JIMMY EAT WORLD – Surviving
RCA
6.5/10
Je crois que
je pourrai commencer toutes mes chroniques de Jimmy Eat World en
parlant de Clarity, le monument Clarity.
Un album rare, précieux, emprunt de justesse et de fragilité. Pièce maîtresse de
la scène indie appelée alors émo.
Le groupe s’est
trouvée une nouvelle stature après la sortie de Bleed American,
album dont l’efficacité et la capacité mélodiques sont justes impressionnantes.
Et puis le groupe a glissé petit à petit vers un college-rock plus ouvert et
mainstream perdant, à mon goût, album après album, son charme et son identité.
Surviving
est donc le 10ème album du groupe et, en tant qu’ancien fan du
groupe, je ne peux qu’être impatient de le découvrir. Je dois avouer que le
groupe garde une belle capacité à poser des mélodies accrocheuses comme sur Surviving ou Criminal
Energy. Je me mets à croire que, sans que
ce soit exceptionnel, JEW est en train de remonter la pente… jusqu’à ce que 555 commence. Là, force est de constater
que le groupe évolue dans d’autres sphères. Les sons électroniques passent mal,
très mal à mes oreilles, le chant de Jim Adkins aussi,
difficile de l’entendre monter.
One Mil
tente bien de rappeler au bon souvenir de la jeunesse du groupe mais il y a
quelque chose de cassé désormais qu’ All
The Way,
quelques minutes plus tard, continue à entretenir avec ses chœurs et son horrible
trompette. Congratulations, dernier
morceau de l’album enfoncera le dernier clou.
Jimmy Eat World balance
quand même quelques titres pertinents avant la fin : Love
Never, Recommit
et Diamond mais l’impression que je ressors
de cet album est celle d’expérimentations peu convaincantes et de morceaux très
calibrés pour plaire à un maximum de monde.
J. NeWSovski
Morceau préféré : One Mil