lundi 30 avril 2018

Clip - STINKY

Nouveau clip pour Stinky, celui-ci est signé par l'illustre David Basso. Il s'agit de l'excellent Otherside issu de Dead-End Street.

samedi 28 avril 2018

SATANIC SURFERS – Back From Hell




SATANIC SURFERS – Back From Hell
No Reason records
6/10

Certainement l’album le plus attendu de l’année, ce retour des Satanic Surfers amène avec lui une grosse vague de nostalgie qui me rappelle évidemment les années lycée et cette belle époque pleine d’insouciance qui a suivi.

Les Suédois font partie de ces groupes que j’adule et, si je dois retenir des albums qui m’ont marqué profondément pour sûr que 666 Motor Inn ou Going Nowhere Fast auront leur place dans ma liste.
Alors ce Back From Hell a la pression et il lui sera difficile d’égaler le niveau d’il y a 20 ans.

Je me rappelle l’ami Pri des Porky Punks qui me disait que le groupe avait beaucoup perdu le jour où Tomek, le bassiste, a quitté le groupe. Cette époque coïncide aussi avec le passage de Rodrigo au chant uniquement, délaissant la batterie. La section rythmique avait effectivement beaucoup perdu et Fragments and fractions malgré la qualité de certains titres était tout de même bien en dessous de ses prédécesseurs et notamment Going Nowhere Fast surtout en terme de débauche d’énergie.

Avant de me jeter à corps perdu dans ce nouvel opus j’ai bien retravaillé la discographie du groupe, et à ce propos Taste The Poison, dernier album en date (13 ans déjà), se révèle vraiment sous-estimé et possède de nombreux morceaux super efficaces.

Qu’en est-il alors réellement de Back From Hell ? Après maintes écoutes je le trouve bien moins bon. Effectivement hormis trois ou quatre titres au-dessus du lot, difficile de retrouver l’énorme débauche d’énergie des premiers albums. J’apprécie bien le morceau présenté sur le EP, The Usurper qui démarre de façon vigoureuse ce 7ème album ou le très bon Going nowhere Fast qui révèle une belle énergie, pas mal de breaks sympas, c’est d’ailleurs le meilleur morceau à mon goût. Catch My Breath se défend bien avec une guitare agressive. Le reste manque à mon goût de relief (Ain’t no ripper, all gone to shit, Paying Tribute), le chant contrairement aux « vieux » albums est trop mis en avant et cherche à faire la différence alors que le groupe a bien d’autres atouts en main. Self Medication me perd totalement, il tend trop vers Bad Religion sur son refrain avec les chœurs bien lissés, et puis il m’est trop difficile d’entendre Rodrigo essayer de faire du raggamuffin sur la fin du titre, 4 minutes 30 en plus… Madhouse, autre titre qui dépasse les 4 minutes fait la part belle aux guitares mais est, hélas, plus chiant qu’autre chose.

Et pour être honnête Back from hell risque rapidement de trouver sa place à côté du triste Unconsciously Confined. Qui le réécoutera encore dans 10 ans ?

Avec sa pochette qui rappelle évidemment Skate To Hell, le premier EP, ce nouvel album de Suédois est une bonne chose en soi. Même s’il est loin d’être exceptionnel il a tout de même le mérite d’exister et surtout d’être source de tournées et de concerts.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Going nowhere Fast



vendredi 27 avril 2018

mercredi 25 avril 2018

MIKE NOEGRAF – No time for seasons




MIKE NOEGRAF – No time for seasons
No Reason records
8.5/10

Mike Noegraf a joué dans quelques groupes majeurs de Lyon et ses environs : Anyone Cares, Nichiels et The Traders, un groupe dont j’ai adoré le seul et unique album. Puis il s’est lancé dans une aventure solo en 2015 avec un premier album (Safe and sound) et un  EP l’an passé. Le gars est habitué à tourner, il a traversé plus d’une vingtaine de pays et joué avec des artistes aussi fameux que Joey Cape, Franck Turner, Joe Mc Mahon, le mec de Smoke or Fire et j’en passe et des meilleurs.

Ce deuxième album sort sur No Reason Records (Beach Slang, Wank For Peace, Darko, Atlas Losing Grip…) et c’est d’ailleurs McMahon qui le réalise, et question qualité de son c'est super propre.

Accompagnés d’une belle pochette oldschool à souhait, ces 11 titres font preuve d’une belle douceur et d’une qualité constante. Mike, chante bien, très bien même et se révèle technique sur le posé de son chant. Grosses mélodies à la Dashboard Confessional sur Time Traveller, l’accompagnement guitare électrique et batterie marche parfaitement. 
No Time for seasons rappelle de nombreux projets solos que ce soit celui de Nikola Sarcevic (Millencolin) ou Billy The Kill (Billy Gaz Station). Cela amène d’ailleurs à dire que rares sont les projets solos typés folk qui ne sont pas bons.
Moment d’émotion sur le magnifique Inertia, un joli morceau empreint de mélancolie, mais les morceaux se suivent et séduisent tous autant.

Un joli album pour Mike Noegraf, qui mérite d’être davantage médiatisé tant la qualité de ses morceaux est imparable. A écouter d’urgence bien évidemment !


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Inertia






mardi 24 avril 2018

dimanche 22 avril 2018

SUN-0-BATHERS – Local Warming (EP)




SUN-0-BATHERS – Local Warming (EP)
Morning Wood Rds / Thousand Islands Rds / Melodic Punk Style / Bearded Punk Rds
4.5/5

Avec 7 titres dont une intro et une outro expédiés en moins de 11 minutes, Sun O Bathers ne ressent pas le besoin de ralentir les choses.

J’aime leur son punkrock mélodique oldschool qui rappelle autant les premiers Satanic Surfers que Pennywise avec, en plus, une touche surf derrière, ainsi Sunspray est super morceau, bien épaulé par des chœurs, certes un peu kitch, mais amusants.

Petit hommage sur The Legend Of Scott Radinsky au chanteur de Ten Foot Pole et Pulley mais aussi champion de Baseball qui a fait une belle carrière professionnelle et, est devenu par la suite entraîneur adjoint de l’équipe nationale.

Défouloir, Need Some More met le pied au plancher, ça joue vite et c’est emballant, même recette sur No Work, Jerk.

Aussi surprenant que cela puisse être, le groupe est hollandais, de Leeuwarden, mais, avec un tel son, on l’aurait plus placé près d’Hermosa Beach. Toujours est-il qu’on a ici un petit EP hyper intéressant d’un groupe qui a peine un an d’existence. Ce qui promet pour l'avenir.

J. NeWSovski




samedi 21 avril 2018

jeudi 19 avril 2018

ELM TREE CIRCLE – The good life




ELM TREE CIRCLE – The good life
Krod Records
8/10

Il y a chez ce jeune groupe allemand un petit ingrédient que j’aime beaucoup mais dont j’ai du mal à définir la nature. Peut-être cela se trouve-t-il dans la voix, les mélodies ou l’ambiance langoureuse ? Toujours est-il que sur une grande partie de l’album je me laisse prendre dans les filets du groupe, dans ses longues lignes. L’ouverture se fait avec Feel The Burn, présent sur notre playlist printanière, un morceau à la Get Up Kids sur lequel la voix de Nic se trouve très mélodique mais avec un grain qui ne peut laisser indifférent. Peu importe qu’on les classe dans le tiroir émo ou pop-punk, là où le groupe est fort c’est dans sa capacité à écrire des mélodies, on le ressent encore après sur The Lease, As You Go ou Rooftops Rythms.  Et je dirais que les 2/3 de l’album sont d’une belle homogénéité en termes de qualité, certains parleront peut-être de redondance sur l’ensemble des titres, peut-être en raison du rythme assez nonchalant et monocorde dans le chant mais moi, j’aime bien ça. J’aime aussi la mélancolie qui se dégage avec le coté très pop comme sur Wait.

En points négatifs je dois avouer que je suis moins fan de la pochette que du contenu, je la trouve trop criarde et en décalage par rapport à la musique, mais une pochette ne fait pas un album me dire-vous. Je trouve aussi qu’il y a aussi peut-être trop de morceaux avec certains dispensables comme Unleaded, Punk Felony ou Yes It Is. Cet album plus court aurait été plus qualitatif à mon goût.

Toujours est-il qu’Elm Tree Circle, et son nom curieux se révèle un groupe plus qu’intéressant et cet album vraiment bon.


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   The Lease



mercredi 18 avril 2018

Video - The Get Up Kids

Alors que pas mal de groupes les citent en référence ces derniers temps et que je ressens revenir la vague, voici les Get Up Kids qui reviennent avec un nouvel EP.

mardi 17 avril 2018

Clip - CALIBAN

Ca faisait un bout de temps que je n'avais pas écouté du Caliban. Voici donc ici Ich Blute Für Dich.

lundi 16 avril 2018

Interview - Niko de Tagada Jones


En février dernier nous avons pu interviewer Niko de Tagada Jones avant le passage du groupe au Chabada à Angers lors de leur tournée avec Ultra Vomit. Une interview riche qui est ici condensée autour de l'engouement que suscite le groupe et sa démarche depuis 25 ans.

Photo par LN


Bientôt 25 années pour Tagada Jones, qu’est ce qui a évolué entre le groupe à ses débuts et le groupe maintenant ?

Niko : ça beaucoup évolué en 25 ans, on a commencé comme des lycéens : personne ne savait jouer. On a fait des concerts très vite. Je prends souvent cet exemple là mais, nous, on a commencé suite au mouvement alternatif. Ça avait explosé juste avant et on arrivait derrière, mais il y avait déjà tout le réseau existant qui faisait que, nous, quand on a commencé à jouer on pouvait aller faire des concerts dans des squatts, dans des cafés concerts, il y en avait vraiment beaucoup partout en France.

dimanche 15 avril 2018

Clip - Darko

Lifeblood  des anglais de Darko sorti l'an passé sur le très bon Bonsai Mammoth.

vendredi 13 avril 2018

FALL FLAVORED – 180





FALL FLAVORED – 180
Autoproduction
8/10


On pousse un peu les murs pour présenter un groupe à mi-chemin entre punkrock et rock au sens large. Fall Flavored vient du nord, de Lille précisément, formé en 2014, le line-up a pas mal évolué l’année dernière pour aboutir à ce premier album.

Il y a quelque chose de particulier chez ce groupe qui arrive à proposer une grande variété dans sa musique au point de me laisser penser qu’il pourrait être un de ces groupes qui pourraient intéresser et diriger les jeunes vers le rock et le punkrock.


A la vue de leur website le groupe semble très investi dans sa musique et il sort cet album, sobrement intitulé 180 sans label mais bien visible sur toutes les plateformes.

Joli jeu de mot pour commencer avec Epic & Colegram, le chant de Yasmine est plaisant, un peu éraillé, le refrain mélodique accroche bien, rythmiquement on ne s’emballe pas, on pose les choses et globalement voilà un bon titre introductif. J’aime aussi pas mal Mountain Of Rage qui me rappelle évidemment Burning Lady, le chant féminin étant pour beaucoup, mais dans la structure de la chanson c’est aussi ça.

Puis il y a des titres dans des registres différents, Character in a role play, rock au sens large, phrasé rapide tout comme sur Runaway au débit très saccadé.  Sleep ferait presque penser sur ses couplets à du Gossip… Puis des choses plus classiques se remettent en place avec Stuck in life et Courtesy of Boris, des titres plus linéaires mais non dénués d’intérêt. Pour terminer les Lillois proposent un titre plus cool et mélodique : Jump.

Fall Flavored est un groupe un découvrir, le chant est bien maîtrisé et la diversité de ses morceaux est intéressante. C’est un groupe qui, s’il persévère et ne se prend pas trop au sérieux, devrait faire un joli petit bout de chemin.

J. NeWSovski





jeudi 12 avril 2018

mercredi 11 avril 2018

Clip - Strung Out

Un nouvel album ne devrait pas tarder à débarquer, en attendant voici le morceau Town Of Corazon


mardi 10 avril 2018

JEAN JEAN - Froidepierre




JEAN JEAN - Froidepierre
Head Records / Black Basset Records
8 sur 10

Drôle de nom de groupe que ces JEAN JEAN, un poil franchouillard et intrigant. Ce patronyme a au moins le mérite d'attirer l'attention de l'auditeur et du fan de musique toujours avide de nouveaux sons glanés sur le net.

JEAN JEAN était un duo français qui officiait dans la catégorie math-rock / post-rock tonique et nerveux à la TOTORRO. Symmetry, le précédent album s'inscrivait en tout cas dans cette veine. Froidepierre, inspiré du lieu d'enregistrement dans les Alpes, marque le retour à la formule du trio pour les Parisiens. 
Cette dernière livraison constitue surtout une rupture dans la musique du groupe qui s'écarte un peu du math-rock pour évoluer dans des contrées plus atmosphériques. L'arrivée de Grégory Hoepffner au clavier n'est pas étrangère à cette mutation et à cette touche plus électronique. Les codes du math rock (jeu de batterie technique, changements de rythme...) ne se sont pas envolés subitement pour autant comme le prouve l'excellent titre d'ouverture "Konichiwa". Mais les nappes de synthé donnent une coloration plus ambient et planante. 
"Aozora", le 2ème morceau, est puissant, complexe mais au final addictif. Après une intro vaguement reggae, "Tensor field" est un morceau froid qui mêle subtilement les lentes montées estampillées post-rock aux rythmes plus robotiques de l'électro.
Plus noisy, rythmé et concis, "Celjabinsk" montre tout le savoir-faire du groupe en moins de 3 minutes. Les guitares cristallines sont ensuite de retour sur l'onirique et entêtant "Anada". Passionnant de bout en bout (on ne voit pas passer les 33 minutes de l'album), le sombre "Froidepierre" se termine par un "Event horizon", doux puis spatial (on est proche de la musique de film SF).

JEAN JEAN montre à quel point musique instrumentale n'est pas synonyme d'ennui, bien au contraire.
Mr Caribou

Morceau préféré :                                   Anada



samedi 7 avril 2018

DEAD NECK – S/t (EP)



DEAD NECK – S/t (EP)
Mud Cake Records
4/5

Trio de Manchester qui, en seulement quatre années d’existence, a déjà écumé toute l’Europe, le Japon et l’Amérique du Sud à coup de concerts endiablés. Près de 400 dates et 30 pays visités, il est clair que le groupe aime jouer, voyager et partager.

Ce premier Ep date à l’origine de fin 2014, l’année de la création du groupe mais sa réédition récente sur Mud Cake nous permet d’en parler aujourd’hui mais aussi, tout simplement, de découvrir le groupe.

En termes de musique Dead Neck joue vite, très vite, un peu à la manière de leurs compatriotes de Darko, la batterie est toujours à fond, la guitare a des airs qui rappellent Strung Out, et le premier morceau Cooking with nunchucks, au-delà de son titre décalé, place rapidement Dead Neck dans la catégorie des groupes qui envoient du gros punkrock rapide et débridé.

Le chant me fait penser à Rise Against, notamment sur leurs premiers albums, je suis moins fan des chœurs et de la seconde voix, trop retenue, même si elle apporte de la variété. Seulement 5 titres, mais en termes de débauche d’énergie c’est une belle performance, félicitations au batteur pour la rythmique de haute volée.

Je vais maintenant me pencher sur leur tout récent split avec Actionmen.

J. NeWSovski
https://mudcakerecords.bandcamp.com/album/dead-neck


vendredi 6 avril 2018

Clip - Fred Alera

L'ami Fred Alera (Billy The Kill, Billy Gaz Station, Le Meurtre, Second Rate...) vient de sortir un petit clip de Ivre de nos émois réalisé avec son portable Pomme.


jeudi 5 avril 2018

EGO ZERO - Jeu de rôles (EP)




EGO ZERO -  Jeu de rôles (EP)
Autoproduction
3/5

Petit focus aujourd’hui sur un groupe de Nantes au doux nom d’Ego Zéro. Un nom philosophique qui laisse pensif, soit on le prend de façon brute comme « Zéro personnalité » ou alors plus subtilement en terme de groupe où l’individu propre n’existe pas mais plutôt comme si l’entité est le collectif.


Toujours est-il que Jeu de Rôles comporte quatre titres, c’est peu mais les titres sont suffisamment longs pour qu’on perçoive le style et peut-être aussi la personnalité du groupe. Laurent commence donc de belle manière, le son est bon, assez mélodique et l’ensemble se révèle plaisant rappelant des groupes comme Intenable ou Dolorès Riposte, en plus mélodique et moins punkrock. Le chant est partagé, Jay et Ronan s’y mettent mais aussi Alice. J’aime bien ces groupes où il y a du chant féminin, ici dans Ego Zero il est réparti de façon très stricte, c’est un peu chacun son titre et il aurait été intéressant je trouve de croiser les chants sur l’ensemble des titres pour amener davantage de variété.
Joli morceau aussi pour clore l’EP avec Amer Indien qui prend le temps de développer ses mélodies.


Ego Zero et son premier EP Jeu de Rôles mérite qu’on se penche dessus, ceux qui aiment les mélodies et les textes en français seront d’autant plus intéressés.


J. NeWSovski






mardi 3 avril 2018

Clip - Flogging Molly

Placer ce morceau le jour de la St Patrick aurait été plus judicieux mais ça fait toujours du bien de réécouter Flogging Molly


dimanche 1 avril 2018

Julien Pras A-t'il Bon Goût ?

Julien Pras est le chanteur et guitariste de Mars Red Sky, il officiait aussi aux même postes dans Calc il y a quelques années. Il vient de sortir son troisième album solo intitulé Wintershed.








Ton groupe culte ?