dimanche 29 mars 2020

THE DEADNOTES – Courage




THE DEADNOTES – Courage
22 Lives records
9/10


Véritable coup de cœur il y a 3 ans ½, le premier album de the Deadnotes « I will kiss all the fears out of your face » (Ici) amenait un vent de fraîcheur dans la sphère punkrock. J’ai eu la chance de récupérer l’album en vinyle il y a quelques mois, je l’écoute en boucle depuis et je dois avouer qu’il n’a pas pris une ride et même plus : il s’est bonifié. En toute honnêteté c’est l’un des groupes les plus intéressants actuellement. Aussi ce nouvel album attire donc tout ma curiosité.


La grande nouveauté c’est que The Deadnotes a créé son label et s’est émancipé en sortant Courage sur sa propre structure, tout en conservant une excellente relation avec Krod Records qui avait sorti le premier opus.


Le trio de Freiburg a enregistré les dix titres en Angleterre, à Leeds, sur trois sessions entre fin 2018 et avril 2019. Le son est très bon et a eu le temps d’être bien mixé. La pochette est un peu oldschool au niveau des typos et des couleurs avec une jolie photo qui rend l’ensemble graphique et identifiable.

Tout commence très fort avec Make up, dans le style caractéristique du groupe, la voix de Darius est vraiment l’élément fort, cette faculté à décrocher, s’envoler, partir dans d’autres directions. La part belle est faîte aux mélodies comme sur Never Perfect aux accents Get Up Kids, le rythme est lent, le groupe prend son temps à poser son univers avant de monter le ton. J’aime beaucoup le refrain de Ghost on ceiling et la fragilité dans la voix qui laisse passer alors beaucoup de choses. Les allemands travaillent d’ailleurs beaucoup sur la corde sensible (I must have been blind, functionality) et ce avec beaucoup de talent. L’entêtant refrain de climb to you est juste aussi superbe et sa répétition à la fin est terrible.

Diffusé quelques mois avant l’album Hopeless Romantic est pour moi le morceau le plus percutant de l’album et celui qui représente pour moi le mieux le groupe.
Mais j’aime aussi beaucoup Failsafe, très fort sur le chant aussi aiguisé qu’un scalpel parfaitement épaulé par des mélodies dignes de Jimmy Eat World.



Courage se révèle aussi bon que I will Kiss mais amène peut-être moins de surprises, The Deadnotes a placé le curseur sur les mélodies et l’émotion et ça fonctionne parfaitement. Tout comme son prédécesseur ce nouvel album va gagner en qualité à chaque écoute, on en reparle à la fin de l’année…



J. NeWSovski



Morceau préféré :                                    Hopeless Romantic




samedi 28 mars 2020

Clip - Dogleg

Petite trouvaille de Mr Caribou avec Dogleg et le titre Kawasaki Backflip

vendredi 27 mars 2020

Clip - Sparta

C'est un Miracle, Sparta est de retour. Ou plutôt c'est Miracle qui marque le retour de Sparta.

mercredi 25 mars 2020

COLD READING – part 3 : Future Continuous




COLD READING – part 3 : Future Continuous
Krod Records


Voici le troisième et dernier volet de la série d’EPs de Cold Reading. Après le premier,  Past Perfect, le deuxième, Present Tense, voici donc Future Continuous. On a donc un triptyque basé sur le temps.

A noter qu’à ce jour les 3 sont regroupés sous forme d’un LP intitulé ZYT et dont la pochette est un subtil mélange des trois, d’ailleurs l’objet avec son livret est juste sublime.



Ici la 3ème partie est composée de 4 morceaux très aériens. Oh Sweet Hereafter permet d’entrer doucement. Juste instrumental, le morceau permet de retrouver l’atmosphère si apaisante du groupe suisse. Je dois avouer que j’avais moins adhéré au PART 2, trop mélodique ou trop pop et je retrouve dans celui-ci ce qui me plait chez Cold Reading. Ainsi Future Continuous, poursuit dans la lancée, plus rythmé que le titre précédent il met en avant un cocon feutré que le chant ne rend que plus agréable.
Belle atmosphère aussi sur Through the woods pt3, un morceau qui se veut la suite des deux premiers présents sur les EPs précédents. Le titre est long (près de 7 minutes) mais tellement prenant qu’il semble encore trop court.



En conclusion cet Ep est homogène et très immersif, dès la première minute on est pris dans l’univers du groupe, un univers de douceur, de mélodies très aériennes.


J. NeWSovski







lundi 23 mars 2020

Clip - L'ESPRIT DU CLAN

Voilà quelques années que je n'avais pas entendu parler de l'esprit du clan. Voici Atlas.

samedi 21 mars 2020

UNTITLED WITH DRUMS – Hollow




UNTITLED WITH DRUMS – Hollow
Araki Records / Atypeek Music
8/10

Nous sommes en plein retour dans les années 90 et c’est un vrai plaisir. Ces années ont forgé ma culture et j’écoute encore en boucle les albums de cette décennie. Evidemment il y a dans tout ça un lien avec l’adolescence, les années de découverte et je ne doute pas que les lycéens actuels auront à cœur de partager les mêmes réflexions dans 25-30 ans. Mais il faut reconnaître que les années 90, musicalement pour les gens qui aiment le rock c’était quand même top.


On avait déjà parlé de Untitled With Drums il y a trois ans, lors de son premier EP (https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2017/07/untitled-with-drums-st-wd-ep.html), de son drôle de nom et, voici donc aujourd’hui Hollow, son premier album. Le visuel est réussi, sobre et efficace il me rappelle un peu ceux d’Ez3kiel il y a quelques années.


Ce premier LP offre dix titres captivants et sans aucune fausse note et pour ceux qui se rappellent S/T  W/D la surprise se fait rapidement car le groupe a quelque peu évolué depuis, d’un rock penchant vers le grunge aux accents Soundgarden / Alice In Chains il a évolué vers quelque chose de plus personnel, plus lourd aussi en terme de son. La musique du quintet clermontois est précise et envoutante rappelant les atmosphères que pouvait générer Year of no light (Amazed ou Silver). L’ensemble est donc posé sur un rythme contenu et maîtrisé si l’on excepte Stasis, qui se révèle furieux, ou Play with Fire, le morceau qui ouvre l’album et se révèle le plus énergique.

Clairement il y a une histoire d’ambiance fait d’un assemblage de mélodies et de puissance et quand on y accroche c’est super plaisant (Hex ou Revolve). Jamais dans la précipitation le groupe sait installer son style, le rythme est posé et la musique prend de la puissance et de la lourdeur (Heirs).



Il y a donc cette atmosphère très 90 je trouve, qui me rappelle aussi le aftertaste de Helmet en version aérienne. Sur album ces 11 titres matchent parfaitement et il sera plaisant de les découvrir prochainement sur scène (si notre virus nous en laisse l’occasion) où cette atmosphère doit être décuplée.



J. NeWSovski





vendredi 20 mars 2020

Morceau - Oz One

Nouveau morceau de Oz One issu d'une collaboration avec Kickban, ça s'appelle Buried in the past

mardi 17 mars 2020

PATRICK NINJAAA ! – The journey Begins (EP)




PATRICK NINJAAA ! – The journey Begins (EP)
Clac ! Records

Mon dieu quel nom de groupe ! A mi-chemin entre Patrick Sébastien et les Tortue Ninja voici Patrick Ninjaaa ! Pas de fanfaronnerie ou de dégustations de pizzas car ici on navigue dans un punkrock direct et agrémenté de nombreuses mélodies.

Ce six titres met en avant des sonorités nouvelles ou tout du moins peu communes dans le style avec du clavier (Go Punk Yourself) qui se révèle assez intéressant dans son utilisation. Idem, le groupe aime mélanger grosses guitares et filtres sur le chant façon Beastie Boys période Intergallactic avec le titre Retroloving. Les titres sont rythmés et entrainants (Go Punk Yourself) et, comme l’annonce directement le groupe, invitent à danser. Et c’est vrai.

Il y a un peu de Carving sur le titre The Inner Flame, notamment sur le chant et la façon de faire monter le morceau. Mais mon titre préféré reste l’instrumental L’art du camouflage, non pas que je n’aime pas le chant mais ce morceau a réussi à m’emporter dans son univers, il est prenant, rythmé et varié. Et l’art du camouflage ça c’est ninja !

Belle surprise que ce 6 titres qui au final se révèle trop court. Il faudra suivre les prochaines productions de se groupe avec attention parce qu’il fait preuve de talent mais aussi d’originalité. En attendant je retourne me faire un shinobi sur mon arcade maison !

J. NeWSovski






lundi 16 mars 2020

morceau - Chaviré


Un seul et long morceau (32 minutes) des Nantais de Chaviré.


jeudi 12 mars 2020

MALADROIT – Steven Island (EP)



MALADROIT – Steven Island (EP)
Monster Zero


Je pensais le projet Maladroit un peu mis aux oubliettes mais quelle bonne nouvelle de voir le groupe nous sortir cet EP plutôt original. Avant de parler des quatre titres il est peut-être important de rappeler que Maladroit est un des groupes parallèles de Till (Guerilla Poubelle) et d’Olivier (Dead Pop Club) dans lequel ils alternent le chant qu’il soit en français ou anglais. Par ailleurs les textes sont légers et rafraichissants.

Et, en ce début 2020, soit 5 ans après Freedom Fries and freedom kisses, le quatuor parisien revient avec un 4 titres qui rend hommage aux œuvres de Steven Spielberg

Ainsi le premier titre Darwin’s got our back parle de la peur des requins et par là Les Dents de la Mer. L’alternance des voix, celle éraillée de Till et celle très mélodieuse d’Olivier fonctionne à merveille. 

Il sera aisé de reconnaître Jurassic Park à travers Raptor Lover, un titre bien rythmé très Ramones dans l’esprit.

La surprise vient de Exploration team où intervient Forest Pooky et sa voix si caractéristique. Un morceau super efficace dynamique qui propose une belle rupture sur sa seconde partie.

L’hommage indispensable à ET se fait sur le dernier morceau Communication Fuck Up, j’aime bien l’alternance des voix, les lignes de basses bien senties et le break final.



Ce petit 4 titres est une belle réussite, un vrai bon moment de punkrock léger et mélodique qui ravira tout le monde. On va surveiller les dates de tournée !

J. NeWSovski





mercredi 11 mars 2020

Clip - TV Violence

Voici TV Violence, je reviendrai un peu plus tard sur ce nouveau groupe nantais formé de membres de Santa Cruz, en attendant voici Crisis Line.

mardi 10 mars 2020

dimanche 8 mars 2020

GUERILLA POUBELLE – L’ennui



GUERILLA POUBELLE – L’ennui
Guerilla Asso / Slam Disques
8.5/10

L’ennui a été enregistré lors de la dernière tournée du trio parisien au Canada, à Montréal précisément. Pas facile d’enregistrer en tournée entre deux concerts aussi on ressent une certaine spontanéité plutôt intéressante. Entre les mouvements sociaux et l’affaire Balkany les textes sont on ne peut plus collés à l’actualité.



De premier abord j’ai bien aimé l’album aux premières écoutes sans non plus être totalement conquis dès les premières minutes comme ce fut le cas avec Punk = existentialisme ou Amor Fati. Ici L’ennui se rapproche davantage de La Nausée avec des titres très homogènes. Je n’ai pas perçu de titre plus fort que les autres ces titres dont on sent le potentiel fédérateur sur scène (comme les fils des sorcières sur le précédent). Mais il y a ici pas mal de titres d’une efficacité redoutable : Apocalypse 6 :12 avec une superbe basse derrière ou bien les frontières du présent, le premier titre de l’album qui applique la griffe du groupe ou encore Qui perd perd, un titre hargneux et entraînant.

La chute est l’un des morceaux que je préfère de l’album avec une rythmique dynamique et dont il est intéressant d’approcher les textes. Le trio explore d’autres univers sur la première partie de Entre Booba et Balkany avec un travail sur les mélodies avant de partir vers un punkrock plus classique mais dont les textes, une nouvelle fois, feront réagir :

Ça passe les feuilles d’imposition au vocoder / À la fois héros du peuple et agresseurs


Cet enregistrement au Québec imposait le featuring de Noé Talbot (Fortune Cookie Club), régional emblématique de l’étape, avec lequel Guerilla Poubelle ou Maladroit (avec aussi Till) a beaucoup tourné. Ici c’est avec le titre L’arme à droite que la rencontre se fait. S’enchaîne déjà Vampire avec un thème cher au groupe : la masculinité. Les textes sont bons et j’aime les petits riffs qui me font penser à du Danko Jones. Et quand Guerilla attaque le mid tempo c’est toujours avec autant de réussite, l’argile amène de l’intensité sur cette fin d’album avant que Mare Nostrum, dans la continuité, approche le thème des migrants qui traversent la méditerranée.



L’ennui est un album qui s’écoute, se réécoute et s’apprécie de plus en plus à chaque fois. Les textes sont bons et il fourmille de bonnes idées et de bons plans. Je ne suis pas fan de la pochette mais elle a le mérite d’être identificatrice.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    L’arme à droite


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vendredi 6 mars 2020

mercredi 4 mars 2020

SUNFLOWERS - Endless Voyage



SUNFLOWERS - Endless Voyage
Only Lovers
8,5 sur 10

Rares sont les groupes portugais qui parviennent jusqu'à nos oreilles. Originaires de Porto, SUNFLOWERS est un jeune groupe soutenu par le label poitevin Only Lovers Records qui distille depuis 5 ans un garage psychédélique un peu perché et plutôt addictif. Leur troisième album "Endless Voyage" est difficile à décrire tant la musique des Portugais est changeante et déconcertante : du garage-punk le plus brutal à la pastille életronique planante. Pour le plus grand plaisir de l'auditeur si celui-ci se laisse aller à ce voyage sonore délirant. 


Le trip débute en douceur avec des nappes de synthétiques faisant office de prologue. Toujours instrumental, "Défective Machine" voit les machines et les guitares bien grasses croiser le fer. Adeptes des ruptures, les Portugais enquillent ensuite sur une parenthèse synthétique "Forest Wind (interrupted)" digne d'une musique d'ascenseur. Celle-ci débouche subitement sur un long titre de garage psychédélique très 70's "A Conflict Talking Place". Des voix un peu inquiétantes déboulent sur ce titre phare et mettent fin à l'entame instrumentale de "Endless Voyage". Par la suite, SUNFLOWERS poursuit cette alternance de respirations digitales quelque peu planantes ("Dreaming of Distant Shores", "Marble Gallery", "Contemplation") et de titres énervés de garage-punk au chant tout en écho ("Dreamweaver", "Oscillations", "Endless Voyage"). Les Portugais n'aiment pas la routine et semblent hésiter entre la lévitation et les morceaux plus terre-à-terre. 


Audacieux et chaotique, le 3ème album du trio prend fin au cours d'un mystérieux "Epilogue" aux accents plutôt krautrock.


Mr Caribou

Morceau préféré :                                    A conflict taking place







dimanche 1 mars 2020