samedi 28 août 2021

LAST NIGHT – Dernière Nuit

 


LAST NIGHT – Dernière Nuit

Viro Major Records

 

Déjà le quatrième album pour les parisiens de Last Night. Je me dois de rappeler qu’en son sein officie Pat, véritable légende pour les Rêveries, le gars a joué dans Jetsex, les Cavaliers, Action Fall Short, Hellmotel, Frustration, Four Slicks… que des groupes que j’adore. Last Night, pour ceux qui n’ont pas écouté les précédents, est un groupe qui joue un du post-punk / punkrock un peu noise qui se rapproche de Frustration.

Dernière nuit arrive donc un an après Negative 384 400 et un gros changement est à noter : c’est que désormais le chant est en français. Ça peut dérouter au premier abord mais finalement ce choix audacieux est pertinent et sur certains titres ça fonctionne à merveille (Magnétique, Regards).

Après une longue introduction Echec commence de façon énergique l’album, il permet de se familiariser avec le chant et une phrase lourde de sens résonne comme un écho « je ne veux pas être un échec ». La dernière nuit rappelle le style des précédents albums, axé post-punk avec des sonorités new Wave, il rappelle évidemment Frustration.

Les guitares s’envolent sur Regards tandis que la batterie cogne fort, le fait de chanter en français amène à davantage se poser sur les textes. La fin du morceau est vraiment bien trouvée.

Last Night retrouve ses racines punkrock avec l’horizon des évènements, un morceau rapide, brut et instinctif. Demain est aussi le style de morceau qui fait perdre des calories, plus noise dans son traitement il se révèle très intéressant. Mais Magnétique reste mon titre préféré, sur un texte accrocheur il impose une rythmique infernale. Le son de la guitare est top et il est difficile de ne pas se laisser embarquer par ce morceau.

 

A noter la très belle pochette réalisée par Arrache toi un œil. Le groupe a profité du confinement pour s’enregistré lui-même et l’ensemble a été mixé par Jonathan Lieffroy.

 

Last Night se renouvelle avec ce quatrième album, le chant en français, déroutant au début, se révèle au final très pertinent. La dernière nuit explore un spectre assez large et moderne du (post)punk et le fait de belle manière.

 

 

J. NeWSovski

 

 

  Titre préféré :                              Magnétique

 

https://lastfuckinnight.bandcamp.com/album/derni-re-nuit

https://m.facebook.com/lastnightpunkband/

 

mardi 24 août 2021

DOWN MEMORY LANE – Breathing

 


DOWN MEMORY LANE – Breathing

Un nouvel EP de 8 titres pour le groupe canadien (de Montréal) Down Memory Lane, il fait suite à Catch sorti en 2019 et je trouve sympa d’avoir gardé le même code visuel sur les monstres marins instauré depuis 2018 sur l’EP Release.

 

Breathing commence avec The grand geniuses of the modern days, un morceau mélodique et énergique qui n’est pas sans un rappeler un mélange entre Blink 182 et No Use For A Name. On sent les influences américaines (maisons Epitaph et Fat Wreck) sur le mélodique Picture Perfect dont l’addition des chants est intéressante. Petite chanson sur notre chère COVID avec Pandemic Rockabye et des paroles intéressantes sur Global Warning.

Le dernier morceau, I’v just seen a face, est une reprise des Beatles dont la structure et le chant me font penser aux cultissimes (à mon cœur) Diesel Boy.

 

Down Memory Lane continue donc son petit bout de chemin en produisant un punkrock efficace à défaut d’être original. En espérant que ce nouvel EP saura trouver l’écho qu’il mérite.

 

J. NeWSovski

 

 

https://downmemorylane.bandcamp.com/album/breathing

https://www.facebook.com/dmlband




lundi 23 août 2021

Clip - Drones - Please Vacate The Planet

Drones dont on avait chroniqué l'album il y a quelques semaines vient de mettre en images Please Vacate The Planet

dimanche 22 août 2021

vendredi 20 août 2021

CLAMM - Beseech Me

 


CLAMM - Beseech Me

 Meat Machine

 

Rares sont les groupes australiens à parvenir jusqu'à nos oreilles. Il aurait pourtant été fort dommage de passer à côté de "Beseech Me", l'excellent premier album des bruyants CLAMM. Jeune combo originaire de Melbourne, CLAMM signe un disque coup de poing qui rallume avec succès la flamme punk. Le trio reprend avec talent les codes du genre : titres courts et rapides, chant postillonné et colérique, basse abrasive, guitares saturées et refrains accrocheurs. Le ton est donné avec le rageur "Liar" qui ouvre l'album. Un titre sans concession exécuté pied au plancher. La première moitié de l'album voit les brûlots punks s'enchainer sans le moindre temps mort. Citons notamment le fougueux "Repress", le titre éponyme "Beseech Me" ou encore "Dog" dont le chant du leader Jack Summer peut évoquer un peu celui de Lemmy. L'urgence de la musique des Australiens est en parfaite osmose avec les propos radicaux du groupe. Mais CLAMM ne se contente pas de balancer des pépites garage-punk au format court. Les larsens introductifs de "Confused", les nombreux breaks de "Sucker Punch" ou les sons dissonants de "I Feel Better Now" en attestent. A l'approche de la fin d'album, les Australiens calment un peu le jeu. "Cardiac Ablation" alterne à merveille guitares mélodiques et gros riff tranchant. L'ultime morceau "Bossman", au tempo plus lent, prend le temps de se déployer et fait la part belle à la section rythmique. Entre deux hurlements du frontman, le titre débouche sur un refrain fédérateur particulièrement efficace. A peine 30 minutes se sont écoulées et "Beseech Me" touche déjà à sa fin.

 

Sans le moindre temps faible, ce premier album explosif de CLAMM prouve qu'il faudra compter avec les trois jeunes Australiens à l'avenir. 

 

Mr Caribou

 

 

Titre préféré :                                Cardiac Ablation

 

 

https://clammxo.bandcamp.com/album/beseech-me

 

mercredi 18 août 2021

lundi 16 août 2021

Les Rêveries coupent le son #2

 


Pour cette deuxième édition « Bières » des Rêveries coupent le son j’ai décidé de partager encore quelques coups de cœur de ces dernières semaines/mois.

 

GREAT DIVIDE – HAZY

6.2% - 40 IBU

Great Divide est une brasserie américaine fondée en 1994 par Brian Dunn. A la fin des années 80 il a passé 5 ans à construire des fermes dans des pays en voie de développement, passionné de bières il a pu s’enrichir des différents pays dans lesquels il a travaillé. De retour dans son Colorado natal il décide de reprendre ses études et de s’essayer au brassage en parallèle. Un an plus tard il décide de monter sa brasserie à Denver.

 

Cette IPA nommée Hazy est une pure caresse, très douce avec une amertume présente mais subtile. Elle se révèle aussi fruitée la mettant au même niveau qu’une NEIPA.





https://greatdivide.com/

https://www.facebook.com/greatdividebrew

 

 

 

FAUVE  - Histoire d’amour

6.5%

FAUVE est une microbrasserie établie dans le 11ème arrondissement de Paris depuis 2019 qui fonctionne sous forme de Brewpub mais qui possède aussi depuis peu une autre microbrasserie à Montpellier. A l’origine Antoine et Cyprien décident de brasser et de ne sortir que des bières éphémères autour de 3 styles les IPA, les Imperial Stouts et les bières aux fruits. Ils sortent en moyenne 5 bières par mois.

Quelle surprise que cette excellente Histoire D’Amour, une NEIPA DDH élaborée à partir de 3 houblons : Mosaic, Sabro et Simcoe. Elle se trouve très parfumée, très fruitée (mangue je trouve) et longue en bouche avec un côté un peu crémeux.

 





https://www.facebook.com/fauvebiere

https://fauvebiere.com/


LA FLORENCIERE – SAISON IPA

5% 

La Florencière c’est ma brasserie locale préférée, située à quelques kilomètres d’Angers, sur les bords du Layon où habituellement on récolte un vin sucré parfait pour un apéritif. La Florencière, elle, brasse des bières qui se démarquent des autres productions locales par leur qualité et leurs prises de risques.

 

Peut-être pas exceptionnelle mais suffisamment originale et bien équilibrée pour que j’ai envie d’en parler, cette session IPA se voit ajouter de la purée de Goyave, de passion et de mangue. Un astucieux mélange de fruité et d’amertume. A découvrir.

 







dimanche 15 août 2021

La Télé du Ferrailleur Ep3 : Birds in Row + Heavy Heart

Clairement deux des meilleurs groupes français actuellement, voici Birds In Row et Heavy Heart dans la télé du Ferrailleur.

(25ème minute pour Heavy Heart)

jeudi 12 août 2021

THE DESCENDENTS – 9th & Walnut

 


THE DESCENDENTS – 9th & Walnut

Epitaph

 

The Descendents est un groupe ultra-culte, formé en 1977 et véritable pionnier du style hardcore mélodique et du mouvement punk américain aux côtés de The Germs et Black Flag. Le groupe sort cette année son 8ème album, un album un peu spécial.

Commençons peut-être tout d’abord par son titre qui fait référence à l’endroit où se situait leur premier local de répète à Hermosa Beach en Californie. Endroit que l’on retrouve sur la pochette.

Ensuite l’enregistrement. Il se trouve qu’à l’instar de Pennywise et son Yesterdays il y a quelques années, les Descendents ont composé un petit lot de chansons entre 1977 et 1980 (année où Milo a rejoint le groupe), ces chansons sont restées dans un tiroir jusqu’en 2002, année où Tony Lombardo, Bill Stevenson et Franck Navetta (le trio originel) décident de les enregistrer. Par manque de temps ou d’autre chose elles restent dans un nouveau tiroir jusqu’à notre charmante année 2020 et la période de confinement durant laquelle Stevenson décide de les ressortir et de demander à Milo Aukerman de poser son chant dessus. Pour l’histoire, et d’ailleurs comme pour Pennywise, il se trouve que dans tout ce laps de temps un membre du groupe est décédé, à savoir Franck Navetta en 2008 (il fut remplacé en 1986 par Stephen Egerton).

Voilà donc pour la genèse de cet album.

 

Musicalement on retrouve donc des morceaux composés il y a quarante ans, avec un chant récent, Milo n’a plus tout à fait la même voix aujourd’hui, et un son très bon. Bill Stevenson et son Blasting Room sont LA référence en termes d’enregistrements punkrock.

 

Il n’y a pas moins de 18 titres (pour 26 minutes !) dont une reprise. Quelques morceaux excellents comme Nightage, Sailor’s choice ou Like The Way I Know qui pourraient sortir tout droit du premier album Milo Goes to College (1982).

Le groupe montre déjà son aptitude à ralentir le rythme comme sur I’m shaky ou Mohicans. Tout comme le très mélodique To Remember semble dessiner certains morceaux mid-tempo qui verront le jour dans les années qui suivront.

Plus surprenant Grudge laisse penser à certains morceaux de Black Flag.

Sympa de finir sur la reprise de Dave Clark Five (Glad All Over), très groove et dansante.

C’est donc une belle surprise que de retrouver du Descendents pur jus, composé avant même le phénoménal premier album Milo Goes To College. Même si tout n’est pas parfait quelle dose de fraîcheur… pour des titres vieux de 40 ans !

 

  Titre préféré :                              Nightage

 

https://descendents.bandcamp.com/album/9th-walnut



mardi 10 août 2021

Reprise - Where is My Mind?

Superbe reprise du tube des Pixies Where is my mind ? avec le chanteur de Touché Amoré, le bassiste de Vein FM, le guitariste de PUP, le batteur de God's Hate et le guitariste de Bloodbather 

dimanche 8 août 2021

FALL FOR RISING – Test A Lion (EP)

 


FALL FOR RISING – Test A Lion (EP)

Minimal Chords

La douceur du lac d’Annecy, l’une des eaux de lac les plus pures d’Europe, a des vertus apaisantes, peut-être pas sur les cinq membres de Fall For Rising tant le groupe Haut-Savoyard se déchaîne sur les 6 titres de ce mini album (23 minutes).

 

On a donc le droit à un déluge sonore mode hardcore façon Hatebreed / Madball / Terror. C’est puissant et rapide (We are) et même si j’ai quelque peu ralenti ma consommation de hardcore depuis quelques années, force est de constater que Fall For Rising possède quelques sérieux atouts.

Je pense aux toulousains d’Alea Jacta Est, référence nationale absolue du style, sur Test a Lion. Il s’agit du morceau phare et au-delà de donner son nom à l’EP il étale une rythmique soutenue et un chant hargneux. La voix de Benjamin est bien éraillée et bien mise en avant, elle me rappelle celle du chanteur de Stubborn. On retrouve encore l’esprit Alea Jacta Est sur Focus on the rage, un super morceau varié dont j’adore la deuxième partie. Les chœurs sont puissants et fédérateurs et la musique sait se faire lourde (Go Ahead), et puis le groupe, même s’il ne pourra réinventer le style, fait preuve de créativité et de dynamisme (Hypocrisy), et c’est fort appréciable.

 

Belle pochette façon Hatebreed qui donne un bel écrin à une première production de belle facture. Le son aussi est super et félicitations à David le batteur qui s’est chargé des deux.

 

Fall For Rising est donc un groupe prometteur qu’il faudra suivre avec attention.

 

J. NeWSovski

 

 

https://fallforrising.bandcamp.com/album/test-a-lion

https://www.facebook.com/fallforrising




samedi 7 août 2021

Clip - DarkFlow

Voici le groupe Suisse DarkFlow et son titre Hatred Between Neighbours, un clip un peu choc !

mercredi 4 août 2021

PERMANENT RUST – Maximum Downhill (EP)

 


PERMANENT RUST – Maximum Downhill (EP)

Green And Grey records

 

Projet de Nasty Samy (second Rate, Hellbats, Black Zombie Procession…) qui remonte à… 2010 ! Alors que l’enregistrement prenait la poussière, il a profité du confinement pour mixer tout ça et voici Permanent Rust. Pour ce projet il est accompagné de Jérôme (Poison State, Black City Babies…) qui a enregistré la batterie et le chant, Nasty se chargeant de la basse et la guitare. Et la pochette est l’œuvre de Franck Frejnik, que les gens de ma génération amateurs de fanzines et revues doivent bien connaître. Le groupe se veut un hommage au skate punk des années 90. Ça tombe bien c’est mon style préféré !

 

Cinq titres pour une petite quinzaine de minutes, et je suis traversé par un sentiment ambivalent tant j’aime bien le style et je trouve que musicalement le groupe tient bien la route avec des titres super intéressants comme call of the wild ou On My Own qui sonne comme les (très vieux) No Use For A Name, tant je reste sur ma faim avec le chant trop linéaire et qui manque totalement d’énergie, la voix est intéressante avec ce petit grain, ce voile intéressant mais à aucun moment elle n’arrive à m’emporter sur les morceaux. Rapide et mélodique, le groupe a tous les atouts en main et un morceau comme Back To The Old Ways est vraiment intéressant me rappelant même mon groupe culte de chez culte : TOMY. Je pense aussi à Good Riddance sur Killing Time, pour ce mélange de vitesse, puissance et mélodie. Tout se termine avec le très mélodique Romance with the devil, totalement dans l’univers Nasty Samy.

 

A découvrir, surtout pour les vieux qui portent les années 90 haut dans leur cœur !

 

J. NeWSovski

https://permanentrust.bandcamp.com/releases

  

lundi 2 août 2021