mardi 30 décembre 2014

Slim Wild Boar & His Forsaken Shadow - s/t



Slim Wild Boar & His Forsaken Shadow - s/t
Beast Records
9/10
Pour ce quatrième album le groupe Rennais s'est à nouveau enrichi de nouveaux musiciens : un clavier et une basse. De duo il y a quelques années, il est devenu trio sur l'excellent Tales From The Wrong Side Of Town puis, maintenant, quintet.
Je me dois de rappeler que Kévin, le chanteur et guitariste du groupe est aussi le chanteur de The Decline !.

Ce side project (même s'il a été créé avant The Decline!) en est donc à son 4 album, dans un style singulier, et vu la qualité du dernier en date je suis très surpris que la notoriété du groupe ne soit pas plus importante.

Slim Wild Boar, pour raccourcir, enchaîne les morceaux avec une beauté et une élégance rares Perfect Dead Body en est l'exemple parfait, une histoire sombre, une musique envoûtante, des chœurs bien sentis. Un chant féminin s'invite sur A dead Heart Never Beats et on plonge subtilement dans un univers de grand ouest mélangé à des influences mexicaines avec la trompette. De belles compos qui rappellent l'esprit de Tales from... comme By My Side, Kill Me Twice ou Black Flag Outlaw. Je ne suis par contre pas totalement  fan de tout l'album notamment In That Car ou Goldminers, je trouve cette dernière trop ouest américain avec une rythmique de batterie qui ne m'accroche pas trop.

Le son est parfait et peut être qu'il aurait mieux valu retrouver ce son de voix sur le dernier album de the Decline !, il met parfaitement en avant sa singularité.

La pochette est juste sublime, les tons, les couleurs, le tracé... tout est joli et reflète parfaitement le groupe quelque part entre mélancolie et le reflet du sud est des Etats-Unis.

Au final c'est un très bel album, dans la continuité du précédent, pour un groupe très singulier qui mérite de toute évidence, une notoriété bien plus grande.

Mon titre préféré:           By My Side




mardi 23 décembre 2014

Le retour des Satanic Surfers

C'est l'époque des retours, après celle de Seven Hate annoncée pour mai 2015, c'est au tour d'une autre légende du punkrock des années 90 de faire son retour : Les SATANIC SURFERS !!!!!!!!!!

Il se reformeront dans le cadre d'un festival en Espagne, j'espère pour plus bien entendu sachant que Rodrigo vient de quitter Atlas Losing Grip...

Après sous quelle forme ?
J'espère celle de 666 Motor Inn et Going Nowhere Fast avec Rodrigo à la batterie, Magnus et Fredrik aux guitares et Tomek à la basse.


27/12: je viens d'apprendre qu'ils étaient confirmés à l'Xtrem Fest 2015 à Albi


Ilydaen - Maze



Ilydaen - Maze
autoproduction
9/10
Trio venant de Liège en Belgique, Ilydaen est un groupe de post-rock / post hardcore que j'ai découvert il y a peu par le biais d'un clip et qui vient très récemment de sortir son premier album.

Je dois avouer que j'apprécie de plus en plus ce style et les 9 morceaux qui composent cet album m'ont comblé.

45 minutes d'une musique prenante, envoûtante mais aussi riche et très souvent surprenante. J'aime l'atmosphère dans laquelle nous plonge le groupe et j'avoue que l'écoute de ce disque le soir, en voiture ou tranquilou à la maison est un vrai moment de bonheur. 

J'oserais les comparaisons avec Year of no light, plus métal, ou les SPAM même si ma culture dans le style manque de références.

C'est en live, aussi, que ce genre de groupe s'apprécie pleinement. Il faudra donc être attentif aux futures dates à venir.

Mon titre préféré:           Lux



samedi 20 décembre 2014

Les Tops de 2014

C'est la fin de l'année, l'heure des bilans. Un exercice toujours très difficile et périlleux. J'ai mis les albums qui m'ont le plus marqué, ceux avec lesquels je prends toujours autant de plaisir lors de leur écoute.

N'hésitez pas à donner les vôtres en commentaires.



mercredi 17 décembre 2014

The Last Brigade - Burn Out



The Last Brigade - Burn out
Kicking Records - Thunder Buzz Prod
7.5/10
Monté par Ritchie Buzz et Nasty Samy en 2007, The Last Brigade a sorti un premier album en 2008. Un album que j'ai croisé maintes fois mais qu'au final je n'ai jamais écouté. Honte sur moi car je ne connais le groupe que de nom. Mon oreille toute vierge découvre donc la dernière brigade sans aucun a priori ni pré-requis.

Premier abord j'adore la pochette, une superbe peinture toute en apesanteur et sensualité. L'une des plus belles de l'année de toute évidence.

Une fois lancé ça part fort avec Why Don't You Come ? qui impose une guitare affutée et une atmosphère puissante. Il me faut un peu de temps pour m'adapter à la voix de Ritchie Buzz de la même façon qu'il m'avait fallu du temps pour m'adapter à celle de Jé des Greedy Guts il y a des années, des siècles... J'aime bien ce premier titre et j'aime encore plus le suivant (don't touch me) avec son intro diaboliquement délicieuse. The Last Brigade revendique le fait de jouer de la musique des 90's, et ce n'est pas faux, car se dégage un gros son rock, un peu grungy et une belle propension à faire parler les mélodies. Waiting For You est d'ailleurs à ce propos un bel exemple de l'étendue du spectre musical du trio Nimois qui est capable d'enchaîner morceaux lourds, mélodiques et parfois aussi pop. Never Let Me go est en effet très emprunt de mélodies certes mais aussi de ce coté pop un peu trop naïf je trouve. C'est une belle chanson mais placée dans cet album elle fait un peu figure d'ovni.

The Last Brigade est plus complexe qu'il ne semble paraître. Très fort sur les titres rock qui rappellent certains groupes de Seattle mais aussi Baby Chaos,  à l'aise pour développer des mélodies et créer des chansons entêtantes, mais parfois trop facile sur certains morceaux qui deviennent légers, certaines paroles de refrains (something about you) sont aussi un peu "faciles" à mon goût.

J'aime donc bien cet album, j'aime les titres les plus énergiques tout en appréciant aussi les plus calmes (Liquid qui une très belle mise en musique de la pochette). Je l'aime bien aussi pour sa grande diversité et sa richesse même si au passage certains morceaux ne me touchent pas.

A noter que Ritchie Buzz fait partie du backing band de la légende Kevin K lorsqu'il tourne en Europe, joue aussi dans Flipside et les Milliardaires. Une grosse activité !




samedi 13 décembre 2014

Maladroit - old and Poor



Maladroit - old and Poor
Guerilla Asso, Slow Death, Monster Zero

C'est en squattant le merch de guerilla asso lors du passage de Guerilla Poubelle à Angers que je suis tombé sur cette compilation de Maladroit sortie cette année. Pas de grandes nouveautés puisqu'il s'agit des titres issus des 45tours, que j'ai pour la plupart. Mais j'apprécie tellement ce groupe, et que 5 euros pour ces 16 titres c'est tout de même une très bonne affaire.

Pour rappel Maladroit est le side-project d'Olivier de Dead Pop Club et Till de Guerilla Poubelle, les deux compères ayant eu envie de monter un groupe ensemble, ils se retrouvent au chant et aux guitares. A leurs cotés les batteurs et bassistes se sont un peu succédés mais l'esprit est toujours le même : Maladroit aime la légèreté et les mélodies.

On retrouve donc des morceaux de leur premier EP, de la Fête (avec Charly Fiasco), de Goes to Pouzza, du split avec Ste Catherines, celui avec Teenage Bubblegum et d'autres titres éparpillés. C'est rigolo mais je me rends compte qu'au fur et à mesure de l'avancée des titres (dans le temps), Till ne chante quasiment plus en français, ce qui est parfois dommage car dans un concert à l'appart les chants français et anglais cartonnent à fond. De toutes façons la complémentarité entre les deux chants est flagrante et force est de constater que rares sont les groupes qui peuvent se targuer d'avoir deux chanteurs aussi talentueux (à part peut être Rancid et Antiflag). Ceci dit Till en Anglais ça marche très bien, beaucoup mieux qu'Olivier en français...;)

Bon, comme dans toute compile le son varie suivant les enregistrements de chaque titre mais ce n'est pas trop dérangeant.

Je suis fan c'est clair, parce que c'est frais, léger, sans prises de tête et qu'on sent leur plaisir à jouer ensemble. Une petite compile indispensable à tout fan de punkrock.

Mon titre préféré:           Old and Poor




mardi 9 décembre 2014

Chroniques rapides...

CHRONIQUES RAPIDES de Décembre

Il est parfois difficile de chroniquer tout ce que je reçois ou tout ce que je peux trouver, faute de temps bien évidemment. Trop souvent je m'engage à le faire et pourtant 3-4 semaines plus tard les disques sont toujours posés sur le coin du bureau ou les mp3 toujours dans le lecteur. Ce n'est pas faute de les écouter mais juste pas le temps d'en écrire un mot.

Cette rubrique, à défaut de rendre des chroniques plus "complètes", aura au moins le mérite de parler de ces albums certes rapidement mais franchement.

Et puis régulièrement je reviendrai rajouter des éléments

Mariachi El Bronx - III
J'adore The Bronx, leurs albums punkrock sont des tueries, la voix de Matt Caughthran est juste délicieuse. Leur side project de groupe mariachi est dans le même esprit, et ça commence par une pochette certes moins décalée que la précédente mais sans nom ni titre d'album. A l'intérieur 10 titres superbes avec leur lot de trompettes. La voix est parfaite une nouvelle fois et l'ensemble fait la part belle aux mélodies. 3 se veut dans la continuité des deux précédents ni meilleur ni moins bon, l'effet de surprise n'est peut être plus là n’empêche que j'adore toujours autant.






Nobody's Straight "utopique"
NS est quant à lui un groupe d'Alençon qui envoie du hardcore métal. Ils avaient déjà participé à une compile des Rêveries (la 4ème : Battle of the trappists) et c'est efficace. Le chant en français m'a un peu dérouté à la première écoute et puis à l'image de Shorter than fast je m'y suis fait et je dois avouer que c'est pas mal. Le son est vraiment parfait, un beau mélange de lourdeur et d’agressivité. Même si je suis pas gros addict du style j'aime bien m'en remettre une petite dose régulièrement.





Mange Ta Mort est un groupe de Sedan qui joue du folk punk acoustique. A la première écoute ça m'a fait un peu penser à du Fred Fresh. Bref ça se laisse écouter, les textes sont sympas par le contre le son pas top, la voix très en retrait par rapport à la guitare du coup c'est parfois gênant pour bien comprendre. "une musique sincère et honnête" comme ils chantent.

http://mangetamort.bandcamp.com/



dimanche 7 décembre 2014

mercredi 3 décembre 2014

Burning Heads - choose your trap


Burning Heads  - choose your trap
Opposite prod
9/10
Je crois que je pourrai commencer toutes mes chroniques des nouveaux albums des Burning Heads en annonçant qu'il s'agit d'un évènement. Oui les Burning Heads est mon groupe préféré, celui qui m'a fait aimer le punkrock, celui qui m'a montré qu'il n'y avait pas qu'en Californie qu'on pouvait envoyer ce style avec talent et, à chaque nouvel album, je suis toujours autant emballé à l'idée de le découvrir.

Cela fait désormais 25 ans que les Orléanais sont dans la place et pour cette occasion le groupe s'offre un album de 25 titres coupé en deux parties : une punkrock et une reggae. La pochette est super belle ce qui change de certains de leurs albums (Bad Kind... notamment ou dans une moindre mesure Spread the fire) et le vinyle est juste trop classe.

J'ai déjà chroniqué le petit EP précurseur de Choose your trap on y retrouvait déjà Keep On Dancing, et plus le temps passe plus j'adore ce morceau. Le chant de Pierre y est plus rugueux et ça rend vraiment bien. Too Many Kisses et Pop A Pill sont aussi d'excellents morceaux plus légers en mid-tempo. Je me répète mais les Burning Heads est certainement le meilleur groupe pour jouer des chansons punkrock en mid tempo, plus le temps passe et plus j'en suis certain. Plus le temps passe et plus ils font de morceaux comme ça aussi me direz-vous.

Dans le registre j'aime beaucoup aussi Voice of the voiceless et Choose my trap.
Brakeless, un peu moins bon malgré le fait que ce soit Thomas au chant, sa voix n'est pas trop mise en avant, ça n'aide pas. Pourtant alterner les chants c'est plutôt intéressant. Tears and Blood ne m'emballe pas non plus que ça heureusement que Lie To Me et What did you expect viennent ajouter une grosse dose de testostérone dans l'opus. Ce dernier morceau me rappelle d'ailleurs au bon souvenir de Fuck LP.
Pour cet anniversaire Tony de The Adolescents vient prêter sa voix sur le titre stick our heads up high !  On sait que les deux groupes sont très proches et on connaît l'estime que Pierre et ses acolytes portent au groupe californien. D'ailleurs leur collaboration sur un split commun en 2009 est un excellent moment de musique.

Les derniers 10 morceaux sont dans la lignée opposite, avec un fin mélange de dub et de reggae. Je suis certes moins fan mais ça passe tout de même tout seul notamment Party et slow Down les plus sympas à mon goût.


C'est donc un très bon album des Burning Heads, et n'oublions pas ces 25 années de carrière, c'est juste énorme. Enorme de voir qu'ils sont toujours au top sur album comme sur scène. Nous devons juste être fiers et heureux d'avoir un groupe de ce calibre par chez nous.


Seul bémol:  son prix avec frais de port qui s'élève à 27.5€. J'avais pourtant en tête le fait que le groupe faisait l'effort de vendre ses albums à prix abordable surtout depuis leur passage en autoprod grâce à leur structure Opposite Prod. Même pour un double vinyle ça me fait un peu mal au fondement, ok il reste la possibilité de le prendre en concert mais il faut aimer attendre...

Mon titre préféré:           Pop A Pill









Au passage, dans la suite,  je propose mon top 5 des albums des Burning Heads.

lundi 1 décembre 2014

Patrón de Loading Data A T'Il Bon Goût ?

Photo par Thomas Bihoré


Loading Data (BC ; FB)  a sorti il y a un an et demi un excellent album, Double Disco Animal Style, mélange de stoner et de rock 90's,  qui n'a, à mon sens, pas eu l'écho qu'il aurait dû avoir. Patrón, le charismatique chanteur à la voix singulière est aujourd'hui l'invité des Rêveries histoire d'en savoir plus sur les goûts du personnage.

mercredi 26 novembre 2014

Never Again - no way (ep)




Never Again - no way (ep)
MALOKA, CRAPOULET, DINGLEBERRY RECORDS, STUPID KIDS RECORDS, KANIVO CHAOS, BOOBS RECORDS, DESERTION RECORDS, A L'OMBRE DE CETTE VIE, ORCHIDSCEN, OLDSCHOOL RECORDS 

La liste des labels investis dans cet EP est conséquente. En fait il y a plus de labels que de titres au menu. Mais cet engouement est aussi dû à la qualité de ce groupe de Dijon. 5 titres sur une petite galette 45t et moins de 10 minutes pour un punk hardcore rapide, efficace et sans concession. Never Again joue vite, bien et surtout envoie une grosse dose d'adrénaline. Sur ce format c'est efficace à condition d'être proche de la platine pour le tourner rapidement par contre sur scène ça doit "déboîter sévère". No Way est donc un bon prétexte pour aller les voir sur scène.

J'aime bien la pochette même s'il s'agit du dos d'un album de The Offspring (Ixnay on the hombre) mais au moins il colle mieux au style des Dijonnais.



     

samedi 22 novembre 2014

Jean_Hub - the distance between us


Jean_Hub - the distance between us
autoprod
*/10

Quand vous entendrez les premières notes de The Distance between us vous reconnaîtrez rapidement les voix de Chasing Paperboy et Can't Bear This Party. Jean Hub est la contraction de Jean et Hubert un duo de Nice, décidé à se faire plaisir en envoyant de la pop punk.

Honnêtement je suis assez partagé par ce premier album (d'où le *). D'un coté il y a des morceaux emballants avec des passages percutants où la cohésion entre les deux chants est parfaite et puis il y a un coté vraiment trop pop qui me saoule. Drive me somewhere sonne comme du New Found Glory, trop mélo pour moi (et pourtant j'aime bien le glucose...). L'apport des synthés est trop présent au point de parfois l'emporter sur le reste. Frank Mikael's greatest Hits, par exemple, est un morceau qui mixe du Angels and Airwaves avec du Aqua sur son intro (la voix du début), c'est trop déroutant...

Par contre j'accroche sur des morceaux plus rock'n'roll comme Drunk but not scared tonight, étrange mélange entre At The Drive In et Ozma ou A lack Of Time, joli morceau lent, plus aérien et chargé.

Durant 15 pistes les Niçois brouillent les pistes, se font plaisir c'est évident mais arrivent à me perdre. En fait pour être plus précis c'est la première partie de l'album et la toute dernière qui sont les plus déroutantes à mon goût.

L'album est à prix libre sur Bandcamp, une bonne façon de vous faire une idée et de me la partager.





mardi 18 novembre 2014

Tom Tom Bullet - Too Fast Too Late


Tom Tom Bullet - Too Fast Too Late
Smalltones records
8/10

Tom Tom Bullet est un nom qui se retient, un nom qui reste. La pochette du premier album finger in ze noise, sorti il y a 5 ans, claquait avec son joli super héros bien décalé, au final on s'en souvient toujours. Efficace quoi !

Force est de constater que le quintet d'Angoulême aime bien les beaux dessins car cette pochette de Too Fast Too Late est fichtrement bien réussie. Recto comme verso.

Oui Tom Tom Bullet est encore un groupe des Charentes. Non je ne suis pas des Charentes même si les pages du blog commencent à regorger des groupes du coin... Mais j'aime bien l'endroit, il faut dire que Cognac est jolie et que les salles du coin (le West Rock, la Nef...) ont toujours eu des progs pointues et qui leur sont propres, on ne retrouve pas là bas les groupes qui passent dans toutes les salles de France. C'était le cas il y a 15 ans et ça l'est toujours maintenant. Peut être que les mecs aux manettes de ces programmations ont influencé un bon nombre de personnes et que si cette région est si riche en groupes c'est peut être juste finalement la vendange de leur cru (pour rester dans l'esprit).

Revenons en à nos moutons et plus particulièrement à Too Fast Too Late qui sonne dans la continuité du premier album et qui me fait penser au premier Undeclinable Ambuscade. Du bon punkrock mélo influences Epitaph / Fat Wreck. et même si ce style peut paraître désuet pour certains il n'en demeure pas moins ma madeleine de Proust. Checkpoint est un bon morceau au refrain intéressant et Enemy me fait vraiment penser aux Néerlandais cités un peu plus haut même dans l'intonation de la voix. Le refrain de No Time est aussi un super moment tout comme Sweet Bored, un morceau entraînant et énergique. Soucoupe, morceau bonus, me semble être fait avec l'interview de ce farfelu, près de Cognac justement, que cousin Rodrigo nous avait fait découvrir, on avait aperçu sa soucoupe dans son jardin. Un mec un peu perché qui pensait pouvoir rejoindre une autre galaxie depuis le triangle des Bermudes avec sa navette DIY. Merci aux Tom Tom Bullet de m'avoir rappelé ce souvenir.

Ce 9 titres et demi, qu'on qualifiera de court album est un bon moment, il ne révolutionnera pas le style mais entretiendra vivement sa flamme. Au passage il est disponible sur le bandcamp gratuitement avis aux amateurs donc...

Mon titre préféré:           Sweet Bored




samedi 15 novembre 2014

Foolish - Let's talk (ep)



Foolish - Let's talk (ep)
Beer Records, Boobs Records, 2k10 records, Larsen prod, Tools records

Foolish est de retour avec un nouvel EP amorcé par le clip The Van sorti il y a quelques semaines. Il est accompagné d'une belle pochette qui me rappelle le Live In A Dive de No Use For A Name dans le dessin et l'esprit avec le van.

Let's talk est une excellente raison pour le groupe de repartir à sillonner la France et l'Europe, voire plus. Et force est de constater que les 5 titres sont d'une belle efficacité.
Du très rapide Los Santos à l'excellent PMA qui est un joli mélange entre du Kid Dynamite et du Bouncing Souls. Foolish rappelle toujours beaucoup de références mais ça reste très plaisant à retrouver, par exemple j'ai l'impression que The Van rend hommage à The Moron Brothers de NoFX tant sur certains riffs de guitare que sur les lignes de basse et le chant. Don't you wanna dance rappelle très rapidement que le groupe est aussi fan de ska. Le passage est court mais est présent comme sur les autres productions du groupe.

Je trouve que les Foolish ont bien évolué depuis que je les ai découverts il y a quelques années en devenant plus incisifs, plus efficaces et plus entraînants aussi. Cet EP est une belle production.



mardi 11 novembre 2014

Lagwagon - hang



Lagwagon - Hang
Fat Wreck Chords
8.5/10
Il y a peu de temps je prenais une petite bière avec l'ami Joey Cape dans un petit troquet traditionnel dans le cœur de San Francisco. Encore sobre, il me dit : "tiens copain, jette donc une oreille au nouvel album de Lagwagon, j'aimerais bien savoir ce que t'en penses."
Je lui dis que la pochette est graphiquement réussie par contre cette photo peut, peut être, avoir une connotation notamment après la mort de Derrick Plourde (batteur du groupe) il y a quelques années (suicide par balle).
Joey insère la galette dans le lecteur du bar et on s'écoute ce 8ème opus. J'en profite pour mettre pour mettre un demi dollar dans la cible à fléchettes et lancer une partie de 301

L'album s'ouvre sur un morceau on ne peut plus classique du groupe : Burden Of Proof intro très calme, Joey chante sobrement juste accompagné d'une guitare acoustique puis tout bascule logiquement  avec l'énergie qui caractérise le groupe dès le deuxième morceau qui enchaîne parfaitement. Ce Reign me rappelle de nombreux vieux morceaux de Double Pladinium ou Resolve. Les titres s'enchaînent comme les triples 20 que Joey collectionne.  Je lui dit que cette nouvelle galette est tout de même fichtrement bonne et qu'elle me rappelle tout de même le très bon Resolve, dernier album en date sorti il y a... 9ans. Mais The Cog in the machine me déroute un peu avec des riffs énergiques empruntés à des métalleux chevelus puis Obsolete Absolute, qui s'étend sur près de 6 minutes me bouleverse un peu dans ma comparaison un peu hâtive. Burning Out in style est aussi un excellent titre avec une rythmique plus posée mais de bons passages notamment la deuxième partie. One More Song me, gonfle sur son intro, même si le chant peut être touchant il est trop aérien pour moi.
Joey ose me demander après son deuxième Bull ce que je pense des lyrics. Hey coco, je ne suis pas si bilingue que ça surtout après deux excellentes Alchemist's Heady Topper par contre je suis plus à même de juger l'excellent travail de Bill Stenvenson au Blasting Room qui a vraiment un super boulot avec cet album.
 La partie s'achève comme l'album  avec un magnifique Joey bien accompagné sur In Your Wake par une section rythmique très impressionnante. 

Joey remporte assez facilement  la partie de 301, l'animal est un habitué des bars, il est fier de sa victoire mais aussi de son album. Et il a raison.

C'est donc le 8ème album dans une carrière commencée au début des années 90, Lagwagon n'a jamais raté d'album (Blaze est moins bon mais ce n'est pas non plus une bouse) . J'aime beaucoup les premiers très incisifs et directs (Hoss, Trashed, Duh) mais ce Hang est tout de même sacrément intéressant car il allie le style des premières à des titres plus mélodiques, plus mélancoliques aussi.

Mon titre préféré:           Reign

samedi 8 novembre 2014

Noise Generator - Wise and wicked


Noise Generator - Wise and wicked
autoprod
8.5/10
J'ai chroniqué l'an passé le premier Ep de Noise Generator mais je me dois quand même de rappeler quelques éléments sur le groupe. Il s'agit d'un duo basé sur Paris et formé de Kshoo qui était dans Dirty District et Boost ainsi que de Laurent Noise qui était dans Charge 69. Un groupe de vieux routiers. Un groupe difficile à chroniquer aussi car on touche des musiques qui ne me sont pas très familières à savoir un mélange d'électro, d'indus, de dub et de punk.
Un très gros mélange qui peut faire peur mais qui passe comme un Don Papa en fin de repas.
Je dois dire que j'ai été bluffé par Wise and wicked et en toute honnêteté j'accroche très peu ou à de très rares exceptions à l'électro mais je suis resté scotché par cet album. Il y a une ambiance, une atmosphère lourde et lente qui me rappelle the Ethnician que j'avais découvert en featuring sur le deuxième et excellent album d'Oneyed Jack (Arise) à l'époque (1998). Noise Generator est ma musique parfaite du soir pour rouler en voiture, lourde avec des gros riffs de guitare par ci par là et la pilule électro passe finalement assez bien. Le chant se prête aussi parfaitement avec à la fois sa rudesse et ses envolées.
On retrouve des morceaux bien emballants comme Low qui démarre sur les chapeaux de roue ou Aside, efficace à souhait. On retrouve les racines punk sur des morceaux comme Shred ou Buried Alive, plus fusion qu'électro du coup.

Jeunes et moins jeunes curieux je vous conseille d'aller y jeter une oreille, histoire de vous faire votre propre idée.

Mon titre préféré:           Aside


https://noisegenerator.bandcamp.com/album/wise-and-wicked

https://fr-fr.facebook.com/pages/Noise-Generator/367328393347472

mardi 4 novembre 2014

Handle - S/t (ep)



Handle - S/t (ep)
Furne records

Voici Handle jeune groupe Charentais, de Jarnac plus précisément. Ceux qui suivent le blog et la scène rock indé ainsi que ses dérivés savent que Jarnac est, depuis de nombreuses années maintenant, un lieu d'une richesse incroyable avec une source de groupes tous meilleurs les uns que les autres qui paraît à l'heure actuelle intarissable.

Handle n'est pas un groupe d'illustres inconnus puisqu'on retrouve ses membres dans des groupes comme Billy Gaz Station, Café Flesh, MSL JAX et autres Black Monster Fang.

Sobre pochette pour cet EP, 6 titres seulement mais finalement n'est-il pas le meilleur format pour découvrir un groupe ? Suffisamment long pour s'en donner une idée claire, assez si ça ne plait pas et assez aussi pour s'en satisfaire et inviter le désir d'une suite si c'est bon.

Handle a un son qui rappelle beaucoup de choses, du gros rock avec une bonne guitare, des
mélodies bien senties. Le trio nous emmène rapidement dans son univers.
Et je pense par moment aux chansons plus remuantes du tout dernier Billy The Kill avec ces riffs de guitare bien musclés, entraînants et terriblement rock'n'roll. Et puis aussi et surtout à la scène rock au sens large des années 90 et peut être plus particulièrement celle de Seattle que l'on a de façon très globale appelée grunge. Je pense aussi à Silverchair, dans le registre, tout du moins les premiers opus en écoutant hanni. La basse est grosse et fait bien le boulot, elle est même omniprésente en entêtante sur plusieurs titres. La voix est assez classique et mériterait peut être d'être plus exploitée à la manière du dernier morceau supposed to mais elle fait le boulot elle aussi et laisse aussi la musique prendre le dessus.

C'est en tous cas une belle découverte, il y en a pas mal ces temps-ci, mais ici dans un registre gros rock 90's avec mur sonore pour bétonner. J'apprécie particulièrement ce mélange de puissance et de mélodie qui les caractérise.


 

samedi 1 novembre 2014

Florent de Wank For Peace a t'il bon goût ?

Fred Lombard / indiemusic.fr


Chanteur de Wank For Peace, qui ont sorti un excellent second album le mois dernier (chronique), Florent est un acteur de la scène punkrock nationale en étant aussi aux commandes de Des ciseaux et une photocopieuse (FBBC) petit label angevin sans prétentions mais qui a déjà sorti en coprod de nombreux albums (dont l'excellent Traders). Petit questionnaire traditionnel pour en savoir plus sur ses goûts !...

Burning Heads - Choose your trap (ep)


Burning Heads - Choose your trap (ep)
Opposite Prod

Quatre petits titres en préambule au futur album à venir. Le colossal album à venir.  Je me garderai donc le temps de faire une vraie introduction digne de ce nom pour cette future sortie. Et rentrons directement dans le sujet.

Keep On dancing se révèle être le morceau le plus rapide et le plus énervé, c'est d'ailleurs une bonne chose pour commencer une nouvelle production. Le chant y est un peu en retrait mais ce titre envoie bien le pâté comme il faut. On connait déjà Too Many Kisses par le biais de son petit clip filmé sur le Hellfest, un bon titre, le plus accessible des quatre à mon goût en mid-tempo tranquilou. Pop A Pill est aussi un morceau mid-tempo, un excellent morceau, tout le long il fait monter la pression avec ses sonorités riches. Party est le "traditionnel" reggae/dub, les Burning ont eu le talent de pouvoir, à l'instar des Clash, nous faire écouter les deux styles sans broncher et pourtant sans être fan du style je dois avouer que j'aime bien ces morceaux.


Un court Ep qui remet les Burning Heads sur la carte et qui prouve que le groupe n'a vraiment rien perdu de sa superbe. On salive dans l'attente du LP.



vendredi 31 octobre 2014

Clip - Nippercreep

Voici le clip de Nippercreep avec le titre 2000 Bouzes qui est présent sur le split avec Dernière Sommation et Anonyma 

mardi 28 octobre 2014

Poésie Zéro - l'album bleu


Poésie Zéro - l'album bleu
6/10
Après avoir annoncé la fin du groupe il y a quelques temps (un peu plus d'un an je crois), Poésie Zéro est enfin de retour.
Il y a deux camps quand on parle de Poésie Zéro ceux qui détestent et ceux qui adorent. C'est le cas pour beaucoup de groupes mais ici j'ai tout de même l'impression que les mecs qui détestent, détestent vraiment, jusqu'à pisser sur le groupe (au moins au figuré). Personnellement je considère vraiment ce projet comme un divertissement, un défouloir. Et puis si on le prend au second degré comme il se doit c'est très rigolo. Le débat est le même pour Didier Super d'ailleurs. Un peu de détente fait du bien à tout le monde.

Sur ce nouvel opus, intitulé l'album bleu, pour rester dans le thème du précédent (même nom mais la pochette est verte), Poésie Zéro envoie 17 titres ni plus, ni moins. Et on retrouve un peu de tout, du bon et du moins bon. Par contre contrairement aux précédents je n'ai pas trouvé de titre qui m'a fait me poiler. Et puis je n'aime pas les samples sur certains morceaux du début de l'album Oï Generation ou musique de droite par exemple. Ça passe mieux par la suite, notamment sur la deuxième partie de l'album où le bontempi a été un peu mis de coté. Il y a de bons morceaux mais l'ensemble est globalement, je trouve, plus sérieux que les précédents opus, au niveau des textes j'entends. On a tout de même le droit à quelques reprises francisées dont le groupe a le secret : Être chanceux de Daft Punk et Pharrell Williams et le sympathique Guerre-éclair Bop des Ramones avec une structure d'album qui s'apparente aux précédents.

Globalement moins dans la déconne que sur les précédents albums Poésie Zéro peine plus à me convaincre malgré quelques bons titres (La crise du disque, Punk...), la faute à des sonorités parfois déroutantes.

Mon titre préféré:           La crise du disque

Il est à prix libre sur bandcamp allez vous faire votre avis repassez vous au passage les précédents avec des morceaux vraiment excellents.


Le retour de Seven Hate

A l'image de Michael Jordan en 1995, les SEVEN HATE, les légendaires Seven Hate de Poitiers devrais-je dire, ressortent de leur retraite pour une tournée marathon en mai prochain.

Je posterai les dates dès que je les aurai.




Au passage un petit live à la Casamance de la Rochelle, juste avant leur séparation.



mercredi 22 octobre 2014

Rancid - honor is all we know


Rancid - honor is all we know
8.5/10
Hellcat / Epitaph

C'est avec une grande joie que je retrouve Rancid, les cultissimes Rancid, l'un de mes groupes de punkrock préférés. Ils livrent ici (et déjà) leur 8ème album.

J'adore, car à l'image d'Indestructible, le premier titre a un message très clair à passer, c'est Back where I belong qui démarre la série de 14 titres. Un titre rudement efficace qui comme son nom l'indique renvoie aux belles heures du groupe. Toujours est-il qu'à mon sens le groupe n'a pas vraiment eu de période creuse. Indestructible et let the dominoes fall sont au final de bons albums, pas les meilleurs certes, mais de très bonne facture tout de même. Il manque peut être dans chacun d'entre eux quelques titres forts et accrocheurs pour les tirer vers le haut, mais honnêtement ils sont très honorables et dament le pion à pas mal de groupes surtout durant la période à laquelle ils sont sortis.

La première chose que l'on ressent à l'écoute c'est toujours l'excellente complémentarité entre les voix de Lars et Tim, ce dernier toujours aussi atypique est inimitable et n'a pas son pareil pour composer quant à Lars Fredericksen, il impose par son timbre et son charisme. Honor is all we know fait la part belle à un éclectisme en terme de styles avec des morceaux rapides et efficaces Raise Your Fist aux chœurs vindicatifs que ne renieraient pas Sick Of It All et autres Terror, Grave Digger ou encore Power Inside . Collision Course, lui, semble tout droit sorti de Life Won't Wait.
Rancid n'explore plus le reggae mais le ska, comme à l'époque de Out come the wolves, avec Evil's my friend qui se laisse écouter tranquillement ou le steady comme sur everybody's sufferin' pas très convaincant notamment sur le chant (pour une fois).
Already dead est un morceau "chanté" qui me surprend agréablement et me fait penser à de nombreuses références dans d'autres styles, c'est la première fois que j'entends Tim et Lars chanter de cette façon et ça mérite d'être réentendu. Malfunction est aussi un très joli titre, emballant avec un refrain vraiment sympa.
Honor is all we know est, pour une première fois dans leur discographie je pense, chanté par les trois front men puisque Matt Freeman vient aussi apposer sa voix très spéciale comme il le fait désormais depuis quelques albums.


Dans un bel écrin se terre donc ce nouvel album de Rancid qui se révèle être une nouvelle fois très bon sans être non plus le sommet de leur carrière, que l'on réservera à Out come the wolves. La production signée Mr Brett Gurewitz est simplement énorme. Cet album annonce aussi certainement une tournée à venir (Hellfest ?) et ça c'est une excellente nouvelle. A noter que pour les possesseurs de vieilles 205 le groupe a fait l'effort de sortir l'album en cassette... Quand je disais que le format allait revenir...

Mon titre préféré :                 back where I belong