Affichage des articles dont le libellé est greg graffin. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est greg graffin. Afficher tous les articles

mercredi 2 octobre 2019

samedi 15 juin 2019

BAD RELIGION - Age of unreason




BAD RELIGION - Age of unreason
Epitaph
8.5/10

Si l’on devait réduire le punkrock a une poignée de groupes pour sûr que Bad Religion en ferait partie de par sa longévité, son vécu et son aura. Rares sont les groupes de ce calibre. Formé au début des années 80, 17 albums au compteur et malgré leurs 50 ans passés le groupe continue à tourner à travers le monde.
Alors que dire de Age of unreason ? Depuis quelques années les albums des californiens se suivent et se ressemblent. Ceux de leur retour sur Epitaph sortent du lot notamment le trio The process of belief, New Maps Of Hell, The Empire Strike First, les suivants montraient un côté plus fade et monocorde.

Ce nouvel album arrive 6 ans après True North et c’est aussi le premier depuis l’arrivée de Trump à la tête du gouvernement américain et, quand on connait les penchants politiques du groupe, il ne peut être qu’incisif. Et je le trouve très bon dans le sens où dès le début on sent une belle énergie, Chaos from Within est rapide, rythmé et renoue avec les grands morceaux marquants, c’est aussi le cas de Faces of grief, moins bon certes, mais agressif un peu comme le groupe savait le faire à ses débuts.

Age of Unreason recèle de véritables pépites Do The Paranoid Style ou End Of History par exemples dans le style caractéristique des californiens. Candidate part comme une chanson solo de Greg Graffin, avec une intro folk qui s’envole ensuite sur une rythmique assez lente mais prenante.

Et puis Bad Religion innove aussi avec Big Black Dog au rythme saccadé mais tellement mieux fait que leurs premières tentatives sur No Substance, innovations aussi sur les effets fuzz sur Downfall qui donnent un côté surf californien au groupe.
Je regrette cependant de ne pas avoir une assez bonne maîtrise de l’anglais pour appréhender toutes les subtilités des textes proposés.


Ce 17ème album est au final une belle surprise de la part de Bad Religion. Un album plaisant, vif avec des titres accrocheurs. Malgré l’âge, force est de constater que le groupe a toujours l’énergie et l’inspiration pour sortir de très bons albums.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Do The Paranoïd Style



lundi 5 novembre 2018

Clip - Bad Religion

Bad Religion est de retour avec un nouvel album et pour nous le faire découvrir ils ont mis en ligne The Profane Rights Of Man.


mardi 13 décembre 2016

Clip - Greg Graffin

Greg Graffin, chanteur de Bad Religion, s'est fendu d'une magnifique reprise de Norman Blake et le titre Lincoln's Funeral Train. Magnifique clip.

mardi 22 janvier 2013

Bad Religion - True North




Bad Religion - True North

Epitaph

7/10
La sortie d’un nouveau Bad Religion est toujours un évènement notamment parce que le groupe est un monument du punkrock mondial et qu’il a énormément contribué a faire progresser le style, le démocratiser. C’est aussi une influence majeure de grand nombre de groupes actuels. Les doyens californiens (moyenne d’âge : 45 ans) sont dans le circuit depuis le début des années 80 et avec 16 albums ils doivent être l’un des groupes les plus prolifiques dans le style. Rappelons aussi que Brett Gurewitz, l’un des 3 guitaristes, est le fondateur d’Epitaph, label majeur des années 90-2000 (Pennywise, NoFX, Rancid, Descendents…).



True North est annoncé comme un album rapide de Bad Religion (par Fletcher de Pennywise), en réalité ce n’est pas vraiment le cas. Il se situe au même niveau que The Dissent Of Man, peut être un peu meilleur mais est loin d’égaler le triptyque The Process Of Belief / The Empire Strikes First / New Maps Of Hell. Énergique sur certains titres comme « Fuck you » « changing Tide » ou « Land of Endless Greed » ce dernier imposant la marque de fabrique du groupe : Chant qui monte sur le refrain, chœurs et solo de Brett. Mais les californiens se montrent moins inspirés sur une petite poignée de titres « darhma and the bomb » (référence à Lost ?) « vanity »  ou la balade « hello cruel world » bien partie mais qui se meure petit à petit. Sur la fin on a le droit a une série de morceaux intéressants et sympas mais pas non plus des plus clinquants : « crisis Time », « the island » « my head is full of ghosts »… 
Même s’il arrive à la cinquantaine Greg Graffin se veut toujours un excellent chanteur avec des textes inspirés (« changing Tide »), derrière les gars sont toujours affutés, que ce soit Mr Brett, qui se fait bien plaisir sur les solos, ou  Brooks Wackerman très affuté à la batterie. Après, et même si les mecs sont des pointures, je me demande où est l’intérêt des 3 guitares ?



Certainement pas l’album le plus mémorable de Bad Religion, True North, avec sa pochette old school, se veut certes agréable à l’écoute mais n’apporte pas la fraicheur et l’énergie d’un New Maps Of Hell, pourtant assez récent. On ne se permettra pas la comparaison avec un No Control de 1989, définitivement leur meilleur album à ce jour, mais plus avec un Recipe For Hate à la qualité assez proche.



3 titres à retenir : Changing Tide; Land of Endless Greed ; True North





Au passage mon petit 
top 10 des albums de Bad Religion 


1- No Control

2- Suffer
 

3- The empire strikes first

4- Generator

5- New Maps Of Hell

6- The Process Of Belief

7- Against The Grain

8- Stranger Than Fiction

9- Recipe For Hate

10- True North