samedi 12 mars 2016

Kicking Fest : l'anniversaire

Ce sera certainement l’événement (mais aussi l'avènement) de l'année. Kicking Records fête ses 10 ans cette année et à réuni la quasi totalité de ses artistes pour fêter l’événement.

Ça va se passer sur 2 jours, les 24 et 25 juin à Nîmes avec une affiche totalement démentielle. Incontournable (merde, c'est quand même loin...)




vendredi 11 mars 2016

Benjamin de Fortune Cookie Club a t'il bon goût ?

C'est le premier A t'il bon goût avec un cousin du Québec. Garou non disponible c'est Benjamin, guitariste de Fortune Cookie Club qui s'y colle. Le bon moyen de découvrir un mec sympa et de revenir sur leur dernier excellent album. (chronique ici)



mercredi 9 mars 2016

TY SEGALL - Emotional Mugger



TY SEGALL - Emotional Mugger
7,5 / 10

C'est un marronnier comme la première neige en hiver, le prolifique TY SEGALL revient avec un nouvel album, le 10ème en une dizaine d'années, sans compter les nombreux projets parallèles comme FUZZ... Le parrain du revival garage avec THEE OH SEES reste le roi du riff qui tue et de la mélodie entêtante...Mais sa musique sous influence T-REX évolue quelque peu sur cette dernière production, après un double album ambitieux "Manipulator" et une escapade acoustique "Sleeper"...Dénué de véritable tube, moins immédiat, la première écoute désarçonne l'habitué du californien. Emotionnal Mugger long en bouche constitue finalement l'album le plus expérimental du groupe...Si la voix du grand blond séduit toujours dans des refrains imparables, le son est plus alambiqué, bidouillé et déstructuré, avec son lot de guitares cradingues et de batterie lourde, comme dans l'introductif "Squealer". Le 2ème titre "Californian Hills" fait monter la sauce psychédélique avec des incursions instrumentales un peu stoner. La cohérence entre les titres est bien maitrisée avec de bonnes variations d'ambiance. Le heavy "Diversion" fait penser aux cousins germains MEATBODIES. L'album se clôture par un titre expérimental et un peu flippant, comme l'est d'ailleurs la pochette de cette dixième production. 

Emotionnel Mugger est la preuve vivante que TY SEGALL ne s'installe en aucun cas dans le moindre confort, en faisant évoluer intelligemment son garage / psyché...
Il prouve le talent d'un artiste infatigable dont on attend avec impatience le prochain projet musical, probablement déjà dans les tuyaux.

Morceau préféré :    Californian Hills


Une chronique de Mr Caribou



dimanche 6 mars 2016

DWICH DISASTER - Roller Toaster (EP)



DWICH DISASTER - Roller Toaster (EP)
Autoproduction

Trio de Bourges, attention, dans le sens trois mecs qui viennent de la ville qui s'appelle Bourges, celle dans laquelle les printemps sont sympas et non pas dans le sens trois jeunes friqués qui jouent de la musique.

Dwich Disaster sort un deuxième EP intitulé Roller Toaster. From Left to right qui a la lourde charge de démarrer envoie un punkrock tendance hardcore influencé par les canons du genre (Rise Against, Good Riddance...). J'aime bien l'énergie et la rythmique. Le chant est sympa quand il n'est pas poussé comme sur le début de The Lost Hope, son passage en voix de gorge me dérange et j'ai l'impression d'entendre, hélas, le choriste de Bigblast. Cette manière de chanter n'apporte au final pas grand chose et je la trouve même plutôt déplaisante.

We're all snails démarre bien avec une modularité sur la voix assez sympa et les chœurs, même s'ils sont trop rares, apportent de l'envergure au titre. D'ailleurs sur Scandal les chœurs devraient donner des idées au groupe car ils sont vraiment intéressants et apportent vraiment un plus au morceau. Il suffit d'ailleurs de réécouter Sick Of It All, Bad Religion, Only Crime  et compagnie pour comprendre l'importance des chœurs sur ce genre de morceaux. Ca amène puissance et relief.

J'aime bien aussi le titre Gary, un titre punkrock dans l'esprit Fat Wreck des années 90, pas très rapide, plutôt bien écrit et qui se révèle efficace.

Dwich Disaster vient donc de sortir un deuxième EP intéressant et plein de promesses. Je n'ai pas trop accroché sur le chant lorsque Mat essaie de durcir le ton, les morceaux auraient gagné en simplicité sans. Manque aussi un gros son qui pète. Sinon pour le reste je suis agréablement surpris par des morceaux efficaces et plaisants et ça me donne envie de voir ce que le groupe va donner par la suite.
  




vendredi 4 mars 2016

WOODSON - Fieldhouse (ep)



WOODSON - Fieldhouse (ep)
 Blackout Prod / Emergence rds / Paranoïa / Red Plane Rds / HSSK

C'est désormais officiel, l'époque est au retour aux années 90. Ce qui n'est pas pour me déplaire car si je regarde 20 ans en arrière les années 95 et 96 sont parmi celles qui ont enfanté le plus d'albums chers à mon cœur. Et force est de constater que dans de nombreux styles (rock indé, punkrock, émo, grunge et même trip-hop...) on est en plein revival.

Woodson joue donc du bon émo-punk comme on en faisait à l'époque. Et c'est revendiqué, leur influences viennent de là et ça se sent. Moi aussi j'ai adoré cette période et j'ai aussi les même références. Du coup j'apprécie pleinement ce 6 titres. Woodson possède l'énergie du punk et le sens de la mélodie de l'émo. Et sur plusieurs titres le trio Rouennais me fait beaucoup penser à Sixpack, un joli talent pour l'écriture (Headache). On ressent aussi du Seven Hate, dont le groupe revendique l'influence, sur un morceau comme Time to move, du Seven Hate de l'époque Matching The Profile plus posé et mature et moins fou et skate punk qu'à l'époque Budded.

Je trouve par contre le son pas toujours bien équilibré notamment sur la voix pas vraiment mise en valeur. C'est un peu dommage.

Ce deuxième fait aussi suite à une collaboration avec The Early Grave pour un split, autre groupe talentueux aussi sur lequel il est important de jeter une oreille.

Woodson et son Fieldhouse est donc fortement recommandé à tout fan de LA grande scène émo française d'il y a 15-20 ans.








mercredi 2 mars 2016

Clip - Radical failure

Un nouveau clip de Radical Failure qui s'est offert un changement de line-up avec l'arrivée de Syko Mike du groupe Tchèque Pipes and Pints.


mardi 1 mars 2016

FRED ALERA - ep #1



FRED ALERA - ep #1

Fred Alera est le "vrai" nom de celui qui se produisait il y a quelques années sous le nom de Billy The Kill et il y a quelques mois encore sous le nom de Le Meurtre.
Fred a pas mal bourlingué de Second Rate à MSL Jax en passant par Bily Gaz Station et le backing Band de Simon Chainsaw et j'en oublie d'autres,  mais balançant toujours du gros rock'n'roll. Son projet solo, défouloir personnel, Billy The Kill,  a enfanté de deux superbes albums de pop/folk douce et mélancolique qui tournent encore régulièrement sur ma platine.

Billy The Kill devient donc Fred Alera, le moyen aussi de ne plus se cacher derrière un patronyme et de se livrer ouvertement en choisissant le français comme langue.

Ce premier EP regroupe 5 morceaux, jolis dans l'ensemble mais dont la qualité ou les arrangements sont parfois inégaux. Si Un Jour par exemple est vraiment un superbe titre où la guitare accompagne parfaitement un titre bien écrit. C'est très sobre et cette sobriété me rappelle l'époque Billy The Kill. C'est juste et c'est beau. Véritablement mon titre préféré.

Ivre de nos émois qui débute l'EP se veut plus arrangé au risque de sonner plus pop et de perdre le coté intimiste du texte. Car si j'aime bien les textes, je les aime d'autant plus lorsqu'ils sont mis en valeur simplement et ce premier titre me dérange, surtout dans son introduction. D'ailleurs le chant me surprend.
Les Ouragans emportent tout est un titre plus sobre, une guitare, un peu de piano et une rythmique derrière qui accompagnent une nouvelle fois parfaitement le texte. Le titre était sorti il y a quelques mois en acoustique, je le connaissais donc et la version de l'EP, plus arrangée, se veut tout de même très bonne.

Ce premier EP, dans sa globalité me plaît. J'aime bien les textes, le style d'écriture. C'est une prise de risque que de passer de l'anglais au français car les textes passent rapidement au premier plan. Sur ce point c'est réussi. 
J'aime cependant davantage les titres les plus simples d'approche et moins produits. Ce style se révèle d'autant plus efficace à mon goût lorsqu'il est simple d'où ma difficulté à apprécier pleinement les morceaux trop produits.




dimanche 28 février 2016

HARM DONE - Abuse / Abused



HARM DONE - Abuse / Abused
Straight Alert Records
7.5/10
Harm Done on en a déjà parlé il y a quelques mois sur le blog avec leur premier EP. La sortie de ce nouvel album est une bonne nouvelle dans le sens où l'on va se prendre (encore) une bonne baffe en pleine figure. Pour sûr ce sera rapide et ça fera mal.

Alors déjà d'un point de vue visuel c'est clair et net avec une illustration de Jacques Callot "les misères de la guerre". Un arbre, des pendus... Les pendus c'est un vecteur fort dans les visuels du groupe. On ne commencera pas l'écoute sur le thème de la gaudriole.

Formé de mecs de Regarde Les Hommes Tomber, de Raw Justice et d'Alexis de Straight And Alert Records  le quatuor nantais envoie donc du lourd. Rapide et violent. Fast and Furious. 17 titres en 19 minutes. Je suis pas le mieux placé pour parler de hardcore moderne, métal et violent mais  force est de constater que Harm Done c'est lourd. D'ailleurs celui qui survivra à A Perpetual Wait, premier titre ultra-énergique et la transition avec Sink Again ne pourra qu'apprécier la suite. On aimera aussi l'intro placée en face B, qui servira de petite pause avant de se reprendre un round en pleine face. Petit regret cependant de perdre parfois la voix dans le mur sonore.

Gros défouloir Harm Done ne se délivre que sur ordonnance, cardiaques s'abstenir.

Morceau préféré :    I Am The Mistake 





samedi 27 février 2016

Clip - Billy Hornett

Voici le nouveau clip de Billy Hornett : Smile'n'dance issu de l'album Bastard Boogie dont la sortie est prévue dans un mois.

mercredi 24 février 2016

IGGY POP - Post Pop Depression



IGGY POP - Post Pop Depression
8 / 10

Iggy Pop, icône punk avec ses furieux Stooges et légende du rock à la carrière imposante, signe son retour quatre ans après un album solo constitué essentiellement de reprises de chansons françaises. L'iguane a eu l'idée lumineuse de s'associer à une autre figure emblématique du rock des 20 derniers années, Josh Homme, fondateur de Kyuss et Queens Of The Stone Age.

Enregistré dans les studios du géant rouquin dans le désert à Joshua Tree, Post Pop Depression marque le retour d'un Iggy Pop inspiré. Les influences des deux hommes se marient à merveille, voix lancinante et grave pour l'un, riffs de guitare singuliers et si caractéristiques pour l'autre. Le rythme n'est pas effréné, la majorité des morceaux sont plutôt mid tempo, rappelant parfois le son brut des Desert Sessions, réunions de musiciens dont Josh Homme fut l'instigateur. Parfois stoner comme sur le titre inaugural "Break into your heart", l'album du super-groupe (Matt Helders des Arctic Monkeys et Dean Fertita de QOTSA complètent le casting) reste marqué par l'empreinte d'Iggy Pop dont le mimétisme avec David Bowie est parfois saisissant. C'est le cas sur l'excellent "Gardenia" dont le chant et la rythmique rappellent l'artiste caméléon disparu en début d'année. "American Valhala" étonne avec son intro aux sonorités asiatiques. L'auditeur est parfois pris par surprise et le rock du duo Iggy / Homme nous emmène parfois dans des contrées inattendues : les chœurs féminins et la valse clôturant "Sunday", gimmick de piano sur "Chocolate Drops" et "Paraguay", dernier morceau d'un opus se terminant par les hurlements stoogiens de l'iguane.

Les super-groupes accouchent souvent d'albums décevants. Une dream team ne garantissant en rien la qualité de la production, ce Post Pop Depression accrocheur fait au contraire souvent mouche, le rock du désert de Josh Homme redonnant un second souffle à la légende Iggy.


Morceau préféré :    Gardenia


une chronique de Mr Caribou

lundi 22 février 2016

THE SHAPERS - Reckless youth (EP)



THE SHAPERS - Reckless youth (EP)
autoproduction

The Shapers est un trio en provenance de Toulouse. 6 titres composent cet EP frais et lumineux. Le groupe évolue clairement dans la sphère du pop punk acidulé façon New Found Glory et Sum 41 et me rappelle à bien des égards d'autres groupes français tel Crashed.

Les 6 titres sont sympas et mignons c'est un compliment mais aussi un reproche car l'ensemble manque de puissance et de caractère pour me séduire pleinement. J'aime cependant l'instrumental Lonely Moments et No regrets un joli morceau en acoustique qui met en avant un beau sens de la mélodie. Youth Disaster me rappelle Carving et Blink 182 mélangés, un goût très sucré. Ce coté pop se ressent aussi sur Can't Forget et secrets ce dernier se révélant le titre le plus sympa à mon goût.

Je reste donc sur ma faim car autant j'aime bien les belles mélodies autant le coté trop pop du punk me convient certes mais à petite dose. Et pourtant je suis fan de Weezer me reprocherez-vous...

 The Shapers est donc un jeune groupe qui mérite d'être suivi par les fans du style, les autres, dont je fais partie, jetteront une oreille attentive aux prochaines sorties pour suivre l'évolution.




dimanche 21 février 2016

MARS RED SKY - Providence (EP)



MARS RED SKY - Providence (EP)

Histoire de nous faire patienter avant l'arrivée dans les bacs la semaine prochaine de l'attendu LP Apex III, le trio bordelais Mars Red Sky a sorti un excellent EP en janvier dernier. 3 morceaux toujours dans une veine stoner à la Kyuss, heavy estampillé Black Sabbath et psychédélisme des années 70. 

Le troisième et dernier titre du EP "Sappire Vessel", très planant, fait d'ailleurs penser à Pink Floyd, une nouvelle orientation dans la musique du groupe. La force de Mars Red Sky est toujours cet équilibre entre ce métal psychédélique surpuissant et la voix de velours haut perchée de Julien Pras, ancien leader des très pop Calc
Le long morceau d'ouverture, le lourd et lent "Shot in providence" se situe dans la lignée du très inspiré album précédent "Stranded in Arcadia". Mars Red Sky a su tirer profit de l'arrivée aux fûts de l'impétueux Mathieu Gazeau (Daria, ex-Headcases) et constitue un OVNI, une pépite dans le paysage rock français actuel, à voir sur scène de toute urgence.

Morceau préféré : Shot in providence


vendredi 19 février 2016

HEAVY HEART - Discoveries (EP)


HEAVY HEART - Discoveries (EP)
autoproduction

Quatuor nantais formé en 2015, Heavy Heart avance très vite pour un jeune groupe car suite à cet EP le groupe s'est déjà envolé pour une jolie tournée qui l'a emmené en Grèce, Macédoine, Slovénie, Russie et j'en passe d'autres. Par ailleurs il avait déjà tourné auparavant en Espagne me semble t'il.

Discoveries comporte 7 titres de punkrock à la cool plutôt plaisants à l'écoute. Heavy Heart se distingue par une qualité générale intéressante en proposant des titres accessibles, mélodiques et entraînants. J'aime bien le chant qui passe agréablement avec un petit grain sympa. Cursed est le titre le plus rythmé qui permet d'introduire des morceaux plus pop indé.

Globalement c'est un bon EP même s'il manque à mon goût d'un peu plus de caractère, d'un grain de folie ou d'un titre porteur (même si Out Of Hand est plutôt pas mal).

On gardera donc un œil sur Heavy Heart que ce soit en live (aïe je les ai ratés pour la dernière des Wank For Peace) ou sur leurs prochaines productions.




jeudi 18 février 2016

Clip - Forest Pooky

Forest Pooky vient de mettre en image son titre Choosing Lies issu du split avec Peter Black. Le tout réalisé par David Basso.


mercredi 17 février 2016

Interview Meltdown

Jeune groupe suisse qui a sorti l'an passé un premier album remarqué aux références multiples Meltdown risque fort de faire beaucoup parler de lui à l'avenir. Petite interview, histoire d'en savoir plus.



· Pouvez vous me dire d'où vient votre nom de groupe ?

lundi 15 février 2016

RED GLOVES - Night Gap



RED GLOVES - Night Gap
9/10

Jeune groupe de Besançon, Red gloves vient tout juste de sortir Night Gap son premier album.  Auparavant deux Ep avaient été réalisés. Mais il faut aussi préciser que les membres du groupe jouent aussi  dans Jack and the bearded Fishermen et The Irradiates. Gage de potentiel intéressant.

J'aime beaucoup ce genre de groupes de rock indé qui n'est pas sans me rappeler un nombre conséquent de groupes du même genre qui ont fait la richesse de ma discothèque : Powell, Second Rate, Gravity Slaves...

Et pour commencer je dois reconnaître que le son est juste parfait et bien équilibré sur tous les instruments avec la voix suffisamment placée pour ne pas prendre le dessus. Son mixage a d'ailleurs été réalisé par Brian Mc Ternan l'ancien chanteur des cultissimes Battery et producteur d'albums fantastiques pour Texas Is The Reason, The Explosion, Hot Water Music, Strike Anywhere, Snapcase... Bref un mec qui a plus que pignon sur rue.

Red Gloves me rappelle évidemment Jack And The Bearded Fishermen dans la mesure où  les deux groupes arrivent à créer une atmosphère, une ambiance confinée dans lequel on se perd ou se laisse perdre avec plaisir. Les quatre bisontins maîtrisent à la perfection l'art de créer des mélodies ça se sent dans Love Reaction qui s'étend sur plus de 5 minutes  mais le groupe peut aussi se révéler plus brut comme sur Dramarama qui n'est pas sans rappeler Second Rate, les voisins de Besançon. D'ailleurs on notera l'intervention de Sylvain Bombled (Second Rate) sur Secret Dreams, titre pour lequel il a aussi écrit les paroles.

Un premier album tout simplement indispensable qui révèle Red Gloves comme un groupe doté d'un énorme talent. Les fans des groupes de rock indé ou punkrock indé selon le coté où l'on se place ne pourront qu'apprécier  Night Gap et le renouveau d'une scène française à noubveau très riche.

Morceau préféré :    Love Reaction





Colour Me Wednesday

Le groupe anglais Colour Me Wednesday vient de signer sur Krod Records (Topsy Turvys, This Life, Quitters...).
Pour l'occasion le label s'est fendu d'une petite vidéo de présentation :





dimanche 14 février 2016

Clip - Dwich Disaster

Dwich Disaster vient de sortir un clip du titre A Lost Hope qui sera sur le prochain EP dont la sortie est prévue le 1er mars.




mercredi 10 février 2016

BANANE METALIK - the Gorefather (EP)



BANANE METALIK - the Gorefather (EP)
At(h)ome

J'avais laissé le groupe il y a quelques années avec leur album Nice To Meat You. Il y a déjà 7 ans, comme quoi le temps passe très vite... Et après leur grosse tournée qui a suivi le groupe est peu à peu sorti de mes radars sans pour autant s'arrêter de tourner. C'est donc avec une grande joie que je me suis jeté sur cet EP de 6 titres.

Emmené par un excellent titre, Funeral March, ce Gorefather est dans la parfaite continuité du précédent LP. J'aime bien la reprise réajustée de France Gall avec poupée de sang qui n'est pas loin de me rappeler celle de Wizo déjà parfaite. Le groupe lorgne aussi du coté des grandes messes sataniques façon Ghost avec leur interlude Ave Verse, pt 1 avant d'enfoncer le clou sur un Ave Banana énergique, rythmé et emballant. Et tout se termine avec l'excellent Gore'n'roll Clan porté par une belle guitare fuzz et une contrebasse parfaite.

Un excellent EP qui permet au groupe de reprendre la route pour une belle tournée en France et en Europe avec leur compères bataves de Peter Pan Speedrock. Et puis même si le groupe est vraiment bon sur album il n'en demeure pas moins excellent sur scène avec des sets à mi-chemin entre concerts et spectacles. Impressionnants.



mardi 9 février 2016

DANKO JONES - Live at Wacken

DANKO JONES - Live at Wacken
UDR Music
8/10
Alors que son dernier album Fire Music est sorti il y a juste un an, Danko Jones et ses deux acolytes viennent de réaliser un album live enregistré au Wacken 2015. Je n'ai que la version CD mais il existe aussi une version dvd et blu-ray pour avoir, en plus, le visuel du concert.

Ce live permet de maintenir l'actualité sur le groupe canadien et son charismatique chanteur, qui d'ailleurs aime bien avoir toujours de l'actualité car quand ce n'est pas un live c'est une compilation des meilleurs titres ou encore une compilation de faces B... Bref quasiment tous les ans le groupe a quelque chose à nous proposer.

Ce live est donc enregistré au Wacken en Allemagne avec une très grosse dose de groupes métal mais l'accueil est toujours aussi bon Danko Jones qui passe finalement bien dans tous les styles de programmations. Ici la playlist est bien pensée avec des titres accrocheurs et quelques tubes en puissance : Play the blues, Forget my name, First Date, Legs, Cadillac...
Danko s'en donne à cœur joie entre certains titres pour haranguer la foule, les "metalheads". Il prend du plaisir sur scène et ça s'entend même si le public, très nombreux, ne se fait pas trop entendre,; exception tout de même sur First Date où les refrains sont repris en chœur.


Pour tous ceux qui n'étaient pas au Wacken mais qui ont déjà vu Danko Jones sur scène ça rappellera évidemment beaucoup de souvenirs et de bons moments.




lundi 1 février 2016

Camille de Daria a t'il bon goût ?

Juste quelques jours après la sortie de leur 4ème album, Impossible colours, il est intéressant de rencontrer Camille, le guitariste et chanteur de Daria. On ne présentera plus le groupe angevin qui, depuis plus de 15 ans, écume la France et les salles à travers le monde en balançant un punkrock indie digne de la scène Dischord.



Ton album culte:

dimanche 31 janvier 2016

Clip - Fire At Will

C'est la grande nouvelle de ce début d'année, les Toulousains de Fire At Will ont enregistré un nouvel album après une longue pause. Je vais pouvoir ressortir mon joli t-shirt du placard.

Voici donc le morceau Life Goes On, l'album devrait suivre d'ici peu.

 

Central Express - Le cœur de la zone (ep)




Central Express - Le cœur de la zone (ep)

J'ai reçu cet EP récemment et malgré le fait que les Rêveries est un webzine axé sur le punkrock, le hardcore et le rock indé, il m'arrive de tenter de chroniquer autre chose.

 Central Express est donc un trio qui joue du rock, du rock au sens large du terme avec des influences diverses allant de Motörhead à Noir Désir en passant par Bruce Springsteen et les Foo Fighters.

Le chant est en français principalement et je dois avouer qu'il passe plutôt bien. C'est toujours le risque avec le chant en français, il faut de bons textes certes mais aussi il faut qu'il sonne aussi correctement et c'est le cas. La production le met d'ailleurs bien en avant, trop à mon goût et ça se joue au détriment de la batterie trop en retrait.

Les 5 titres passent doucement et se laissent écouter, il me manque cependant un grain de folie, un coté punk pour me convaincre vraiment car l'ensemble demeure trop calibré et parfois trop mesuré.

Deux titres me marquent davantage tout de même, The Breakable Kings, dont les chœurs me rappellent The Clash et l'échange entre français et anglais rend plutôt bien. Et The Darkest street, titre en mid tempo qui sonne à la Noir Désir, chanté tout en anglais, la voix se révèle plus fragile et c'est d'autant plus plaisant.




samedi 23 janvier 2016

Mr Godson - you'd better run


Mr Godson - you'd better run
Mrg
7.5/10
J'ai raccourci le nom du groupe qui en réalité s'intitule Mr Godson will be the last one to survive, c'est plus simple pour parler de ce groupe de Limoges dont j'avais déjà chroniqué le premier EP il y a deux ans et qui évoluait dans un registre proche des feux Bushmen ou Shaggy Hound.

La pochette de ce premier album est plutôt sympa avec une photo noir et blanc à laquelle s'ajoutent des dessins pour la détourner, l'idée est sympa et porteuse. J'aime bien aussi le cd au relief façon vinyle qu'on retrouve désormais souvent mais qui fait toujours son petit effet.

Let's go, le premier titre, rappelle cette atmosphère punkrock aux belles mélodies avec un chant en retrait, Santa Cruz, qui enchaîne, marque un regain de testostérone sans forcément être déchaîné le groupe produit un morceau accrocheur. Behind the trail au rythme lent, limite dub façon Burning Heads, part en brûlot rapidement pour faire des aller-retours entre les deux styles. Le morceau Jojo est chanté en français, il va très vite et le chant passe plutôt bien, dans un bon esprit punk. Et je m'arrêterai aussi sur le morceau Dirty Casanova, un peu déjanté qui me rappelle Madjive par son énergie et son coté déjanté.

Les compos sont inventives et variées et révèlent un groupe prometteur. Cependant l'ensemble est servi par un son tout juste correct et trop cheap notamment sur la voix, ça amène certes un grain punk et même garage mais un son plus gros et plus propre pourrait vraiment rendre quelque chose de très sympa.

Mr Godson confirme donc son premier EP, il durcit aussi le ton et se place comme un groupe sur lequel il faudra avoir une oreille attentive.


Morceau préféré :  Dirty Casanova




vendredi 22 janvier 2016

Le retour d'At The Drive In

Très grande nouvelle hier avec l'annonce du retour de l'un de mes groupes préférés à savoir At The Drive In.

Une tournée mondiale est annoncée avec de nouveaux morceaux à venir...



dimanche 17 janvier 2016

Earl Grey - passing time (ep)



Earl Grey - passing time (ep)
Keine Rose ohne Dornen Records / Krod Records

Earl Grey faisait partie de la playlist de Novembre des Rêveries, cette chronique arrive un peu tardivement mais il est tout de même intéressant ce long EP de 8 titres que l'on peut aussi caractériser comme un court album de 20 minutes.
Earl Grey est un groupe allemand de Mönchengladbach formé de 5 membres et qui balance un punkrock mélodique.  La comparaison avec Hot Water Music est très difficilement évitable tant dans la construction des titres que dans le timbre de la voix on retrouve les mêmes ingrédients. Im suffit de se pencher sur des morceaux comme Haven, Paths ou Backstabber pour sentir la très grosse influence des Floridiens sur nos amis teutons. J'aime beaucoup le chant, les voix éraillées sont toujours prenante surtout quand elles sont associées à de belles mélodies. J'apprécie aussi beaucoup le jeu du batteur. Mais le quintet allemand sait aussi envoyer un peu plus le bois comme sur Headstrong plus hardcore.

Au final cet Ep est une très bonne découverte avec un groupe qui mérite vraiment qu'on se penche sur lui et sur lequel il faudra certainement compter dans les années à suivre.



https://earlgreyband.bandcamp.com
https://www.facebook.com/thisisearlgrey





samedi 16 janvier 2016

Bandcamp - compiles en téléchargements

Pour ceux qui ont envie de remplir leur autoradio ou leur petite base de données de bon son, je viens de mettre les compiles et playlists du zine en téléchargement à prix libre.




mardi 12 janvier 2016

Ignite - A war against you



Ignite - A war against you
Century Media Records
6/10
Premier album depuis 9 ans et le très bon Our Darkest Days, Ignite est bel et bien de retour. La pause effectuée vient aussi du départ temporaire de Zoli Teglas au micro de Pennywise pour combler l'absence de Jim Lindberg. Durant cette période il a enregistré un album et fait la grosse tournée qui l'a accompagné. Jim de retour Zoli est revenu aux affaires et quelques mois après voici donc ce 6ème album.
Toujours aussi engagé, Ignite est un groupe qui s'implique dans beaucoup de causes. Ce nouvel album avait donc à cœur d'approcher des sujets importants et de signer un retour marquant.
Je note un nombre intéressant de titres efficaces et accrocheurs,  Begin Again  qui commence  parfaitement l'album en balançant un titre typique du son Ignite avec ce chant si singulier et ce mélange de punk et de hardcore. Nothing Can Stop Me est un titre plus calibré qui pourrait satisfaire un plus large public, il a été écrit pour un proche du groupe atteint d'un cancer et prend donc un sens particulier. This is a war est aussi un titre important de l'album, Zoli y pousse sa voix. Mais Ignite retrouve aussi sa marque de fabrique avec des titres plus lents aux rythmiques tranchées, plus mélodiques comme Oh No Not Again, légèrement pénible sur son refrain.

A war against you est un album qui se révèle intéressant sur certains morceaux et qui attirera certainement de nouveaux fans du fait que certains morceaux sont calibrés pour un public   plus large mais globalement il me déçoit et reste très inférieur à A place Called Home ou même Our Darkest Days.

Morceau préféré :  Begin Again




vendredi 8 janvier 2016

Clip - Stinky

Et hop un petit clip du groupe qui, selon moi-même, a sorti le meilleur album français cette année : Stinky. Les Clissonais nous livre ici le morceau Unstoppable issu de leur premier album Against Wind and tide.



Beers and Laughs - S/t



Beers and Laughs - S/t
Autoproduction

Beers and Laughs est le projet solo de Simon, guitariste et chanteur de The Konbinis, groupe punkrock, et aussi guitariste de The Argument, plus hardcore.
Sous ce nom très punk et détente se cache en fait un projet acoustique très sérieux, posé et mélancolique. L'habit ne fait définitivement pas le moine.

Voici donc un petit album de 8 titres de folk rock acoustique plutôt bien réalisé. L'artwork est sympa avec une belle photo et des cornes de diables en arrière plan.  Les compos sont belles, We born alone en particulier qui commence l'album qui me rappelle un excellent groupe : Mohawk. Her dreams are gone a des résonances Uncommonmenfrommars quand ils jouaient pépères voir même X-TV. Le rennais ose le passage chant en  japonais sur Shigoto Ni Ikitakunaiyo, chose peu évidente mais qui se révèle intéressante. 

Sur l'ensemble je suis séduit par les compos, et je suis bon client des albums solos acoustiques, que je trouve, en général toujours intéressants. On peut citer un petit paquet de gars qui en ont sorti pour illustrer : Chuck Ragan, Forest Pookie, Nikola Sarcevic, Matt Skiba
Simon écrit aussi de belles chansons, douces et entraînantes. Je suis moins séduit sur l'ensemble par la voix trop gentille qui manque, à mon goût, d'un peu de relief et de rugosité, histoire d'accrocher et d'écorcher les tympans.





samedi 2 janvier 2016

Clip - Wank For Peace

Alors que le groupe a annoncé sa séparation et que tout se terminera Vendredi et Samedi prochain à Angers, où tout a commencé, Wank For Peace balance une dernière vidéo de leur dernière tournée avec le titre Twelve Cheese Sticks.









et celle-ci c'est cadeau !



vendredi 1 janvier 2016

Reuno de Lofofora A T'il Bon Goût ?

Pour bien commencer cette nouvelle année retrouvons le leader charismatique de Lofofora en invité d'A T'il Bon Goût. Personnage incontournable de la scène métallo- fusion - et tout ce qu'on veut, Reuno dégage une énergie incroyable sur scène, envoie des reprises de tous styles et écrit des paroles affûtées et pertinentes. Apprenons-en un peu plus sur ses goûts...




Ton groupe culte ?