jeudi 30 avril 2020

mardi 28 avril 2020

BURNING HEADS – Under Their Influence




BURNING HEADS – Under Their Influence
Opposite Prod


Il y a quelques mois des groupes français rendaient hommage aux tauliers du punkrock en France en reprenant les morceaux du premier album éponyme. Un bel hommage pour un groupe exceptionnel. On connaît tous ensuite l’histoire : Pierre l’emblématique chanteur et guitariste décide de quitter le groupe pour se consacrer à son studio de tatouage et, parallèlement de continuer à jouer de la guitare dans Monde De Merde

Véritable tremblement de terre dans le cœur de tous les fans que nous sommes.

Alors que je pensais que le groupe allait s’arrêter, j'apprenais que c’est finalement Fra de The Eternal Youth qui allait reprendre la lourde tâche de chanter et que Phil l’ancien guitariste fondateur (oui celui à la guitare bleue) faisait son retour.

Et pour étrenner ce nouveau line-up les Burning ont choisi de rendre aussi hommage à tous les groupes qui les avaient influencés et en même temps d’inviter différents chanteurs et chanteuses de groupes amis pour l’occasion. On a donc le droit à pas moins de 19 reprises avec 19 chanteurs différents !

Je vais tout de suite parler des surprises notamment celles de voir Salim de Sixpack, Thomas d’Unlogistic, Seb de Seven Hate dont les groupes n’existent plus. Ça fait super plaisir de les entendre à nouveau et c'est une superbe idée de les retrouver sur cet album.
Ensuite il y a des personnes que je n’aurais pas imaginer venir faire un featuring :  Anita (Anita Babyface &The tasty Poneys / Off Models), Yohan de Ed Warner, Claire de Stinky, Guillaume de Trouble Everyday / Circles,  Francis de Nothing More voire même Makou de Bunkum. Et ça matche plutôt bien, voire même très bien pour certains.

Il y avait des évidences aussi à la vue des tournées et des splits avec Forest ou Ed de Unco/ Not Scientists, Fra de Eternal Youth forcément, Mimi de Flying Donuts, Le peuple de l’Herbe, Speed Jesus

Pour les morceaux, les influences des Burning Heads sont aussi larges que l’est le punk qui nous promène en passant par du hardcore mélodique américain (Descendents, Bad Religion, No Use For A name, Pennywise, Hard Ons) aux pionniers et références du style (Adolescents, DI, Descendents, The Clash, Bad Brains, Uk Subs)… 
Que des super morceaux !


J. NeWSovski



Morceau préféré :                                    Hope




samedi 25 avril 2020

LUGGAGE - Shift



LUGGAGE - Shift
Corpse Flower
9 sur 10

LUGGAGE est un groupe de noise rock dont je ne connaissais pas encore l'existence il y a un mois. Issu de l'underground américain, le trio a sorti un excellent troisième album qui mérite toute notre attention. Musicalement LUGGAGE se situe quelque part entre SLINT et SHELLAC, autant dire d'illustres aînés. Le groupe a d'ailleurs bénéficié du coup de main de Steve Albini puisque "Shift" a été enregistré live dans son studio de Chicago. Le son de guitare tranchant cher à Steve Albini fait merveille dès le premier titre "Cam" qui développe un climat assez anxiogène. La batterie lente et métronomique et la voix monocorde mi-chantée -mi parlée de Mickael Vallera renforce cette ambiance glaciale. Cette formule minimaliste fait encore mouche sur le morceau éponyme "Shift". Un peu plus bruyant, le titre opère une rupture à mi-parcours et se termine dans un déluge sonore particulièrement addictif. LUGGAGE opère ensuite un retour au calme et à la neurasthénie avec "Rain", morceau porté par une ligne de basse froide et les dissonances efficaces de la guitare. Répétitive, lente et longue en bouche, la musique de LUGGAGE se mérite tant les Américains ne cèdent jamais à la facilité. Une recette que l'on retrouve encore avec succès sur les 7 minutes d"Every Day" qui débute comme du FUGAZI pur sucre pour finir dans le chaos et les déflagrations soniques. La noirceur est toujours de mise sur "Blurred" marqué par un riff de basse imparable. Plus sensible et progressif sur "Watching", LUGGAGE donne l 'impression de courir un marathon plus qu'un sprint. La basse XXL et les guitares écorchées sont au diapason sur le lourd et court "July". "Shift" se termine en apothéose avec le très post-rock "Rest" et sa montée d'adrénaline si caractéristique du style.



Les trois membres de LUGGAGE ont sacrément réussi leur coup avec ce troisième album audacieux.  Une musique indolente et avare d'artifices qui se concentre sur l'essentiel. Un des meilleurs albums de noise rock des derniers mois.



Mr Caribou


Morceau préféré :                                    Shift



https://www.facebook.com/LuggageChicago


jeudi 23 avril 2020

Clip - Mc Circulaire

Amoureux de la bière, de la Vendée vous ne pouvez passer à côté de ce nouveau titre de Mc Circulaire qui présente au passage la bière à son effigie brassée par La Muette !

Morceau - Prey Drive

Malgré le confinement Krod records reste bien actif avec la diffusion il y a quelques jours du nouveau morceau de Prey Drive : Shinjuku

mercredi 22 avril 2020

TV VIOLENCE – LP




TV VIOLENCE – LP



Oreilles sensibles attention, TV Violence, dont le nom pourrait se confondre avec quelques groupes français des 90's TV Killers  ou Toxxic TV, est une nouvelle formation Nantaise formée de gars qui évoluent déjà dans des groupes bien connus de la cité des Ducs de Bretagne. On parle ici de la structure de Santa Cruz (ou tout du moins les ¾), Clément de Dédales, Marthe et JB de Brainfreeze, Fickse de Justine et Poésie Zéro, Tom de Trombe. Ce qui fait une belle bande de furieux.

Tout commence par un larsen d’échauffement, histoire de mettre les choses en place rapidement (Crisis Line), le titre pourrait faire penser aux parisiens de Love Computer, amateurs aussi de rock bruitiste. Plus facile d’accès Nose Bleed accroche plus tout en maintenant le déluge sonore. Mais la section rythmique n’est pas en reste avec Nuke cult ou encore I Think We Are The Same Person qui laissent apparaître un saxophone pour des sonorités encore plus ouvertes. Peut-être morceau le plus rock, Neon Maniacs amène des mélodies intéressantes pour nous permettre d’aborder le très calme Liquid Sky, expérimentation aérienne plutôt convaincante.

TV Violence ne semble jamais rassasié et la petite bande doit prendre un malin plaisir à expérimenter en salle de répète, la guitare de Guillaume enchaîne larsen sur larsen sur They Eat Scum et on imagine aisément le groupe sur scène avec ses membres en parfaite symbiose.

TV VIOLENCE est une expérimentation, un délire sonore entre amis. L’album n’est pas facile d’accès, il part souvent dans des directions insensées : rock bruitiste, free jazz, punk… on ne sait pas, on ne sait plus…

J. NeWSovski



Morceau préféré :                                    Nose Bleed




mardi 21 avril 2020

Clip - Fake Names


Voici Fake Names, super groupe formé de Dennis Lyxzen (Refused, International Noise Conspiracy), Brian Baker (Bad Religion, Dag Nasty, Minor Threat), Johnny Temple (Girls Against Boys) et Michael Hampton (Embrace, One Last Wish). L'album doit sortir sur Epitaph début mai.


dimanche 19 avril 2020

LA JUNGLE - Coucou Beuh


LA JUNGLE - Coucou Beuh (double live album)
EXAG Records
8,5 sur 10

En cette longue période de confinement et de diète contrainte et forcée de concerts, il se pourrait que les albums live deviennent la meilleure alternative. Hasard du calendrier, un de mes meilleurs groupes de scène du moment nous gâte avec l'édition d'un double album. Ceux qui ont eu déjà la chance de croiser le chemin de LA JUNGLE en concert en ont forcément gardé un souvenir impérissable tant l'énergie du groupe y fait merveille. Des prestations très physiques, proches de la transe, marquées notamment par la batterie martiale et infatigable de Rémy Venant.

Depuis cinq ans, LA JUNGLE délivre une musique qui mélange avec réussite math-rock, noise, kraut et une pincée d'électro. Une alchimie que l'on retrouve donc sur "Coucou Beuh" qui rassemble des titres enregistrés au Périscope de Lyon et au prestigieux festival de Dour. Le début du live fait la part belle au premier album du duo de Mons avec notamment LE tube du groupe, "Ape In A Python". Attention, nous sommes très éloignés de la pop mais cette transe de 10 minutes construite autour d'un gimmick de guitare entêtant demeure leur titre le plus abordable. Plus rentre-dedans, noisy et chaotique, "l'Enfer" est exécuté à 100 à l'heure. Les morceaux du deuxième album sont ensuite mis en avant, notamment l'impressionnant "Technically You're Dead", très heavy et explosif. Avec ses longs morceaux répétitifs, les Belges donnent souvent l'impression de jouer avec les nerfs de leur public comme sur le quasi techno et addictif "Hahehiho". Extraite d'un passage au Dour Festival, la deuxième partie du live reste également abrupte et sans concession. Les titres du dernier album "Past / Middle Age / Future" y sont mis à l'honneur. Le chant hurlé fait parfois son apparition et forme une boucle sur laquelle se développe la transe bruyante du duo ("Hyperitual"). "Iltapealaidedos" et ses réverbérations donne une coloration plus psychédélique alors que les drones qui composent l'introduction de "OK But This Is Not a Parachute" instaurent un climat anxiogène. LA JUNGLE nous donne une dernière gifle avec "The Knight the Doom", véritable déluge sonore. Sans toutefois retranscrire complètement la rage et la tension que le groupe développe sur scène, ce double album live fait partie du haut du panier de la catégorie. Il constitue une excellente initiative du groupe belge que l'on espère revoir au plus vite dans une salle de concert. 


Mr Caribou

Morceau préféré :                                    Technically you’re dead






vendredi 17 avril 2020

Interview



J'ai eu l'honneur d'être invité par Jean-Louis de Paranoïa pour répondre à un petit questionnaire spécial confinement.

On retrouve l'interview sur sa page Facebook :



Je vous conseille d'ailleurs de lire les précédents invités, c'est un délice à lire.

Merci Jean Louis

Morceau - Elm Tree Circle



Drôle de coïncidence, alors qu'on présentait le groupe Violent Soho il y a quelques jours, voici Violent Soho on the mood, le nouveau morceau d'Elm Tree Circle dont le nouvel album est prévu pour le 11 mai chez Krod Records.



jeudi 16 avril 2020

BODY COUNT – Carnivore




BODY COUNT – Carnivore
Century Media
8.5/10

Il fut une époque, pas si lointaine, où ce courant musical, subtilement appelé Fusion, a tout dévoré sur son passage. Le nombre de groupes qui ont émergé mélangeant gros rock et chant hip-hop a explosé, pour n’en citer que quelques-uns on parlera de Rage Against The Machine, Downset, Senser, Urban Dance Squad, la cultissime B.O. de Judgment NightBody Count s’était fait une belle réputation notamment avec son premier album dont le morceau Copkiller avait été censuré.

Et puis, Body Count a été marqué tout au long de son existence par les décès : BeatMaster v en 1996, Mooseman en 2001, D.Roc en 2004. Ces événements semblent avoir durci le groupe et les derniers albums sont justes excellents, bruts et impactants que ce soit Manslaughter ou Bloodlust.


Carnivore est le 7ème album et fête les 30 ans d’existence du groupe. On retrouve les mêmes ingrédients qui ont fait le charme des deux précédents : du gros son et du groove (Carnivore et Thee Critical Beatdown).
La liste des invités envoie aussi du lourd entre le bon pote Jamey Jasta (Hatebreed / Icepick) sur Another Level, Dave Lombardo (Slayer) sur Colors, Riley Gale (Power Trip) sur point the finger et aussi de façon surprenante Amy Lee (Evanescence) pour un morceau très mélodique mais néanmoins intéressant (When I’m gone).
J’aime aussi cette façon qu’à Ice-T de s’exprimer sur album de la même manière qu’en live. Il présente ses morceaux et je trouve ça génial. Aussi c’est un grand moment que de l’entendre présenter Ace of Spades de Motorhead qui sera par ailleurs superbement interprétée.


Plus que jamais Body Count est un groupe terriblement percutant et efficace qui a su évoluer pour devenir une énorme machine de guerre rendant les vieux albums (Born Dead notamment) pourtant cultes bien mièvres et tendres.

J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Thee Critical Beatdown



mercredi 15 avril 2020

Clip - Violent Soho

A force de traîner sur Internet on finit par trouver ce genre de trucs... 
Violent Soho et le titre Pick It Up Again

lundi 13 avril 2020

The GURU GURU - Point Fingers



The GURU GURU - Point Fingers
Grabuge Records
8,5 sur 10



Après tRuckks et MOLOCH-MONOLITH, Grabuge Records, le jeune label des trois LYSISTRATA, refait parler de lui avec the GURU GURU, troisième signature venant élargir un peu plus leur catalogue. Après un premier essai en 2017, les Belges signent leur retour en convoquant de nouveau le bruit et les harmonies. Groupe caméléon, the GURU GURU distille avec "Point Fingers" une musique de plus en plus complexe et technique. L'album s'ouvre dans une ambiance industrielle avec "Mache" (une amorce coupée pour le clip officiel) avant que les guitares explosives et les refrains fédérateurs prennent le dessus dans un style évoquant un peu leurs compatriotes IT IT ANITA. Plus noisy et math-rock, "Chramer" impressionne avec sa basse ronde et ses ruptures permanentes. Une recette que l'on retrouve avec succès sur un titre comme "Skidoo" au tempo très changeant.  The GURU GURU ne se donne aucune limite et explore une flopée de styles. Le groupe se permet d'aller sur un terrain plus indie-pop sur "Know No" et même folk sur l'apaisé "And I'm Singing Aren't I", une surprenante et courte ballade particulièrement réussie. Entre la douceur et la rage, the GURU GURU ne choisit pas comme l'illustre parfaitement "Origamiwise", morceau qui débute comme une petite ritournelle vite sabotée par des déflagrations noisy et des hurlements. Sur la post-punk "Delaware" ou la tranchante "Ex Alexander, les Belges montrent leur capacité à dénicher des refrains efficaces. Porté par une basse musclée et indomptable, l'album se conclut par un étonnant "Poverbrigade" au chant moitié parlé, moitié rappé et au solo de guitare un peu cradingue.


Créatif, parfois déroutant, "Point Fingers" est l'œuvre d'un groupe qui ne semble pas calculer et s'affranchit avec malice de tous les courants.


Mr Caribou


Morceau préféré :                                    Chramer








samedi 11 avril 2020

Clip - LANE

LANE vient de sortir son nouvel album sur Vicious Circle, voici Voices qui en est extrait.

jeudi 9 avril 2020

LAST NIGHT – Negative 384 400




LAST NIGHT – Negative 384 400
Viro Records
8/10

L’impression de circuler dans Paris dans une vieille américaine sur une bande son mixant punkrock, garage et new wave. Il fait nuit, ça sent la sueur. Les gars assis dans la voiture ne sont pas des tendres, le genre de mecs qui ont usé leurs instruments dans Action Falls Short, Jetsex, Frustration, Cavaliers, Brain Eaters, M*Sixteen, Hellmotel, Four Slicks… Et quand ils poussent le son c’est crade, ça sent la bière et le cuir (watch him die).


Last Night ça sent aussi le garage punk à l’ancienne (Fragile) mais surtout, et c’est flagrant dans cet album comparé au précédent, des sonorités new wave qui rapprochent le groupe des amis parisiens de Frustration. L’utilisation du clavier y est aussi pour beaucoup.

La balade se poursuit et on se croirait presque dans Drive sur l’étonnant Last Fight qui explore de nombreuses sonorités au point de nous laisser croire qu’on quitte la route et la nuit pour le Grand Ouest. Les sifflets, la trompette, l’ambiance… ce morceau est très riche.
La basse et les riffs de guitare sont entêtants (people’s lies - opposition) et devront certainement faire mouche sur scène.



Last Night est vraiment un groupe à part, qu’on pourrait rapprocher de Frustration, peut-être plus punk dans l’esprit mais non moins doté de mélodies assassines. A découvrir si ce n’est déjà fait !



J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Last Fight






mercredi 8 avril 2020

Clip - STINKY

Nouveau clip pour Stinky avec With Familiar Faces dans style plus posé qu'à l'habitude, et ça rend bien !!

mardi 7 avril 2020

Clip - Burning Heads

Alors que vient tout juste de sortir l'album de reprises Under Their Influence, voici la vidéo avec Fra le nouveau chanteur des Burning Heads, et c'est avec le titre Uphill Struggle un morceau des suédois d'Adhesive


dimanche 5 avril 2020

VOLAGE - Strangers (EP)




VOLAGE - Strangers (EP)
Howlin Banana


Howlin Banana est un label très actif estampillé garage, psyché et pop déviante. Ses principales signatures sont des groupes aussi différents que TH DA FREAK, BASTON ou encore BRACE ! BRACE !. VOLAGE fait également partie de la famille et vient de sortir un EP très inspiré.


Deux ans après son dernier allbum "Sittin Sideways", les Tourangeaux reviennent donc avec 5 titres lumineux qui annoncent déjà l'été. VOLAGE dispose d'une palette assez large : du folk psyché très 70's aux sonorités plus garage et électriques. Le premier titre éponyme "Strangers", décliné en trois temps, illustre parfaitement cet éclectisme : d'abord d'obédience pop psychédélique sur "The Weakness", il prend une direction plus surf sur "The Confusion" qui contient un petit gimmick accrocheur, avant de ralentir la cadence et de se conclure dans une ambiance plus planante ("The Aftermath"). VOLAGE retrouve ensuite l'électricité sur "Horses" qui mélange à merveille les guitares fuzzy très garage, les orgues 70's et la douce voix réverbée de Paul Rannaud à l'anglais impeccable. VOLAGE remonte un peu plus le temps sur le très harmonieux "Home Therapy" qu'on imaginerait plus volontiers sorti des studios Abbey Road de la grande époque. Les influences anglophones sont évidentes mais VOLAGE réussit le pari de parfaitement les digérer et d'imposer sa patte. 


Encore un groupe talentueux dans le paysage musical français dont on attend avec impatience l'arrivée de l'album en fin d'année.


Mr Caribou



Morceau préféré :                                    Horses



vendredi 3 avril 2020

mercredi 1 avril 2020

Interview - Lysistrata




Nous avons eu la chance, avec Mr Caribou, de rencontrer Lysistrata au Chabada (Angers) il y a quelques jours. On parle de chance car le confinement a imposé l'arrêt des concerts dès le lendemain. La rencontre nous a permis de découvrir ce jeune groupe très simple et sans prise de tête qui prend les choses comme elles viennent et notamment dans l'urgence comme vous pourrez vous en rendre compte dans l'interview. La prestation scénique qui a suivi était tout simplement magique.

Il y a quelque chose qui m’épate chez Lysistrata c’est que vous avez commencé à jouer super jeunes et dans un style très marqué…

Ben : Avec Théo on a commencé quand on avait 15 ans. A l’époque c’était différent on était davantage dans un délire Trance / dub avec beaucoup de wah wah. On a découvert plein de choses depuis et on s’est vraiment trouvé.