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mardi 11 février 2020

COBRA JAUNE




COBRA JAUNE

Autoproduction


Quelque part entre le personnage du manga culte, la voiture de sport mythique et le serpent en lui-même, Cobra Jaune amène, rien qu’avec son nom, de multiples images en tête. Mais quand on apprend que le groupe n’est autre que The Decline ! sans Kévin, son chanteur, on s’attend aussi à de belles surprises. Et la première c’est c’est que Cobra Jaune ne respire pas les pubs irlandais comme ce fut le cas auparavant.


Cobra Jaune évolue plutôt dans une sphère plus mélodique, plus posée quelque part entre Hot Water Music et Shaggy Hound (Dreadful End). Le son n’est pas top mais pour une première production l’ensemble des trois titres est plutôt prometteur. Difficile de faire des comparaisons avec The Decline ! tant les deux groupes évoluent dans des registres totalement différents, plus enclins aux mélodies, la basse se veut dominante et les faux airs de Second Rate se font sentir sur Praying Mantis. Pour finir, The Only Way Out,subtil morceau indie bercé par des vagues de guitares aériennes, est un joli rayon de soleil plein de promesses pour l’avenir.

J. NeWSovski







mercredi 28 août 2019

Clip - The Decline

Alors que nos Decline nationaux ont jeté l'éponge l'année dernière, voici leurs homonymes australiens avec le titre It was always you



samedi 1 juillet 2017

Playlist Estivale

Retour de la playlist avec une petite version estivale avec des groupes qui m'ont marqué depuis quelques mois et quelques belles sorties à venir aussi.



lundi 12 juin 2017

THE DECLINE ! – Heroes on empty streets



THE DECLINE ! – Heroes on empty streets
Guerilla Asso / Kicking Records / Abracadaboum / Rural Muzik / Zone Onze
9/10

The Decline est devenu un groupe incontournable sur la scène française de par la qualité de ses compos mais aussi par son style qui se glisse dans une petite niche où peu de groupes évoluent en France.

Heroes on empty streets est le troisième album du groupe après un premier et génial Broken Hymns for beaten hearts en 2011 et 12A Calvary Road qui comportait de très beaux titres mais souffrait de quelques défauts majeurs.

The Decline ! est donc de retour et le premier titre Along The red Brick walls rappelle comme il est bon d’entendre les Rennais, la voix éraillée de Kévin, les guitares accrocheuses et la rythmique tout en retenue.

J’entends parler ici et là de musique celtique pour définir le groupe, je trouve ça surprenant car les Rennais se cantonnent à une structure classique, toutefois on ne peut lui cacher des atomes crochus avec les Dropick Murphys, le même registre vestimentaire (polos Fred Perry, casquettes…) mais aussi le même goût pour des chansons fédératrices (we love ours cars) qui se reprennent poing levé avec les chœurs derrière.  The Decline ! ressemble davantage à de la musique de pub embrumé d’Ecosse ou des quartiers ouvriers de Liverpool qu’à du punk aux influences Irlandaises.

J’aime dans ce groupe cette qualité à écrire des chansons percutantes qui restent ancrées, Heroes on empty streets en est gavé de Outsiders, à faithless gospels ou la magique Someday Somehow. Ce dernier titre aurait très bien pu se placer sur un futur album du Slim Wild Boar dans lequel évolue Kévin avec son compère Forsaken Shadow, une magnifique balade envoûtante comme on en entend peu, tout du moins dans ce registre.

House of Mirrors est aussi un superbe titre, immersif et aux sonorités bien plus larges que les autres morceaux. Faithless Gospels est aussi une superbe chanson qui représente l’identité singulière du groupe.

Il est à noter que le son est bien meilleur que sur le précédent opus, ici la voix est bien mieux mise en valeur et les guitares sont présentes. Je ne pourrai reprocher à Heroes on Empty Streets que l’accent perfectible notamment sur certains passages (we love ours scars ou heroes on empty streets) qui peut se montrer gênant mais peut être aussi pour les tournées à l’étranger.  

Mais force est de constater que The Decline ! vient de sortir un bien bel album, plein de compositions fortes, de titres majeurs qui raviront les fans autant dans leur salon que dans les salles qui risquent rapidement d’être surchauffées.  

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Someday Somehow





jeudi 27 avril 2017

Still Hungry Fest

Un peu de promo locale pour ce petit fest dont c'est la deuxième édition et qui mérite de perdurer.

Hier on a eu le droit à un concert complet avec Pogo Car Crash, survolté par sa jeunesse, The Decline! pour le premier concert de soutien à leur nouvel et 3ème album ainsi que les américains d'Antiflag qui ont livré une grosse prestation.



Ce soir place à Fights and Fires, Real Deal et les Chacals puis demain grosse date aussi avec Nine Eleven, Intenable, Nightwatchers, The Attendants et End It.
Samedi Mathilda et Henry Padovani qui fermeront l’événement.






mercredi 21 décembre 2016

Shut Up ! Twist Again ! – Wild and wicked



Shut Up ! Twist Again ! – Wild and wicked
9/10

Le gros point négatif à tenir un webzine et un fanzine c’est qu’il faut être toujours au taquet pour alimenter en contenu régulièrement ce qui empêche par moments de passer du temps sur certains albums mais aussi parfois d’oublier de fouiner et de passer à côté de groupes excellents.

C’est donc avec une bonne année et demie de retard que je découvre Shut Up ! Twist Again car WILD AND WICKED date de l’été 2015, cependant il est impératif d’en parler tant cet album est remarquable.

Shut Up ! Twist Again ! est un groupe de Bayonne qui est toujours passé à travers mes radars, ce n’est pas le seul et ne sera pas le dernier (on m’a parlé de 3 Fromages qui cartonnent mais je ne connais pas du tout ou encore de Madcap : idem…). Mais bon le passage à This My Fest a permis tout de même de remettre les choses dans l’ordre.

12 titres donc pour cet album dont une reprise de The Decline ! avec Alone In My grave plutôt bien faîte. J’aime bien d’ailleurs le fait de reprendre The Decline !, un groupe actuel, bien ancré dans le paysage tout en ayant une notoriété confidentielle.
Les bayonnais balancent un punkrock emballant, pas forcément ultra rapide mais riche de sonorités, de chœurs et de mélodies, en ça il ressemble aux Bretons de The Decline (shock therapy ou le magnifique S) voire même un peu de rythmique Banane Metalik sur Time and time again en tirant pas mal sur les cheveux mais on aime ça…
 On ressent véritablement beaucoup d’influences et l’apport d’autres instruments tel le clavier (Final straight) amène une richesse intéressante. J’aime aussi ce gros mur de chœurs qui permettent de poser du volume aux titres (dead to me).
Et puis parfois c’est plus direct (White russians under the christmas tree) et ça balance super bien avec énergie et engouement, dans le style F4W440719 est d’une efficacité redoutable. Mais derrière tout ça il y a un vrai goût pour les mélodies et Boomerang, dernier morceau est là pour nous le rappeler.

Pour ceux qui seraient aussi passés à côté il est important de rattraper le temps perdu et de se lancer sans retenue sur Shut Up ! Twist Again. Perso j’adore, je regrette juste d’avoir mis un an avant de découvrir les loustics…

Morceau préféré :                         Dead To Me

A classer entre The Decline & No Guts No Glory





samedi 12 mars 2016

Kicking Fest : l'anniversaire

Ce sera certainement l’événement (mais aussi l'avènement) de l'année. Kicking Records fête ses 10 ans cette année et à réuni la quasi totalité de ses artistes pour fêter l’événement.

Ça va se passer sur 2 jours, les 24 et 25 juin à Nîmes avec une affiche totalement démentielle. Incontournable (merde, c'est quand même loin...)




mercredi 30 septembre 2015

Justin(e) - raretés, reprises et autres éjignâts


Justin(e) - raretés, reprises et autres éjignâts
Guerilla Asso / Justin(e) association
Les nantais sont devenus des incontournables de la scène punkrock français grâce à des concerts endiablés certes, mais aussi d'excellents albums. De "du pareil au même" à D+ M- le groupe a évolué pour devenir véritablement passionnant et il est intéressant de voir que musicalement, le groupe, à l'instar des Guerilla Poubelle, mixe parfaitement influences françaises et américaines. Le chant a, je trouve, aussi énormément progressé se débarrassant de l'emprise Zabriskie Point pour un style propre et des paroles d'une qualité brillante.

C'est donc ni plus ni moins  qu'un double cd que sort le groupe regroupant des reprises et des faces B. Tout a été remasterisé par Fab dans sons Chipolata Studio ce qui conduit à un son plus que correct et surtout assez homogène. Au passage le groupe perd ses parenthèses sur la pochette que Fab a également réalisée.
On y retrouve d'excellents morceaux comme Régulièrement Pop Corn, qui apparaissait notamment sur la 3ème compile des Rêveries Catch Me If You Can, Stéphanie (prendra un whisky) ou Transfuge I et Transfuge II.

Mais on retrouve aussi une grosse quantité de reprises allant des Zabriskie Point (Si c'est un homme ; monsieur le contrôleur) à PKRK (On n'est pas sérieux) en passant par les Dirty Fonzy (mollo sur le rock'n'roll) et bien entendu les versions francisées de leurs éternels potes de Santa Cruz. Des reprises qu'on retrouvait sur les versions vinyles des albums et sur le split commun. Ces versions prennent même place directement sur le deuxième disque et on se marre bien autant d'ailleurs en lisant les titres qu'en les écoutant.

De nombreux titre aussi avec des invités. Bien entendu Guillaume de Trouble Everyday, mais aussi Kévin de The Decline / Slim Wild Boar, Batbat de Diego Pallavas ou Ced des Banane Metalik ce qui est super intéressant mais revient cette question qui ne me quitte pas depuis des années déjà : pour pas de featuring avec les Guerilla ou tout simplement Till ? Ni même une petite reprise. Grand mystère... On me répondra que les deux groupes ont participé ensemble au tribute pour les Zabriskie Point mais hormis cela pas de trace physique sur support où l'on retrouve les deux groupes.


Une super compile de raretés que j'ai écoutée avec beaucoup de plaisir. Elle est généreuse avec ses 39 titres et son 1h20 d'écoute et plus encore avec son prix libre sur bandcamp... Indispensable à tout fan du groupe et une bonne occasion pour les autres de découvrir ce groupe énorme.






samedi 4 avril 2015

Vidéo - a punk rock symphony



Attention vidéo ovni qui a du représenter un sacré travail. Pour les 15ans de l'album The Decline de NoFX, Baz et l'orchestre symphonique de Nancy ont réinterprété l'album. C'est filmé et monté en partie par Mr Fifi.





jeudi 21 août 2014

Tournée de Slim Wild Boar & his Forsaken Shadow



En attendant le nouvel album de l'excellent groupe de folk/country/rock voici les dates de la tournée à venir. Amis angevins il y a une journée spéciale avec deux concerts dans la même journée...
- Samedi 6 septembre : Kicé Kalchat, Le Ferrailleur, Nantes
- Jeudi 2 octobre : I am from Rennes, concert en appart' (35)
- Jeudi 9 octobre : Mondo Bizarro, Rennes (35) (+ Sapin + The Horse With Wild Eyes)
- Vendredi 10 octobre : Le Galion, Lorient (56)
- Samedi 11 octobre : Le Galopin, Guingamp (22)
- Samedi 18 octobre : Médiathèque des Ponts-de-Cé (49) l'après-midi.
- Samedi 18 octobre : Le T'es Rock Coco, Angers (49), le soir

- Samedi 25 octobre : Canadian Café, Tours (37)
- Jeudi 6 novembre : Le Bar'Ouf, Le Mans + Bad Mood Boy + Brian Smith
- Vendredi 7 novembre : La Mécanique Ondulatoire, Paris + Bad Mood Boy + guest
- Samedi 8 novembre : La Gueule Noire, Saint-Etienne (42) + Bad Mood Boy + Cavalerie.
- Dimanche 9 novembre : Puymirol (47) + Bad Mood Boy
- Lundi 10 novembre : L'Ecume des Jours, Périgueux + Bad Mood Boy
- Samedi 22 Novembre : Le Magellan, Ernée (53)
- Dimanche 23 Novembre : La Prison, Saint-Brieuc (22)


vendredi 11 juillet 2014

7ème compile des Rêveries

Et voici en ce mois de Juillet 2014 le 7ème volet de la compile des Rêveries.
Elle se nomme GO AHEAD MAKE MY DAY, PUNK en référence à une réplique de l'inspecteur Harry.
On retrouve pas moins de 23 groupes allant du punkrock au hardcore et avec pour certains des inédits.

voici la liste des groupes :
Flying Donuts, The Decline !, Justin(e), Madjive, One burning match, Sna-fu, Castles, Alea Jacta Est, Guerilla Poubelle, No Guts No Glory, Interior Queer, Benghazi Truckers, Burning Lady, Not Scientists, The Traders, Napoléon Solo, MSL JAX, Dirty Fonzy, The Early Grave, Burning Heads, The Black Zombie Procession, Dissidence Radio et Jack & The Bearded Fishermen.




Pour l'écouter et la télécharger ça se passe ici, vous aurez aussi le droit au petit livret avec les infos sur les groupes...
http://0f1mylw4ab.1fichier.com/


Et puis il y a aussi la page Bandcamp :

vendredi 30 mai 2014

The Decline ! - 12A, calvary road


The Decline ! - 12A, calvary road
Kicking Records
8.5/10
Ce deuxième album des Rennais faisait partie de ceux que j'attendais le plus cette année tout simplement parce que Broken Hymns for beating hearts, pour un premier album, était une sacré découverte, une sacré réussite et avait insufflé un vent nouveau sur notre paysage musical. The Decline est dans une case à part, le genre de groupe que l'on rencontre outre atlantique chez Hellcat records, un groupe avec une identité propre faite d'un subtil mélange entre punkrock, folk, influences celtiques et traditionnelles américaines.
Une intro un peu déroutante lance l'album, un genre d'intro qu'on verrait plus chez un groupe de brutal hardcore mais bon.... Pieces of my broken dreams débute parfaitement cet album, un peu à la manière de a punch in my head sur l'opus précédent, un des titres les plus rapides, nerveux et rythmé. La voix de Kévin est toujours aussi éraillée, belle et singulière cependant je trouve son arrangement décevant car étouffé. Cette voix méritait vraiment un gros son et j'en ressort frustré. C'est d'autant plus dommage que la basse et la batterie ont un son vraiment top. 12A Calvary Road a été enregistré au Chipolata Framboise Studio tout comme le dernier Justin(e) et ils ont le même défaut.

Les morceaux se suivent avec une belle variété et j'apprécie tout particulièrement le mid tempo Everything Goes Wrong. Une très belle chanson, mélancolique et sensible que l'on aurait très bien pu voir apparaître sur le projet Slim Wild Boar & his Forsaken Shadow. Let's turn Shit into Gold est aussi un excellent titre, au refrain entraînant et fédérateur tout comme Shing Cage qui me rappelle un peu (étrangement) les Flogging MollyA letter to my rain city et here comes the cold titres posés confirment une nouvelle fois que le groupe est vraiment excellent quand il ralenti le rythme et joue sur la corde sensible, les mélodies sont belles et la voix se trouve touchante et fragile. L'intelligence du groupe réside aussi dans ce juste ajustement entre mélodies, mélancolie et morceux bourrins.

La pochette est plutôt sympa, plus dans l'esprit que celle de Broken Hyms, elle est déclinée en vert sur la version vinyle.

C'est un bel album, varié, qui fait la part belle à un grand talent d'écriture. La personnalité du groupe s'affirme encore davantage avec ce deuxième effort et il faut l'avouer il devient l'un des piliers de la scène punkrock nationale. Bémol cependant sur le son de la voix qui n'est pas mis en valeur comme il devrait l'être.

Mon titre préféré: everything goes wrong

http://the-decline.com/



mercredi 12 mars 2014

The Decline ! - Teaser

)



C'est marqué dessus ! ça sort le 21 avril prochain et il va s'appeler 12A, Calvary Road

C'est bien entendu le deuxième album de The Decline ! tellement attendu !

mercredi 21 août 2013

Burning Lady – until the walls fall




Burning Lady – until the walls fall
 Concrete Jungle Records
9/10


Une belle pochette qui sent bon le rock’n’roll dans la plus pure tradition Hellcat Records, en noir et blanc avec une belle tarentule, je suis sûr que Tim Armstrong ne la renierai pas.

Burning Lady est un quatuor du Nord Pas De Calais qui a la particularité d’avoir une chanteuse. C’est vrai que ces derniers temps les groupes avec un chant féminin, au-delà d’être de plus en plus nombreux, sortent de très bons albums  je pense notamment à Annita Babyface et the tasty poneys, Bigblast ou encore The Black Stouts.

Burning Lady envoie donc un bon punkrock des familles comme le laisse entrevoir sa pochette et la hauteur de la crête de son bassiste. Je pense rapidement à Tilt sur les premiers morceaux (Story Of My Scene) pour la tonalité de la voix de Sophie proche de celle de Cinder Block, un peu moins éraillée peut être. Les titres mélodiques sont rapides et efficaces, très propres parfois trop… Mais le son est parfait, normal Jason Livermore du Blasting Room s’y est collé. Toujours est-il que Burning Lady marche aussi sur les traces des Distillers et même osons le dire Rancid pour ce coté bien rock’n’roll (Until The Walls Falls) que vient parfois adoucir quelques morceaux plus roots façon Operation Ivy (Back To Lausanne ou Girls with sunglasses). Les chœurs et les parties chantées par le bassiste (El verano del Rekalde) viennent ajouter un coté moins académique à l'ensemble.

Le dernier morceau est tout simplement superbe (wasted Time) en acoustique avec la collaboration de Kévin de The Decline et Slim Wild Boar et d’un violoniste qui offre un énorme duo et une très belle fin d’album. On se surprend à chanter No Fun en chœur et se prendre dans la montée progressive du titre. Belle performance du guitariste qui offre une performance assez originale dans ce style de musique.



Burning Lady réussit donc un beau coup en sortant un très bel album simple,  efficace et beau qui n’a rien à envier aux références américaines. Et ce n'est que le premier... La scène française se porte bien et elle va être intéressante à suivre ces prochaines années.

3 titres à écouter : wasted Time ; story of my scene ; never forget



  

jeudi 2 mai 2013

Kévin de The Decline ! et Slim Wild Boar A t'il bon goût ?



NDLR : Pour ce nouvel épisode d'A-t'il Bon Goût ? j'ai choisi de demander au Forsaken Shadow de nous présenter son compère Kévin chanteur du groupe qui monte qui monte : The Decline ! mais aussi chanteur et guitariste du projet folk/punk/country : Slim Wild Boar & the Forsaken Shadow.

Je vais être franc : j'ai accepté de faire cette intro parce-que le mec des Rêveries est plus grand que moi !

Présenter Kevin, un ami avec qui j'ai partagé autant d'aventures, c'est pas facile ! De la fraude dans le métro moscovite devant la police (avec un visa expiré tant qu'à faire) aux pérégrinations nocturnes dans Bucarest... Et si je commençais par le commencement ? (ouais, fastoche la formule !)
The Decline ! n'est encore qu'une chanson de NOFX, et le plus long voyage que j'ai dû faire pour un concert, c'est un aller-retour Rennes-Guingamp !
Un dimanche de soleil radieux, on est quand même mieux enfermés à l'intérieur à se prendre la tête sur le fonctionnement de ce 4 pistes !
L'étui guitare en guise de grosse caisse, et un trousseau de clé pour le contre-temps, on enregistre une reprise de Johnny Cash (au ukulele !) et un traditionnel irlandais.
Deux mois plus tard, le Slim Wild Boar & his Forsaken Shadow faisaient leur premier concert, sonorisé par leur idole locale Orville Brody, sur du matos volé (bon ok, le matos c'est du mytho, c'est pour la légende). L'histoire aurait pu s'arrêter là, j'étais déjà content !
5 ans maintenant, et pourvu que ça dure ! Mon tavernier dit souvent « à un moment donné on va arrêter de se dire merci ! », alors un dernier quand même avant la prochaine route : merci !




mercredi 20 février 2013

Street Poison / The Decline !– concrete seas




Street Poison / The Decline !– concrete seas - split 7'
Carnage Punkrock
Split qui sert de « prétexte » à une tournée commune. Street Poison, groupe formé en 2009 dans la Seine St Denis avec des anciens de Edge Up et Salvation City Rockers, démarre ce 4 titres avec deux morceaux streetpunk nerveux et efficaces. Mention très bien à « Sin City » qui décoiffe proprement. Belle découverte pour moi.
The Decline ! enchaîne ensuite avec « voiceless rightless » qui démarre comme une balade, et là je me dis que ça va être dur d’enchaîner si le groupe fait des morceaux un peu cool. C’est un style qu’ils maîtrisent certes mais pour enchaîner après les deux titres de Street Poison il faut quand même envoyer… Heureusement « Voiceless rightless » se prend un petit coup de testostérone au bout de 30 secondes et devient aussi un très bon titre. Toujours porté par cette superbe voix les bretons enchaînent avec un « No beast So Fierce » intéressant dans la lignée de leur très bon album Broken Hymns For Beating Hearts. On regrettera peut être le son un peu bof de ce split et l’absence d’un titre en commun mais il n’en demeure pas moins un très bon moyen de découvrir deux groupes qui vont pas mal faire parler d’eux ces prochaines années.


 
Voiceless Rightless de The Decline ! en vidéo