Joey Cape nous offre It Could Be Real, jolie ballade.
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jeudi 19 août 2021
dimanche 28 mars 2021
Morceau - Bad Astronaut
Des années que je n'avais pas entendu parler de Bad Astronaut (Joey Cape), voici le projet de retour avec le morceau Wide Awake
mardi 27 mars 2018
GODS OF MOUNT OLYMPUS – s/t (EP)
GODS OF MOUNT OLYMPUS – s/t (EP)
Bird Attack Records
4/5
On reproche souvent aux
groupes de tourner en rond, de tous se ressembler. Les innovations étant rares.
A ce titre, Gods Of Mount Olympus
est assez surprenant et mérite qu’on s’intéresse et parle de lui.
Avant de dévoiler l’intérêt
premier de cet EP, il est intéressant de dire que ce projet est au début un duo
formé de Brian Wahlstrom et de Paul Rucker. Le premier cité a joué dans un
éphémère projet de Joey Cape intitulé Scorpios. Quant à Rucker
il est le batteur des Street Dogs.
Matt Riddle le bassiste de feu No Use For A Name est venu se joindre par
la suite au duo ainsi que Steve Morris à la guitare. Ça fait, sur le
papier, un groupe sympa sachant qu’en plus et j’ai volontairement oublié de le
préciser que Brian est pianiste.
Alors dès les premiers
accords de Blue Screen Light, derrière
une guitare incisive, les notes de piano ont de quoi surprendre, le chant me rappelle
un peu No Use for A Name, surtout la
voix en fait. Ce curieux et inattendu mélange est aussi surprenant qu’intéressant,
l’arrivée de Joey Cape sur ce premier titre, en tant qu’invité,
est aussi un super moment. Brian et Joey sont restés proches.
Le deuxième morceau Cops On Saint Andrews est aussi super fun
avec une rythmique très jazz et des mélodies pop punk. Original. De très belles
mélodies sur Admission avec l’arrivée d’un
violon. Si on récapitule on est tout de même sur un groupe étiqueté punk avec
un chanteur qui joue du piano et un violon derrière et au final ça matche
parfaitement. Alors oui on n’est pas dans du bourrinage de base « direct dans
la face » mais plus sur du pop punk riche en mélodies et émotions mais le
résultat est vraiment très bon.
Gods Of Mount Olympus, durant les 19 minutes de son
premier EP parvient à insuffler un vent de fraîcheur et d’originalité dans ce
mouvement qui ne demande que ça. A écouter et à découvrir.
J. NeWSovski
mercredi 19 avril 2017
WESTERN ADDICTION – Tremulous
WESTERN ADDICTION – Tremulous
Fat Wreck Chords
8.5/10
J’ai de moins en moins le
temps de chroniquer des groupes américains et pourtant j’en écoute toujours un
grand nombre et avec autant de bonheur. Je suis donc tombé dernièrement sur le
nouvel opus de Western Addiction. Il
y a deux ans j’avais parlé du petit EP 3titres I’m Not The Man
rappelant au passage que depuis Cognicide en 2005 le groupe
n’avait rien sorti d’autre.
Ce nouvel album est juste
un concentré de punkrock rapide, énergique et d’une puissance déraisonnée, le
premier titre, Clatter and
Hiss en est d’ailleurs une belle
représentation. Et par-delà, tous les titres sont bons, sortants des carcans mais
rappelant au passage des groupe comme Only
Crime ou Strike Anywhere. Le
groupe se paie même le luxe, lors du dernier titre, Your
life is precious, d’une belle ballade à l’américaine d’une rare
intensité qui ferait au passage une jolie bande originale de film, un morceau dédié
à David Jones, le chanteur d’Enemy You, décédé il y a deux ans.
Il y a de nombreux points
communs entre les voix et la façon de chanter de Jason Hall et de Russ Rankin (Only Crime et Good Riddance) au point de parfois confondre les groupes (Righteous Lightning).
D’ailleurs les groupes partagent aussi la même ligne directrice, celle d’aller
droit au but en faisant un maximum de bruit.
Produit par Joey Cape et sobrement illustré d’une
photographie signée par le Belge Thierry De cordier, Western Addiction se rappelle
à notre bon souvenir avec un album énergique et direct.
J. NeWSovski
mardi 29 novembre 2016
JOEY CAPE – covers
JOEY CAPE – covers
One Week
Première sortie du nouveau
label de Joey Cape (Lagwagon, Bad Astronaut, Me First And The
Gimmie Gimmes, Afterburner…) dont le concept est assez sympa. Joey invite
durant une semaine un groupe chez lui, il mange avec lui, dort chez lui et
enregistre chez lui. Pas de production farfelue par-dessus, juste pour but de mettre
en avant le groupe et sa créativité.
C’est donc Joey Cape qui lance le bal en reprenant
certains des titres de Lagwagon ou Bad Astronaut en acoustique. L’ensemble
est touchant menée par une voix singulière empreinte de douceur et d’énormément
de sensibilité. On retiendra les excellents Good Morning Night , E Dagger et Sick qui prennent une ampleur différente avec juste la voix accompagnée d’une
gratte acoustique et d’un piano.
Les autres productions
sont déjà sorties : Betty and the
boy, Seth Anderson, Zach Quinn, Walt Hamburger…
A écouter pour tout fan de
la génération Fat Wreck empreint de nostalgie.
mercredi 9 septembre 2015
Joey Cape - Stitch Puppy
Joey Cape - Stitch Puppy
Fat Wreck Chords
8/10
Joey Cape est impressionnant. Ce mec apparaît dans un nombre de
projets insensé que ce soit Lagwagon,
Me First and The gimme gimmes ou
ceux plus ou moins en pause comme Afterburner,
Scorpios ou Bad Astronaut. Et il
trouve en plus le temps de sortir ses projets solos.
Stitch Puppy est même son troisième album après Bridge (2008), et doesn't play well with others
(2011). Connaissant le personnage et ce qu'il a pu faire avec ses side projects
on sait à quoi s'attendre et sur ce point de vue nous ne somme pas déçus. Joey Cape, seul, joue de la folk mélodique et surtout très mélancolique.
Mais loin d'être soporifique l'ensemble se veut touchant, varié et ce grâce
aussi à l'apport de violons, piano (this life is
strange) et parfois batterie.
Spill
My Guts, 4ème morceau, voit intervenir le chanteur des Flatliners (Chris Cresswell), dans
un registre inhabituel au point d'aller voir dans les crédits pour être sûr que
ce soit lui.
Les bilingues apprécieront d'autant
les textes, parfois sombres mais réfléchis et inspirés.
Rappelant étrangement pour nous,
français, Fantomas, la pochette est un clin d'œil à la poupée que sa fille lui
a offerte.
Un très bon album de Joey Cape, bien meilleur que Bridge sorti il y a sept ans, je ne pourrai le comparer à Does'nt play que je ne connais
pas mais les titres sont beaux, doux et subtilement écrits.
Morceau préféré : Gone baby gone
mardi 11 novembre 2014
Lagwagon - hang
Lagwagon - Hang
Fat Wreck Chords
8.5/10
Il y a peu de temps je prenais une petite bière avec l'ami Joey Cape dans un petit troquet
traditionnel dans le cœur de San Francisco. Encore sobre, il me dit :
"tiens copain, jette donc une oreille au nouvel album de Lagwagon, j'aimerais bien savoir ce
que t'en penses."
Je lui dis que la pochette est graphiquement réussie par contre
cette photo peut, peut être, avoir une connotation notamment après la mort de Derrick Plourde (batteur du groupe) il
y a quelques années (suicide par balle).
Joey insère la galette dans le lecteur du bar et on s'écoute ce
8ème opus. J'en profite pour mettre pour mettre un demi dollar dans la cible à
fléchettes et lancer une partie de 301
L'album s'ouvre sur un morceau on ne peut plus classique du groupe
: Burden Of
Proof intro très
calme, Joey chante sobrement juste accompagné d'une guitare acoustique puis
tout bascule logiquement avec l'énergie qui caractérise le groupe dès le
deuxième morceau qui enchaîne parfaitement. Ce Reign me rappelle de nombreux vieux morceaux de Double Pladinium ou
Resolve. Les titres s'enchaînent comme les triples 20 que Joey
collectionne. Je lui dit que cette nouvelle galette est tout de même
fichtrement bonne et qu'elle me rappelle tout de même le très bon Resolve,
dernier album en date sorti il y a... 9ans. Mais The Cog in the machine me déroute un peu avec des riffs
énergiques empruntés à des métalleux chevelus puis Obsolete Absolute, qui s'étend sur près de 6 minutes me bouleverse un peu
dans ma comparaison un peu hâtive. Burning
Out in style est
aussi un excellent titre avec une rythmique plus posée mais de bons passages
notamment la deuxième partie. One More
Song me, gonfle sur
son intro, même si le chant peut être touchant il est trop aérien pour moi.
Joey ose me demander après son deuxième Bull ce que je pense des
lyrics. Hey coco, je ne suis pas si bilingue que ça surtout après deux
excellentes Alchemist's Heady Topper par contre je suis plus à même de juger
l'excellent travail de Bill Stenvenson
au Blasting Room qui a vraiment un
super boulot avec cet album.
La partie s'achève comme
l'album avec un magnifique Joey bien
accompagné sur In Your Wake par une section rythmique très
impressionnante.
Joey remporte assez facilement
la partie de 301, l'animal est un habitué des bars, il est fier de sa
victoire mais aussi de son album. Et il a raison.
C'est donc le 8ème album
dans une carrière commencée au début des années 90, Lagwagon n'a jamais raté
d'album (Blaze est moins bon
mais ce n'est pas non plus une bouse) . J'aime beaucoup les premiers très
incisifs et directs (Hoss, Trashed,
Duh) mais ce Hang est tout de même sacrément intéressant car il allie
le style des premières à des titres plus mélodiques, plus mélancoliques aussi.
Mon titre préféré: Reign
vendredi 16 mai 2014
Me First and The Gimme Gimmes - are we not men ? We are diva !
Me First and The Gimme Gimmes - are we not men ? We are diva !
Fat Wreck Chords
8/10
J'adore les Me First and Gimme Gimmes, j'adore ce
concept de potes venant de plein de groupes différents reliés par le punkrock et le
même sens de la dérision qui décident de monter leur groupe de reprises sans se
prendre une seconde au sérieux. Une idée d'adolescent. Les Me
First ont pondu de très bons albums et des reprises super fun mais le
soucis pour moi vient de morceaux issus de la culture américaine qui m'est parfois
très éloignée. Donc autant j'ai pris du plaisir à écouter certains morceaux
dont je connaissais l'original autant avec ceux que je ne connaissais pas le
concept était moins pertinent.
Ce nouvel album réunissant la
traditionnelle bande formée autour de Fat
Mike (basse - NoFX), Joey Cape (guitare - LagWagon), Spike Slawson (chant - Swinggin
Utters), Chris (Guitare - No Use For A NAme) et Dave (batterie - LagWagon) fait la part à des tubes chantés par des Divas. Et là
c'est vraiment sympa parce que tout le monde a déjà entendu une bonne majorité
de ces titres. My Heart Will Go On de
Céline Dion, I Will Survive de Gloria
Gaynor, Believe de Cher, Beautiful de Christina Aguilera... Des
reprises d'autant plus intéressantes que le groupe vient les agrémenter en
reprenant dedans des riffs de Sonic Reducer
des Dead Boys, Everybody's
happy nowadays des Buzzcocks
notamment.
C'est donc, une nouvelle fois, sur le thème de la
dérision, de la bonne humeur et de la camaraderie que les Me First posent ce nouvel
opus. Certainement pour moi le plus plaisant à ce jour. Rayon de soleil de ce
printemps et début d'été il aura par contre du mal à survivre au quotidien mais
tournera grandement en soirée.
dimanche 17 juin 2012
Joey Cape & Tony Sly – acoustic volume two
Joey Cape & Tony Sly – acoustic volume two
Fat Wreck
5.5/10
Belle
pochette et beau montage photo pour ce deuxième volet du split acoustique entre
deux pointures du punkrock mélodique des années 90. Le précédent Acoustic date déjà de 2004.
Joey Cape (Lagwagon, Bad Astronaut, Afterburner, Me
First…) est très efficace dans ce registre, sa voix étant très
écorchée voire tremblante par moments (« I must be hateful » ou « broken
record »). L’émotion qu’il dégage est prenante.
Tony Sly passe moins bien à mon goût,
les accompagnements étant moins sombres (le piano sur « soulmate » ou
l’accordéon sur « chasing rainbows » tous deux de NUFAN). C’est
parfois, osons le dire, chiant comme sur « under the garden » ou trop
édulcoré « pre-medicated murder ». Pas de titre avec les deux chanteurs ensemble,
c’est dommage et je dirais même que ça manque, on a du coup un peu l’impression
que chacun a enregistré ses titres dans son coin.
Au
final c’est un disque certes chargé d’émotion et que tout fan de Lagwagon, No
Use ou du premier volume aura à cœur d’écouter mais sur la longueur (12 titres –
36 minutes) il faut avouer qu’on finit par s’ennuyer. Et contrairement à ce que
je pense régulièrement, un simple EP aurait été suffisant : sur vinyl, 3
titres et une face chacun… Enfin je dis ça, je dis rien…
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