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vendredi 6 août 2021

lundi 4 janvier 2021

THE BOUNCING SOULS – Volume 2

 


THE BOUNCING SOULS – Volume 2

Pure Noise Records

 

Plus de trente années de carrière pour le groupe du New Jersey que j’associe à cette belle époque Epitaph et, pour eux, non pas au skate mais au BMX. J’ai toujours beaucoup apprécié ce groupe pour la qualité de ses mélodies et sa capacité à créer des tubes punks.

On remarquera rapidement que le groupe est joueur car j’ai eu beau farfouiller tous les méandres d’Internet et du DarkWeb impossible de trouver ce maudit Volume 1. En fait il n’existe pas tout simplement.

Mais c’est une excellente idée de reprendre les morceaux en versions acoustiques, enfin presque acoustiques, en tout cas bien plus posées. Le confinement a apporté cette idée et j’adore les superbes reprises de Favorite Everything et Gone, qui se révèlent plus lentes et d’une douceur agréable.

Hopeless Romantic, un des morceaux phare du groupe se voit attribué un traitement qui m’a laissé perplexe sur la première écoute, cette espèce de boîte à rythme m’a légèrement gâché le plaisir, il faudra le réécouter de nombreuses fois pour vraiment l’apprécier, toujours est-il qu’il amène un peu de variété au milieu de l’album.

J’ai bien aimé Highway Kings, avec une guitare très blues, le morceau sonne très Americana dans son style. Il faut aussi reparler de la voix de Greg Attonito, très singulière, qui monte haut, très haut même et, sur ce type d’interprétation, ça passe très bien. Tout se termine avec l’excellent Ghosts On The Boardwalk, telle une caresse qui vient lisser cette fin d’année si rugueuse.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Ghosts on the boardwalk



mardi 3 novembre 2020

THE MENZINGERS – From Exile

 


THE MENZINGERS – From Exile

Epitaph

 

Idée intéressante que celle de combler le vide laissé par l’annulation des concerts par la réinterprétation de morceaux en versions acoustiques. Nombreux artistes se sont prêtés à l’exercice et bon nombre de vidéos sont venus combler nos longues journées confinées. Ainsi The Menzingers s’est aussi prêté au jeu et a refait Hello Exile, leur dernier album en date. Pas mon préféré mais le résultat peut se montrer assez pertinent au final.

 

Je m’attendais à une version très mélancolique voire larmoyante et c’est plutôt une belle surprise. Ce from exile, titre sympa en référence directe au confinement, permet même de revoir différemment ce dernier album dont j’attendais bien mieux à sa sortie.

Ainsi America, dans cette version plus posée, permet de mieux mettre les textes en avant, cette Amérique de Trump pleine de contraste. « America I love you but you’re freaking me out ».

Dans un style très americana avec guitare folk et harmonica, High School Friend, est plutôt plaisante et j’aime bien aussi I can’t stop drinking que je trouve très belle. Elle est lente et l’apport du violon en fond la rend vraiment touchante, c’est aussi le cas de London Drug, toute en douceur avec son refrain accrocheur. Strawberry Mansion me fait un peu penser à du Antiflag accoustique, elle est rythmée et définitivement très punk.

Seul le chant ou tout du moins son traitement pêche un peu sur cet album, comme si Greg Barnett s’était enregistré dans sa salle de bain et que le mixage n’avait rien fait derrière. Au final cet album passe vite et bien et donne envie de réécouter l’original et davantage se pencher sur les textes.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    I can’t stop drinking

 


https://themenzingers.bandcamp.com/album/from-exile



lundi 21 janvier 2019

INTENABLE - EP Acoustique



INTENABLE  - EP Acoustique


Le trio Intenable est de retour en ce début d’année pour un petit EP reprenant 3 titres en version acoustique de leur deuxième et superbe album Quatrième mur.

Je suis fan de ce genre d’exercice, il met toujours en avant les mélodies et le texte. Ici pour Elégie, mon morceau préféré du groupe, le titre et le texte était déjà très fort, son portage à la guitare et violoncelle en fait une version différente mais toujours aussi belle. Nuit Blanche / Nuit Noire me permet de mieux percevoir les textes, c’est une belle version et de la même manière Quatrième mur est un moment intense  qui met aussi en avant le texte, prend plus le temps de le capter, il fait clairement regretter qu’il n’y ait que trois titres sur cet EP.


Intenable et, ici, Kévin puisqu’il est juste accompagné de Roman au violoncelle est un super compositeur, il a une superbe plume, ses textes sont précis et touchants et les mélodies qui accompagnent sont justes toujours bien senties. L’apport du violoncelle apporte une gravité plus qu’intéressante aux morceaux.

Au passage cet EP sert aussi de support à la tournée acoustique avec Mauvaise Pioche (Le batteur), l’occasion d’entendre les autres morceaux réarrangés.


J. NeWSovski










dimanche 9 septembre 2018

RISE AGAINST – The Ghost Note symphonies vol 1




RISE AGAINST The Ghost Note symphonies vol 1
Virgin Records
9/10

Rise Against tourne en rond depuis quelques années je trouve. Le groupe a clairement changé de dimension en devenant vraiment important en terme de notoriété. Ses derniers albums se ressemblent, ne laissant plus de place aux surprises, ce n’est pas forcément une mauvaise chose en soit mais au fond j’attends toujours du groupe qu’il me fasse vibrer comme ce fut le cas sur Revolutions per minute au lieu de cela il s’entête à refaire et refaire les mêmes morceaux.

Cette idée d’album acoustique ou plutôt symphonique car l’apport de violons et de cordes est important est plutôt une bonne chose, car le groupe a, un coté très mélancolique dans certains titres qui devrait être amplifié par cette nouvelle interprétation.

Et dès les premières notes je dois avouer que je suis conquis, la voix de Tim, toujours magnifique, et bien mise en valeur par l’interprétation derrière. The Violence, à l’origine sur le très fade Wolves, est ici mis en valeur et se révèle un bien meilleur morceau et c’est aussi le cas de House on fire aussi sur Wolves. Cette version permet de mettre en avant le texte et lui donner une autre dimension. Sans surprise Like The Angel se révèle un superbe morceau, la version d’origine sur Revolutions Per Minute est l’un de me morceaux préférés du groupe, cette version apporte une touche mélancolique grâce aux violons derrière et le rythme ralenti. Les versions de Miracle et Savior permettent aussi de mettre les textes en valeur, de davantage être à l’écoute, ce qui est une bonne chose et puis ils sont bien écrits.
Puis l’album se referme sur Voices Off Camera dans une version émouvante juste piano et voix. De la même façon je m’attache à l’intensité du texte ce qui m’avait échappé dans sa version d’origine sur Revolutions. Un superbe morceau.


En froid avec Rise Against depuis quelques années je dois avouer que ce premier volume de reprises symphoniques m’a totalement convaincu. Les 10 titres, au passage superbement produits par Bill Stevenson dans son Blasting Room, apportent tous une nouvelle dimension aux morceaux en accentuant l’intensité émotionnelle. Les amateurs du groupe et ceux qui aiment les versions acoustiques seront ravis.


J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Voices Off Camera




vendredi 22 juin 2018

Clip - Rise Against

Rise Against sort (aussi) un album en acoustique. Voici la vidéo de Like The Angel à l'origine sur Revolutions per minute


mercredi 30 mai 2018

STRUNG OUT – Black Out The Sky (EP)




STRUNG OUT – Black Out The Sky (EP)
Fat Wreck Chords
3.5/5

J’ai été surpris de voir que cette nouvelle production de Strung Out était un EP et encore plus surpris qu’il soit en acoustique.

Strung Out est un groupe un peu à part dans la sphère punkrock avec une musique technique et un son de guitare très métal qui se reconnait dès les premiers accords et fait la grande différence avec pas mal de groupes très (trop) proches. De la même manière le chant de Jason Cruz est aussi spécial et rapidement identifiable. Ce passage en acoustique ne peut donc que réserver des surprises.

La pochette est d’autant plus troublante qu’elle contraste totalement avec son contenu. Qui ne s’attendrait pas à un album de black métal norvégien en la voyant ? Mais elle n’en demeure pas moins aussi troublante que jolie.

Ce huit titres est composé de six nouveaux morceaux et deux qui ont été réinterprétés pour l’occasion : Matchbook, sur Twisted By Design, et Unkoil sur An American Paradox. J’aime beaucoup le morceau Town Of Corazon qui a été mis en clip il y a quelques semaines déjà. Il permet de voir le groupe sous un angle différent, plus posé et mélodieux. Requiem prend une nouvelle dimension, très sombre et intense magnifié par sa lascivité, il est juste trop court hélas. Black Out The Sky qui donne son nom à l’EP est aussi un bon titre et c’est vrai que la première moitié de l’EP est une vraie réussite mais je reste moins emballé par les derniers titres parfois trop mielleux où trop ancrés dans la culture americana / country pour moi. Ainsi Duke of Sorrow sonne comme un mauvais tube de Green Day. Quant à Matchbook et Presidio ils n’apportent pas grand-chose hormis finir sur une note mitigée.



J. NeWSovski






dimanche 5 mars 2017

CLEMENT GARY – from border to border (EP)



CLEMENT GARY –  from border to border (EP)
Pencil Records
4/5

A la première écoute, sans prendre de précaution, c'est-à-dire juste en écoutant sans regarder le nom de l’artiste on pourrait croire qu’il s’agit de The Vein Shot, le projet acoustique d’Olivier Portnoi de Dead Pop Club. Il faut dire que les voix sont assez proches et pourtant je connais cette voix puisqu’il s’agit de Clément le guitariste de Watermane, From Border to Border est donc son premier EP en solo.

Quatre titres qui se révèlent rythmés et extrêmement plaisants un peu à l’image de ce que fait X-TV ou aussi Forest Pooky notamment sur The house we used to live in. Le marseillais a une belle voix, je me répète, mais il sait écrire de belles chansons, await for the storm to come par exemple ou from border to border qui mettent en avant son talent d’écriture.

Reste la durée assez courte mais c’est au final un moment extrêmement agréable.

J. NeWSovski



lundi 6 février 2017

Noé Talbot – reprises acoustiques



Noé Talbot – reprises acoustiques
autoproduction
4/5

Noé Talbot est le chanteur de Fortune Cookie Club, le guitariste aussi, et enfin le parolier et c’est aussi un mec d’une extrême gentillesse. Depuis quelques années il sort des trucs en solo et qui sont plutôt bons et d’une belle sensibilité.

Il s’attaque en ce début d’année à faire des reprises acoustiques, et cet EP 6 titres en est la concrétisation. Même si l’exercice est déjà sympa, Noé a, en plus, travaillé sur des versions francisées des morceaux. Les 6 titres choisis sont donc chantés en français avec le délicieux accent québécois qui lui sied à merveille. La pochette est un hommage à l’album acoustique de Joey Cape et Tony Sly, un clin d’œil sympa.

Ça commence par Substitute de Franck Turner, aïe un morceau que je ne connaissais pas, je me suis donc attaché à l’écouter aussi. Du coup le morceau original est superbe et la reprise est une excellente version qui met en avant le texte et de jolies intonations. Beautiful Things est un morceau de The Lawrence Arms, un titre à l’origine que je trouve sympa mais sans plus, difficile de le retrouver dans la reprise débranchée mais cette dernière permet, une nouvelle fois, de mettre en avant un texte très beau. Noé s’attaque aussi à For Fiona, un des monuments de No Use For A Name et c’est une nouvelle fois une réussite qui aurait certainement beaucoup plu à Tony Sly. La reprise de Millencolin (Vicious circle) est bien adaptée, le titre original était déjà sympa avec de superbes mélodies, ça facilite aussi les choses ! Celle de Daggers de The Flatliners est bien plus calme et posée que l’originale, difficile de reconnaître les textes et le fil du morceau tant le chanteur de The Flatliners a son style propre, j’ai un peu donc l’impression d’entendre un nouveau titre. L’EP s’achève sur Who we’ve become de Joey Cape, le grand spécialiste des reprises acoustiques, bien adaptée.

En parcourant cet album j’ai trouvé aussi beaucoup de plaisir à retrouver sur mon disque dur les versions originales et les comparer. La mise en français met en avant des textes très intéressants à coté desquels on passe trop souvent quand ils sont en anglais.

Un petit EP qui se révèle donc très agréable à écouter, superbement interprété et astucieusement adapté. Une vraie réussite !

J. NeWSovski








samedi 5 décembre 2015

Anti-Flag - live acoustic at 11th street records


Anti-Flag - live acoustic at 11th street records


Surprenant petit live acoustique enregistré par le groupe de Pittsburg, ce 9 titres vient de me redonner du plaisir à les écouter. La playlist est très bien choisie avec des titres forts et marquants de la carrière du groupe, Turncoat, This is the end ou encore Brandenburg gate

Les morceaux en acoustique sonnent plutôt bien, gardant leur énergie tout en apportant une vraie fraîcheur. Les interventions entre chaque titre sont plaisantes et j'en regrette du coup sa durée hélas trop courte même si on avoisine tout de même les 35 minutes.

A écouter donc avec curiosité.

lundi 2 juillet 2012

Maladroit / The Sainte Catherines



Maladroit / The Sainte Catherines
Guerilla Asso
8/10
Petit split 4 titres sur un très joli vinyle jaune transparent. Une face chacun le tour est joué ! Et en plus il s’agit de 4 titres acoustiques !
The Sainte Catherines que j’avais découvert lorsque j’étais encore dans le listing de Gros Mike, est un groupe québécois (je vous passe les présentations, il y a eu une interview dans les Rêveries il y a 3 ans) qui fait un bon punkrock gros son aux influences Hot Water Music ou Smoke Or Fire. « Confessions of a revolutionary bourgeois part III » débute de façon toute douce et mélodique. C’est beau.  « Pas de doute » poursuit avec un chant en français qui semble bizarrement difficile, pourtant notre langue est leur langue… C’est en tous cas un morceau lent mais très agréable aussi.
Maladroit nous livre un morceau de Jerk Alert ! : « I hate your Hello Kitty underwear ». De façon acoustique ça passe toujours aussi bien. Par contre on a quand même un contraste d’énergie flagrant avec les canadiens. Comme le quatuor a beaucoup de goût il nous livre une ode à Miss Portman avec « I love you but I need Nathalie Portman », léger et frais qui rappelle la bonne vieille école américaine aux textes légers et effluves adolescentes. J’aime ! Tout simplement.
Très bon split enregistré pendant leur tournée commune l’an passée. Belle pochette aussi. A chopper donc ! Au passage j’en profite pour dire que The Sainte Catherines ont splitté en avril dernier.