Cyber Tracks
8/10
On peut considérer Pulley comme un des groupes les plus
sous estimés de la scène punkrock mélodique américaine, quelque peu noyé dans
le vaste océan de groupes de ce style dans les années 90/2000. Il y avait
pléthore de groupes à cette époque, très proches musicalement mais Pulley avait ce coté sympathique
certainement en raison de la présence de son chanteur charismatique, Scott Radinsky, déboulé de Ten Foot Pole après divergences
d’opinions. On se souvient aussi que ce dernier avait mis le groupe entre
parenthèses durant sa nomination en tant qu’assistant coach de l’équipe
nationale de Baseball.
Ce retour est donc une
surprise même si cette fin d’année est propice aux albums des groupes de cette
période (NoFX, Descendents, Pennywise,
Green Day…). Pulley reprend donc
les choses exactement où il les avait laissées avec un punkrock mélodique très
californien dans l’esprit qui se rapproche de Lagwagon et Pennywise,
d’ailleurs je trouve que la voix de Radinsky
se situe justement quelque part entre Joe
Cape et Jim Lindberg. Cet album
est à l’image de la discographie du groupe, bien fait efficace sans
révolutionner le genre tout en ayant un son assez identifiable et force est de
constater qu’il y a de sacrés bons morceaux comme No I in Team, fixing the
drought ou farewell.
A noter que cet album sur
Cyber Tracks, le label de El Hefe de NoFX, dont je viens de découvrir l’existence.
Ceux qui ont apprécié le groupe il y a une quinzaine d’années
ou plus simplement ceux qui ont grandi dans la période Epitaph / Fat Wreck ne
pourront qu’apprécier No Change in weather
Morceau préféré : No
I in Team
A classer entre NoFX et Lagwagon et à
la suite des précédents.
https://www.facebook.com/pulleymatters/
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