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lundi 5 avril 2021

MON AUTRE GROUPE – Quelle Joie

 


MON AUTRE GROUPE – Quelle Joie

Guerilla Asso / Don’t trust the hype /

D’instinct quand on voit arriver un nouveau Mon Autre Groupe on se prépare à ce que l’on va recevoir en termes de décharge d’énergie. Ce groupe, projet parallèle de ses membres, commence à perdurer et c’est une vraie bonne nouvelle.

Mon Autre Groupe ne déroge pas à sa règle de conduite, et pour prendre le parti des chiffres, il « exécute » ses 13 morceaux en 14 minutes, le genre de statistique qui permet de le classer assez facilement dans le tiroir des groupes qui ne font pas de balades.

Il poursuit aussi dans son style graphique avec cette fois-ci une œuvre de Goya : Saturne dévorant un de ses fils. Dans l’esprit du Caravage qui ornait Décadence.

 

Le groupe parisien sert donc de défouloir à ses membres (pour rappeler Till de Guerilla Poubelle, Fanny de Veteran, Priscillien de Traverse et Jérôme de Santa Cruz). J’aime beaucoup l’entrée en matière avec La Médaille, 35 secondes de calme avant la tempête et cette énergie folle. Fanny pousse encore sa voix et je trouve qu’elle maitrise encore mieux que sur les précédents EPs (Le beau). La Prospérité est le titre le plus accrocheur, en mid-tempo il met en avant ses textes et j’ai hâte de l’entendre sur scène dès que ce sera possible. J’aime bien les chœurs qui se font rares mais terriblement efficaces à chaque fois (l’excellence). La joie, que l’on avait découvert en avant-première grâce aux copains d’HiwWhat, est aussi un très bon morceau, très direct. Un petit ralentissement est le bienvenu avec L’histoire qui permet de récupérer un peu de souffle avant l’explosif La raison qui clôture l’album.

Enregistré par Fab de Justine au Chipolata Framboise Studio le son est bien ajusté avec un joli son de batterie.  

Il est à noter que la jolie version vinyle (marbrée) de l’album regroupe sur sa face B les deux précédents EP soit au total 36 morceaux !

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    La prospérité

 

https://www.facebook.com/monautregroupe

https://guerillaasso.bandcamp.com/album/quelle-joie

 


jeudi 9 janvier 2020

MENTAL DISTRESS – Pas beaucoup d’avenir




MENTAL DISTRESS – Pas beaucoup d’avenir
No Way Asso / Crapoulet Records / Dirty Guys Rock / Don’t Trust The Hype / Mon Cul C’est Du Tofu / KLVR Records
8/10

Mental Distress n’est pas un groupe inconnu par ici, on avait déjà apprécié leur split avec les Tourangeaux de ED WARNER (quel nom de groupe !) et j’avais chroniqué leur premier Ep il y a deux ans maintenant.

Le groupe de Strasbourg a donc pris son temps entre chaque production et pourtant dans leur musique on sent davantage l’urgence et la fougue. Pour donner rapidement un point de mesure Pas beaucoup de d’avenir contient 17 titres expédiés en 22 minutes… Autant dire que l’intro de Gamin Blessé et ses 2 minutes 50 en plein milieu de l’album offre une pause salvatrice.


Mental Distress est plein d’énergie et décharge un punk hardcore terriblement efficace. Les titres sont directs et efficaces : schlag et amoureux, aluminium… J’aime d’ailleurs beaucoup ce dernier morceau avec sa rythmique saccadée. Le chant français passe très bien et c’est intéressant de se prendre à écouter les textes. Les paroles de PN sur, certainement, une expérience personnelle avec un pervers narcissique sont un bon d’exemple pour se rendre compte que Mental Distress ne parle pas que d’alcool et de baston.

Le groupe fait appel aussi à des samples issus de films qui lancent les morceaux, une pratique un peu perdue ces dernières années mais que j’apprécie beaucoup.


Excellent défouloir, ce premier album de Mental Distress confirme les précédentes productions du groupe. A écouter sans modération.



J. NeWSovski






samedi 10 juin 2017

BARE TEETH – First the town, then the world (EP)



BARE TEETH – First the town, then the world (EP)
Street Machine Records / Don't Trust The Hype / All Styles Editions / Morning wood
4/5

Déjà de retour après une première démo remarquée en 2015, le groupe Lillois livre ici à nouveau 7 titres auxquels s’ajoute une reprise acoustique.

Cet EP vient me rappeler que notre bonne vieille scène punkrock nationale est tout de même sacrément bien fournie dans une époque où clairement le punkrock n’a pas vraiment le vent en poupe. Et encore plus, cette scène est aussi riche en qualité et en toute honnêteté je prends plus de plaisir à écouter ce Bare Teeth, le dernier Decline ! ou Quitters aux derniers Ten Foot Pole et Frenzal Rhomb.

Même si musicalement, il y a peu de surprises Bare Teeth a tout de même cette énorme capacité à balancer du punkrock rapide et efficace. J’ai parfois l’impression d’entendre des références à Millencolin sur Parted Ways qui me rappelle des titres de Pennybridge Pioneers, mais le chant se durcit montrant une face plus brutale et plus hardcore. Les guitares balancent à fond et quand le groupe s’énerve vraiment ça sonne méchamment bien comme sur These Towns Need Guns qui voit le featuring de Steve Rawles de Belvedere.
Behind the wall est aussi un des morceaux forts de l’EP avec des mélodies entêtantes, ça joue vite mais avec toutes les recettes d’un tube punkrock : mélodies, chœurs, breaks… Et quand le groupe le reprend en acoustique c’est tout aussi réussi.

La pochette est aussi superbe, un travail de Pierre Philippe qui donne aussi une identité à ce séduisant EP.




dimanche 9 avril 2017

MON AUTRE GROUPE – Omega (EP)



MON AUTRE GROUPE – Omega (EP)
Guerilla Asso / Don’t trust the hype
4/5

Moins de six mois séparent Oméga de Décadence, le précédent EP. Autant dire que Mon Autre groupe a fait vite mais de toute façon Mon Autre Groupe va vite, très vite au point que les 9 titres sont enquillés en moins de 6 minutes. Cette donnée suffit à tuer immédiatement le suspens.
Les parisiens sont de retour aux sources avec un punk très rapide sur lequel Fanny crache ses textes avec véhémence et hargne. On pourrait aussi parler de hardcore ou de crust (l’Eglise) ; même si les titres sont expéditifs il n’empêche qu’ils ne sont pas moins intéressants. On admira l’énorme débauche d’énergie sur Le Cœur ou le cafard, puis l’intro samplée de Les Dents qui amène originalité et une touche de répit dans ce monde de brutes. Mention spéciale à Le Cerveau qui clôture de belle manière.

La version vinyle est dispo en flexi souple rouge carré, un support fragile qui s’use vite et qui, à force d’écoutes, devrait s’éteindre de lui-même. Un format utilisé jadis comme un promotionnel dans les magazines. C’est original et s’accorde du coup avec la pochette…
En tout cas le concept est intéressant avec les jolies illustrations de Hyde Omega qui a bossé le projet avec les textes de Fanny. La musique ne venant qu’en dernier dans le projet.


J. NeWSovski





lundi 16 janvier 2017

FAKE OFF – Boréal (EP)



FAKE OFF – Boréal (EP)

Krod Records Backpack Records, BG Records, Dingleberry, Don’t Trust The Hype, Emergence Records, I For Us Records, Inhumano Discos, Koepfen Records & Lonely Voyage Records.

Sorti fin 2016 et certainement l’un des meilleurs EP de l’année, Fake Off, dont le nom joue subtilement avec les mots, vient de Lille.

Je trouve intéressant le concept des découvertes de paysages à travers 5 titres explicites : Prairie, Forest, Taïga, Artic et Tundra le tout en accord avec le titre de l’EP.
La musique est intense et possédée à la manière de Nine Eleven dont le groupe est très proche musicalement. L’ensemble, car les titres sont proches et très homogènes, transpire d’une intensité puissante, d’un engagement sincère. Je pense aussi à Birds In Row de Laval pour l’atmosphère et la faculté d’immerger l’auditeur dans sa bulle.

Une belle découverte qui laisse envisager des concerts à venir et peut être aussi la future sortie d’un album car les 18 minutes de Boréal passent, hélas, trop vite.


http://fakeoff59.tumblr.com/



mercredi 4 janvier 2017

HEAVY HEART – Distance



HEAVY HEART – Distance
Guerilla Asso / Can I Say Records / Don’t trust the Hype / Monster Zero / Inhumano / Brassneck Records
9.5/10

La précédente production d’Heavy Heart est un EP, sorti en fin d’année dernière, qui annonçait l’arrivée d’un groupe de punkrock indie intéressant mais sans être transcendant.

Distance, sans gâcher tout de suite le suspens, se révèle être, pour un premier album, un vrai coup de génie avec 10 titres d’une pertinence inattendue. Les Nantais, dont certains sont d’anciens membres de La Rupture, ont clairement franchi un cap et proposent durant toute la durée de Distance un punkrock frais et racé.

J’aime beaucoup la cohésion entre les deux voix et notamment celle qui a ce petit côté éraillé qui fait beaucoup au charme du groupe et me rappelle au bon souvenir de None More Black pourtant éloigné dans le style. Le rythme n’est pas très rapide mais les mélodies emportent tout de même tout sur leur passage. Rien de très innovant mais c’est peut-être là le grand talent des nantais que de proposer un truc simple, efficace et super accrocheur.

De l’énergie alliée à des riffs entêtants (Night Words) le tout rappelle aussi bien Red Gloves, que RAVI ou bien le Four Minute Mile des Get Up Kids (Worrier). On les voit proches de Ghost On Tape et Daria, musicalement les groupes se rapprochent mais Heavy Heart amène ce rayon de soleil et cette fraîcheur que les deux autres n’ont peut-être pas sur album.

Heavy Heart vient de sortir un superbe album qui ravira absolument tout le monde tant il est difficile de ne pas se retrouver dans ce punkrock mélodique frais mais tellement bien fait.

Morceau préféré :                         Poison

A classer entre Red Gloves et Ghost On Tape



lundi 28 novembre 2016

Clip - HEAVY HEART

Les nantais d'Heavy Heart viennent de mettre en ligne leur nouveau clip issu de l'album Distance qui devrait sortir bientôt.