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jeudi 29 décembre 2016

Yarost’ – Rise (démo)



Yarost’ – Rise (démo)
Autoproduction

J’ai toujours plaisir à chroniquer des groupes vendéens, une affaire de cœur de toute évidence. C’est par contre moins ma tasse de thé quand il s’agit de parler de doom de sludge ou de trucs obscurs. Toujours est-il qu’après avoir vu Yarost’ en concert, avec Gus Vendetta, j’avais vraiment envie d’écouter ce que ça donnait sur disque.

Le plaisir est assez proche des conditions live, Pretty Medication, le premier morceau met en avant ce sens de la mélodie et cette capacité à imposer une atmosphère qui devient de plus en plus lourde voire écorchée avec l’apparition du chant laissant derrière l’idée d’une ligne directrice. Ce morceau me fait penser directement à Year Of No Light et de leur capacité à plonger l’auditeur dans leur monde. Red Eye et Mouth of Leviathan se veulent plus noirs, voire plus malsains empruntant tous deux la même structure, encore une fois je pense qu’ils gagneraient en efficacité en étant juste des instrumentaux. Sur scène j’avais trouvé ce chant comme étant un point noir, même si c’est mieux sur disque je ne suis tout de même pas entièrement convaincu par son apport.

Au passage, je lis actuellement un roman bien lugubre de Maxime Chattam et je trouve que Yarost’ serait une belle bande sonore du livre tant l’atmosphère lourde et sombre correspond.

A classer pas très loin de Year Of No Light




dimanche 23 octobre 2016

GUS VENDETTA – Avant l’aube



GUS VENDETTA – Avant l’aube
8/10

Gus Vendetta, à ne pas confondre avec Demon Vendetta, est un groupe de Montaigu dans ma belle et chère Vendée natale. Composé de 5 membres le groupe joue un style qui chevauche le screamo et le post-hardcore avec des riffs sentant parfois fort le métal.

Un peu éloigné de mon registre habituel je me suis tout de même laissé prendre par Avant l’aube qui malgré une entrée en matière un peu rugueuse pour les oreilles (marmule et La poursuite aux riffs trop métal voire même trop néo) prend vraiment son envol sur Trauma, un titre plus intense et puis sur Ilotisme des peurs, qui pose une atmosphère dans laquelle il est plaisant de s’y perdre. Des titres comme gangrénés ou Point mort envoient davantage d’énergie, plus puissants et rentre-dedans, ils montrent que les montacutains ont de la réserve. Gus Vendetta n’en finit pas de surprendre avec De Bile et de larmes, une fois encore un morceau qui captive et enferme dans une bulle, une grosse bulle de près de 7 minutes qui au final me rappelle que la première idée que l’on peut se faire à l’écoute des premières minutes de l’album est vraiment éloignée de ce que peut être le reste de l’album. Moment tranquille, Christ Coquillage, permet un parfait interlude avant Les ombre hagardes.

A la vue des titres des chansons vous aurez compris que le chant est en français, pas évident sur un style comme celui-ci mais dans l’ensemble ça passe plutôt bien car c’est souvent gueulé !

Si l’on ne s’arrête pas sur deux premiers morceaux, Avant L’Aube de Gus Vendetta est une belle petite surprise dans un registre post-hardcore et screamo. Un groupe à suivre avec attention.

Morceau préféré :           De Bile Et de Larmes