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jeudi 29 décembre 2016

Yarost’ – Rise (démo)



Yarost’ – Rise (démo)
Autoproduction

J’ai toujours plaisir à chroniquer des groupes vendéens, une affaire de cœur de toute évidence. C’est par contre moins ma tasse de thé quand il s’agit de parler de doom de sludge ou de trucs obscurs. Toujours est-il qu’après avoir vu Yarost’ en concert, avec Gus Vendetta, j’avais vraiment envie d’écouter ce que ça donnait sur disque.

Le plaisir est assez proche des conditions live, Pretty Medication, le premier morceau met en avant ce sens de la mélodie et cette capacité à imposer une atmosphère qui devient de plus en plus lourde voire écorchée avec l’apparition du chant laissant derrière l’idée d’une ligne directrice. Ce morceau me fait penser directement à Year Of No Light et de leur capacité à plonger l’auditeur dans leur monde. Red Eye et Mouth of Leviathan se veulent plus noirs, voire plus malsains empruntant tous deux la même structure, encore une fois je pense qu’ils gagneraient en efficacité en étant juste des instrumentaux. Sur scène j’avais trouvé ce chant comme étant un point noir, même si c’est mieux sur disque je ne suis tout de même pas entièrement convaincu par son apport.

Au passage, je lis actuellement un roman bien lugubre de Maxime Chattam et je trouve que Yarost’ serait une belle bande sonore du livre tant l’atmosphère lourde et sombre correspond.

A classer pas très loin de Year Of No Light




samedi 22 mars 2014

Jack and The Bearded Fishermen – minor noise


Jack and the Bearded Fishermen – minor noise
8.5/10
Slow Death ...
Avec ce nom à coucher dehors se cache un groupe étrange. Déjà auteur d’un album en 2010, le quintet de Besançon n’était arrivé à mes oreilles que par l’intermédiaire du volume 4 de la mighty worm strike. J’avais donc en tête l’image d’un groupe plus stoner que noise. C’est donc un peu par hasard que cet album m’est venu aux oreilles.

Jack And The Bearded Fishermen s’écoute  dans un contexte spécial tout comme on écoute et on savoure certains albums. Ce disque m’a touché car il pose et impose une ambiance. Je ne ressens plus le coté stoner mais un véritable groupe noise aux frontières d’un post-rock, post-punk, post toi de là que je m’y mette. J’aimerais dire que Jack & TBF est au post rock ce que Year Of No Light est au post metal et dans mon plaisir d’écoute je trouve pas mal de similitudes entre les deux groupes.
Rythmiquement c’est très bon avec une bonne basse et une batterie toute aussi efficace notamment sur des morceaux comme way out qui sur plus de 5 minutes nous emmène dans un bel univers.
Le son est bon, le son est lourd et fait mouche sur chaque morceau. Car la force de cet album est d’être aussi d’une homogénéité parfaite. Tous les titres sont forts.

Jack & TBF a toute l’ossature du groupe qui doit être plaisant à voir en concert, à voir des musiciens pris dans leur univers. Avec un tel album je pense que leur renommée ne peut que grandir et il sera intéressant de voir leur progression.
Un bel album, un bel univers.

Mon titre préféré: Minor Noise





mercredi 19 février 2014

Augures - inauguration



Augures - inauguration ep
Black Basset Records
8/10
Augures est un groupe Belge qui me complique bien la vie car j’ai un mal de chien à pouvoir dire dans quelle étagère je vais pouvoir classer leur album, et leur cassette puisque ils ont eu  l’audace, le courage… de le sortir aussi sur ce format. J’aurais peut être du garder ma 106 pour pouvoir la glisser dans l’autoradio et prendre mon stylo Bic pour la rembobiner… Mais bon c’est pas la première fois que j’entends parler de prods en cassette, peut être qu’un retour est ordre de marche…
En tous cas Augures a une face métal, voire death (sense of guilt en est bien imprégnée) façon Gojira, puis un coté hardcore limite punk (grey Sky) et ce subtil coté post métal ou post rock qui me fait un peu penser à Year Of No Light (earths last letter). C’est d’ailleurs ce coté que je préfère chez le trio Belge.
Cet ep de 6 titres est certes court mais il permet de s’imprégner pleinement dans l’univers du groupe, de s’y plonger et j’y adhère parfaitement. J’aime le coté atmosphérique qui régit sur la deuxième moitié et j’ose imaginer le profil des concerts que peut offrir le groupe.

A noter qu’ils sont sur Black Basset records le label bruxellois qui a récemment sorti le dernier album de Castles, un vrai gage de qualité et de bon goût.

Un groupe à suivre.


mardi 1 octobre 2013

Kollapse – s/t



Kollapse – s/t
Never trust an asshole
8/10
Merde ! C’est à l’heure où sort father, leur nouvel EP, que je chronique le premier album éponyme de Kollapse sorti il y a quelques mois…
 Attention les danois envoient du gros son et leur nom, peut être inspiré par le meilleur album de Breach rend un bel hommage à ces derniers. Classer Kollapse m’est un peu compliqué, le groupe oscille entre hardcore, crust, post-hardcore et autres excroissances sonores.
Ce n’est pas le style de groupe que j’écoute en boucle mais j’aime bien m’en prendre parfois plein les esgourdes et là je dois avouer que je suis servi. Le premier morceau, assez lourd n’est pas, selon mes critères, le plus intéressant de l’album, notamment parce qu’à l’arrivée du chant, ou plutôt des chants puisque deux des quatre membres du groupe se le partagent, c’est un peu la douche froide avec un phrasé hurlé, certes écorché mais pas très bien posé, un peu brouillon et amateur.
Le reste par contre est super intéressant avec des rythmiques travaillées et le chant bien mieux agencé. Des morceaux comme grief ou No Gods sont d’autant plus intéressants que les mélodies sont prenantes et les deux voix complémentaires. J’arrive même parfois à penser à du Year Of No Light sur la montée et l’ambiance sonore (Liberate) ou à du Unsane sur des morceaux plus basiques (misanthrope song) dont j’apprécie la  rythmique et le son de basse. Kollapse est vraiment surprenant et sa mutation permanente tout le long des 7 titres est une bonne chose.  Au final si on pouvait enlever le premier morceau ce serait vraiment un excellent EP.

3 titres à découvrir: liberate ; minamata, grief



mardi 13 novembre 2012

After Taste – Motifs et Ornements . partie 1




After Taste – Motifs et Ornements . partie 1
Another day records – Orchid Scent – Back to Reality
8/10
After Taste est un groupe difficile à cerner pour moi, derrière une musique lourde mais mélodique se cachent des textes graves et tourmentés. Le groupe de Dijon existe depuis plus de 10 ans et a déjà sorti 2 EP et un LP, d’ailleurs ce «Motifs et Ornements » sera en deux parties. La musique est donc lourde, très lourde parfois, amplifiée par les textes qui en plus d’être bien écrits nous emmènent à réfléchir et à nous y pencher. Musicalement j’ai un peu de mal à situer le groupe : Metal, post-métal, post hardcore… toujours est-il que je le placerai entre Year Of No Light et Aqme. Le chant passe du crié au clair apportant quelques variances, peut être pas assez à mon goût. Derrière le batteur envoie sévère, et la guitare, parfois épaulée par un clavier, arrive a créer une ambiance sombre et mélancolique. Mais ce que j’apprécie vraiment c’est la capacité qu’à le groupe à nous emmener dans son monde, j’aime aussi ce concept de mois qui correspondent à des titres, par exemple  « novembre : Nous sommes les fils », je pense que la partie 2 complètera avec six nouveaux titres qui correspondront aux six derniers mois, cependant le choix mois/chanson porte à réflexion, le mystère reste ouvert. Le son est très bon et il faut féliciter le groupe puisque ce sont les membres qui l’ont réalisé. L’artwork aussi est très beau. Belle découverte qui donne envie de découvrir la partie 2 de cet album ainsi que les précédentes productions.