dimanche 31 mai 2020

NORTH ALONE – Quarantine coverage (EP)




NORTH ALONE – Quarantine coverage (EP)

Petit EP 4 titres spécial confinement et comme la pochette le laisse penser il est composé de morceaux des Descendents, groupe cultissime de chez cultissime. North Alone c’est le projet de Manuel North, musicien allemand qui fait de la folk punk avec une grosse voix super agréable qui n’est pas sans rappeler Chuck Ragan.
J’aime beaucoup Hope, le fait que le tempo soit plus lent et la voix plus grave donne une saveur étrange mais agréable à ce morceau. When I Get Old est l’un de mes morceaux préférés, j’aime les paroles et le morceau se fond parfaitement dans l’album, ici il est bien repris et sans fioritures. Accompagné du reste du groupe ils ont enregistré Silly Girl, qui du coup se retrouve en version « boostée » ça joue vite avec du violon par-dessus et c’est super intéressant à écouter et la voix dessus est géniale. Je n’ai pas parlé de Clean Sheets, le premier morceau tout simplement car je n’ai pas vraiment accroché dessus, un peu trop lisse.
Je vous conseille au passage de jeter une oreille aux autres productions du groupes qui sont tout aussi intéressantes, petite coup de cœur pour For Milo, chanson écrite pour la naissance de son fils.
J. NeWSovski




samedi 30 mai 2020

Clip - MAUVAISE PIOCHE

Antho aka Mauvaise Pioche, bassiste de Guerilla Poubelle, guitariste de Quitters et batteur d'Intenable présente on ne manquera à personne issu de son deuxième album.

vendredi 29 mai 2020

Clip - PATRÓN

Patron, chanteur et guitariste de Loading Data est de retour avec Who do you dance for ? clip tourné en plein confinement avec pas mal d'invités prestigieux (Nick Oliveiri, Alain Johannesn Joey Castillo, Aurélien Barbolosi...)

jeudi 28 mai 2020

ONE BURNING MATCH – XIV Stories of Unity and Rebellion



ONE BURNING MATCH – XIV Stories of Unity and Rebellion

Beer records, Burdigala Records, Deviance Records, Dirty Guys Rock, Histrion Records, K-Nardage Asso et Les ténèbres Records

 

 

XIV Stories of Unity and Rebellion n’est pas véritablement un nouvel album mais plutôt un assemblage des morceaux qu’on a pu écouter sur les quatre Eps des années passées à savoir ceux entre 2015 et 2019, maintenant épuisés. Mais pour l’occasion le groupe a bien fait les choses en remasterisant l’ensemble et en réenregistrant certains titres ce qui donne une réelle impression d’uniformité comme un réel album. L’artwork est aussi très bien réussi et il me semble que le vinyle est accompagné de l’album en cd, de posters et quelques autres goodies sympas.

 

Je connaissais déjà les morceaux et j’avais déjà chroniqué Be one with the storm (https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2017/04/one-burning-match-be-one-with-storm.html).

Tout commence dans l’ordre chronologique avec l’énergique The Resistance Archipelago, un titre rapide auquel la puissance de la voix vient donner de la lourdeur. One Burning Match n’est pas le genre de groupe qui perd du temps dans les futilités, leur musique est directe, efficace (Birds of liberty). Et puis il y a de l’intensité (DIY or die) à laquelle s’ajoute un climat parfois sombre (The way of dissent) et le groupe peut se montrer rude (friends until death). Mais derrière ces 14 morceaux c’est l’impression de puissance, un vrai bulldozer.

One Burning Match me fait penser à un mélange des marseillais de Wake The dead et des toulousains de Fire At Will, illustres représentants du mouvement punk hardcore national qui commence continue à être très intéressant.

Pour ceux qui étaient passés à côté des 45t sortis ces dernières années voici une superbe chance de vous rattraper et découvrir un groupe qui ne cesse de progresser. Je relisais pour l’occasion ma chronique de leur premier album en 2013 où j’étais surpris et sous le charme de ce groupe novice ; aujourd’hui je dois avouer que je suis super enchanté de les retrouver encore actifs et surtout aussi performants. Hâte de les voir en live.




J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    The common Enemy

 

 

 

https://www.oneburningmatch.com/post/186719929933/xiv-stories-of-unity-and-rebellion

https://oneburningmatch.bandcamp.com/album/xiv-stories-of-unity-and-rebellion




lundi 25 mai 2020

SOOMA - It's All About to Change




SOOMA - It's All About to Change
Radicalis
8,5 sur 10

Contrairement à la voisine belge, nous savons finalement peu de choses de la scène suisse. SOOMA, originaire de Zurich, en constitue pourtant un de ses meilleurs représentants et vient de sortir son second album. Sur "It's All About to Change" on est loin de la douceur des alpages suisses verdoyants. Bien au contraire, le trio creuse un peu plus son sillon noise-rock et punk. La musique de SOOMA opte pour l'urgence et l'intensité, ce que "Alive", titre introductif, illustre à merveille : rythmique en béton, guitare tranchante et chant traité à la réverbération qui semble sortir du fond du garage, un triptyque qui rappelle le son des excellents Canadiens de METZ. SOOMA en remet une couche avec "Break It" qui brille par son riff accrocheur et un pont bien senti qui ralentit la cadence. Sur "Slow Mess", c'est la basse post-hardcore et l'infatigable batterie qui nous épatent. Sur un format court (trois minutes en moyenne), SOOMA a le chic pour emmener ses fins de morceaux sur un terrain plus expérimental. Sur "Materieles Humanos" le chant se fait plus agressif et brut sur les couplets. N'offrant aucun répit, les fougueux Suisses enchaînent les perles noise-rock comme le tendu "Hail Inhale" ou le plus chaotique "1141". SOOMA ne relâche jamais l'étreinte et ne tombe jamais dans la facilité de l'intermède sonore de remplissage ou dans la ballade acoustique. Malgré tout, le trio fait retomber un peu la pression en fin d'album. SOOMA ralentit le tempo et montre un visage plus mélodique sur le ténébreux "Recca". Plus lourd et lent, "Pingu's Nightmare" clôture l'album en instaurant un climat assez sombre.

Parfaitement exécuté, "It's All About to Change" est un album réussi débordant d'énergie et qui met en lumière la scène helvétique. 


Mr Caribou



Morceau préféré :                                    Slow Mess







dimanche 24 mai 2020

samedi 23 mai 2020

NATHAN GRAY – Working Title




NATHAN GRAY – Working Title
End Hits Records
8.5/10

Nathan Gray est le chanteur de BoySetsFire et Working Title est son second album solo. N’ayant pas écouté le premier je m’attendais à un album acoustique dans la veine de ce que fait Chuck Ragan ou encore Dave Hause. La surprise vient du fait qu’il a un vrai groupe derrière et que ça joue bien et même plus : certains morceaux sont très énergiques (In My defense).


Cet album solo permet aussi de se rappeler combien BoySetsFire était un groupe exceptionnel et la voix de Nathan n’y était pas étrangère, After The Eulogy devrait aisément trouver sa place dans mon top 10 même 20 après.


Nathan Gray sait toucher la corde sensible en jouant sur les mélodies, la mélancolie qui se dégage de certains titres est prenante comme sur Working Title avec l’immense Chuck Ragan aux chœurs. J’aurais aimé retrouver encore davantage ce dernier, la complémentarité des deux voix est excellente mais le mixage ne le rend pas vraiment.  Plus posé, Refrain est un morceau important, plein de délicatesse, bien accompagné par un violon qui met en avant la douceur du chant. Gray propose aussi des chansons entraînantes, bien écrites à l’image de The Markings, the fall ou Hold mais c’est dans l’émotion que je l’apprécie le plus et dans ce registre Mercy est superbe tout comme la magnifique Still Here. L’enchaînement what about you / Refrain / Still here est juste d’ailleurs magnifique, tirant l’album vers le haut.


Même s’il y a quelques morceaux dispensables sur cet opus, il n’en demeure pas moins un bel objet. Nathan Gray a cette voix magique qui le place dans une case particulière, il peut transmettre énormément d’émotions et sa créativité est aussi super intéressante. Un bel album.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Still Here







jeudi 21 mai 2020

Playlist de déconfinement






Après ces nombreuses semaines de confinement, voici arrivée la possibilité de sortir un peu, de retrouver du monde. Pour fêter ça voici une petite sélection de morceaux mélangeant hardcore, punkrock, noise et même hip-hop.



Les détails dans la suite.

mardi 19 mai 2020

CATHEDRALE - "Houses Are Built The Same"




CATHEDRALE - "Houses Are Built The Same"
Howlin' Banana
8 sur 10

Membre de l'écurie Howlin' Banana (BASTON, KAVIAR SPECIAL...), CATHEDRALE, jeune groupe formé en 2015, n'a pas perdu de temps et vient de sortir son troisième album "Houses Are Built The Same". Musicalement, les Toulousains s'inscrivent dans une veine post-punk, quelque part entre le punk sous influence anglaise (la voix très british du chanteur Julien Maison), le garage et la pop, tant les mélodies inondent cet album. Sur la scène française, le quatuor se rapprocherait par exemple des Parisiens de RENDEZ-VOUS. Passée la curieuse introduction spoken words, l'album débute avec le nerveux et efficace "The Bet", titre qui met notamment en avant une ligne de basse métronomique et des guitares très inspirées. Sautillant et porté par un gimmick de guitare entêtant, "Aquiel" contient un pont aux sonorités plus garage et psychédélique. Le quator fait ensuite une incursion plus pop avec "Right Time", son morceau le plus doux et mélodique. "Institutions" renoue avec le post-punk et l'énergie. Sur les 5 minutes d"Open Your Eyes", CATHEDRALE semble quitter momentanément l'Angleterre pour les Etats-Unis avec un son plus lo-fi et des choeurs à la PARQUET COURTS. "Interlude" fait office de pause avant d'attaquer pied au plancher la seconde partie de l'album avec le tranchant "Hidden Museum". Toujours emmené par ce chant un poil braillard et les riffs de guitares bien sentis, "House Are Built The Same" enchaine les titres accrocheurs comme "Gold Rush" ou "Is Your Man A Reptile". On pourrait peut-être reprocher un tempo un tantinet répétitif dans la musique des Toulousains, mais l'énergie et les inspirations mélodiques parviennent totalement à nous charmer. CATHEDRALE se fait parfois plus punk et donne l'impression de vouloir en découdre sur les fiévreux "Reverence" et Taste Good".

Parfaitement produit, fourmillant de compositions solides, "House Are Built The Same" montre tout le savoir-faire de CATHEDRALE, en parfait équilibre entre dynamique punk et mélodies flamboyantes. 


Mr Caribou

Morceau préféré :                                    Aquiel





lundi 18 mai 2020

samedi 16 mai 2020

LAKS – S/t (EP)




LAKS – S/t (EP)

Il serait facile de commencer cette chronique en parlant du retour des années 90-2000 comme influence actuelle de pas mal de groupes, mais je l’ai déjà fait. Pourtant ce trio de Tarbes puise clairement ses racines chez des groupes comme Hot Snakes voire même Fugazi sur certains côtés plus noise.  

Lost letter from a mink ou encore Avicara me rappellent clairement aussi la fougue perçue chez Lysistrata, et par là même celle d’At The Drive In, maître en la matière. On pourrait d’ailleurs se méprendre sur les premiers riffs de Avicara et se croire plongé dans Relationship of Command. Mais le groupe aime aussi les mélodies un peu dures (Travellin’ skeleton) mais entraînantes.


12 minutes plus tard arrive déjà la fin de ce premier EP, c’était court mais vraiment intéressant et agréable à écouter. On attend le retour des concerts pour pouvoir tester ça sur scène !


J. NeWSovski







vendredi 15 mai 2020

mercredi 13 mai 2020

BIB - Delux




BIB - "Delux"
Pog Wig Records
8,5 sur 10


Si le confinement vous tape sur les nerfs, l'écoute du dernier album de BIB va vous donner envie de tout envoyer valser. Il faut avouer que "Delux", est une véritable tornade punk-hardcore. 20 minutes de furie et d'agressivité qui ne vous laissent aucun répit. Le son est brut et la production minimaliste mais l'énergie déployée par le groupe américain, déjà auteur de plusieurs EP, est assez impressionnante.

Le premier titre "Eyes of The World" nous met tout de suite au parfum : rythme effréné, chant hurlé et riff bien noise. On serait presque déçu que ce morceau se termine subitement au bout d'1 minute 30 et que le groupe du Nébraska sabote cette tuerie. Une des forces de BIB est d'infuser dans son punk-hardcore pur jus d'autres courants musicaux. L'introduction de "Boiling point" sonne d'ailleurs un peu garage avant que le chanteur Nathan Ma ne se mette à cracher sa rage. BIB réussit sur un format court à donner une coloration plus expérimentale à ses fins de titre. Il pratique aussi l'art du changement de rythme et enquillent les riffs bien heavy comme sur la bombe "The Fool". "Foreign States" emprunte un chemin plus mélodique avec son chant un poil réverbé. On y entend même un solo de guitare un peu dissonant mais efficace. "Subliminal" mélange à merveille hardcore et riff métal en une minute chrono. BIB appuie une nouvelle fois sur l'accélérateur et retourne au front sur le martial "Us & Them". Après une légère accalmie sur le quasi instrumental "Freak Out", le rouleau compresseur BIB reprend ses droits sur l'ultime morceau "Love, Peace & Poetry", marqué par les beuglements inquiétants de Nathan Ma.

Brutal et sauvage, "Delux" colle parfaitement à l'esprit punk et donne envie de pogoter dans son salon. Une bonne claque !

Mr Caribou

Morceau préféré :                                    The fool



https://bibhc.bandcamp.com/album/delux



mardi 12 mai 2020

dimanche 10 mai 2020

WAKE THE DEAD – Still Burning




WAKE THE DEAD – Still Burning
Shield Recordings
9/10

Still Burning, le nom de ce nouvel album de Wake The Dead est lourd de sens, après un changement de line up qui a vu l’arrivée de Vincent au chant et Léo à la batterie, le groupe avait à cœur de montrer qu’après dix ans il était toujours en vie et plus affuté que jamais. Et c’est avec une superbe pochette que les marseillais illustrent ce 8 titres, comme un phœnix qui revit, plus fort que tout, se réveillant de ses propres cendres.

Il y a 10 ans le groupe empruntait son nom au deuxième album de Comeback Kid et, comme leur modèle Canadien, les Marseillais ont su évoluer vers un hardcore moderne riche de sonorités. Moins direct dans l’approche, Wake The Dead sait amener son univers avec douceur (Giving up) un peu même aérien tout en maintenant ce niveau de fureur (an eye for an eye) rappelant même par moment les débuts (All My Flames ou Back for more). Mais WTD a clairement évolué vers quelque chose de plus subtil qui n’est pas sans me rappeler Birds In Row sur le très bon Lone Wolf. C’est d’ailleurs dans ce registre que je trouve le groupe le plus intéressant car il mélange subtilement toutes sortes d’émotions. Et à ce titre l’interlude planante, aussi appelée Still Burning, est un très bon moment avant le déchaînement final (Paradise et Own Identity).

Wake The Dead signe ici un très bon album. Still Burning est court mais terriblement efficace et subtil tout en offrant une variété intéressante sur le hardcore qu’il soit moderne ou post-hardcore.
J. NeWSovski



Morceau préféré :                                    Lone Wolf






jeudi 7 mai 2020

MELKBELLY - PITH




MELKBELLY - PITH
Wax Nine Records
8,5 sur 10

Originaire de Chicago, MELKBELLY vient tout juste de sortir un deuxième album intitulé "PITH". Je ne connaissais pas grand-chose de ce groupe mais force est de constater que leur punk-rock grungy, un peu lo-fi est terriblement efficace. MELKBELLY développe un subtil mélange entre mélodies et son noisy.

Le quatuor emmené par la voix féminine de Miranda Winters est le croisement parfait entre L7 et the BREEDERS. Le mimétisme avec la voix de Kim Deal est parfois saisissant comme sur l'excellent "Humid Heart". L'album commence fort avec l'explosif  "PITH" aux guitares cradingues et à la basse lourde. D'abord structuré sur la base du traditionnel couplet/refrain, le titre prend progressivement de la vitesse et une tournure plus expérimentale. Très grunge, "Sickeningly Teeth" balance entre évidences mélodiques et riffs gras. Sur ce morceau truffé d'accélérations et décélérations, MELKBELLY surprend et montre à quel point il maîtrise les variations de rythme. Une logique que l'on retrouve également sur le très réussi "Stone Your Friends". Plus speed "LCR" met avant une batterie déjantée et volontairement à contre-temps. Le quatuor ralentit le tempo sur le plus classique "Little Bug" qui fleure bon le grunge des années 90 avec un son un peu sale, son solo guitare bancal et les refrains harmonieux. Sur les 7 minutes de "Kissing Under Some Bats", MELKBELLY retrouve une veine plus chaotique et noisy, plus particulièrement dans la seconde partie au cours de laquelle les Américains semblent franchir le mur du son. Le groupe de Chicago se fait plus concis sur le reste de l'album. Entre bombes punk-rock ("Season Of The Goose", "Take H20") et bizarreries noise ("Mr Coda"), MELKBELLY sait varier les ambiances. Pour clôturer l'album, il se permet même de balancer son titre le plus calme avec Flatness, balade grungy au rythme lent.

Avec ce cocktail détonnant de douces mélodies et de guitares tendues, MELKBELLY passe le cap du deuxième album avec succès. Un jeune groupe talentueux à surveiller de près. 

Mr Caribou

Morceau préféré :                                    Sickeningly Teeth





mardi 5 mai 2020

Clip - Tagada Jones

Voici Nous avons la rage par Tagada Jones, tourné en plein confinement.

Anniversaire Krod Records



Pour son 5ème anniversaire, Krod Records sort une compilation cassette avec 9 groupes pour 9 reprises de groupes du label.

 Les bénéfices seront reversés à l'association Solidarity Not Silence. (info sur la cause : https://www.crowdjustice.com/case/solidaritynotsilence/). 

Cette cassette sera produite en édition limitée de 100 exemplaires sur une couleur turquoise.

Voici les groupes présents :

PREY DRIVE
KILL HER FIRST
UNLUCKID
ATLAS FOR HOME
ELM TREE CIRCLE
BLOODSPORT
LIVINGSTON
THE DEADNOTES
RAINCHECK

lundi 4 mai 2020

PEARS - S/t




PEARS – S/t
Fat Wreck Chords
8.5/10


Je découvre Pears à travers cet album et c’est un des bienfaits du confinement : avoir du temps pour écouter plein de nouveaux albums. En spoliant tout de suite la chronique c’est même une superbe découverte.


La recette de Pears est simple : on joue vite, très vite et on balance des mélodies percutantes. Cette recette fonctionne à merveille depuis des années dans le punkrock et c’est ma préférée. Les choses simples et efficaces me vont à ravir.

J’aime beaucoup la voix du chanteur, Zach Quinn, qui se rapproche de celle Milo Aukerman (Descendents)notamment sur l’énergique Zero Wheels et de celle de Russ Rankin (Good riddance – Only Crime) sur l’étonnante Confortably dumb. D’ailleurs si je classais mes albums par ressemblance je mettrais bien Pears entre les Descendents et Good Riddance.
Le groupe sait se montrer hyper accrocheur comme sur Naptime, véritable tube mélodique. Mais là où le groupe est très fort c’est aussi dans la façon de changer et de casser de rythme comme sur Sympathy Cone qui se rapproche de ce que peut faire Propagandhi. Et puis le groupe sait faire dans la ballade avec le joli Traveling Time qui met en avant le panel très large du groupe.

Au passage Pears est de la Nouvelle-Orléans, ça c’est sympa ; cet album est leur 3ème opus et sans révolutionner le style il amène de la fraîcheur et du renouveau dans la scène. Les amateurs de la génération Epitaph / Fat Wreck apprécieront particulièrement !


J. NeWSovski



Morceau préféré :                                    Zero Wheels






vendredi 1 mai 2020

Romain de Raincheck A-T'il Bon Goût ?

Alors que le groupe vient tout juste de sortir Cleaned Out, son nouveau titre ultra énergique qui rythme mes séances de sports en plein confinement, j'ai pu interroger Romain de Raincheck pour en savoir plus sur ses goûts ! Bonne lecture !






L'album que tu as le plus écouté ?

Going nowhere fast de Satanic surfers,  je me rappelle encore avoir découvert le groupe sur un sampler rock sound quand j'étais ado, et ça été un coup de cœur immédiat ! Même maintenant, j'ai encore tendance à penser que c'est ce qui s'est fait de mieux dans le style, les lignes de chant sont parfaites, tout comme les textes, les lignes de basse dingues, le travail des grattes hyper abouti, et les drums incritiquables !