QUETZAL SNAKES - Cult
of Deafstruction
On n'arrête
plus les Marseillais de QUETZAL SNAKES
qui déboulent en cette fin d'année avec un 3ème EP en deux ans d'existence. II,
le précédent avait déjà bien retenu notre attention, tant leur space-rock
garage à 3 guitares faisait des merveilles. Leur réputation scénique, notamment
la performance très remarquée sous le soleil nîmois lors du TINALS 2016, est par ailleurs
grandissante. Les Phocéens enregistrent d'ailleurs leurs productions quasiment
en condition live et ce "Cult of
Deafstruction" ne déroge pas à la règle.
QUETZAL SNAKES, qui serait une des incarnations
données au serpent à plumes au Mexique, reste un de nos meilleurs représentants
psychédéliques hexagonaux, maitrisant à merveille la réverb' et les décibels.
On pourrait peut-être juste reprocher, par rapport au précédent EP, une moindre
variation d'ambiances (moins de lentes montées un peu inquiétantes et de
respirations ambiantes à l'exception de "Napalmtrees"). "Cult of Deafstruction" débute, sans concession, par
un déluge sonore. Passée cette courte introduction noise, "Lavamount" débute en douceur avant
d'exploser avec un riff bien gras qui sent le cambouis. "Longwar" suit une structure inverse en
démarrant fort puis en s'accordant un long pont d'expérimentations 100%
psychédéliques.
Le savoir-faire des Marseillais c'est
justement cet équilibre entre sauvagerie et lignes mélodiques
accrocheuses." F.R.A" et sa basse shoegaze ou "Sungazer" sont des titres plus immédiats, brefs et
rentre-dedans.
Au final, ce "6 titres" est
de bonne facture et confirme la vigueur et la montée en puissance de QUETZAL
SNAKES qu'il nous tarde de revoir sur scène.
Morceau préféré : Longwar
Une
chronique de Mr Caribou
https://quetzalsnakes.bandcamp.com/album/cult-of-deafstruction
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