jeudi 30 juin 2016

ABSDED – Nukem (EP)



ABSDED – Nukem (EP)
Coups de couteau

Un petit Ep de seulement 3 titres pour me permettre de découvrir Absded, un groupe hardcore noise métal de Figeac dans le Lot. Som Telleck, petite contrepèterie sur le nom du morceau qui amène à penser que le groupe officie dans la bonne humeur, annonce rapidement la couleur avec une musique extrêmement puissante, sans concession et d’une violence débordante. On sent aussi une grosse maîtrise du style que beaucoup comparent à Chariot ou Converge.
Les deux autres titres (Gaza et Miss Understood) sont surprenants car plus posés, plus noise mais aussi plus mélodiques. Personnellement je préfère. Ils laissent surtout entrevoir un joli talent d’écriture et une capacité intéressante à captiver l’auditoire.

Le son est très bon, enregistré par Oli au dismal sound studio d’Albi et masterisé par l’inévitable Amaury Sauvé à The Apiary Studio de Laval.

Une belle découverte quoiqu’un peu courte mais qui laisse augurer de belles choses et surtout de belles prestations sur scène.





mercredi 29 juin 2016

Clip - Guerilla Poubelle

Un nouveau clip avec La place du Mort de Guerilla Poubelle issu de leur prochain EP.



suivi de La Substance


dimanche 26 juin 2016

Clip - DARIA

Nouveau clip pour les angevins avec Ghost In the Machine, un des meilleurs titres du dernier album Impossible colours.


jeudi 23 juin 2016

SLIVER – No Idols / No icons



SLIVER – No Idols / No icons
8.5/10

Sliver existe depuis 1999 et regroupe des mecs venant de France, Belgique et du Luxembourg, soit une jolie publicité pour une Europe unie. Je les découvre aujourd’hui seulement avec No Idols / No Icons qui est pourtant leur troisième album et qui s’insère dans une discographie riche d’un grand nombre d’EPs.
En fouillant un peu je me rends compte que le groupe a aussi pas mal tourné et notamment à l’étranger. Au final je suis complètement passé à côté et ça me gêne un peu.

Dans un premier temps j’aime bien leur artwork qui me rappelle directement le Vitalogy de Pearl Jam, un excellent album qui aura bercé toutes mes années lycée, mélangé à du Banksy, dont j’apprécie particulièrement les œuvres et la démarche.

Musicalement Sliver est une sacrée surprise car le groupe mélange pas mal de références, certains citent Refused mais le premier groupe qui m’est venu en tête est Sna-Fu, grand désordre orchestre, pour le fourre-tout musical qu’il représente. Sand Storms par le son de guitare me rappelle les parisiens ainsi que par ses fulgurances, cependant le chant est très différent de ce qu’on peut entendre habituellement dans le cercle punkrock. A la toute première écoute, au-delà de la surprise, j’ai même eu du mal avec car il est… chanté. Au sens où il est varié et loin d’être linéaire. Avec les écoutes je le trouve même vraiment très bon notamment sur ses variations.
Un clavier vient aider le groupe en posant une atmosphère sur certains morceaux et j’aime aussi quand le groupe s’apaise proposant un tempo plus lent, plus posé, plus enclin à l’émotion comme sur Here Be Dragons long morceau prenant façon post-hardcore ou sur The anti-preneur manifesto. Pas avare en débauche d’énergie on ressent des influences hardcore voire emo à la Poison The Well sur des morceaux comme Discussing Capitalism with santa claus.

Sliver est un groupe engagé que ce soit dans ses textes mais aussi dans sa démarche et se place comme un groupe artistique au sens large autant inspiré par des écrits, des écrivains, des paroliers ou du street art. Sa devise « to resist is to to create / to create is to resist » appuie d’ailleurs ses influences.

No Idols / No Icons est un album surprenant riche de multiples influences, aussi explosif qu’il peut être posé. Il se lit aussi bien qu’il s’écoute. Difficile à classer, Sliver est un groupe qui détonne dans notre scène punkrock est c’est un sacré point positif. Et le tout sans code barre ni logo Sacem. Classe !



Morceau préféré :           sand storms

https://www.facebook.com/resistcreate/


lundi 20 juin 2016

Clip - Descendents

Le meilleur groupe de punkrock au monde est (enfin) de retour avec un nouvel album (Hypercaffium Spazzinate qui sortira le 29 juilletet un nouveau morceau ici en clip : victim of me

samedi 18 juin 2016

Kicking Fest



Plus qu'une semaine avant le plus gros festival de la décennie, il reste encore quelques places...


D'ailleurs la grille des horaires est là :



mercredi 15 juin 2016

MOHAWK – /a.la.li/



MOHAWK – /a.la.li/
30HD
9/10

J’ai reçu le premier album de mohawk il y a deux ou trois ans et ce fut une sacrée belle découverte. Le genre d’album qui tourne encore très régulièrement et accompagne un certain nombre de bons moments.

La réception de ce deuxième opus mystérieusement intitulé /a.la.li/ est donc une des très bonnes nouvelles de printemps pluvieux. Le rayon de soleil prêt à percer les nuages.

Bien emballé dans un digipack illustré de scène de tortures d’hommes à têtes d’animaux qui mériteront, à l’instar du titre, une petite aide pour tout décrypter. Le son est une nouvelle fois juste parfait et encore enregistré par Amaury Sauvé. Normal me direz-vous puisque c’est aussi le batteur du groupe… On précise juste que le gars a produit les albums de Birds In Row, The Prestige, Nine Eleven, Wank For Peace… Et sur ce deuxième album des lavallois il joue aussi de la basse.

/a.la.li/ commence par un superbe morceau Refuge (live cute, die alone) tout comme le premier album éponyme commençait par le génial Born Free. Superbement écrit ce morceau dégage une telle énergie punk sur ses fulgurances qu’elles font de lui un morceau diabolique. Il lance de manière parfaite l’album.
Autres très bons morceaux I Have Hurt et Nothing more than a punkrocker mettent en avant un grand talent d’écriture mais aussi le fait que les racines punk et folk ça marche à merveille. J’aime beaucoup la voix de Plume notamment lorsqu’elle est poussée, elle dégage alors de belles énergies.
Le début de l’album est super accrocheur et rythmé, la seconde partie se veut plus lente et posée sans pour autant être barbante et des morceaux comme Lost et surtout Voodoo Prayer sont juste très jolis.

Et pour être réellement honnête, je peux dire que Mohawk dans ce registre de folk/rock/punk est certainement ce qui se fait de mieux avec le Slim Wild Boar, qui évolue dans un registre un peu différent, plus orienté country.

C’est au final un album frais, très bien écrit, plaisant, honnête et entraînant. Aussi bon voire meilleur que le premier.

Morceau préféré :           Refuge (live cute die alone)





dimanche 12 juin 2016

Live Report - Festival This is not a love song 2016 - Nîmes

Compte-rendu de la soirée du dimanche 5 juin 2016


4ème édition de l'excellent festival nimois à la pointe du rock indépendant au sens large, du punk rock le plus dur à l'électro-pop la plus légère. Un savant mélange d'artistes confirmés, de vétérans alertes et de jeunes pousses qui promettent. 


Dans un cadre bigarré, parfaitement mis en scène par Paloma, la salle rock de la cité gardoise et sous un soleil de plomb, les hostilités débutent dès le milieu de l'après-midi. 4 scènes composent le site : le club, la grande salle, une petite scène extérieure et la scène principale toujours en extérieure. 

Un bémol sur l'organisation du festival : un line-up qui laisse à désirer, trop de chevauchements d'horaires et de groupes jouant simultanément sur plusieurs scènes, il faut se démultiplier...

samedi 11 juin 2016

THE DENYALS – Däs Dos



THE DENYALS – Däs Dos
Air Ape Inc Record
7/10

The Denyals est un jeune groupe Lillois qui vient de sortir son deuxième LP après un premier album éponyme de 10 titres sorti il y a 3 ans.
The Denyals sonne comme un groupe anglais avec le son de guitare qui va avec et l’irrévérence dans le chant rappelant la scène de 77 mais aussi la vague punk garage qui a suivi (what could stereo do ?). Sur des rythmiques énergiques sans être trop rapides le trio envoie dix titres plaisants au son un peu crade tout en sachant aussi produire des chansons plus mélodiques comme Fancy Town ou The ballad of Liliane and Nuno.

The Denyals est un très bon groupe de rock’n’roll, bien possédé par sa musique aux influences certainement multiples qui rappelle un grand nombre de groupes qui ont bercé mes années lycée (New Christs…). J’aime bien leur son très garage et leur folie.

Morceau préféré : What Could stereo do ?





vendredi 10 juin 2016

MADJIVE - We're clear

Nouveau morceau des copains de Madjive, ce n'est pas un clip mais ça s'écoute tout seul quand même !



jeudi 9 juin 2016

Compilation - ça tire !

Le label Québecois Thousand Islands Records (j'adore leur logo) vient de sortir une compile avec l'émission de radio punkrock ça tire!

19 groupes canadiens et 3 groupes français pour un ensemble bien sympa. C'est à prix libre sur bandcamp...





lundi 6 juin 2016

Quentin de Fire At Will A-T'Il Bon Goût ?

Quentin est le chanteur de Fire At Will, l'un des groupes de hardcore punk les plus excitant de la scène française, il a aussi monté il y a quelques années Eternalis Records label hardcore au sens large. Il y a quelques semaines Life Goes On, le deuxième album du groupe est sorti. L'occasion de se pencher sur ses goûts 

Ton album culte ?

dimanche 5 juin 2016

RECIDIVE / CLOACA – split ep



RECIDIVE / CLOACA – split ep

J’ai reçu ce split des copains Messins de Recidive et leurs cousins canadiens de Cloaca il y a de nombreuses semaines, mais son écoute à volume élevé aurait pu me valoir un arrêt de travail pour une perforation des tympans. Il s’agit ici de la rencontre entre deux groupes qui débordent d’énergie ça se sent sur ce split et ça doit éclater aussi sur scène.

Je n’ai pas tout le bagage et la culture du crust et du hardcore rapide mais il n’est pas dur de constater que Recidive ne fait toujours pas dans la dentelle ni la finesse. Ça joue donc très très vite avec un son de garage et un chant bien gueulé (Graouly) mais de façon assez surprenante le groupe sait aussi poser le rythme (Grolet on Fire) et surprendre avec Migraine un titre qui doit mettre le batteur sur les rotules. Et même si l’écoute est intense ces 4 titres sont une bonne surprise.
Cloaca quant à lui est un groupe canadien de Montréal qui envoie du gros et du très lourd à grands coups de murs de guitares. Le chant et puissant et fait mal. Le déluge sonore doit vraiment être intense sur scène. Je suis un peu moins fan mais le groupe fait quand même bien le boulot.

Un split court (12 minutes pour 7 titres) mais qui est une vraie barre d’énergie et un défouloir sonore. On peut dire sobrement que ça envoie du gros. Amateur de hardcore, trash et crust ce split sera parfait pour vous.



vendredi 3 juin 2016

NOTHING - Tired of tomorrow



NOTHING - Tired of tomorrow
7 / 10 

A l'occasion d'un deuxième album au nom énigmatique mais non dénué d'humour "Tired of tomorrow", les Américains de NOTHING font bonne impression. Si le groupe originaire de Philadelphie avait sorti en 2014 un album relativement quelconque, il passe la vitesse supérieure sur ce second essai. La force du groupe de Dominic Palermo, ce sont avant tout des mélodies solides, accrocheuses, immédiates, entre mélancolie et plénitude. Les arrangements sont soignés, les harmonies vocales mises en avant, sur une musique lente qui repose sur un mur de guitares très shoegaze.
La power pop de NOTHING fait notamment mouche sur l'excellent single "Vertigo flowers" qui rappelle le meilleur de FOO FIGHTERS ou de the POSIES. Les Américains alternent avec brio les morceaux très noisy et d'autres plus délicats portés par la douce voix tout en réverb' de Palermo. Le groupe se laisse parfois aller à quelques facilités, comme ce solo dispensable sur un titre pourtant marquant et tout en finesse "The dead are dumb".

Attachante de bout en bout, cette deuxième production de the NOTHING oscille entre sourire et mélancolie, un groupe à suivre de près...

Une chronique de Mr Caribou

Meilleur titre : Vertigo flowers



mercredi 1 juin 2016

WAKE THE DEAD – Under the mask



WAKE THE DEAD – Under the mask
Demon Run Amok
9.5/10
Je me souviens des toutes premières productions du groupe marseillais. Cet aspect prometteur dans un secteur pas mal emprunté. Avec un nom issu du deuxième et merveilleux album de Comeback Kid, les références étaient annoncées de façon directe, sans virage avec risques et périls.
En 6 ans le groupe n’a pas chômé avec plus de 260 concerts dans 30 pays différents, on peut même dire qu’il s’est vraiment rôdé sur scène.

Avec ce Under The Mask, Wake The Dead a clairement franchi une étape en devenant bien plus intense et immersif (cold thing) prenant l’auditeur dans ses filets et malgré des compos parfois longues on ne peut s’en échapper. Les marseillais imposent aussi une richesse assez rare en intronisant notamment du piano en clôture de morceaux comme sur Black Cat ou en maîtrisant la bête qui sommeille en eux comme sur Loyal Angels avec un parfait contrôle d’une puissance qui transpire.
Avec son joli sens de la composition, Wake The Dead est définitivement un groupe possédé par sa musique qui lui sert de délivrance et quand on se prend dedans c’est joli et fort (Forget The Heroes). Le tout est porté par un son impeccable et puissant ainsi qu’une belle maîtrise technique. Un sans-faute !

Wake The Dead fait partie de ce cercle de groupes comme The Prestige ou Birds In Row évoluant dans un hardcore moderne, la France possède un joli vivier de groupes talentueux jouant un style intense et possédé qui n’hésitent pas à s’exporter.

Pas toujours facile d’accès pour un non initié, Under The Mask n’en demeure pas moins une sacré belle surprise et un grand album qui s’avère indispensable à tout fan du style.