vendredi 29 octobre 2021

HOMEGROUND – Believe in forgets (EP)

 


HOMEGROUND – Believe in forgets (EP)

Krod Records / K-Nardage Asso / No Way Asso / Histrion Records / Bad Moon Asso

 

Il y a des albums qui peuvent passer inaperçus sur les premières écoutes, peut-être est-ce dû à de l’inattention ou un mauvais timing ? Toujours est-il que j’avais un peu mis le deuxième EP de Homeground un peu de côté avant de m’y replonger récemment et j’ai bien fait car j’ai été très agréablement surpris par ce jeune groupe de Nevers.

Sur six titres Homeground arrive à poser une ambiance et un style qui me rappellent quelques références. J’aime cette capacité à chercher les mélodies derrière un mur de guitares comme sur Dear Precious Time. Le petit ton éraillé dans la voix me rappelle Elm Tree Circle et se révèle être un atout majeur. Sans être ultra original le punkrock joué par le groupe se révèle efficace et accrocheur comme sur Conforming Dreams.

Je retiendrai aussi le très joli dernier morceau, Believe in forgets, qui alterne avec talent les phases énergiques et posées.

 

Clairement ce court EP m’a permis de découvrir un groupe très prometteur que j’aurais à cœur de suivre ces prochaines années.

 

 

J. NeWSovski

 

https://homegroundpunkrock.bandcamp.com/ https://www.instagram.com/homeground_rock/



jeudi 28 octobre 2021

mercredi 27 octobre 2021

lundi 25 octobre 2021

Interview - Fall For Rising

 Rencontre aujourd'hui avec Fall For Rising, jeune groupe de Hardcore qui a sorti un savoureux Ep cet été.





Pouvez-vous me présenter le groupe ? Qui fait quoi ?

Salut Julien, tout d’abord merci de nous accorder cette petite interview. 

Donc nous c’est Fall For Rising, un groupe de Hardcore d’Annecy. Nous sommes 5 membres : David (Batteur), Benjamin (Chant), Vincent (Guitare), Anthony (Guitare) et Yohan (Basse).

 

Depuis quand existe le groupe et qu’est ce qui vous a motivé à le monter ?

Le groupe a été fondé fin 2018 par la rencontre David, Vincent et Yohan avec l’envie de faire du hardcore fédérateur et positif. Pendant un peu plus d’un an le linup a évolué et c’est seulement avec l’arrivée de Benjamin et Anthony que nous avons pu consolider notre formation. Le groupe est apolitique et nous aimons particulièrement décrire les comportements humains absurdes ou engager des paroles motivantes à notre public car comme le nom du groupe l’indique même à terre nous pouvons toujours nous relever. Nous entendons ou voyons assez de chose déprimante tous les jours pour continuer à enfoncer le clou.

 

Comment s’est passé l’enregistrement de votre EP ?

L’EP a été enregistré entre deux confinements pendant à la fin de l’été 2020 dans notre local. Il a été mixé par David et le mastering a été donné à JigSaw Studio (UK). 

Nous n’avons pas tous la même expérience en studio ce qui n’a pas toujours été facile mais au final le rendu a été plus que satisfaisant par rapport à nos moyens. 

L’objectif était avant tout était de faire découvrir notre univers avec un EP qui nous ressemblait vraiment. 

Pour ma part (David), je trouve que beaucoup de groupes aujourd’hui ont un son surproduit et je trouvais cela trop uniformisé. Pas que ça me déplaise car beaucoup de groupes que nous écoutons ont ce genre de prod mais je trouve que l’EP respire une fraîcheur que nous n’entendons pas ailleurs et l’idée d’avoir fait ça seul a été aussi une fierté. 

 




Comment s’est passé le contact avec Minimal Chords ?

Nous commencions contacter des assos ou organisateur pour chercher des dates alors même que nous étions en plein confinement donc autant dire que ça n’a pas été fructueux.

Thomas de Minimal Chords a été un des rares à avoir répondu simplement et a voulu en savoir un peu plus sur nous. Il nous a proposé ses services pour nous aider et nous commencé à travailler sur la promo de l’EP. Il a été d’une aide très précieuse pour nous car son expérience et ses contacts nous ont permis d’avoir une visibilité que nous n’aurions peut-être jamais eu aussi vite sans lui. Il travaille comme un acharné pour faire émerger des groupes locaux et c’est une force de l’avoir avec nous. 

 

Comment est la scène à Annecy ? Etes-vous proches de certains groupes (d’Annecy ou d’ailleurs) ?

Nous n’avons pas vraiment d’affinités avec des groupes locaux pour le moment mais ça viendra avec le temps. À Annecy malheureusement il n’y a que très peu d’endroits ou structures pour jouer ou faire jouer les groupes. C’est une ville qui n’a pas une âme très rock’n roll ce qui est dommage car le potentiel de faire évoluer la scène locale est présent. Il y a encore des lieux où les groupes peuvent s’exprimer comme le Brise Glace ou le Bistro des Tilleuls mais ça reste trop peu. L’ambition est avant tout de tourner sur la région Rhône-Alpes pour le moment, le reste viendra avec le temps.





Avez-vous prévu de défendre Test A Lion sur scène avec des concerts, une tournée… ?

Oui c’est prévu et surtout pour cela qu’on l’a enregistré. Nos compos doivent se vivre en live et pas sur CD. Nous avons notre premier concert sur Annecy le 20 octobre avec The PFK et un autre en le 11/11 a Chambéry au Brin de Zinc avec Nobody’s Straight.

Nous cherchons encore des dates mais pour le moment les organisateurs sont frileux donc ce n’est pas facile pour un groupe émergent comme nous de faire notre place.


https://www.facebook.com/fallforrising


https://fallforrising.bandcamp.com/releases

 

samedi 23 octobre 2021

Clip - TARDIS

Tardis vient de mettre en image 1986 (Atomic Kids) issu de Never Grow Up son album qui sort la semaine prochaine.

mardi 19 octobre 2021

QUICKSAND – Distant populations

 


QUICKSAND – Distant populations

Epitaph

 

Quicksand fait partie de ces groupes que j’ai découvert sur le tard grâce à Rival Schools, ce super groupe monté au début des années 2000 avec Walter Schreifels, chanteur dans les deux groupes et qui a aussi officié en tant que guitariste dans les mythiques Gorilla Biscuits et bassiste dans les légendaires Youth Of Today.

Quicksand est un groupe dont l’influence a été très importante sur une grande partie de la scène post hardcore. Après deux albums dans les années 90 (slip et manic compression), le groupe s’est reformé en 2012 avec un superbe troisième album à la clef : Interiors sorti sur Epitaph en 2017.

Le groupe a cette particularité d’être identifiable dès les premiers accords à l’instar de groupes comme Fugazi ou At The Drive In. Aussi, dès les premières notes d’inversionle son bien sec et le rythme de la batterie, le chant de Schreifels par-dessus, on sait qu’on a à faire à Quicksand, le morceau se révèle mélodique et intense avec des nappes de guitare, il permet une parfaite immersion dans l’univers du groupe. Toujours très mélodique le groupe rappelle une autre référence : Hüsker notamment sur Lightning Field. Un autre titre marquant est Colossus, qui pousse le curseur de l’intensité tout en durcissant le ton pour mieux le descendre ensuite sur le calme et posé Brushed.

Le morceau phare de l’album reste cependant Phase 90, calme et aérien il met  en avant le chant doux et apaisant et cette atmosphère se poursuit sur The philosopher ainsi que les la deuxième phase de l’album.

 

Je suis cependant un peu perplexe sur l’artwork que je ne trouve pas vraiment à la hauteur de la musique, celui d’Interiors n’était pas déjà top mais sans vouloir cracher sur l’artiste (Tetsunori Tawaraya) qui l’a fait je ne le trouve pas vraiment joli.

 

 

Distant Populations est donc un bel album dans un style que j’affectionne particulièrement. Les fans du groupe apprécieront même si je pense que nombreux seront ceux qui préfèreront Interiors que je trouve aussi meilleur. Toujours est-il que Quicksand et Schreifels sont des artistes majeurs et qu’il est parfois bon de ce rappeler où et qui sont les références.

 

J. NeWSovski

 

  Titre préféré :                  Colossus

 

https://quicksandnyc.bandcamp.com/album/distant-populations

https://www.quicksandnyc.com/




lundi 18 octobre 2021

samedi 16 octobre 2021

Clip - NIGHTWATCHERS

Nouveau morceau pour les toulousains de Nightwatchers avec 1905 and the muslim exception

jeudi 14 octobre 2021

THE MUSLIMS – Fuck these fuckin fascists

 


THE MUSLIMS – Fuck these fuckin fascists

Epitaph

 

The Muslims est un groupe que je découvre grâce à leur quatrième album sorti sur Epitaph qui leur apporte davantage de lumière. Une lumière méritée car Fuck These Fuckin Fascists est un superbe album. J’étais très surpris en relayant leur clip il y a quelques semaines de voir le nombre de personnes qui « dislikaient » le clip qui donne son nom à l’album. Sans que je ne rentre dans un discours politique, la montée de l’extrême droite est inquiétante partout et pas uniquement aux Etats Unis, la période Trump est passée mais elle a révélé qu’une bonne partie de leur population était en accord avec des idées d’extrême droite ; chez nous c’est aussi la même chose entre les chiffres de Marine LePen aux présidentielles puis la montée inquiétante ces dernières semaines d’Eric Zemmour. Le titre de cet album fait donc du bien et rappelle que le punkrock reste un style engagé politiquement et ce depuis ses débuts.

 

The Muslims semble d’ailleurs s’inspirer de nombreux groupes de l’ancienne génération, je pense aux Bad Brains mais aussi aux Dead Kennedys, il fait aussi preuve d’une belle variété tout au long des 12 titres. Tout commence par Hands Up, don’t shoot un brûlot sur les violences policières envers les personnes noires, un morceau très rapide limite Garage, thème très proche sur Crotch Pop A Cop un titre énergique mais non dénué de mélodies qui amènent une accroche intéressante. Mais mélodiquement c’est Illegals qui fonctionne le mieux, ce titre est un subtil mix entre texte acerbe et musique entêtante, le refrain tourne encore et encore en tête après son écoute : « Now it’s time to call them out No one’s illegal but white people ».  Le single Fuck These Fuckin Fascists est aussi un excellent morceau, rythmé, varié et entêtant qui me rappelle aussi un autre groupe Epitaph que je n’ai pas écouté depuis des lustres The Soviettes avec ce même son Lo-Fi ultra efficace.

Ai-je précisé que The Muslims est un trio de Caroline de Nord et que le chant est tenu par la seule fille du groupe. C’est toujours assez rare pour qu’on se doive de le préciser. En plus des précédents cités l’album regorge d’autres excellents morceaux : Unity, Kill Your masters, IDGAF ou Coronavirus.

 

Clairement l’un des albums les plus percutants et marquants de cette année, Fuck These Fuckin Fascists permet de mettre en avant un trio engagé et passionné.

 

 

J. NeWSovski

 

  Titre préféré :                  Illegals

 

https://www.facebook.com/TheMuzlimz/

https://themuslims.com/

https://themuslims.bandcamp.com/album/fuck-these-fuckin-fascists-2

 

mercredi 13 octobre 2021

Clip - BLOCKHEADS

Blockheads n'est as mort, cela va bien faire une grosse dizaine d'année que je n'ai pas entendu leur nom et voici que déboule Trip to the void !

samedi 9 octobre 2021

MEAT WAVE - Volcano Park (EP)



MEAT WAVE - Volcano Park (EP)

Big Scary Monsters

 

Après LUGGAGE, MEAT WAVE, autre combo de Chicago, refait parler de lui avec la sortie d’un tout nouvel EP. Dans l’impossibilité de prendre la route des tournées, le trio de punk-rock mélodique s’est attelé à enregistrer quelques titres pour tromper l’ennui et donner une suite au remarquable « The Incessant » datant déjà de 2017. 


Force est de constater à l’écoute de "Volcano Park" que MEAT WAVE n'a pas perdu la main et maitrise de plus en plus son sujet. Sa musique balance toujours entre fougue, tension et mélodie. Le titre inaugural "Tugboat" avec ses nombreux changements de rythme illustre à merveille ce savoir-faire. Sur "For Sale", plus classiquement punk, les Américains accélèrent clairement la cadence. Mais la richesse de MEAT WAVE est de ne jamais adopter de structures complètement linéaires. Ce deuxième titre est notamment jalonné d'un pont marqué par un tempo plus lent et des guitares harmonieuses. Bien que scandé, le chant de Chris Sutter n'est jamais agressif sauf sur le volcanique "Yell A the Moon". MEAT WAVE flirte ensuite avec la balade sur le mid-tempo "Truth Died". Les Chicagoans retrouvent une veine plus noisy et expérimentale sur "Nursing" porté par une basse bodybuildée et un mur de guitares. La mélodique boucle de guitare lance parfaitement l'émouvant "Fire Dreams" qui vient déjà conclure cet excellent EP.

 

S'appuyant sur une production soignée, MEAT WAVE montre tout son talent pour composer des perles punk-rock et post-hardcore. La bonne nouvelle est que le prochain album semble déjà dans les tuyaux.

 

Mr Caribou

 

  Titre préféré : Fire Dreams

 

https://meatwavechicago.bandcamp.com/album/volcano-park

vendredi 8 octobre 2021

lundi 4 octobre 2021

SOUTH BERKELEY – Too Slow

 


SOUTH BERKELEY – Too Slow

Krod records

 

Cela fait quelques mois, voire quelques années, que Krod Records et South Berkeley se font les yeux doux. Deux morceaux étaient déjà sortis : Tiny Rascals en 2017 et Glass’n’Sparks en 2019 il y a donc très longtemps. Deux titres plutôt intéressants d’ailleurs. Puis la réalisation de l’album a traîné en longueur, le COVID est passé par là aussi mais voici enfin ce premier album.

 

South Berkeley est un groupe français même si ça ne s’entend pas au premier abord, de Nice plus exactement et joue en format trio.

Il faut croire que le soleil californien brille de la même façon sur la côte d’azur tant South Berkeley rappelle Blink 182, aussi des morceaux comme bound for hell et Adventure Seeker amènent la comparaison directe. Les deux voix s’accordent parfaitement et ce mélange de punk et de pop est très efficace, la comparaison avec Blink 182 se fait d’ailleurs aussi beaucoup sur les voix et la façon de chanter, assez calquée en fait. Le côté mélodique est très présent, peut-être trop parfois mais quand le groupe appuie dessus tout en ralentissant c’est joli (Tiny Rascals). Je trouve d’ailleurs que le début d’album a un côté trop sucré alors que la fin révèle quelques surprises intéressantes comme She Said, plus rentre-dedans ou Silence Speaks quand la guitare acoustique fait son apparition. De la même manière Would I est très mélodique mais j’aime bien l’ambiance qu’il dégage, assez aérienne et planante.

 

N’ayant jamais été un fan inconditionnel de Blink 182 j’éprouve toujours quelques réticences sur les morceaux trop mélodiques et sirupeux, trop pop à mon goût. A ce titre une partie de ce premier album me laisse un goût partagé tant j’apprécie bien sa deuxième partie plus aérienne et personnelle mais moins la première trop calibrée à mon goût.

J. NeWSovski

 

  

https://southberkeley.bandcamp.com/releases