lundi 29 avril 2019

THE PSYCHOTIC MONKS - Private Meaning First



THE PSYCHOTIC MONKS - Private Meaning First
Vicious Circle
9 sur 10

Auteur d'un premier album autoproduit prometteur "Silence Slowly and Madly Shines", les explosifs PSYCHOTIC MONKS effectuent leur retour discographique avec l'album concept "Private Meaning First", structuré en deux chapitres. A titre personnel, les PSYCHOTIC MONKS furent avant tout pour moi une révélation scénique. Découverts en début d'année, le set sauvage, tendu et oppressant des Parisiens m'avait particulièrement marqué. Impressionnant en live, le quatuor l'est aussi avec ce deuxième album.


Le style de PSYCHOTIC MONKS est particulièrement difficile à définir, ce qui fait la force du groupe. Noise, psychédélique, post-rock, punk-rock, garage, stoner, la musique des moines psychédéliques est un sacré fourre-tout addictif. Répétitive et bruyante, elle est adoucie par un chant souvent mélodieux. Situé au second plan, celui-ci est d'ailleurs assuré alternativement par les quatre membres du groupe. L'album débute sur la pointe des pieds avec le sombre et solennel "(Chapter One : Every Word Has To Be Told) Pale Dream)". Les choses sérieuses commencent véritablement avec le rageur et puissant "Isolation" qui prend une tournure heavy au bout de 4min30. La tension monte encore avec le déstructuré, bruitiste et expérimental "A Coherent Appearance". Evoquant légèrement le SONIC YOUTH des années 80, les 9 minutes post-rock de "Minor Division" marque une légère accalmie avant que les grésillements sur la deuxième moitié du titre ne finissent par jouer avec les nerfs de l'auditeur. Bourré de distorsions et organisé autour d'une grosse basse, "(Chapter Two : Interzone) Emotional Disease" met avant un chant lyrique et envouté. Plus classique et concis (3 minutes), "Confusion" est une réussite noise et post-punk. A la limite de l'audible, "Closure" est un morceau répétitif (quel riff !), chaotique, puissant et débordant d'énergie. Audacieux et ambitieux, les quatre garçons pleins d'avenir clôturent l'album avec un titre post-rock anxiogène qui dépasse le quart d'heure ("Every sight").


Avec leur musique apocalyptique et exigeante, the PSYCHOTIC MONKS marque un grand coup en signant un album qui fera date.


Mr Caribou

Morceau préféré :                                    Closure





vendredi 26 avril 2019

BLACK MANTRA – Son of the modern age (EP)




BLACK MANTRA – Son of the modern age (EP)

4/5

Black Mantra vient de Bressuire et en regardant de plus près je retrouve parmi ses membres des têtes bien connues pour le vendéen que je suis. En effet des membres qui évoluaient avec ou autour des Bunkum, Lasting Values, Omahas, Tromatized Youth, For The Real


Derrière un visuel travaillé fait de collages viennent se ranger 9 titres exécutés en moins de douze minutes. Mais Black Mantra n’est pas qu’un simple groupe de hardcore et, même s’il puise ses racines dans le old school à la Youth Of Today, le chant amène une touche 90 (addiction to destruction) assez agréable. Des touches plus roots et reggae viennent amener de la variété à cet EP, ça prend forme sur la fin d’Outerspace puis sur Another day. Dans cet esprit d’ouverture Black Mantra me rappelle justement les années 90 où les groupes s’essayaient à mélanger les styles, ça marchait souvent et les Bressuirais poursuivent cette tradition.


Pas mal de featurings notamment Makou de Bunkum qui vient poser sa grosse voix à la Lou Koller sur Against The Grain (petit hommage à Bad Religion ?)  ou Karim de Omahas sur le détonnant Erase It.


Je trouve l’ensemble super agréable à écouter, varié et assez original pour se démarquer dans un style où beaucoup de groupes se ressemblent. A voir sur scène et sur son évolution mais Black Mantra mérite qu’on s’intéresse à lui.

J. NeWSovski






mardi 23 avril 2019

SPEED JESUS – The Giant Hack



SPEED JESUS – The Giant Hack
Opposite Prod
4,5/5

AAAAAAH Les beaux jours arrivent. Si vous pensiez aller chez Kiloutou louer un décapeur thermique pour enlever les mauvaises herbes de l’allée de la maison, ne vous embêter pas avec ça. Sortez l’enceinte bluetooth et connectez-vous sur la page Bandcamp de SPEED JESUS, on se cale sur leur 1er album « The Giant Hack » et surtout mettez le volume à fond. Ça aura le même effet…

Alors SPEED JESUS c’est quoi à part un remplaçant de luxe d’un décapeur thermique. Et bien ce sont 3 musiciens issus des groupes GRAVITY SLAVES et MONDE DE MERDE qui jouent aux petits oignons un hardcore bien sauvage et progressif qui vous saute à la gorge tel un berger allemand à qui on n’a pas donné sa dose de Frolic depuis un bon bout de temps (Petite dédicace pour Dudu le Chanteur/Bassiste de SPEED JESUS).

« The Giant Hack » est agrémenté de petites touches de blast tendance Black Metal comme sur « Dig It » ou bien encore « It’s Mandatory ». Mais également des inspirations punks comme sur « No Regrets » ou sur « Bois in Blue/ Dead Cops » »
Ce qui est bien chez SPEED JESUS, c’est que rien n’est linéaire et ils savent naviguer dans les eaux troubles avec des morceaux bien progressifs comprenant des bons breaks et surtout un ton bien heavy.

Perso j’ai un petit faible pour « Hang Them All », morceau au rythme moins soutenu mais montrant tout autant de rage avec cette voix à la Bard LINGA (chanteur du groupe de stonerpunk norvégien BOKASSA).

SPEED JESUS avec son « The Giant Hack » nous délivre un premier essai assez déstabilisant dans le bon sens du terme avec du chao, de la rage, de l’intelligence et de la sueur.

Herr KROMBACHER




Le TOP 3 de l’album….



lundi 22 avril 2019

Clip - New Found Glory

Je n'ai jamais été très fan de A New Found Glory, par contre j'ai toujours aimé les reprises. Voici donc Eye of The Tiger à l'origine de Survivor pour Rocky 3


dimanche 21 avril 2019

vendredi 19 avril 2019

MASKED INTRUDER – III




MASKED INTRUDER – III
Pure Noise Records
4/5


« Quadricolor parce qu'il y a 4 couleurs primaires. » C’est en ces termes que Bruno VANDELLI avait voulu lancer la carrière du boysband de la saison 2 de Popstar en 2002. Au final, le groupe ne s'appellera pas "Quadricolor" mais "Whatfor » et finira dans le tout venant de la déchetterie de la culture musicale… tout comme ce pauvre Bruno qui n’était pas visionnaire pour un sou….
Mais voilà, 17 ans plus tard il faudrait le rappeler mon gars Bruno pour lui dire que c’était un génie et que les Quadricolor existent bien mais sous le patronyme de MASKED INTRUDER. Et oui, les Power Rangers du punk sortent leur 3ème album, sobrement intitulé « III ».

Blue, Green, Yellow et Red remettent donc le couvert avec cet LP de 12 titres. D’une bonne tenue avec peut-être une pointe de pop en plus, MASKED INTRUDER nous invite à partager leur univers avec toujours autant d’efficacité. Le tout marqué par la voix de Green qui n’est pas sans nous rappeler un Matthew CAWS de NADA SURF.

L’album s’ouvre avec « No Case » qui donnera le ton de cet opus. Les compositions même si elles semblent faciles sont d’une efficacité redoutable. Cet album s’écoute d’une traite et les morceaux s’enchainent bien. « All Of My Love » avec son riff d’intro en est le parfait exemple.

« Mine All Mine », « Just so you know » ou bien encore « Please Come Back to me » pourraient même nous faire rappeler un WEEZER de la grande époque.

Petit coup de cœur pour « Stay with me Tonight » qui représente bien ce qu’est MASKED INTRUDER : un crossover entre Punk et Pop.

MASKED INTRUDED a une nouvelle fois réussi à nous convaincre à travers un album très agréable à l’écoute même s’il faut rester vigilant car dans le temps cette recette peut un peu s’essoufler.


Herr KROMBACHER



MASKED INTRUDER EN 5 CLICS….

MASKED INTRUDER – No Case 
MASKED INTRUDER – Crime Spree
MASKED INTRUDER – First Star Tonight
MASKED INTRUDER – Beyond a Shadow of a Doubt
MASKED INTRUDER – I Don’t Wanna Be Alone tonight



jeudi 18 avril 2019

Clip - The Chris Rolling Squad

Voici Back On the horse again de The Chris Rolling Squad dont le nouvel album Spitfire doit sortir sur Wormholedeath records.









mercredi 17 avril 2019

Clip - RYKER'S

L'ami Vinzcore sera content d'avoir des nouvelles fraîches de RYKER'S. Les allemands sortent un nouvel album appelé the Beginning le 31 mai.

lundi 15 avril 2019

TH DA FREAK - Freakenstein




TH DA FREAK - Freakenstein
Howlin Banana Records
8,5 sur 10

Bordeaux, la belle endormie. Voilà un cliché tenace sur la capitale girondine. Pourtant, des groupes comme MARS RED SKY ou encore JC SATAN montrent toute la diversité et le dynamisme de la scène locale. Nouveau venu dans le paysage bordelais, TH DA FREAK enfonce le clou. Très prolifique (pas moins de trois sorties discographiques en 2018), le groupe mené par THOINEAU PALIS signe déjà son retour avec "Freakenstein". 

Toujours très inspiré par l'imagerie des années 90, notamment au travers de ses clips, TH DA FREAK délivre un album très inspiré. Mélangeant avec réussite le grunge, le garage et la surf-music californienne, les Bordelais attaquent pourtant l'album en surprenant avec "Thrill ! Love ! Freakenstein !" : 30 secondes de claviers et de cuivres dissonants évoquant un thème cinématographique. Mais "Nutty" et le très garage "Surrender" rassurent vite l'auditeur. La structure couplet clair et refrain saturé fait mouche. TH DA FREAK balance avec malice entre mélodies pimpantes et gros riffs bien gras. Si "Mars Attacks !!" constitue une parenthèse pop rafraichissante, les choses sérieuses reprennent avec "Kurtains". Clin d'oeil assumé à l'idole KURT COBAIN, ce titre très grungy fleure bon les 90's. Le single "Peeling The Onion" qui rappelle le son des Américains de WAVVES ou le très noise "Freakenstein" font également partie des réussites de cet album. "Hospital", qui frôle les 5 minutes, délaisse la structure couplet / refrain et révèle un versant plus expérimental. "Freakenstein" s'achève en sifflotant, avec une ballade acoustique ("Adios Freakos").

Mieux produit que ses prédécesseurs, "Freakenstein" est un très bon cru. Pour les très productifs TH DA FREAK, il n'est peut-être que le début d'une longue série en 2019. 


Mr Caribou


Morceau préféré :                                    Surrender





jeudi 11 avril 2019

MONDE DE MERDE – The Mess




MONDE DE MERDE – The Mess
Opposite Prod / Don’t Trust the Hype / Mass Prod / No Way Asso / Chanmax / Guerilla / Ebruitez
9/10

J’avoue m’être intéressé à Monde de Merde lorsque j’ai appris que Pierre des Burning Heads en était le guitariste, l’annonce de son départ du groupe mythique pour se consacrer à Monde de Merde et son job de tatoueur n’a fait qu’augmenter ma curiosité et ce second album The Mess tombe à point nommé pour attiser ma curiosité.
Cependant réduire Monde de Merde à Pierre des Burning est trop réducteur car on retrouve aussi des membres de Gravity Slaves (un des tous premiers suivis par les Rêveries avec leur split avec Dacÿco) et de Speed Jesus.

La première chose frappante c’est que je m’attendais à un chant en français, c’est d’ailleurs toujours surprenant d’avoir un nom français et chanter en anglais et l’inverse est vrai aussi. La seconde chose qui m’a surpris c’est le chant féminin, je n’étais clairement pas au courant qu’il y avait une chanteuse à la tête de monde de merde et cette surprise est vraiment sympa. Par contre il me sera difficile de ne pas faire un parallèle avec Mon Autre Groupe, formé aussi de membres prestigieux d’autres groupes (GxP, Traverse, Homeboys…) et d’une chanteuse énergique.

Car Monde de Merde joue vite et joue fort, un punk hardcore dans l’urgence qui envoie de l’énergie par palettes de 10 (It Was Never Enough). No Means No, le morceau d’ouverture, pourrait d’ailleurs servir de résumé car, à l’image des 10 titres en 17 minutes, il expédie une telle fougue qu’on ne peut que rester scotché. Lucette chante et gueule à se briser la voix, un nouveau parallèle avec Fanny DX de MAG. Et pourtant il y a quelques variations plutôt plaisantes parmi ce déchaînement et cela commence par le morceau Awareness plus punkrock dont le chant se veut plus apaisé ou le très bon Soto qui, si l’on excepte le chant, sonne très Gravity Slaves avec ses chœurs diaboliques. Le dernier morceau à dénoter est le très bon The Gift avec plus de 3 minutes au compteur et une longue intro enivrante avant de virer dans la colère.

Monde de Merde est une belle surprise et j’adore ces groupes qui envoient un punkrock brut aux accents hardcore. Le chant apporte aussi beaucoup d’énergie. Vivement recommandé.

J. NeWSovski
Morceau préféré :                                    Soto






mardi 9 avril 2019

Interview - Heavy Heart



Heavy Heart est mon coup de cœur de ces dernières années. Après un premier EP prometteur en 2015 le groupe a enchaîné avec deux albums de haute qualité, des dizaines de concerts et tout dernièrement un petit EP acoustique.

J’ai pu les rencontrer en décembre dernier L’Etincelle à Angers pour un concert de soutien à l’association La Grande Ourse qui s’occupe d’héberger des gens à la rue.
Extrait de l’interview, la fin s’étant envolée avec la batterie de mon dictaphone…)




lundi 8 avril 2019

clip - Time For Energy

Les Nantais de Time For Energy viennent de sortir Lovebug en vidéo



au passage les dates de la tournée :