

Un peu de métal qui n'est pas sans me rappeler Memories Of A Dead Man avec les Parisiens de Steal The Universe et le titre Signs

dimanche 29 décembre 2019

RAISED FIST – Anthems




RAISED FIST – Anthems
Epitaph
8.5/10



Raised Fist est un groupe singulier au style propre qui, tout en évoluant depuis leurs débuts en 1994, a su conserver son fil conducteur. Raised Fist est avant tout un groupe de punk-hardcore aux influences old school façon Gorilla Biscuits ou Youth Of Today et dans la rythmique ça se ressent et le groupe aura toujours su conserver cette caractéristique. Difficile de ne pas battre la mesure sur un morceau comme Seventh avec ses rythmes saccadés bien épaulés par le phrasé exceptionnel d’Alle.
J’avais déjà trouvé très bon From the north, sorti il y a quatre ans et je suis encore sous le charme d’Anthems même si je lui trouve des défauts majeurs. Ce qui me chagrine c’est le côté mélodique qu’apporte le second chant qui a le don de me refroidir et m’apparaît comme totalement décalé par rapport à l’énergie diffusée par le groupe. L’énergique et rock’nroll Shadows se finit donc tristement, Seventh se prend aussi un coup de mou en plein milieu. On parle de hardcore moderne mais je ne suis pas fan de ce côté.


Cependant j’adore le groupe quand il évolue dans sa zone comme sur le gros départ avec Venomous qui fait étalage de beaucoup de puissance tout en rappelant quelques vieux titres, ici les passages en chant mélodique passent relativement bien ce qui est plutôt une bonne chose.


Le dernier morceau Unsinkable II en mid tempo me laisse un peu perplexe je n’aime pas son intro mais j’aime beaucoup son évolution et notamment le chant de Alle sur cette rythmique. Il fait suite au brutal Unsinkable qui terminait From the north qui n’avait rien à voir.


N’en déplaise aux détracteurs Raised Fist n’a rien à prouver à personne et aime se faire plaisir. On pourra finir par cette citation issue de Murder : « We are Raised Fist and this how it is ! »

J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Venomous






samedi 28 décembre 2019

Clip - Boneless

Boneless vient de sortir un nouveau disque dont De l'amour sur l'échafaud est issu.

vendredi 27 décembre 2019

CHARLY FIASCO – Rien (EP)




CHARLY FIASCO – Rien (EP)
Guerilla Asso

De façon surprenante c’est sur un EP que Charly Fiasco fait son retour, après leur superbe album Chroniques d’un temps détourné sorti il y a un peu plus de 3 ans.
Mais ces six titres nous raccrochent avec ce sympathique groupe toulousain qui maîtrise toujours aussi bien son punkrock.

Rien est un disque aux textes affutés et tellement dans l’air du temps, les paroles inspirent et rappellent leurs potes de Justine ou Guerilla Poubelle, aussi un titre comme Ambroise révèle le coté social du groupe avant que Rallumer l’incendie n’enflamme le tout par ces textes aiguisés et devienne une véritable bande son des manifs de fin d’année. Charly Fiasco est un groupe qui s’engage et qui a des choses à dire. Et j’aime bien la façon dont le groupe le fait avec de belles mélodies, un rythme assez posé qui met bien en avant les textes. A ce titre j’aime beaucoup Sang d’encre et son refrain : « Redessine le monde, on a jeté le brouillon / Au plus profond de la tombe, je taillerai les crayons ». Et les textes de Rallumer l’incendie auraient-ils été aussi pertinents si le rythme n’avait pas été aussi lent ?  De la même manière le côté anticapitaliste de En Rose est mis en avant par la musique et les chœurs.




Toujours vivant Charly Fiasco est encore plus pertinent bien remonté par le contexte social actuel dont il s’inspire. Un superbe EP.



J. NeWSovski






mercredi 25 décembre 2019

Clip - The Casualties

Je ne parle jamais trop de The Casualties qui est pourtant un groupe extraordinaire, voici d'ailleurs Fucking Hate You.

lundi 23 décembre 2019

FOOLISH – S/t



FOOLISH – S/t
Tools Records / Beer Records / Larsen Prod / Paranoia Records / Joe Cool Records
8.5/10


Voici déjà le troisième album des Clermontois de Foolish et, sans vraiment de réelle promo, le voici qui débarque dans l’anonymat d’Internet sur mon ordinateur via les notifications bandcamp.
Je dois dire que j’aime bien ce genre de surprise, Foolish est un groupe que j’apprécie, et que j’aimerai bien voir en live.

Et tout commence avec une intro de Jean-Pierre Mocky qui comme à son habitude s’énerve légèrement… derrière Foolish assure avec Let’s do it aux sonorités punk old school. Le titre est nerveux et les chœurs derrière font leur effet façon Wank For Peace. La transition avec le morceau Foolish est ultra efficace, j’adore ce titre, il déboule avec une énergie folle. D’ailleurs ce début d’album regorge de bonnes idées comme Wish You Were Beer et son solo de guitare sur le début et son passage sympathique à la basse sur la fin. Les musiciens assurent le spectacle !
Pas vraiment de temps mort, juste un morceau ska-punk permet d’apporter un peu de diversité (New Excuse) avant que le rythme effréné ne reprenne sa marche en avant. On notera aussi le morceau What will Be Next accompagné par une chanteuse. Black Coffee termine de belle manière cet album sur une touche plus mélodique mais teinté d’une belle intensité.

Définitivement Foolish est un groupe marquant de notre scène punkrock nationale et cet album éponyme mérite vraiment qu’on s’attarde dessus tellement il regorge de bons morceaux, de bonnes idées et d’une grosse énergie.

J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Foolish




vendredi 20 décembre 2019

Clip - Dakiniz

Dakiniz, groupe de rock noise parisien, vient de mettre en ligne Score One For Satan


mercredi 18 décembre 2019

GIRL BAND - the Talkies




GIRL BAND - the Talkies
Rough Trade
9 sur 10


Découverts il y a quelques années au cours d'un festival, les bruyants GIRL BAND m'avaient fait forte impression avec un set tendu et sans concession. L'écoute de leur premier album "Holding Hand with Jamie" m'avait convaincu de suivre au plus près ces quatre jeunes Irlandais. Mais les troubles mentaux du charismatique chanteur Dara Kiely avaient mis la carrière du groupe entre parenthèses. La sortie du second album "The Talkies" constitue donc une réelle surprise. Et force est de constater que GIRL BAND reste un des beaux fleurons du noise rock expérimental.


L'introduction de l'album "Prolix" est inquiétante et s'apparente à une crise d'angoisse avec une respiration accélérée en toile de fond. Puis, le son de GIRL BAND se met en place avec l'explosif "Going Norway" : nombreuses couches sonores, rythmiques sauvages et métronomiques, guitares tranchantes et hurlements du chanteur. Peut-être l'un des morceaux les plus mélodiques pour un album qui ne l'est pas vraiment. GIRL BAND préférant jouer sur la répétition, la déstructuration et les sons dissonants. Les Irlandais adoptent parfois des sonorités plus industrielles, voire technoïdes sur "Shoulderblades" (quelle batterie martiale !) et "Prefab Castle". La musique de GIRL BAND n'est pas de tout repos, y compris sur la ballade "Couch Combover" sur laquelle Dara Kiely finit par s'époumoner dans la deuxième partie du morceau. L'ambiance reste oppressante sur des titres chaotiques et déjantés comme "Aibophobia", "Caveat" et "Amydala" au chant éructé.



 Peu conventionnelle, la musique de GIRL BAND n'est pas à mettre entre toutes les oreilles mais ravira les allergiques aux mélodies. Plus orageux que lumineux, ce deuxième album des Dublinois est une réussite dont il faudra multiplier les écoutes pour en apprécier sa richesse.



Mr Caribou



Morceau préféré :                                    Going Norway





dimanche 15 décembre 2019

LOVE COMPUTER – Coconut Cult (EP)




LOVE COMPUTER – Coconut Cult (EP)

Voici le deuxième EP des parisiens de Love Computer, groupe né des cendres de Crossing The Rubicon. Jimmy (Jetsex, Interior Queer, Maladroit, CTR…) à la basse, Alexandru (CTR) au chant et Arno à la batterie continuent à balancer un punkrock / garage totalement atypique.


Ici pas de guitare on préfère envoyer du gros son à la basse bien épaulée par une batterie qui tabasse. Et puis pour donner du liant le chant d’Alexandru vient se caler dessus à grand renfort d’effets. Le trio se révèle efficace sur The List Maker, puis sur Dear Lovers il faut s’habituer aux effets vocaux déroutants mais force est de constater que Love Computer bouscule son monde et en même temps les codes du genre et ça fait parfois du bien. J’apprécie justement All et le très énergique Coconut Cult.


Au final, ce court EP d’à peine 13 minutes mérite d’être écouté car Love Computer innove et propose un punkrock insolite qui doit être encore plus efficace en live.


J. NeWSovski







mercredi 11 décembre 2019

lundi 9 décembre 2019

OISEAUX-TEMPETE - From Somewhere Invisible




OISEAUX-TEMPETE "From Somewhere Invisible"
Sub Rosa
8,5 sur 10


OISEAUX-TEMPETE, groupe à géométrie variable emmené par Frédéric Oberland et Stéphane Pigneul, est toujours aussi prolifique. Après six années d'existence, "From Somewhere Invisible", qui vient de sortir, est déjà leur quatrième album. Groupe phare du mouvement post-rock / rock expérimental en France, leur précédente livraison "Al'An !" avait fait forte impression avec ses sonorités orientales et ses accents free-jazz.


Profitant d'une tournée au Canada, les Parisiens ont enregistré une session dans le mythique studio montréalais estampillé post-rock, le Hotel2Tango. Le résultat de cet enregistrement est passionnant avec sept morceaux à l'atmosphère tendue. Le style de OISEAUX-TEMPETE n'a jamais été aussi direct et épuré. La première pièce "He's Afraid And So I Am" joue sur la répétition, la lourdeur et l'angoisse pendant près de 10 minutes. Noise, obscur et dépourvu d'habillages sonores qui faisaient la marque de fabrique du groupe, le titre est marqué par le chant spoken word de G.W. Sok. Cette déferlante sonore est suivie d'un titre instrumental étrange et planant, au violon angoissant, "In Crooked  Flight On the Slopes of The Sky" rappelant le meilleur de THEE SILVER MT. ZION. Grand frisson garanti également sur "We, Who Are Strewn About In Fragments" qui prend le temps d'installer progressivement une ambiance chaotique dominée par les guitares torturées et le retour du chant parlé. L'enchaînement Weird Dancing In All-Night I & II", très expérimental, tribal et bruitiste rend le climat encore plus oppressant. On ne sort jamais indemne d'un album de OISEAUX-TEMPETE. Heureusement, on entrevoit la lumière et la sérénité sur le dernier long format de ce 4ème opus "The Naming of a Crow. Relativement apaisé malgré les guitares dissonnantes, le violon inquiétant et les mots de G.W. Sok, on ne peut ne pas penser aux illustres précurseurs de GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR sur ce magnifique titre. La musique de OISEAUX-TEMPETE est exigeante et libre.


Avec ce quatrième très réussi, les Parisiens confirment. Leur jeune parcours artistique est pour le moment remarquable. 


Mr Caribou



Morceau préféré :                                    He’s afraid and so I am







dimanche 8 décembre 2019

Clip - Cemented Minds

Cemented Minds est groupe de Caen formé de membres Nine Eleven, Amanda Woodward, Aussitôt Mort et Burning Bright. Voici le clip de Hair Shirt réalisé à partir d'extrait du film The Warriors de Walter Hill

samedi 7 décembre 2019

Clip - Clowns

Les australiens qui m'avaient fait une belle impression avec leur dernier album viennent de mettre en ligne Soul For Sale.


vendredi 6 décembre 2019

Clip - Between Bodies

Voici Great par Between Bodies dont le EP doit sortir la semaine prochaine sur Krod Records

jeudi 5 décembre 2019

LYSISTRATA – Breathe in/Out




LYSISTRATA – Breathe in/Out
Vicious Circle
9.5/10

Il faut bien un moment donné s’attaquer à la chronique de cet album, il tourne depuis des semaines sur ma platine révélant à chaque écoute ses subtilités et je repousse à chaque fois l’idée d’écrire dessus par peur d’être loin d’approcher par les mots ce que le groupe transmet par les notes.


Il faut dire que sur son premier effort, il y a deux ans, le trio saintais avait eu à cœur de faire les choses proprement avec un album plus qu’impeccable. Aussi Lysistrata m’inspire énormément de respect pour plusieurs raisons, la première étant, bien entendu, la qualité de sa musique, puis l’âge de ses membres qui détonne avec la maturité dont il fait preuve et enfin l’engagement du groupe dans sa musique avec des tournées incessantes et, sans doute, harassantes. Le groupe a croisé le fer avec de nombreuses formations et il partage son envie et son amour de la musique en nous faisant découvrir de jeunes talents à travers son label Grabbuge Records. Juste donc énormément de respect pour ce groupe qui ne pourra au final rendre cette chronique légitime.

La mission était donc ardue, faire suite à un album aussi éclatant que le précédent (The Thread) et, avec le recul, je me demande vraiment comment et surtout quand le groupe a pu composer ces morceaux. Toujours est-il que le second album est toujours le plus dur à faire surtout lorsque le précédent a été, à juste titre, encensé par la scène mais aussi et surtout par la presse musicale traditionnelle et généraliste, mais Lysistrata s’en sort haut la main en mélangeant des sons bruts, une grosse décharge d’énergie et leur sens inné de la mélodie ainsi Different Creatures sur ses 5 minutes arrive à résumer le profil du groupe. Le groupe dégage une force et une cohésion toujours aussi intéressantes, les morceaux se suivent avec la même intensité rappelant un subtil mélange entre At The Drive In et Fugazi. Il se veut à mon goût le plus intéressant lors des morceaux mélodiques qui lâchent totalement prise tels Scissors ou Mourn que le groupe nous avait présenté dès la fin de l’été.

Taillé pour le live, j’imagine aussi la débauche d’énergie pour des morceaux comme Boot on a thistle et je ne peux qu’être admiratif d’entendre un batteur envoyer autant tout en chantant. Très belle ambiance post-hardcore sur Against The Rain, un des nombreux moments forts de l’album qui lance parfaitement Middle of march, qui clôture l’album, totalement habité et immersif qui, lui aussi, prendra une autre dimension sur scène.


Lysistrata mérite la lumière qui faîte sur lui, Breathe In / out est juste un excellent album dans la parfaite continuité de The Thread qui ne fait que confirmer les grandes qualités de ce jeune groupe surdoué.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Against The Rain







mercredi 4 décembre 2019

Morceau - LIVINGSTON

Voici le nouveau morceau des anglais de The Livingston, l'album est prévu pour bientôt chez les amis de Krod Records


mardi 3 décembre 2019

Clip - Ultra Vomit

Parce qu'on aime bien Ultra Vomit ici, voici le train fantôme sorti le jour d'Halloween.

dimanche 1 décembre 2019

Interview - BIRDS IN ROW


C’est au Chabada d’Angers que nous avons pu rencontrer Birds In Row alors que l’on imaginait davantage les voir tourner à quelques dizaines de mettre de là, à l’Etincelle, un lieu associatif et engagé. Le trio Lavallois a su nous offrir une magnifique prestation, bien mise en avant par l'excellent son de la salle ainsi que par leurs envoûtants visuels. 

Le temps est passé vite mais, avec l’ami Denis, nous avons pu poser quelques questions à ce groupe intègre qui véhicule des messages forts.



Pouvez-vous nous parler des origines de Birds In Row ?
C’est un groupe qui est né, comme beaucoup d’autres de la fin de précédents projets et qui avait pour but, quand on l’a créé en 2009, de beaucoup partir en tournée et faire de la route. C’est ce qu’on a fait. On a créé le groupe et un mois après on enregistrait notre premier morceau et deux mois après on faisait notre premier concert. C’est allé très vite. Et notre première tournée européenne c’était moins d’un an après. On a commencé avec des gens avec qui on était tout le temps ensemble, ça faisait complètement du sens.

vendredi 29 novembre 2019

Clip - MEMORIES OF A DEAD MAN

Après 5 années d'absence les parisiens de Memories Of A dead Man sont de retour. Il s'accompagne de l'arrivée au chant de Maya.

La suite en janvier.


lundi 25 novembre 2019

THE MENZINGERS – Hello Exile




THE MENZINGERS – Hello Exile
Epitaph
7.5/10

Encore sous le charme de leur précédent album After The Party qui m’avait permis de découvrir le groupe, je m’étais plongé avec beaucoup de curiosité et d’appétence dans les précédents albums dont les très bons On the Impossible Past et Rented World, ainsi j’attendais ce nouvel opus avec l’impatience d’un enfant avant Noël.


Et je dois avouer qu’après la toute première écoute j’ai senti comme une arrière-goût amer liée à une certaine déception. Peut-être attendais-je trop de The Menzingers ? Mais dans ce Hello Exile à aucun moment je n’ai été charmé comme j’ai pu l’être dans le passé.  Pourtant il y a des morceaux qui fonctionnent bien, dès le début avec America (you’re freaking me out), qui sert d’ouverture, et Anna, qui enchaîne, ils font bien le boulot et on attend dès lors la montée en puissance dans l’album qui, hélas, ne vient pas. Les autres titres se révélant plus classiques qu’autre chose.


Sur les nombreuses écoutes en boucle qui ont suivi je pourrai comparer cet album au dernier Flatliners (que j’avais placé dans les meilleurs albums de l’année en 2017) dans le sens où il place son énergie de façon différente, sans montées en puissance mais plutôt en cherchant des mélodies intéressantes. Pour les Flatliners j’avais trouvé l’exercice fichtrement bien réussi, par contre ici je trouve que Hello Exile devient alors assez classique un peu indie-rock, un peu collège-rock et très légèrement punkrock perdant au passage cette touche pertinente qui caractérisait le groupe. Pour illustrer ça il suffit de tendre l’oreille sur London Drugs, Hello exile, I can’t stop drinking, Last to know, strawberry Mansion


Et puis le vibrato de Greg Barnett est moins présent, apporte moins de sensibilité. On perçoit moins de contraste entre la douceur et la rage contenue et même si High School Friend tend à laisser un espoir, cet album, sans être mauvais, déçoit par les attentes que JE lui avais fixées.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    High School Friend






samedi 23 novembre 2019

Clip - Petrol Girls

Ces chers Petrol Girls chers à l'ami Denis viennent de mettre en ligne le morceau No Love For A Nation

jeudi 21 novembre 2019

Clip - VERSUS YOU

Your only song par les Luxembourgeois de Versus You. Ma petite révélation punk mélo de ces dernières années.

mardi 19 novembre 2019

COOL LAGOON – At least Now… Maybe Tomorrow too ? (EP)




COOL LAGOON – At least Now… Maybe Tomorrow too ? (EP)
Autoproduction

Certains auront reconnu dès la pochette le style visuel de Bikinis & Icecream et effectivement c’est Mathieu, aussi membre de ces derniers, qui s’est lancé dans un projet solo où il a enregistré toutes les parties. Il s’est donc chargé de tous les instrus, paroles, chant, enregistrement, mixage et même pochette. Un vrai projet DIY.

On retrouve dans Cool Lagoon des mélodies, le côté pop et davantage de rythme avec un style vraiment très poppy-punk qui n’est pas sans rappeler parfois les Ramones ou Teenage Bubblegum (Really Fucked up). Parfois proche du collège rock, les mélodies rappellent aussi les vieux Green Day, les très vieux du style 39/ smooth, et même si elles sont parfois faciles (Undecided) elles restent ancrées donc, on peut dire qu’elles sont efficaces.
J’apprécie particulièrement If forever was just an hour, c’est le morceau qui conjugue le mieux je trouve l’énergie, le côté fun et les mélodies.

Ceux qui aiment bien le côté pop du punkrock façon Blink 182 sauront apprécier ce projet qui a le mérite en plus d’être totalement construit par une seule personne.


J. NeWSovski




vendredi 15 novembre 2019

PENSE - Realidade, Vida E Fé



PENSE - Realidade, Vida E Fé
Mud Cake Records

J’ai rarement l’occasion d’écouter des groupes de punkrock brésiliens et je profite de la réédition de cet album de 2018 par Mud Cake Records pour parler de Pense.

Le groupe s’est formé en 2007 à Belo Horizonte, Realidade, vida E Fé est leur 3ème album. Musicalement on a le droit à du punkrock mélodique très rapide et assez agressif qui n’est pas sans me rappeler les excellents Baxter de Bressuire qui avaient sorti un album chez Eternalis et Free Edge il y a déjà quelques années.

Le quintet brésilien aime donc jouer vite et fort et le chant en brésilien passe plutôt bien, certaines sonorités accrochent plus que d’autres mais dans l’ensemble c’est assez plaisant à écouter. Le groupe aime aussi tirer des mélodies (Levanta e vai) et pousser de la voix déjà bien éraillée (Existencia). Il n’y a rien de révolutionnaire mais on peut louer l’efficacité de l’ensemble.

J’aime aussi beaucoup la pochette et son effet visuel qui me rappelle l’excellente série Westworld.


Il y a donc un côté assez exotique chez Pense qui, durant les 11 titres de cet album ne ménagera jamais ses efforts pour distribuer une grosse dose d’énergie.



J. NeWSovski



mercredi 13 novembre 2019

Clip - KADAVAR

Jamais avares en clip, le trio allemand revient avec le morceau Demons In My Mind.

lundi 11 novembre 2019

SORDID SHIP – Vague digitale (EP)



SORDID SHIP – Vague digitale (EP)
Autoproduction
3.5/5

Quel bel artwork pour cet EP des Lorientais. L’image est superbe et poursuit parfaitement leur thème de la mer avec, à chaque fois, la couleur bleue présente.

Sordid Ship possède son style bien particulier qui mélange punkrock et surf-punk et l’ensemble est plutôt plaisant. Le chant français utilisé depuis le précédent opus fait son petit effet, j’étais plutôt réservé au départ mais force est de constater qu’il est plutôt efficace notamment sur l’énergique Place Rouge. Même si, parfois on frôle un peu trop la redondance notamment sur le débit et le ton qui sont trop proches, à mon goût, sur la plupart des chansons.

Il y a de bons morceaux qui feront leur effet sur scène Sous les palmiers, au phrasé digne de MC Circulaire ou le très bon O.D.F. rapide et rythmé.

Sordid Ship continue son petit bonhomme de chemin, prend du plaisir à jouer, impose son style et sort des productions intéressantes. Celle -ci mérite une écoute plus qu’attentive.


J. NeWSovski







samedi 9 novembre 2019

Clip - DEMON VENDETTA

Petite vague de surf-punk en ce moment, on commence par Demon Vendetta . La suite dans quelques jours !

jeudi 7 novembre 2019

clip - FRUSTRATION

Pour aller dans le sens de la chronique de l'album voici le clip de When Does A Banknote start to burn par Frustration

mardi 5 novembre 2019

FRUSTRATION - So Cold Streams



FRUSTRATION - So Cold Streams
Born Bad Records
9 sur 10

Trois ans après l'excellent "Empire of the Shame", les vieux routiers parisiens de FRUSTRATION sont de retour avec un très attendu 5ème album "So Cold Streams". Force est de constater que le fer de lance de Born Bad Records brille toujours de 1 000 feux et que son post-punk est toujours aussi imparable. 


FRUSTRATION fait toujours du FRUSTRATION mais le groupe a l'intelligence de ne jamais faire du surplace pour autant et d'élargir un peu le spectre. Le chant en français sur 2 des 9 morceaux de "So Cold Streams" constitue l'évolution la plus significative du groupe. La longue introduction robotique d'"Insane" donne le ton avant que la voix familière de Fabrice Gilbert ne se mette en route. Le rythme martial, la dissonance des synthés et les chœurs graves donnent une sonorité indus à ce premier titre. Mais FRUSTRATION revient vite à une formule qui a fait maintes fois ses preuves avec l'efficace et punk, "Pulse". Riff tranchant, basse métronomique et refrain scandé, le morceau est taillé pour la scène. D'autres titres nerveux et explosifs sont faits du même métal comme l'expéditif "When Does a Banknote Starts to Burn" ou l'enragé "Pepper Spray". Mais ce post-punk parfaitement maitrisé, les cinq FRUSTRATION ne s'en contentent plus. L'effet de surprise est même garanti sur "Slave Markets", titre coloré d'orient et marqué par la participation surprise du SLEAFORD MODS Jason Williamson. Construit sur un faux rythme et une ligne de basse entêtante, ce morceau phare se conclut en apothéose avec le titre scandé à l'envi par tout le groupe. FRUSTRATION continue de sortir de sa zone de confort avec l'anxiogène "Brume", titre revendicatif chanté en français. "Some Friends", single en puissance, met en avant tout le savoir-faire cold-wave synthétique et mélodique des Parisiens. Fabrice Gilbert, qui a récemment pris des cours de chant, nous fait vibrer sur le doux, atmosphérique et mélancolique "Lil' White Sister" qui convoque d'illustres ainés comme JOY DIVISION, the FALL ou encore the CURE. FRUSTRATION nous convie finalement pour "Le Grand Soir", autre morceau révolté balancé dans la langue de Molière, qui voit la basse de Pat faire de nouveau des merveilles.



Si le grand soir n'est sans doute pas pour tout de suite, le quintet accouche surtout d'un grand album. A 50 ans passés, les FRUSTRATION ont vraiment de la ressource et poursuivent avec panache un parcours discographique remarquable depuis leur début.


Mr Caribou


Morceau préféré :                                    Brume






dimanche 3 novembre 2019

Clip - BLOODHYPE

Aujourd'hui Bloodhype avec Hate candidate, groupe allemand qui ne distille pas du gros hardcore comme leur nom le suggère mais un pop-rock indie plutôt bien senti.

vendredi 1 novembre 2019

Les Cold Reading ont-ils bon goût ?

Cold Reading est un groupe Suisse, de Lucerne, récemment passé en quintette, qui bouleverse nos habitudes en sortant une trilogie d'EP dont on a pu découvrir les deux premiers volets Through the woods et Present Tense.

Belle occasion pour les inviter à ATIBG !


L'album que vous avez le plus écouté ?

Arthur : Certainement Peripheral Vision de Turnover. Les paysages sonores qu'ils ont explorés sur cet album m'ont vraiment sorti de la musique pop-punk habituelle dans laquelle j'étais à l'époque. Cela peut paraître banal, mais c'est comme ça!