jeudi 29 décembre 2022

mardi 27 décembre 2022

fanzine - HuGui(Gui) les bons tuyaux

 



Très astucieux ce superbe titre pour ce premier numéro du fanzine de Gui de Champi et Guillaume Circus. Il s'agit en fait du recueil des "conversations" que l'on peut retrouver dans W-Fenec, ce premier tome regroupe donc la saison 1 (2021-2022)

 

Ces discussions entre les deux chroniqueurs sont des échanges de « tuyaux » sur leurs découvertes musicales, leurs coups de cœur. La lecture se veut alors très agréable au point que l’on ressent l’envie d’y participer. A défaut on se jette sur Internet pour aller découvrir les groupes avec au final de très bonnes découvertes.

 

Que dire de l’artwork de DaN de Kerozene (le mec et le fanzine qui m’ont donné envie de créer le mien) avec cette superbe couverture et ce superbe logo…

 

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https://www.w-fenec.org/index,1.html





samedi 24 décembre 2022

WAH’77 – High Hopes

 


WAH’77 – High Hopes

Retrovox / Nasty Brigade Recordz

 

Et voici le retour de l’un des rares groupes italiens de punkrock que je connaisse. Le groupe est signé chez Retrovox, label Irlandais et Italien, cela fait désormais pas loin de 10 ans qu’il joue avec 2 EPs et cet album au compteur.

 

Sans concessions le trio parmesan envoie un punkrock très rapide qui tient autant des premiers NRA que de groupes plus old school comme Circle Jerks ou the Descendents. Belle entrée en matière avec Warning, qui fait preuve d’une efficacité redoutable, l’urgence de Leather face est tout aussi prenante et en 49 secondes on touche à l’essentiel entre énergie et mélodies.

Wah’77 n’a jamais vraiment eu l’habitude de s’attarder et rares sont les morceaux à dépasser la minute. L’album est donc vite expédié mais on retiendra de très bons morceaux comme Red Wave avec le featuring de Mauro de Raw Power (autre groupe italien 😉) ou bien la paire No Way ! et Nothin’ To Do qui sonnent très Nra époque Access Only.

J’aime bien le chant bien dosé et la basse omniprésente, le mixage est d’ailleurs très bien réalisé.

 

High Hopes est donc un très court album, qui se veut un défouloir très intéressant, à écouter de toute urgence pour les amateurs de punkrock rapide.

 

J. NeWSovski

 

 

https://wah77.bandcamp.com/album/high-hopes

https://www.facebook.com/wah77punk/

 



lundi 19 décembre 2022

WE HUNGRY – All in greys (EP)

 


WE HUNGRY – All in greys (EP)

C’est en 2021 que s’est formé We Hungry avec Tomy de Kidz Get Down, Subfab bassiste de sub self et ancien membre de Brassens’ not dead et Djo batteur des Rats entre autres. Le groupe se dit influencé par la scène punk californienne des années 80/90 et c’est vrai qu’à l’écoute de ce premier EP on retrouve quelques curseurs bien placés. Et c’est le cas sur le morceau d’ouverture All in greys très rythmé et énergique avec une basse bien présente, il me rappelle un peu Fake Hippy.

J’aime bien la voix de Tomy qui me rappelle parfois celle de Duncan de Snuff comme sur Bam Bam. Le trio parisien dégage aussi un petit côté street-punk assez appréciable notamment sur Gladiators avec des faux airs de Rancid sur certains passages.

Really Happy ? est un des morceaux forts de ce premier EP, il démarre à la Burning Heads pour s’offrir un refrain explosif. On peut aussi sentir l’ombre des très vieux NoFX sur un morceau comme No Will, sa rapidité, son urgence et le chant une nouvelle fois rappelle l’époque maximum rock’n’roll.

Les paroles sont sympas (lecture sur bandcamp) et méritent qu’on s’y attarde un peu.

 

 

We Hungry est une bonne surprise, en l’espace d’un an le groupe a réussi à sortir un EP très homogène et d’une grande efficacité. Rapide mais pas trop, une bonne basse derrière et un chant suffisamment éraillé pour bien accrocher mon oreille. Un groupe qu’il va falloir suivre !

 

 

J. NeWSovski

 

https://wehungry.bandcamp.com/album/all-in-greys-1st-ep

https://www.facebook.com/WEHUNGRYMUSIC

 


jeudi 15 décembre 2022

THE FOXY LADIES – Not sorry

 


THE FOXY LADIES – Not sorry

 

Je me sens obligé de commencer par citer Jimmy Hendrix et son Foxy Lady, musicien culte avec un morceau immortalisé dans le film non moins culte Wayne’s World. Le nom du groupe lui rend donc hommage mais c’est aussi un clin d’œil à leur composition car The Foxy Ladies est à la base un groupe de filles. Basé sur Lyon, le quatuor a déjà sorti deux productions par le passé : Ignition en 2014 (EP) et Backbone en 2017 (LP). Quelques temps après ce dernier Chloé quitte le groupe et est remplacé par Alexis.

 

Ce deuxième album, en autoproduction, vient donc tout juste de sortir et veut imposer une ambiance post-apocalyptique. Dès l’ouverture avec Blossom with the moon, on plonge dans une ambiance du début des années 2000, rock post-grunge, avec une grosse guitare, des sonorités métal mais un côté mélodique très assumé.

Le quatuor explore tout le spectre rock poussant même jusqu’à des riffs reggae sur Vulture Dance et sa grosse basse. Je dois avouer que ce morceau m’a un peu perdu, partant dans toutes les directions avec notamment un passage trop pop pour moi. Mais l’enchaînement avec l’intro de City Hunt permet de replacer le curseur de l’énergie et des mélodies au bon endroit. La voix de Gabi est vraiment jolie, notamment sur la balade Lovely Bones (hommage au livre puis au film la Nostalgie de l’ange ??) et quelle douceur sur sur Anthroposin ! Ce titre conclue parfaitement l’album et laisse entrevoir de belles possibilités.

 

The Foxy Ladies ne se situe pas toujours dans mon registre de prédilection, partant souvent dans un rock-métal moderne un peu néo (My fault), je dois avouer que j’ai que je suis un peu perturbé par l’alternance du chant clair puis hurlé (conquest of the sun) mais sur un morceau plus lourd comme Find a way ça passe plus facilement.

 

Un groupe à découvrir, qui passera d’ailleurs à Fontenay en avril au festival Onn n’a plus 20 ans avec The Exploited et Tagada Jones.

 

J. NeWSovski

 

 

 

https://www.facebook.com/thefoxyladiesband/

http://thefoxyladies.fr/

https://thefoxyladies.bandcamp.com/album/not-sorry



dimanche 11 décembre 2022

GO PUBLIC ! – Between Nowhere and goodbye

 


GO PUBLIC ! – Between Nowhere and goodbye

Twenty Something

 

Ceux qui ont connu les années 90, la folle effervescence de la scène punkrock française puis son évolution au début des années 2000 doivent garder un chouette souvenir de groupes comme Second Rate, Portobello Bones, Prohibition, Shaggy Hound, Bushmen et Sixpack.

Aujourd’hui débarque un nouveau groupe au nom obscur (et à la pochette finalement originale) dans lequel se cache le fleuron de cette scène à savoir Salim (chanteur de Sixpack puis après dans Wei-Ji et enfin son projet solo Busyman), Varou Jan à la guitare (ancien de Condense et le Peuple de l’Herbe), Hugo à la batterie (Garlic From Diet et Parkinson Square) et Thibault à la basse (Not Scientists).

 

Alors dès les premières minutes de 2 old 2 clic c’est un vent de nostalgie qui est soufflé, car très clairement j’ai l’impression d’entendre le nouvel album de Sixpack. Peut-être pas très agréable à entendre en tant que groupe mais Salim prend le devant, sa voix est mieux posée et surtout nettement mieux arrangée que dans les deux albums de Sixpack et c’est superbe, bravo à Alexandre Borel aux manettes. Les bons morceaux se succèdent All faith lost, snowball… pour faire un ensemble très powerpop jamais trop rapide mais suffisamment pour qu’on se défoule aussi.

Evidemment je trouve une ressemblance avec Husker Dü mais encore plus avec Samiam, la voix de Salim y est pour beaucoup et puis il y a le même goût pour les mélodies, en toute honnêteté si on vous disait que Getting Late était une reprise de Samiam qui serait surpris ?

L’intensité est aussi présente dans certains morceaux comme Restless Kid Sheishimheisher et son final tendu, mais c’est parfois ce qui manque un peu sur certains morceaux : une intensité plus prononcée cela rendrait certains morceaux magiques (In a park est très bon mais il lui manque juste un tout petit truc). On prendra un dernier morceau pour la route avec le rapide et efficace A rose in her hair juste pour se rappeler que Go Public est l’un des groupes à suivre avec une attention très particulière désormais.

 

C’est donc une nouvelle superbe sortie de la part de Nineteen Something qui additionne les belles productions.

On attend avec impatience la tournée de février où Pit Samprass rejoindra le groupe sur scène à la guitare rythmique laissant Salim s’occuper uniquement du chant.

 

J. NeWSovski

 

 

https://nineteensomething.bandcamp.com/album/between-nowhere-and-goodbye

https://www.facebook.com/gopublicband



 

vendredi 9 décembre 2022

Clip - Quentin Sauvé

Voici Horizon par Quentin Sauvé (As We Draw, Birds In Row) issu de son second album qui devrait sortir au printemps prochain.



samedi 3 décembre 2022

THE GREAT MONTANA COLLAPSE – Every dusk, every dawn (EP)


 


THE GREAT MONTANA COLLAPSE – Every dusk, every dawn (EP)

 

La France manque de moutarde, peut-être est-ce dut au fait que désormais à Dijon on cultive davantage le rock que le condiment. On se souvient il y a quelques années de la claque reçue par After Taste et c’est avec un grand bonheur que l’on retrouve une partie de ses membres dans The Great Montana Collapse.

Cet EP permet d’introduire véritablement le groupe sur la scène nationale après une démo sortie il y a 10 ans, on avait déjà eu un avant-goût à travers la vidéo de Two Kids. Un titre puissant et dynamique qui insuffle une grosse dose d’énergie.

Même chose sur The Smell Of Torches et sa rythmique lourde derrière un mur de guitare, la mélodie du chant est enivrante et les chœurs derrière sont déments, un superbe morceau. Les choses sont davantage posées sur The Mountain, un morceau qui fait plus dans la douceur si l’on puit dire avec de longues mélodies. Et pour finir les Dijonnais balancent une grosse dose d’intensité et de puissance sur Still Standing alternées à des phases plus mélodiques rappelant certains groupes emo/screamo.

 

Enregistré à la maison par Nicolas, le bassiste du groupe, le EP a ensuite été mixé par Raphaël Bovey qui a déjà travaillé sur les albums de Gojira et Nostromo.

 

Très belle découverte que ce premier EP de The Great Montana Collapse : puissant et emballant.

J. NeWSovski

 

 

https://www.facebook.com/thegreatmontanacollapse/

https://thegreatmontanacollapse.bandcamp.com/album/every-dusk-every-dawn



vendredi 25 novembre 2022

THE ETERNAL YOUTH – Life is an illusion, love is a dream

 


THE ETERNAL YOUTH – Life is an illusion, love is a dream

Kicking Records / TFT Label / Omnivox / Integral

 

Quelle jolie pochette qui illustre parfaitement le nom du groupe tandis que le titre se veut lui extrait de Everybody’s happy nowadays, chanson des Buzzocks, référence et influence majeure du groupe.

Après quelques semaines d’écoutes je me dis que finalement l’arrivée de Fra dans les Burning Heads aura eu comme conséquence positive de mettre davantage de lumière sur The Eternal Youth et ce troisième album la mérite amplement tant il est réussi.

 

J’avais beaucoup aimé Nothing is ever over, mais j’ai trouvé dommage qu’il ne fut pas plus mis en avant dans la presse. Je trouve aussi que Life is an illusion est une belle évolution, peut-être moins punkrock pour s’orienter davantage vers le post-punk et l’indie-rock. Le nombre restreint de morceaux (9) est inversement proportionnel à sa qualité. Et, dès l’ouverture d’Orphan avec sa batterie et sa basse omniprésente on sent une atmosphère très 80’s, cold wave, lente et enveloppante, puis enchaîne No Rest For The Wicked, plus léger et rapide, ce morceau se veut plus classique mais non dénué de charme, c’est un peu la même recette sur Go Around In Circles.

Le retour d’une rythmique plus posée sur Gone but not forgotten s’applique à nous plonger dans une atmosphère assez sombre et mélancolique. Les Caennais font preuve d’une belle douceur sur Insomnia où la belle voix de Fra sublime les mélodies de ce superbe morceau qui restera certainement comme l’un des titres forts de cette année, tous groupes confondus. On retrouve à nouveau douceur et mélancolie sur Morning Dew qui explicite à lui seul les influences anglaises citées par le groupe. Mais le quatuor sait aussi groover et envoyer un joli rock’n’roll qui incite à se déhancher (erase the world) avant d’explorer un univers plus sombre et intense sur Spleen and urinal et sa basse martelante.

 

Life is an illusion, love is a dream est un excellent album, qui mérite qu’on lui offre une large diffusion. The Eternal Youth demeure un groupe encore trop méconnu et j’espère de tout cœur qu’il gagnera en notoriété.

 

J. NeWSovski

 

 

https://theeternalyouth.bandcamp.com/album/life-is-an-illusion-love-is-a-dream

https://www.facebook.com/theeternalyouthband/



samedi 19 novembre 2022

JOYBLASTERS – Pizza Mountains

 


JOYBLASTERS – Pizza Mountains

Bad Mood Asso

 

En 2020 pour fêter la fin du confinement j’avais sorti une petite playlist assez fun avec notamment un morceau de Joyblasters. Deux ans après voici qu’arrive leur premier album : Pizza Mountains. Autant le dire tout de suite le titre me rappelle cette chanson magique que le mythique groupe vendéen Garage FeAver jouait en live : Finkbraü Mountain. Les initiés comprendront…

Toujours est-il que Joyblasters joue la carte fun à fond reprenant souvent les ficelles du style avec beaucoup d’aisance. La voix est plaisante avec un bon accent et les chœurs se révèlent efficaces et bien placés (Pizza Mountains). Il y a un petit côté Uncommonmenfromars notamment sur des morceaux comme Pet Peeve (la façon de poser le chant) ou Howling wind voire même Dirty Fonzy sur Home ou Roman candle.

L’alternance du chant est intéressante notamment sur Fishtank ou Flat flag car elle amène une variété bienvenue sur l’album.

Au passage The Joyblasters  jouent en trio et viennent de Marseille, ils ont déjà deux Eps de sortis. Leurs pochettes sont signées par. Lauris Schulz.

Loin d’être original mais il devient difficile de l’être, The Joyblasters joue un punkrock rapide et solaire qui amène à taper du pied et fredonner en chœur. Pizza Mountais est un album fun, frais, propre et efficace !

 

J. NeWSovski

 

https://joyblasters.bandcamp.com/album/pizza-mountains

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https://www.instagram.com/joyblasters/

 


mardi 15 novembre 2022

COOL LAGOON – No love left

 


COOL LAGOON – No love left

Les lecteurs assidus connaissent Mathieu de Bikinis & Icecream et son projet solo Cool Lagoon dans lequel il fait tout : chant, basse, guitare, batterie et production. No love left est son troisième EP.

Le premier des six titres s’intitule Broken, il commence sur des lignes Weezeriènes, le son est un peu étouffé mais pour une autoproduction c’est très correct. Mais je suis plus gêné par le chant comme sur les deux précédentes productions. Lorsqu’il est dans les graves sa sonorité me dérange. Même constat sur Wrong, j’aime bien la chanson mais je suis trop perturbé par le chant pour vraiment l’apprécier.

Je m’y retrouve cependant bien plus sur Healing et dear (ex) lover, ce dernier se révèle être un morceau très mélodique avec de jolies lignes. J’aime beaucoup aussi le refrain sur Kickstart et son petit riff de guitare qui, lui aussi, à des faux airs Weezer.

Pour terminer j’aime bien la pochette, dans la continuité de la précédente, colorée et acidulée, c’est joli.

 

Troisième EP pour Cool Lagoon, un projet solo sans prise de tête qui fait la part belle aux mélodies. Je suis content de suivre le projet depuis le début et, même si je suis toujours gêné par le chant sur certains passages, je dois avouer que les compos sont de plus en plus intéressantes.

 

 

J. NeWSovski

https://coollagoon.bandcamp.com/album/no-love-left

https://www.facebook.com/CoolLagoonMusic/



jeudi 10 novembre 2022

MOBÜTU – Is back !

 


MOBÜTU – Is back !

Völvo Gang Records

 

Les vieux Vendéens connaissent évidemment le gang Mobütu et notamment son leader charismatique autoproclamé : Maturin. Depuis des dizaines d’années on le voit écumer les bars et les salles humides de la région avec les Yvette Murder, les Rablastones, Mazout 85, KNP… et j’en oublie certainement une demi-douzaine d’autres.

Mobütu est un groupe qui joue vite mais qui aime prendre son temps, seulement le troisième EP en une dizaine d’années. Mais il démarre fort avec Mobütu will kick your ass, proche du registre de Motörhead, emmené par la basse omniprésente laissant la guitare se délecter de solos sucrés.

FLC rock’n’roll city envoie du gros un peu à la manière d’Airbourne et rend hommage à cette bonne vieille ville de Fontenay Le Comte et ses groupes emblématiques. Il en manque quelques-uns à l’appel mais l’idée est très sympa.

 

Très rock’n’roll sur Mobütu is back le trio se permet même un petit hommage aux classiques du genre façon Chuck Berry avec ces petits riffs de guitare très bien sentis pour finir même avec un clavier du plus bel effet. Certainement le titre le plus plaisant de l’EP.

 

I’m wild wild wild se veut plus punk façon Danko Jones, d’ailleurs Maturin joue le coquin malicieux comme le canadien. Et enfin, gros morceau pour finir avec Search the rose aux sonorités plus stoner. Plus lent, plus lourd le morceau est emmené par une belle basse durant près de 5 minutes, le style est bien maîtrisé et il serait intéressant de revoir le groupe dans ce registre.

 

Derrière un patronyme finement choisi se cache un groupe rock’n’roll à l’ancienne. Joli défouloir, ce Mobütu is back puise ses sources aussi bien chez Motörhead que des groupes plus actuels pour distiller 6 titres vraiment très plaisants.

 

J. NeWSovski

 

 

https://mobutu.bandcamp.com/

volvogangrecords

https://www.facebook.com/mobuturock/