mercredi 31 août 2011

Lectures estivales

Petit résumé de mes lectures estivales :




Suite(s) Impériale(s) - Bret Easton Ellis
4/10
Ellis est l'un de mes auteurs américains contemporains préférés, chacune de ses sorties est un événement. Le précédent Lunar Park sorti en 2005 est pour moi son meilleur devant même le désormais culte American Psycho. 6 ans après son dernier effort, BEE revient donc avec ce Suite(s) Impériale(s) qui comme c'est un peu énoncé dans le titre est la suite d'un de ses romans le tout premier Moins Que Zéro. A noter que ce dernier est le nom d'un titre d'Elvis Costello et que sa suite est le titre d'un album de Costello (leur nom originaux bien sûr). 25 ans séparent le premier du dernier et l'histoire reprend les personnages avec leur évolution, ça c'est le point vraiment intéressant, BEE avait à cœur de faire ce roman mais je dois avouer que à l'instar de Zombies il ne m'a guère emballé. L'histoire est un peu floue et manque de rythme, je dois avouer que je n'ai pas vraiment été emballé. Déception donc.


Apocalypse bébé – Virginie Despentes
9/10
J'ai vraiment beaucoup apprécié ce roman (primé au Renaudot en 2010) et pour une raison très simple j'adore Bukowski et je dois avouer que ce roman de la lyonnaise est dans la digne tradition de l'auteur germano-americain. L'histoire est une enquête sur une jeune fille disparue, cette affaire est donnée à Lucie, jeune enquêtrice sage et discrète ; elle demande l'aide d'une confrère, aux méthodes plus qu'opposée aux siennes, au joli pseudonyme de La Hyène. S'en suit un road-movie qui met l'accent sur une superbe galerie de personnages aussi atypiques les uns que les autres. Décrire des personnages et leur donner du relief est d'ailleurs le grand point fort de Despentes. J'apprécie aussi ses références musicales (que l'on connait bien, cf la BO de Baise Moi) et je citerai juste le nom de l'ancien coéquipier de la Hyène reconverti en barman : Cro-Mag. Un très bon roman donc, si l'on excepte la fin plus que moyenne et décevante qui aurait vraiment fait de cet ouvrage un chef d’œuvre Bukowskien.


Le Livre Sans Nom – Anonyme
9.5/10
La grande particularité de ce roman est qu'il n'a pas de nom et que son auteur est anonyme. De grandes suppositions ont été faîtes sur son identité et je dois avouer que j'aurais bien mis une petite piécette sur Robert Rodriguez à la lecture des premiers chapitres. L'histoire est dans le registre de ce dernier, de Quentin Tarantino ou John Carpenter avec des personnages haut en couleur. Tout commence par un massacre dans un bar signé par un personnage dénommé le Bourbon Kid, qui pète un plomb dès qu'il boit de cet alcool. Ce passage et ce personnage rappellent Desperados de Rodriguez (d'où ma piécette). La suite des événements intervient 5 ans plus tard alors qu'une nouvelle éclipse doit avoir lieu et que tout le mode part à la recherche d'une pierre appelée Oeil de Lune aux pouvoirs obscures. Énormément de personnages tous attachants et atypiques (j'imagine déjà le casting si un film est tourné...) et une histoire qui part bien en live comme il faut (un peu à l'image d'une nuit en enfer de... Rodriguez). Un excellent roman qui je l'ai appris depuis peu est le début d'une trilogie, le deuxième volume L'Oeil de La Lune est sorti depuis quelques mois et le troisième Le Cimetière Du Diable ne devrait pas tarder à suivre et peut être qu'à la fin le mystérieux auteur révélera son nom !