samedi 31 juillet 2021

BIG BATCH – We’re back

 


BIG BATCH – We’re back

Minimal Chords

 

Big Batch est un trio Lyonnais formé des cendres d’Almond’s Drive. La petite particularité, qui se fait d’ailleurs de plus en plus rare, c’est que le batteur est aussi le chanteur, il y avait quelques groupes dans les années 90 avec ce type de formation (Satanic Surfers, Seven Hate, Snuff, et encore avant les Hard Ons…) mais la mission est assez ardue et que ce soit Rodrigo ou Seb les deux ont délaissé la batterie pour se concentrer uniquement sur le chant.


Big Batch joue donc du punkrock teinté de powerpop, le groupe ne joue pas trop vite (contrairement aux groupes cités juste au-dessus) mais cherche à placer des mélodies comme sur Ego’s Falling dont les chœurs sont bien posés, la guitare est joueuse. La recette est à peu près la même sur Blowing Up et je trouve que les Lyonnais ont pas mal d’inspiration pour composer des titres accrocheurs (Such a good day).


J’aime bien As long as we are here dont le refrain, quelque part à la manière de Dropkick Murphys, se veut fédérateur. On retrouve aussi des morceaux plus bruts et plus rock comme My Legacy ou davantage pop comme accross the roof.



We’re Back est donc un bon album, assez varié explorant plusieurs versants de la montagne punkrock, l’ensemble est intéressant. Le son aurait peut-être mérité d’être meilleur (notamment la mise en avant de la voix, mais Big Batch est un groupe à découvrir et à suivre.

 

J. NeWSovski

 

 

http://www.bigbatch.fr/

https://m.facebook.com/Big-Batch-Rock-Band-103633581627781/

 

vendredi 30 juillet 2021

jeudi 29 juillet 2021

mardi 27 juillet 2021

JIM WARD – Daggers

 


JIM WARD – Daggers

Dine Alone

 

Pour présenter Jim Ward aux lecteurs qui seraient passés à côté de l’artiste, il s’agit de l’ancien guitariste fondateur d’At The Drive In (pourtant absent lors de leur réunification) ainsi que chanteur et guitariste de Sparta, il a aussi un autre projet davantage country/americana avec Sleepercar.

 

Lors de l’annonce de son projet solo je m’attendais à un projet acoustique comme d’autres artistes le font souvent et dans ce sens je me suis fait tromper par le premier morceau, Day By Day, et son introduction juste en guitare et chant mais celle-ci s’emballe sur sa deuxième partie. On comprend alors qu’il s’est entouré d’autres musiciens, en l’occurrence du batteur de Thursday et du bassiste de Incubus. Mais étant le compositeur de la musique et des lyrics, cela reste son projet perso.

Blink Twice qui enchaîne se rapproche davantage de l’univers Sparta avec son jeu de guitare et les envolées lyriques caractéristiques, un très bon morceau. Jim Ward sait alterner le rythme et les ambiances sur ses morceaux ainsi on retrouve de l’énergie sur I Got A Secret, qui fait office d’interlude inversée au milieu de l’album et voit le featuring de Shawna Potter de War On Women. On retrouve aussi de l’énergie sur Polygraph, des mélodies accrocheuses (Electric Life). Mais là où je le préfère c’est quand il développe ses atmosphères douces et poétiques (keep on failure, le meilleur morceau à mon goût, foreign currency ou safe pair of hands) qui se rapprochent beaucoup de l’esprit Sparta.

 

Au final je trouve Daggers intéressant, un ton en dessous tout de même des albums de Sparta tellement puissants dans leur intensité, Jim Ward aborde peut-être davantage d’espace sur ce projet solo, plus rock. Il demeure un très bon album qui devrait ravir les fans de Sparta.

J. NeWSovski

 

 

https://jimward.bandcamp.com/album/daggers




lundi 26 juillet 2021

dimanche 25 juillet 2021

Clip - PRISONLIFE

Voici Prison Life avec le titre Teach Them To Behave pour les amateurs de Hardcore puissant

vendredi 23 juillet 2021

HATEFUL MONDAY – The freak parade (EP)

 


HATEFUL MONDAY – The freak parade (EP)

 

Ce petit EP digital est le moyen pour nos amis suisses de présenter son nouveau line up avec deux nouveaux membres. Toujours articulé autour de Reverend Seb et sa voix de velours le groupe envoie The Freak Parade, un morceau dans la tradition du groupe rapide, mélodique et efficace.

 

Triste concours de circonstance, le deuxième morceau (Dark Sunday) est une reprise d’Uncommonmenfrommars. Il y a quelques jours disparaissait Daff, batteur du groupe, jetant un sacré froid dans notre été. Cette reprise apparaît sur le premier volume du tribute au groupe français, évidemment elle est bien reprise mais, encore sous le choc, on ne peut rester indifférent.

 

On attend donc rapidement la suite avec, j’espère, un album. Mais force est de constater que ce nouveau Line-up a vite pris ses marques.

 

J. NeWSovski

 

https://hatefulmonday.bandcamp.com/album/the-freak-parade

https://www.facebook.com/hatefulmonday

jeudi 22 juillet 2021

Clip - ILS

Sorti l'année dernière mais il n'est jamais trop tard... voici ILS avec le titre No Luck

mercredi 21 juillet 2021

lundi 19 juillet 2021

CHASER – Dreamers

 


CHASER – Dreamers

Thousand Islands Records / Sbam Records

 

Chaser est une machine à voyager dans le temps, dès l’album posé sur la platine il nous renvoie dans les années 90 époque punkrock mélo, en plein sur la vague Epitaph / Fat Wreck, celle que l’on appelait la vague skatepunk. La jeunesse de beaucoup d’entre nous.

Chaser n’est ni plus ni moins que le parfait mix entre Pennywise et No Use For A Name. Dès Fight of our lives et sa rythmique frénétique on sent l’énergie Pennywise et sur 2020 les mélodies qu’aimait distiller No Use For A Name. D’ailleurs le chant de Mike LeDone rappelle celui de Tony Sly

La basse est joueuse sur Good Times, les chœurs bien posés. Clairement Chaser est difficile à situer dans le temps et clairement si on m’avait dit que cet album était sorti en 96 je n’aurais pas été surpris, mais il a 25 ans de plus, on dira donc qu’il manque d’originalité et que beaucoup de morceaux rappelleront multitude de groupes mais il fait du bien à entendre.

Dans les morceaux intéressants je parlerais aussi de Signs of life qui me rappelle les néerlandais de I Against I, A new direction et Dreamers très No Use For A Name époque Making Friends et surtout le dernier titre See You At The Show avec sa ligne de basse bien sympa et son clin d’œil à la scène des années 90. Je citerai d’ailleurs une petite phrase de ce dernier morceau : « I remember it like yesterday, the news of Tony Sly For me, that was without a doubt the day the music died ». Chaser ne cache pas son amour pour NUFAN et les groupes de l’époque et porte avec fierté le renouvellement de cette scène.

 

Pour résumer Dreamers est très loin d’être original, chaque morceau rappelle un autre de 25 ans plus âgé mais cet album fait tout de même un bien fou car il est très bien foutu. Chaser a su se nourrir de la vague skatepunk et nous la faire revivre. Petit brin de nostalgie pour tous les vieux amateurs.

 

J. NeWSovski

 

 

https://chaser.bandcamp.com/album/dreamers

https://www.chaserpunkrock.com/

https://www.facebook.com/chaserband/



samedi 17 juillet 2021

Clip - Black Mantra

Les Black Mantra de Bressuire viennent de sortir S.U.V.
Ce morceau sera sur le split LP "Intérieur Déter" partagé avec Pavasse (Street Punk) & HPS crew (Rap) dont la sortie est prévue pour l'automne 2021.


mercredi 14 juillet 2021

TALK SHOW HOST – Mid century modern

 


TALK SHOW HOST – Mid century modern

Wiretap Records / Disconnect Disconnect

A l’heure où j’écris ces mots une vague de chaleur inédite et historique inonde le Canada, il serait tellement facile de dire qu’il y reste un peu de fraîcheur et qu’elle se trouve dans le premier album du groupe de Toronto, Talk Show Host, mais on n’en est pas loin.

 

Leur précédente production était le EP « Not here to make friends » sorti en 2017, très intéressant il m’avait permis de découvrir le groupe.

Si l’on doit résumer Talk Show Host est un groupe fun qui joue un punkrock mélodique parfois même powerpop.

 

J’aime bien la voix de Chris assez marquée mais qui ne plaira pas à tout le monde, c’est un peu un mix de celle de Joey Cape et Wattie de Dead End, sur You Asshole!, le titre d’ouverture, elle marche à merveille. Ce morceau est d’ailleurs très emballant avec de très bons riffs de relance sur sa deuxième partie. J’aime aussi beaucoup la rythmique de Blood in the sand, un morceau powerpop très plaisant. A travers Crisis Actors je ressens comme des airs de Dead Pop Club, le côté mélodique poussé et assumé, comme aussi d’ailleurs sur The ballad of Jack Nance. Je cite DPC car l’ambiance dégagée par Talk Show Host me fait penser aux groupes d’Olivier Portnoi, assez solaire.  

Je retrouve aussi un côté Weezer dans la faculté à sortir des mélodies douces et entraînantes, le tout bien épaulé par des chœurs derrière et même un chant féminin très intéressant (Sorry, my mistake / Syntax Error Ok).

Lame Duck, le dernier morceau est un long titre en mid-tempo avec lequel j’ai eu un peu de mal sur les premières écoutes, le rythme amène une ambiance pesante limite stressante je trouve puis au fur et à mesure des écoutes j’ai vraiment commencé à l’apprécier, sa monté en puissance est remarquable et le chant féminin, une nouvelle fois, amène vraiment un truc en plus.

Le son de Mid-century modern est super propre et bien équilibré, c’est John Dinsmore qui l’a réalisé, il avait auparavant travaillé avec les furieux Single Mothers.

 

Mid Century Modern est un album frais, parfait pour l’été, hélas pas encore commencé chez nous. Les Canadiens ne révolutionnent pas le style mais amènent un sens des mélodies bien affuté. A découvrir !

J. NeWSovski

 

 

https://welovetalkshowhost.bandcamp.com/album/mid-century-modern

http://www.talkshowhost.ca/




mardi 13 juillet 2021

Morceau - FRIDAY'S SPIRIT

Les autrichiens de Friday's spirit viennent de sortir un EP intitulé Skin and bones. Voici le morceau For all that's left.

samedi 10 juillet 2021

L’EFFONDRAS – Anabasis


 


L’EFFONDRAS – Anabasis

 Medication Time Records / Araki Records / Kervivniou / 98dB

 

L’Effondras est clairement à mon goût un groupe trop méconnu ou mésestimé. Son précédent album, les Flavescences sorti en 2017, était un subtil moment de post-rock, immersif et captivant. Entre temps Raoul Vignal est venu rejoindre le groupe en remplacement du guitariste Pierre Josserand. Retardé en raison du Covid, Anabasis voit donc le jour via les labels Medication Time, Kerviniou, 98dB et Araki.

Je vous conseille aussi de lire l’interview (ici) réalisée et publiée il y a quelques jours.

 

Le trio lyonnais garde sa ligne directrice ainsi The grinding wheel ouvre l’album avec une atmosphère douce sur une rythmique très blues avec un riff de guitare très envoûtant. L’aventure se poursuit avec Ce que révèle l’éclipse, un morceau qui, sur sa première partie, se veut plus léger mais qui se révèle plus long et intense. La basse sur le deuxième tiers vient percuter et lui rajouter du peps.

Anabasis révèle un univers propre sur chacun de ses titres aussi le passage sur Aura Phase, finalement le plus court de l’album (moins de 5 minutes), se révèle à mon sens le plus lumineux avec un côté libérateur très plaisant. Anhedonia aborde un côté plus sombre, davantage angoissant sur certains passages. Mais ceci n’est qu’une perception qui m’est propre.

 

Noréa voit l’apparition du chant, léger certes mais la voix posée sur la musique de l’Effondras est une grande nouveauté laissant peut-être envisager une éventuelle poursuite sur de prochains morceaux. Toujours est-il que c’est un morceau très immersif.

 

 

 Anabasis possède ce côté hypnotique et aérien propre aux groupes post-rock et/ou instrumentaux, les amateurs du style ne pourront qu’être séduits par ce troisième de l’Effondras. Un coup de cœur pour ma part.

 

 

J. NeWSovski

 

 

https://www.leffondras.fr/

https://leffondras.bandcamp.com/

https://fr-fr.facebook.com/leffondras




jeudi 8 juillet 2021

mardi 6 juillet 2021

WE HATE YOU PLEASE DIE - Can't Wait To Be Fine


 


WE HATE YOU PLEASE DIE - Can't Wait To Be Fine

Howlin' Banana Records

 

Décidément, Rouen regorge de pépites et de groupes inspirés en cette année 2021. Après UNSCHOOLING, c'est au tour de WE HATE YOU PLEASE DIE de retenir notre attention. 


Combo respectant à la lettre la mixité (2 garçons, 2 filles), les Normands passent la vitesse supérieure avec "Can't Wait To Be Fine", leur 2ème album particulièrement créatif. Ne pas se fier à son patronyme radical, WE HATE YOU PLEASE DIE produit une musique à l'énergie communicative qui embrasse de nombreux styles : punk, power pop, garage...La liberté de ton du quatuor se traduit notamment par une palette vocale très large et des structures des morceaux parfois complexes (les cassures et les changements de direction à l'intérieur de certains morceaux sont de bonnes surprises). L'album débute sur la pointe des pieds sur "Exhausted + ADHD" avec une basse délicate et une voix susurrée. Mais WE HATE YOU PLEASE DIE aime bien brouiller les pistes et l'énergie garage-punk fait subitement son apparition. Une urgence et une rage que l'on retrouve avec plaisir sur le speed "Barney". Les voix féminines déboulent sur "Epiphany" et se marient à merveille avec le chant schizophrénique du frontman Raphael. Après le bipolaire "Vanishing Patience", l'album décolle véritablement à mi-parcours avec un enchainement de quatre titres de haute volée. Tout d'abord l'expéditif "Coca Collapse" qui impressionne par sa furie et ses incessants changements de tempo. "DSM-VI", un des sommets de l'album, met en exergue toute la folie douce du groupe. Voix post-punk à la Fabrice Gilbert de FRUSTRATION, hurlements punk, chant guttural proche du métal, choeurs féminins, long pont pop, tout y passe dans ce morceau complexe et addictif. On retrouve le même grand écart vocal sur le noisy et survitaminé "Paula". La bassiste Chloé vient ensuite poser sa voix aux accents de Debbie Harry sur "Otterlove", un titre s'inscrivant plus dans une mouvance indie-rock. WE HATE YOU PLEASE DIE retrouve sa rage et sur l'électrique "Luggage". Après une ballade délicate "Terminal" et une embardée shoegaze "Exorcice", l'album se termine en beauté avec le titre éponyme "Can't Wait To Be Fine". Si Raphael y reprend tout d'abord sa voix de crooner, ce long morceau monte progressivement en tension jusqu'au final scandé par l'ensemble du groupe "We want to be fine".

 

A la fois brutal et catchy, "Can"t Wait To Be Fine" est un album ambitieux qui positionne WE HATE YOU PLEASE DIE parmi les groupes les plus talentueux du moment. Encore une belle trouvaille du label parisien Howlin' Banana devenu une des références de la musique à guitares en France.

Mr Caribou

 

Titre préféré :                                Paula

 
https://wehateyoupleasedie.bandcamp.com/album/cant-wait-to-be-fine


jeudi 1 juillet 2021

RISE AGAINST – Nowhere Generation


 

RISE AGAINST – Nowhere Generation

Loma Vista

Rise Against est le groupe qu’on adore détester, le type même de groupe qui a grossi de façon déraisonnable sortant de notre petit univers élitiste indépendant. J’aimerais dire que c’était mieux avant, et ce serait vrai, mais force est de constater qu’en 2021, Rise Against tient encore bien la route, même si la petite Super 5 GT turbo qui flottait parfois dans les virages s’est transformée en luxueuse et solide BMW M4 blindée d’options, n’en demeure pas moins la sensation du travail bien fait.

 

Clairement Rise Against joue sur ses qualités et ses points fort, son style est clairement défini depuis Revolutions per minute et le groupe ne prend donc pas de risque avec des titres bien calibrés (sudden Urge), du tube en puissance avec des paroles à destination d’un public jeune (Nowhere generation ou Broken Dreams Inc). Le gros point fort de Rise Against c’est la voix de Tim Mcllrath toujours aussi belle et même si elle est maintenant trop mise en avant à mon goût elle n’en demeure pas moins singulière et splendide, sur un titre comme Forfeit, elle fait tout le boulot. On retiendra des titres bien efficaces à souhait : The Numbers, monarch.

Très moderne dans sa façon d’appréhender sa musique, Rise Against maîtrise très bien ses changements de rythme (Talking to ourselves) et sait jouer parfaitement sur des belles et longues mélodies (middle of a dream). Bref le groupe maîtrise son style.

 

Les vieux fans du groupe tiqueront certainement comme sur les albums précédents, depuis des années maintenant Rise Against est devenu une grosse machine bien huilée, et c’est album ne fait que le confirmer. Mais il y a vraiment de bons titres et c’est peut-être surtout une belle porte d’accès pour les plus jeunes vers une scène pas si facile d’accès.

 

J. NeWSovski

 


https://www.riseagainst.com/

https://riseagainst.bandcamp.com/album/nowhere-generation