Le clip de Tocsin par les Bordelais de Year Of No Light
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mardi 23 janvier 2018
jeudi 29 décembre 2016
Yarost’ – Rise (démo)
Yarost’ – Rise
(démo)
Autoproduction
J’ai toujours plaisir à
chroniquer des groupes vendéens, une affaire de cœur de toute évidence. C’est
par contre moins ma tasse de thé quand il s’agit de parler de doom de sludge ou
de trucs obscurs. Toujours est-il qu’après avoir vu Yarost’ en concert, avec Gus
Vendetta, j’avais vraiment envie d’écouter ce que ça donnait sur disque.
Le plaisir est assez
proche des conditions live, Pretty Medication, le premier morceau met en avant ce sens de la
mélodie et cette capacité à imposer une atmosphère qui devient de plus en plus
lourde voire écorchée avec l’apparition du chant laissant derrière l’idée d’une
ligne directrice. Ce morceau me fait penser directement à Year Of No Light et de
leur capacité à plonger l’auditeur dans leur monde. Red
Eye et Mouth of
Leviathan se veulent plus noirs, voire plus malsains empruntant
tous deux la même structure, encore une fois je pense qu’ils gagneraient en
efficacité en étant juste des instrumentaux. Sur scène j’avais trouvé ce chant comme
étant un point noir, même si c’est mieux sur disque je ne suis tout de même pas
entièrement convaincu par son apport.
Au passage, je lis
actuellement un roman bien lugubre de Maxime
Chattam et je trouve que Yarost’
serait une belle bande sonore du livre tant l’atmosphère lourde et sombre
correspond.
A classer pas très loin de Year Of No Light
samedi 22 mars 2014
Jack and The Bearded Fishermen – minor noise
Jack
and the Bearded Fishermen – minor noise
8.5/10
Slow
Death ...
Avec ce nom à coucher dehors se
cache un groupe étrange. Déjà auteur d’un album en 2010, le quintet de Besançon
n’était arrivé à mes oreilles que par l’intermédiaire du volume 4 de la mighty worm strike. J’avais donc en
tête l’image d’un groupe plus stoner que noise. C’est donc un peu par hasard
que cet album m’est venu aux oreilles.
Jack And The Bearded Fishermen s’écoute dans un contexte spécial tout comme on écoute
et on savoure certains albums. Ce disque m’a touché car il pose et impose une
ambiance. Je ne ressens plus le coté stoner mais un véritable groupe noise aux
frontières d’un post-rock, post-punk, post toi de là que je m’y mette. J’aimerais
dire que Jack & TBF est au post
rock ce que Year Of No Light est au
post metal et dans mon plaisir d’écoute je trouve pas mal de similitudes entre
les deux groupes.
Rythmiquement c’est très bon avec
une bonne basse et une batterie toute aussi efficace notamment sur des morceaux
comme way out qui sur plus de 5
minutes nous emmène dans un bel univers.
Le son est bon, le son est lourd et fait mouche sur chaque morceau. Car la force de cet album est d’être aussi d’une homogénéité parfaite. Tous les titres sont forts.
Le son est bon, le son est lourd et fait mouche sur chaque morceau. Car la force de cet album est d’être aussi d’une homogénéité parfaite. Tous les titres sont forts.
Jack & TBF a toute l’ossature du groupe qui doit être plaisant
à voir en concert, à voir des musiciens pris dans leur univers. Avec un tel
album je pense que leur renommée ne peut que grandir et il sera intéressant de
voir leur progression.
Un bel album, un bel univers.
Mon titre préféré: Minor Noise
mercredi 19 février 2014
Augures - inauguration
Augures
- inauguration ep
Black
Basset Records
8/10
Augures est un groupe Belge qui me
complique bien la vie car j’ai un mal de chien à pouvoir dire dans quelle
étagère je vais pouvoir classer leur album, et leur cassette puisque ils ont
eu l’audace, le courage… de le sortir
aussi sur ce format. J’aurais peut être du garder ma 106 pour pouvoir la
glisser dans l’autoradio et prendre mon stylo Bic pour la rembobiner… Mais bon
c’est pas la première fois que j’entends parler de prods en cassette, peut être
qu’un retour est ordre de marche…
En tous cas Augures a une face métal, voire death (sense
of guilt en est bien imprégnée) façon Gojira, puis un coté hardcore limite punk (grey
Sky) et ce subtil coté post métal ou post rock qui me fait un
peu penser à Year Of No Light (earths last letter). C’est d’ailleurs ce
coté que je préfère chez le trio Belge.
Cet ep de 6 titres est certes court
mais il permet de s’imprégner pleinement dans l’univers du groupe, de s’y
plonger et j’y adhère parfaitement. J’aime le coté atmosphérique qui régit sur
la deuxième moitié et j’ose imaginer le profil des concerts que peut offrir le
groupe.
A noter qu’ils sont sur Black
Basset records le label bruxellois qui a récemment sorti le dernier album de
Castles, un vrai gage de qualité et de bon goût.
Un groupe à suivre.
mardi 1 octobre 2013
Kollapse – s/t
Kollapse – s/t
Never trust an asshole
8/10
Merde !
C’est à l’heure où sort father,
leur nouvel EP, que je chronique le premier album éponyme de Kollapse sorti il y a quelques mois…
Attention les danois envoient du gros son et
leur nom, peut être inspiré par le meilleur album de Breach rend un bel hommage à ces derniers. Classer Kollapse m’est
un peu compliqué, le groupe oscille entre hardcore, crust, post-hardcore et
autres excroissances sonores.
Ce
n’est pas le style de groupe que j’écoute en boucle mais j’aime bien m’en
prendre parfois plein les esgourdes et là je dois avouer que je suis servi. Le
premier morceau, assez lourd n’est pas, selon mes critères, le plus intéressant
de l’album, notamment parce qu’à l’arrivée du chant, ou plutôt des chants
puisque deux des quatre membres du groupe se le partagent, c’est un peu la
douche froide avec un phrasé hurlé, certes écorché mais pas très bien posé, un
peu brouillon et amateur.
Le
reste par contre est super intéressant avec des rythmiques travaillées et le
chant bien mieux agencé. Des morceaux comme grief ou No Gods
sont d’autant plus intéressants que les mélodies sont prenantes et les deux
voix complémentaires. J’arrive même parfois à penser à du Year Of No Light sur la montée et l’ambiance sonore (Liberate) ou à du Unsane sur des morceaux
plus basiques (misanthrope song) dont j’apprécie la rythmique et le son de basse. Kollapse est
vraiment surprenant et sa mutation permanente tout le long des 7 titres est une
bonne chose. Au final si on pouvait
enlever le premier morceau ce serait vraiment un excellent EP.
3 titres à découvrir:
liberate ; minamata, grief
mardi 13 novembre 2012
After Taste – Motifs et Ornements . partie 1
After Taste – Motifs et
Ornements . partie 1
Another day records – Orchid Scent
– Back to Reality
8/10
After Taste est un groupe
difficile à cerner pour moi, derrière une musique lourde mais mélodique se
cachent des textes graves et tourmentés. Le groupe de Dijon existe depuis plus
de 10 ans et a déjà sorti 2 EP et un LP, d’ailleurs ce «Motifs et Ornements » sera en deux parties. La musique
est donc lourde, très lourde parfois, amplifiée par les textes qui en plus d’être
bien écrits nous emmènent à réfléchir et à nous y pencher. Musicalement j’ai un
peu de mal à situer le groupe : Metal, post-métal, post hardcore… toujours
est-il que je le placerai entre Year Of
No Light et Aqme. Le chant passe
du crié au clair apportant quelques variances, peut être pas assez à mon goût.
Derrière le batteur envoie sévère, et la guitare, parfois épaulée par un
clavier, arrive a créer une ambiance sombre et mélancolique. Mais ce que j’apprécie
vraiment c’est la capacité qu’à le groupe à nous emmener dans son monde, j’aime
aussi ce concept de mois qui correspondent à des titres, par exemple « novembre : Nous sommes les fils »,
je pense que la partie 2 complètera avec six nouveaux titres qui correspondront
aux six derniers mois, cependant le choix mois/chanson porte à réflexion, le
mystère reste ouvert. Le son est très bon et il faut féliciter le groupe
puisque ce sont les membres qui l’ont réalisé. L’artwork aussi est très beau.
Belle découverte qui donne envie de découvrir la partie 2 de cet album ainsi
que les précédentes productions.
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