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dimanche 15 décembre 2019

LOVE COMPUTER – Coconut Cult (EP)




LOVE COMPUTER – Coconut Cult (EP)

Voici le deuxième EP des parisiens de Love Computer, groupe né des cendres de Crossing The Rubicon. Jimmy (Jetsex, Interior Queer, Maladroit, CTR…) à la basse, Alexandru (CTR) au chant et Arno à la batterie continuent à balancer un punkrock / garage totalement atypique.


Ici pas de guitare on préfère envoyer du gros son à la basse bien épaulée par une batterie qui tabasse. Et puis pour donner du liant le chant d’Alexandru vient se caler dessus à grand renfort d’effets. Le trio se révèle efficace sur The List Maker, puis sur Dear Lovers il faut s’habituer aux effets vocaux déroutants mais force est de constater que Love Computer bouscule son monde et en même temps les codes du genre et ça fait parfois du bien. J’apprécie justement All et le très énergique Coconut Cult.


Au final, ce court EP d’à peine 13 minutes mérite d’être écouté car Love Computer innove et propose un punkrock insolite qui doit être encore plus efficace en live.


J. NeWSovski







mercredi 22 août 2018

LOVE COMPUTER – Nublar (EP)




LOVE COMPUTER – Nublar (EP)
Autoproduction
3/5

Voici le nouveau projet de Jimmy (Jetsex, Crossing The Rubicon, Maladroit…) et Alexandru, ex-chanteur de Crossing The Rubicon. Un trio chant – basse – batterie qui sent fort le rock’n’roll et le garage. La voix d’Alexandru me manquait depuis son départ de CTR, les deux albums auxquels il a participé sont pour moi juste excellents. Sa voix est toujours aussi accrocheuse et hargneuse et derrière ça envoie sévère, suffisamment tout du moins pour qu’on puisse adhérer car le fait de ne pas avoir de guitare est assez rare dans le milieu et déstabilisant quelque part, on se souvient de Belly Button mais dans un registre plus garage je ne trouve pas vraiment d’équivalent.

La formation a pour elle l’originalité, la fibre rock’n’roll et des gars qui connaissent bien le métier. Les titres sont bons, Nublar groove et en même temps envoie un gros son. Sur la durée de cet EP (4 titres et une reprise des Beastie Boys, I Want some, très bien interprétée au passage) je peux dire que Love Computer parvient à me convaincre mais je dois avouer aussi qu’une petite guitare ou tout du moins un autre instrument apporterait un plus non négligeable pour éviter une sorte de répétition qui se fait sentir sur la fin.

En attendant Love Computer est un groupe atypique qui mérite votre attention.

J. NeWSovski



mercredi 15 février 2017

CROSSING THE RUBICON – The elegance of blood



CROSSING THE RUBICON – The elegance of blood
Diskrete Music / Musical Bridge
7.5/10

Il y a 8 ans déboulait Crossing The Rubicon avec son premier album éponyme plein de rage. Véritable coup de foudre, cet album reste encore très proche de la platine sur laquelle il vient régulièrement faire quelques tours.

The Elegance Of Blood débarque après 3 ans de silence et un split avec les méconnus Broadcats sur lequel les parisiens avaient posé deux titres, le précédent album, definitely deaf, remonte tout de même à près de six ans. Entre temps le chanteur est parti et ce n’est jamais évident de rebondir, c’est d’ailleurs peut-être la raison de cette pause dans le temps.

Derrière cette mystérieuse pochette se cachent huit titres et le premier Half Tale Wizard envoie du gros rapidement avec un son lourd empli de rage et d’énergie. Le nouveau chanteur, Jey, fait le boulot, dans un style assez proche sur ce titre. Les riffs accrochent et le titre s’imprègne un peu plus à chaque écoute. Loaded Guns est hargneux aussi, un titre vindicatif où le chant part sur certains couplets dans des registres décalés.
Lands Slide se révèle plus difficile d’accès, malgré un rythmique puissante le morceau a du mal à m’accrocher et c’est en partie à cause du chant, peut-être trop original à mon goût. Il part par moments dans un coté théâtral qui peut passer chez des groupes comme At The Drive In mais qui a plus de mal ici. Je m’y perds et sa place sur le début de l’album surprend du coup je dois avouer que je la zappe assez rapidement.
Par contre les choses reprennent un cours plus traditionnel dans le style si particulier des parisiens qui mélange punkrock et gros rock, ainsi les très bons Orphan Ruins aux boucles vraiment très stoner ou Guru vs God font preuve de cette puissance et cette fougue si caractéristique. Difficile d’ailleurs de trouver un groupe que l’on pourrait rapprocher de Crossing The Rubicon, peut être Every Time I Die et HeadCharger dans des versions plus punk… ?

On doit parler aussi du son qui est certes puissant mais pas très bien équilibré, on pourrait imaginer qu’il pourrait être juste énorme avec une production plus conséquente.

Il est clair que The Elegance Of Blood est un album qui se travaille à force d’écoutes et si certains titres font mouche dès les premières écoutes il en faudra davantage pour pleinement apprécier l’intégralité des huit titres et notamment le chant si particulier. Il sera aussi intéressant de le découvrir sur scène où le groupe a toujours fait preuve de sincérité

Titre préféré :                        Half Tale Wizard
J. NeWSovski






lundi 5 décembre 2016

Playlist Hivernale

L'hiver approche...


L'occasion de déguster sans modération cette petite sélection de morceaux issus de mes coups de cœur de fin d'année.





Détail des morceaux et groupes dans la suite...

dimanche 9 mars 2014

Interior Queer – s/t



Interior Queer – s/t
Jazz Wheck ; Dirty Guy Rock ; 30HD
8.5/10
On avait pu découvrir Interior Queer fin 2012 avec une petite interview et un morceau sur la somptueuse compilation Quihabet aures audiendi, audiat ! du fanzine que vous lisez actuellement. Mais je tiens tout de même à re-présenter Interior Queer.
Dans un premier temps le nom du groupe est, je trouve, excellent, il met en avant l’humour du trio et permet ensuite une déclinaison importante du concept. La pochette de ce premier opus éponyme en est une belle démonstration.
La qualité d’interior Queer vient de la qualité de ses musiciens qui ne sont pas les premiers venus non plus. Bruno (guitare + chant) officie, ou officiait (je ne sais pas où en est vraiment le groupe) dans RAVI, Nono (batterie) qui était derrière les fûts dans Jetsex est une machine à frapper capable de jouer à plus de 4grs et proche du coma éthylique (cf le concert avec Jetsex en Vendée il y a 5 ans…) et Jimmy à la basse qui a joué ou joue dans un nombre incroyable de groupes, on citera Jetsex, Maladroit, Crossing The Rubicon. Et puis pour l’album, Pat, qui faisait la gratte avant l’album, a enregistré ses parties et à quitté le groupe. On se souvient de lui pour ses séances d’exhibitionnisme dans Jetsex, mais aussi pour les Cavaliers, Four Slicks, Hellmotel

Interior Queer envoie donc 12 morceaux avec ce premier album qui ne sortira qu’en vinyle et numérique, chose qui me paraît tellement évidente à l’heure actuelle. Le désormais trio envoie un punkrock mélangeant plusieurs influences que ce soit du garage ou des choses plus old school. So Much Fun renvoie très rapidement vers des groupes de la trempe de Minor Threat avec un débit ultra rapide et une rythmique effrénée.
Le groupe se rapproche aussi des influences de RAVI notamment sur des titres comme Tourettes ou Lubrificator qui font la part belle aux mélodies.
Et puis c’était peut être la touche de Pat mais certains passages sont clairement marqués par sa « patte », Masked Bomb et son coté surf ou le solo sur Hipster Avoiders, reste à espérer que le groupe saura garder cette fraicheur et cette originalité sans lui.
A noter que l’album a été enregistré en deux fois avec pas loin d’une année séparant les deux enregistrements.

Alors oui c’est un très bon album mais Interior Queer ne connaîtra jamais qu’une notoriété relative. Cependant il aura le mérite de me rappeler que le punkrock est un défouloir sans prise de tête, qui s’écoute à fond, et se vit dans les minuscules salles qui peuplent les souterrains des villes et pour ça je ne peux qu’être admiratif de ce genre de groupes, les féliciter pour le plaisir qu’ils distribuent.


Mon titre préféré: Tourettes

jeudi 14 novembre 2013

Crossing The Rubicon / Broadcats





Crossing The Rubicon / Broadcats

Ça fait plaisir de réentendre Crossing The Rubicon, après deux énormes albums et des concerts de haute volée. Ce petit split de 4 titres avec les canadiens de Broadcats (2 titres chacun) arrive donc au bon moment.
Commençons donc par les deux morceaux  de nos parisiens chéris et Handsaw qui est pour moi le meilleur titre du split, nerveux avec un bon jeu de guitare et des riffs incisifs, Groupsex se veut plus brut, bien plus punk que ce que le groupe fait habituellement et curieusement je ne suis pas super emballé. Broadcats, les cousins d’outre atlantique balancent à leur tour 2 titres dans un registre punk/hardcore au chant gueulé.  Des morceaux efficaces à souhait et qui permettent de connaître ce bon petit groupe.

Un split court qui nous permet de voir que Crossing The Rubicon est toujours en vie et que leurs cousins d’outre atlantique sont aussi talentueux. Ça servira d’apéritif en attendant les prochains albums.

 

lundi 28 octobre 2013

Jimmy de Jetsex, Interior Queer... a t'il bon goût ?




Peut être que vous ne connaissez pas son nom mais son visage ne doit pas vous être inconnu. Jimmy est ou a été le bassiste de nombreux groupes majeurs de notre belle scène nationale : JETSEX, MALADROIT, CROSSING THE RUBICON ou INTERIOR QUEER. Quelques semaines avant la sortie du premier album de ces derniers faisons connaissance avec lui.




Ton groupe culte ?
Le problème c'est que je dois changer de groupes culte tous les 3 jours, mais je dirai qu'en ce moment c'est Converge. Un des rares groupes dont tous les disques sont cools depuis le début et surtout les derniers... ce qui n'est pas le cas pour pas mal de groupes qui ont commencé avant les années 2000.... Après Nofx est aussi un de mes groupes cultes mais leurs derniers albums sont de moins en moins bien... Y a Mars Volta/ At The Drive In aussi...

 
Converge

Nofx au quotidien


mardi 8 mai 2012

Clip - Crossing The Rubicon

Voici le nouveau clip de Crossing The Rubicon, l'un des fleurons de la scène punk/HxC/stoner française.
Il s'agit du morceau "MKULTRA" issu de leur deuxième album Definitely deaf sorti sur Guerilla Asso l'an passé.


lundi 16 avril 2012

Grand Central – 01



Grand Central – 01
Hell Vice I Vicious Records
9/10
Premier Ep pour ce jeune groupe parisien au nom obscure dont les membres sont issus de SMSCREW et Madame de Montespan, deux groupes dont j’ignorais l’existence. Des locaux de la scène parisienne je suppose qui n’ont pas du trop descendre en province. 4 titres c’est relativement court pour se donner une idée de ce que vaut un groupe mais un album complet est attendu pour 2012. Une fois le EP lancé je pense tout de suite à un mélange de Crossing The Rubicon (« beautiful losers ») et de Sna-Fu (« pacific »), soit deux excellents groupes que j’affectionne tout particulièrement. C’est sauvage, bien rock avec une voix éraillée comme il faut et un très bon son pas trop propre quand même (Alan Douches à la prod… la classe !). On sent aussi des influences hardcore (la fin de « You Fuck We Don’t ») et quelques montés à la Sick Of It All (« Hollow (the dead man song) »). 
C’est une belle surprise qui va me mettre en haleine jusqu’à la sortie de ce fameux album !!!!

mercredi 14 septembre 2011

Crossing The Rubicon - definitely deaf



Crossing The Rubicon « definitely deaf »
Guerilla asso
9/10
Mon plus gros coup de cœur de ces dernières années est de retour après un premier brûlot tout simplement énorme. Sorti sur Guerilla Asso sans le renfort de la Sacem, ni code barre, Crossing The Rubicon sort un peu du paysage habituel du label : plus hardcore, plus stoner et chant en anglais. Sur scène le groupe assure à fond et ce second album faisait partie des disques que j'attendais le plus. Pochette sombre et mystérieuse, ce nouvel opus est composé de 11 titres. Force est de constater que le groupe a évolué depuis et c'est à un véritable déluge sonore auquel on a le droit. Peut être est-il moins direct, moins punkrock mais il gagne en technicité et en travail d'ambiance (definitely deaf). La section rythmique est impressionnante, en particulier la basse ronde et efficace, quelques passages groovent à souhait (Ayatollah, ayatollah, peut être le meilleur titre) et on peut parfois surprendre quelques riffs que n'auraient pas renier les Rage (Definitely deaf). La voix accompagne à merveille ce mur de son avec son grain éraillé. Le premier titre Meatwagon sort quelque peu du lot mais se révèle cependant terriblement efficace. Le coté punkrock est certes moins présent dans la musique mais ce sent sur certains passages, le coté stoner a pris lui une plus grande part et il est parfaitement exécuté. Un deuxième album différent mais totalement réussi. Félicitations.