Voici Messy Hair par Fragile (avec des membres de Lane, Scuffles...)
mercredi 29 juin 2022
lundi 27 juin 2022
samedi 25 juin 2022
OBNOXIOUS ! – Not To Old For This Shit
OBNOXIOUS ! – Not To Old For This Shit
Je me
souviens ma première rencontre avec Dead End, c’était sur un sampler Rock Sound avec le titre Love Kills.
J’avais adoré la vitesse du groupe et son côté très mélodique. Tout était
parfait, ce groupe alliait vraiment ce que j’aimais, l’album suivant était
aussi une très belle réussite. Le seul souci c’est que je n’ai jamais eu l’occasion
de le voir sur scène. Toujours est-il que quand Wattie, son chanteur, m’envoie l’ultime album de son groupe
précédent je dois avouer que la curiosité m’a piqué…
Obnoxious a commencé avant Dead End, en 1990, sur une ligne punk/Oi !/HxC, c’est en 1996 que Wattie décide de changer le nom du groupe et de s’orienter vers quelque chose de plus mélodique. 30 ans plus tard lui vient l’envie de fêter l’anniversaire d’Obnoxious et de balancer 4 titres sur le net, mais les fans poussent un peu et Wattie se retrouve à composer et enregistrer 8 autres morceaux quasiment tout seul juste aidé par l’ancien guitariste de Dead End venu faire les solos et quelques potes aux chœurs (Seb V'roll (Komptoir Chaos) et Fredz (Bad Nasty)).
Obnoxious ! joue vite, très vite et, sous
des airs de Nra (période pré-Leaded) le groupe expédie ses morceaux en 20 minutes et des broutilles. Il
y a donc de l’énergie en concentré (Not to old for
this shit ; americunts ;
sick my duck), un vrai déluge punkrock
simple mais terriblement efficace. Et c’est là la grosse différence avec Dead End qui prenait plus le temps de faire durer les morceaux.
Mais Wattie sait aussi (et toujours) balancer de belles mélodies bien accrocheuses (Free Avery & Dassey) et ralentir le
tempo (selfish Prick)
quand il le faut ainsi que de proposer de l’intensité comme sur Farewell qui est pour moi un des morceaux
forts de l’album.
Le groupe
reprend un de ses anciens titres, unity
pour conclure cette version numérique de l’album.
Un
album certes court mais très intéressant qui ravira les fans de Dead End mais
aussi de punkrock rapide et très efficace.
J. NeWSovski
vendredi 24 juin 2022
mercredi 22 juin 2022
lundi 20 juin 2022
WASHINGTON DEAD CATS – Monkey Brain
WASHINGTON
DEAD CATS – Monkey Brain
Devil
Deluxe Music
38 ans de
carrière, 13 albums, il devient facile de ranger les Washington Dead Cats dans la catégorie légendes, incontournables
ou monuments. Rares sont les groupes français que l’on peut placer dans le même
tiroir (Burning Heads, Sheriffs…). En toute honnêteté je m’y suis
mis que très tardivement, sur les derniers albums, et je dois avouer qu’au-delà
d’être surpris j’ai été bluffé.
Monkey Brain c’est un bel album qui mixe Psycho
Billy et punkrock avec une facilité déconcertante. Ce qui m’a bluffé dans cet
album c’est la diversité dans les morceaux allant de l’ambiance western (Mata Hari)
au punkrock sauvage (are we all zombies)
en passant par le blues (black Moon is
rising). Et le surf (Cool and roses).
Surtout le groupe a un talent fou pour rendre sa musique entraînante et hyper
accrocheuse. Les cuivres, pas toujours évidents à associer avec ce type de
musique, sont bien intégrés, présents mais pas omniprésents.
Matt Firehair au chant maîtrise à la perfection
rappelant Jello Biaffra de Dead
Kennedys par son
timbre mais c’est au Clash que le groupe rend hommage pour terminer
l’album avec un sympathique White
Riot.
Un
groupe mésestimé avec un album à découvrir d’urgence.
J. NeWSovski
dimanche 19 juin 2022
vendredi 17 juin 2022
mercredi 15 juin 2022
ANGRY SILENCE – Strange times call for strange measures
ANGRY SILENCE – Strange times call for strange
measures
La
Face Cachée, Red Wig, Jarane, Crapoulet, Dans le vide, Lucane
distro, Epicericords et Emergence
Pour présenter
cet album je me dois de parler de la lettre qui l’accompagnait et qui a donné
un autre regard à cet album. Une lettre écrite à la machine à écrire et ça j’adore.
D’ailleurs je me suis toujours dit que j’allais ressortir un jour un numéro des
Rêveries écrit avec cet outil. Mais revenons-en à notre album, il a
été enregistré quelques jours après la mort de Michel, le père de Manu, le chanteur d’Angry Silence. Michel a voyagé au Pérou et il est
revenu indigné par la condition des personnes handicapées, il a alors créé un
collectif en Bretagne pour collecter des fauteuils roulants et les envoyer au
Pérou. Sur la pochette de l’album on voit l’arrivée du premier conteneur dans
les années 80.
Cette
histoire m’a touché et j’avais envie d’entendre ce qu’Angry Silence pouvait aussi offrir.
Ce qui m’a
touché sur Strange times call for strange
measures c’est sa
simplicité, la production est très light, sans artifices et irrémédiablement les
années 90 reviennent rapidement en tête et sans arriver à retrouver à quel
groupe le chant me fait penser (Headcleaner ?) je me remémore évidemment cette scène française
(Fake Hippy, Second Rate…) qui m’a tant fait vibrer.
Au passage
on retrouve Manu qui est aussi le chanteur de Litvosk, Pascal qui a joué dans Unlogistic et a monté deux structures bien
connues ici : Mon cul c’est
du tofu et Coolax.
Musicalement
Angry Silence explore un spectre assez large avec au milieu le punkrock,
on s’écarte sur des choses noise et des titres plus posés ou plus intenses (Brother). The
battle still rages démarre très bien l’album avec son riff léger
à la guitare bien enchaîné avec Another Sunday
Night qui pourrait rappeler l’univers de Fugazi en plus pop. Car effectivement le groupe pourrait se classer dans la
rubrique émo 90, son goût pour les mélodies n’est pas sans me rappeler les Bushmen ou même encore les débuts de FAVEZ (My
mate Jeffrey) d’ailleurs c’est peut-être à côté de ce dernier
que rangerai mon album des Bretons, tant au fur et à mesure des écoutes je leur
trouve des points communs, à commencer par les belles mélodies intenses et parfois
torturées.
J’adore la superbe reprise de James Carr avec le titre dark
end of the street, un morceau magnifique plein de fragilité et d’émotion.
ANGRY
SILENCE me rappelle donc beaucoup de bons souvenirs de superbes groupes qui ont
baigné mes années 90/2000 et je dois avouer que cet album est une véritable
réussite et une belle bouffée d’air frais.
J. NeWSovski
https://angrysilence.bandcamp.com/album/strange-times-call-for-strange-measures
mardi 14 juin 2022
dimanche 12 juin 2022
vendredi 10 juin 2022
DITZ - The Great Regression
DITZ - The Great Regression
Alcopop !
Si la scène
post-punk anglaise reste très active avec des combos comme IDLES ou FONTAINE DC pour tête de gondole, un troisième
larron, DITZ, pourrait mettre tout le monde
d'accord avec le très réussi "The
Great Album".
Premier album de ce quintet venu de Brighton, les leurs premiers EP avaient
justement particulièrement retenu l'attention de Joe Talbot, leader des IDLES. Si le phrasé briton du chanteur Cal Francis rappelle les deux groupes cités plus
haut, le son abrasif et intense de DITZ fait plutôt écho aux Irlandais de GILLA BAND ou aux Canadiens de METZ. Le premier titre "Clocks"
plante le décor. Si les guitares se font d'abord mélodiques, la basse
vrombissante et le chant braillard prennent très vite le dessus. Un joli chaos
avant une fin très apaisée. "Ded
Wurst" mélange quant à lui avec
classe boucles industrielles et grosses déflagrations soniques. "Summer Of
The Dark"
s'inscrit dans une veine plus classique mais demeure un très bon morceau
post-punk noisy dans la pure tradition britannique. "Three"
calme un peu le jeu avec ses guitares "ligne claire" avant d'exploser
en vol en plein milieu avec ses nombreux breaks et ses riffs tranchants. The" Warden"
est le parfait contre-pied du titre précédent : d'abord énergique et bruyant,
le tempo se fait ensuite plus lent et se clôture par les doux chuchotements de Cal Francis. "I'm
Kate Moss" surprend avec son ambiance krautrock et ses
sonorités électroniques. Un calme apparent car un gros riff de guitare viendra
vite perturber ce petit intermède. L'agressivité et l'esprit punk sont vite de
retour sur les sombres "Hehe"
et "Teeth". DITZ maintient la pression jusqu'au bout. Leur ultime salve de 7 minutes,
"No Thanks,
I'm Full" est leur titre le plus tendu et expérimental.
Nouveau
venu sur la scène anglaise, "The Great Regression" est une
pépite post-punk noise d'un groupe à suivre de près et à découvrir
d'urgence sur scène où leur intensité électrique et leur sauvagerie font
merveille.
Mr Caribou
Titre préféré : the
warden
jeudi 9 juin 2022
Clip - WFSF
mardi 7 juin 2022
dimanche 5 juin 2022
NOBRO – Live your truth, shred some gnar (EP)
NOBRO – Live your truth, shred some gnar (EP)
Big Scary Monsters / Dine Alone Records
La courte
intro à capella sur Better Each
Day pourrait paraître trompeuse car Nobro ne s’est pas essayé à un EP gospel, bien au contraire car le morceau
part très vite en un punkrock mélodique et débridé. Les paroles
sont bien écrites (I
spend my whole life running away. You know I think I kind of like it, like it
better that way)
Jolie basse
sur Julia, un morceau qu’il serait difficile à
classer sur échelle temporelle car entre les influences Ramones on pourrait rajouter celles du Velvet Underground et cette guitare psyché qui s’envole
et puis difficile aussi de passer à côté des Donnas. Eat Slay
Chardonnay c’est du Ramones pur Jus, grosse rythmique effrénée,
chant saccadé, du copier/coller plutôt bien fait.
Les quatre
filles s’attaquent à des riffs plus lourds avec Not Myself,
un morceau assez sombre.
Petit moment
intéressant quand les canadiennes (de Montréal) poussent la chansonnette en
français (Bye Bye Baby), l’accent est
charmant et ce défouloir est génial. Petit coup de cœur pour le dernier morceau
en semi-acoustique : Life is a voyage.
Très mélodique et entraînant il clôture à merveille ce trop court EP.
Un EP
plein d’énergie qui rappelle de nombreux groupes et qui donne surtout envie de
voir ce que les Canadiennes peuvent donner sur scène mais rien que la pochette
nous donne déjà une petite idée.
J. NeWSovski
https://nobro.bandcamp.com/music