mercredi 31 mars 2021

GULCH / SUNAMI - Split 7 EP

 


GULCH / SUNAMI - Split 7 EP

Triple-B Records

 

L'année dernière, le premier EP du groupe punk/hardcore/thrash SUNAMI n'était pas passé en dehors de nos radars. En quatre titres rageurs bourrés de riffs bien sentis, le groupe californien nous avait convaincus. Plus métallique, GULCH avait de son côté sorti un album tout aussi furieux : "Impenetrable Cerebral Fortress". Les deux groupes, qui viennent de San José et partagent des membres communs, ont décidé de remettre le couvert en partageant l'affiche sur un nouvel EP. 

La parité est parfaitement respectée sur ce projet, chaque combo balançant deux titres chacun. SUNAMI s'y colle en premier et force est de constater que la rage est toujours au rendez-vous. Le gros son, les changements de rythmes, la batterie martiale et les hurlements du leader sont toujours aussi efficaces sur "Step Up" et "Die Slow". Un véritable teaser avant la sortie prochaine du premier album. 


Plus heavy, GULCH déploie également une énergie folle. La palette vocale d'Elliot Morrow y est plus large : des cris stridents au chant plus guttural proche du death. "Bolt Swalower" est un titre complexe constitué de nombreux breaks, de subites accélérations mais qui se termine étonnamment dans la douceur avec une guitare délicate et mélodique. Le dernier morceau "Accelerator" porte parfaitement son nom. Plus basique et sauvage, il renoue avec l'énergie punk de ce split.

 

Tête de gondole d'une scène hardcore californienne en plein renouveau, SUNAMI et GULCH ont eu raison d'unir leurs forces tant cet EP est un véritable défouloir. 

Mr Caribou

 

Titre préféré :                                GULCH – BOLT SWALLOWER

https://bbbrecords.bandcamp.com/album/split-7



lundi 29 mars 2021

Clip - NOÊTA

Dans un registre très sombre et aérien  voici Noêta et le titre above and below

dimanche 28 mars 2021

Morceau - Bad Astronaut

Des années que je n'avais pas entendu parler de Bad Astronaut (Joey Cape), voici le projet de retour avec le morceau Wide Awake

samedi 27 mars 2021

RESTO BASKET – Trajectoire

 


RESTO BASKET – Trajectoire

Autoproduit

Ce jeune groupe Grenoblois, formé en 2017 a un nom bien original qui permettra de le retenir. C’est un peu la même chose pour la pochette, elle est flashy et marquée et ne passera pas inaperçue. Il semble que ce soit d’ailleurs la volonté du groupe de ne pas passer inaperçu.

Pour essayer de décrire Resto Basket, c’est du punkrock chanté en français, assez bien fait avec un chant bien posé dessus et assez marqué pour créer une véritable identité au groupe.

Personnellement je ressens pas mal d’influences de la scène française, du côté de chez Guerilla Asso, il y a un côté Justin(e) notamment dans l’utilisation des chœurs (La troisième bière mondiale, Si demain ou Zéro Zéro).

Piste Noire a un côté super entraînant avec un refrain bien trouvé, le morceau s’étire sur plus de 4 minutes et c’est plutôt appréciable parce qu’il est vraiment accrocheur. De par sa rythmique le groupe amène un coté fun et j’imagine que sur scène ce morceau devrait avoir son petit succès. Le côté fun on le retrouve aussi sur A Tous Ceux

Resto Basket me fait aussi penser à Nina’s School sur des morceaux comme Peter Pan, peut être aussi à Charly Fiasco sur JC. Musicalement c’est très efficace et en termes de débauche d’énergie on est pas mal aussi.

Pour le penchant un négatif je trouve quelques textes un peu naïfs (le stop, A tous ceux). De très bons textes c’est aussi ce qui distingue les très bons groupes français, mais si on se rappelle les débuts de ceux précédemment cités il y a toujours une belle progression qui vient avec le temps et l’expérience.

 

Resto Basket, avec ce deuxième album, ajoute son nom à la liste des groupes de punkrock français prometteurs sur lesquels on gardera une oreille sur leur évolution.

 

J. NeWSovski

 

 

https://restobasket.bandcamp.com/album/trajectoire

https://www.facebook.com/RestoBasket




vendredi 26 mars 2021

mardi 23 mars 2021

HANS GRUBER AND THE DIE HARDS / SGT. SCAG (EP)

 


HANS GRUBER AND THE DIE HARDS / SGT. SCAG (EP)

 

Il y a quelques années j’étais tombé sous le charme d’Hans Gruber, il faut dire que le nom du groupe ne peut être qu’attractif pour tout cinéphile de pop culture, et puis la débauche d’énergie libérée par le groupe m’a vraiment impressionné.

 

Les voici de retour en ce début 2021 avec un court split avec Sgt Scag. Ce petit split de 3 titres n’est pas ce que j’ai entendu de mieux cette année mais il m’amène à penser à un hypothétique retour du ska sur le devant de la scène. J’ai laissé sous silence les retours de Less Than Jake, Mad Caddies et autres Goldfinger avec des albums finalement assez plaisants mais il semble bien que la scène de la fin des années 90, tel le covid, voit débarquer une seconde vague.

 

Alors je ne suis pas amateur de ska, il y a des trucs que j’apprécie mais globalement la trompette au bout de quelques titres ça me casse un peu les oreilles… Ici ce que j’aime bien chez Hans Gruber c’est l’énergie dégagée une nouvelle fois, par exemple You’re being watched est très rapide et envoie plutôt pas mal, le chant y étant aussi pour beaucoup et du coup la trompette amplifie vraiment la sensation d’urgence lors des accélérations. J’aime bien aussi le côté un peu déjanté et imprévisible du groupe comme sur Medical Advice.

Sgt Scab, quant à eux ne livrent qu’un morceau, feignantise certainement ! dans un style plus classique à la Mad Caddies.

 

Pas un coup de cœur mais je tenais tout de même à parler de ce court split pour annoncer le retour du ska-punk sur le devant de la scène. On commence par une petite dose avant l'été…

 

J. NeWSovski

 

https://hansgruberandthediehards.bandcamp.com/album/sgt-scag-vs-hans-gruber-and-the-die-hards

http://www.hansgruberandthediehards.com/

https://www.facebook.com/HansGruberAndTheDieHards/



lundi 22 mars 2021

dimanche 21 mars 2021

Good Friends #7




Le numéro 7 du fanzine Good Friends est en ligne avec des interviews de SUPERMUNK, Dead Horse One, Yarostan, First Came The Shadow, Nwar, Resto Basket, No Futal, le fanzine Malt et Décibel, ,
Astrolab, Teenage Sin Taste, et les Shaking Dolls


jeudi 18 mars 2021

SMOKING PISTOLS – s/t (EP)

 


SMOKING PISTOLS – s/t (EP)

Doux Mantra Records

A l’heure où certains groupes tentent de survivre ou galèrent à trouver le moyen de répéter d’autres voient le jour. Smoking Pistols est donc né en cette année maudite de 2020 et vient de sortir son premier EP.

 

Uniquement numérique, il est composé de 6 titres dans un style à mi-chemin entre garage et rock’n’roll. Il y a des morceaux très intéressants et je pense rapidement à Insane avec ses faux airs de Last Night ou de Frustration sans clavier, le refrain est accrocheur et sur une rythmique assez posée ce morceau fait mouche. J’aime aussi beaucoup It’s over dont la montée en puissance est prenante, l’intensité distribuée dans Strange Sensation est aussi intéressante et le groupe arrive à nous immerger dans sa musique. L’entrée en matière s’était faite au préalable avec Dark Room, plutôt bien maitrisé, à la rythmique apaisée et au son lo-fi. A noter le chant original, une nouvelle fois pas loin de l’esprit Frustration, sur White Sleep.


Smoking Pistols, est certes un jeune groupe mais semble formé de gars expérimentés qui connaissent le rock et démontrent un certain talent à jouer du garage de qualité.

J. NeWSovski

 

 

https://www.facebook.com/smokingpistols4/

https://www.smoking-pistols.fr/

https://smokingpistols.bandcamp.com/releases



samedi 13 mars 2021

ANOTHER FIVE MINUTES – Fil rouge

 


ANOTHER FIVE MINUTES – Fil rouge

 

Voici Another Five Minutes, groupe Strasbourgeois, qui sort son premier album après avoir déjà réalisé deux EPs par le passé. Plus de 5 ans séparent Fil Rouge de leur précédent EP.

Le groupe joue un punkrock indie assez intense qui peut parfois partir dans des sphères screamo. Un groupe qui aurait parfaitement adhéré à la scène émo d’il y a 20 ans.

J’aime bien la capacité du groupe à surprendre, sur I am Nothing, on change d’ambiance plusieurs fois et il se dégage un faux air de Touché Amoré plutôt appréciable. De l’intensité on en retrouve aussi sur The Sixtine Chapel, un morceau énergique mais qui évolue de façon très appréciable vers des sonorités aériennes. 

Another Five Minutes prend son temps et développe ses morceaux, rares sont ceux qui sont en dessous des 4 minutes. 

J’aime bien les différents chants sur Fading Away qui semblent se répondre. Plus on avance dans l’album et plus on se rend compte que ce groupe a un petit truc plutôt spécial qui fait qu’on a envie de revenir sur l’album et j’imagine assez facilement l’énergie que le groupe doit déverser sur scène. Dans la série des morceaux sympas on peut aussi parler de Moving Zone qui démarre tout en douceur avant de nous envoyer de sympathiques roulements de batterie. Il y a aussi The King Stays King haché et percutant tout comme The Ocean qui me fait penser à Lysistrata.


Fil Rouge est une belle surprise et il faudra surveiller attentivement Another Five Minutes qui sous un nom un peu emprunté, ou tout du moins assez banal, cache en fait un groupe détonnant.

J. NeWSovski

 

https://anotherfiveminutes.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/anotherfiveminutes



vendredi 12 mars 2021

jeudi 11 mars 2021

Clip - SLIFT

Slift qui a sorti un énorme album l'an passé (UMMON) vient de mettre en ligne Thousand Helmets Of Gold

mardi 9 mars 2021

MOGWAI - As The Love Continues

 


MOGWAI - As The Love Continues

Rock Action Records

 

En 25 ans, MOGWAI est devenu un groupe incontournable et sans doute l'un des plus beaux fers de lance du post-rock. Entre les albums studio et les nombreuses bandes originales (les Revenants, ZeroZeroZero, Kin...) les Ecossais n'ont pas chômé et se sont forgés une identité sonore qui leur est propre. Dès l'entame de leur dixième album "As The Loves Continues", leur style est reconnaissable entre mille : introduction calme portée par un gimmick délicat de piano, lente montée avant que l'ensemble des instruments, guitares comprises, ne trouve leur place au sein de ce "To The Bin My Friend, Tonight We Vacate Earth" très travaillé.  Pour autant, le groupe de Glasgow ne fait pas de surplace et intègre par petites touches de nouveaux ingrédients dans sa musique : format plus court (les longues pièces de 10 minutes du 1er album sont bien loin), titres parfois chantés, bidouilles électroniques comme sur "Here We, Here We, Here We Forever" qui surprend par son beat et l'utilisation du vocoder. Très mélancolique et planant "Dry Fantasy" sonne comme une musique de film, une des activités fétiches de MOGWAI. Arrive ensuite un des moments forts avec le tube "Richie Sacramento", bien éloigné des expérimentations post-rock. Très mélodique et efficace, ce titre au refrain imparable présente la particularité d'être chanté sans le moindre artifice par Stuart Braithwaite en personne. MOGWAI renoue ensuite avec leur univers instrumental au son plus sec sur les 7 minutes de "Drive The Nail", une réussite. Les Ecossais ont le chic pour varier les ambiances. Après le retour du vocoder et de l'atmosphère cinématographique sur "Fuck Of Money", c'est un titre beaucoup plus rendre dedans et noisy, " Ceiling Granny", que propose le quintet. Le riff y est tout bonnement entêtant.  Place ensuite aux grands frissons avec les beaux arrangements de cordes sur le très aérien "Midnight Flit" ou encore sur le titre crescendo 100% MOGWAI "Pat Stains". Les Ecossais balancent ensuite un titre bref et tonique particulièrement addictif "Supposedly , We Were Nightmares".  "As Love Loves Continues" se termine en apothéose avec "It's What I Want To Do, Mum". Les guitares soniques et les synthés y forment un mur du son puissant. Après une heure de haute volée, le constat est sans appel.

 

En adoptant un style finalement plus direct et limpide, MOGWAI vient sans doute de signer son meilleur album depuis une dizaine d'années. 

Mr Caribou

 

 

Titre préféré :                                Ceiling Granny


https://mogwai.bandcamp.com/album/as-the-love-continues

https://mogwai.scot/

https://www.facebook.com/mogwai/


dimanche 7 mars 2021

vendredi 5 mars 2021

Les Rêveries Coupent Le Son



Ne voyez pas dans ce titre une sorte de clap de fin, mais plutôt l’intronisation d’une nouvelle rubrique axée sur des éléments que l’on retrouve dans nos bilans de fin d’année mais dont on ne parle pas ou rarement en dehors. On coupe donc le son pour parler bières, lecture, films et séries.

 

Et pour cette première on va parler de ce doux breuvage. Il y a beaucoup de très bonnes bières qui sortent en ce moment, difficile de toutes les goûter aussi je vais vous parler de deux qui m’ont particulièrement interpellées dernièrement.

 


Williwaw n°2 par Aérofab

Aerofab aime donner des noms de vents à ses bières, on connaît la Ouragan, la Tornade, la Nor’Easter… Cette fois-ci Aerofab, en collaboration avec la brasserie la Hulotte, a tenté de concevoir une Fujin, du nom du dieu du vent japonais, mais celle-ci en raison de ses levures s’est transformée involontairement en Williwaw, du nom d’un vent imprévisible et violent. D’une Neipa Double est donc née une Double Pale Ale.

Mais ce n’est pas vraiment une mauvaise nouvelle. Elle fait 8° mais se révèle légère avec un goût très agréable en bouche, sucré et fruité tout en conservant une bonne saveur houblonnée.

Houblons : Centennial, Citra, Mosaic et Idaho 7

 

Une valeur sûre à l’instar de quasiment toutes les productions Aerofab.

 http://aerofab.fr/

https://www.facebook.com/brasserieaerofab/



  

FOLK par LA DÉBAUCHE

La Débauche est une brasserie que j’apprécie particulièrement, en plus d’expérimenter de nouvelles saveurs elle s’applique à offrir à ses bières un artwork toujours très soigné. De bonnes bières et de belles bières.

Cette FOLK est DDH IPA, une Double Dry Hop IPA, et pour essayer de retranscrire ce qu’on m’a expliqué, dans cette technique le brasseur rajoute du houblon après l’ébullition, à froid donc, quand la bière a fini sa première fermentation, cet effet ne rajoute pas plus d’amertume mais plutôt davantage de saveurs.

Et je dois avouer que cette FOLK est certainement la meilleure bière que j’ai pu boire sur ce début d’année, j’ai adoré cette douceur et son goût subtilement fruité (mangue, orange ?) et cette combinaison d’amertume et de fruits est merveilleusement équilibré.




https://www.brasserie-ladebauche.com/

https://www.facebook.com/ladebauche16/


jeudi 4 mars 2021

Morceau - Belvedere

Belvedere est de retour avec un nouvel album pour très bientôt, en attendant voici Good Grief Retreat.

mardi 2 mars 2021

COVEN – La chaleur nous accable (EP)

 


COVEN – La chaleur nous accable (EP)

 

Cinq petits titres et puis s’en va. Coven me laisse un petit goût de trop peu. Je dis ça de manière positive car au sortir de cet EP on a envie d’y retourner directement.

Coven joue un hardcore screamo intense qui me fait directement penser à Poison The Well. Cortège de faim distille énormément de puissance tout en évoluant sur une rythmique posée mais lourde, cet assemblage envoie beaucoup d’énergie et d’émotions. J’aime aussi beaucoup la rythmique sur La violence et j’aurais pu craindre que le chant en français puisse être un frein mais il s’adapte parfaitement peut-être aussi parce qu’il n’est pas si distinct que ça. C’est la même chose sur Détruis les cartes, mon titre préféré, j’aime les changements de rythme et d’ambiance qui laissent entrevoir un morceau terriblement efficace sur scène. Changement d’univers sur Marasme, en mode post-rock, très aérien et lent, court mais joli. La pluie clôture ce premier EP avec une belle décharge d’intensité que ce soit à travers le chant ou la monté en puissance.

 

Il est intéressant de signaler que l’on retrouve chez COVEN Bertrand qui officie aussi dans Never Again et Sons Of Faow Verny

 

A l’instar de beaucoup d’EPs, il demeure trop court mais permet de placer Coven sous les radars et d’attendre patiemment la suite !

 

J. NeWSovski

  

https://covenscreamo.bandcamp.com/releases 


lundi 1 mars 2021