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samedi 7 août 2021

Clip - DarkFlow

Voici le groupe Suisse DarkFlow et son titre Hatred Between Neighbours, un clip un peu choc !

vendredi 23 juillet 2021

HATEFUL MONDAY – The freak parade (EP)

 


HATEFUL MONDAY – The freak parade (EP)

 

Ce petit EP digital est le moyen pour nos amis suisses de présenter son nouveau line up avec deux nouveaux membres. Toujours articulé autour de Reverend Seb et sa voix de velours le groupe envoie The Freak Parade, un morceau dans la tradition du groupe rapide, mélodique et efficace.

 

Triste concours de circonstance, le deuxième morceau (Dark Sunday) est une reprise d’Uncommonmenfrommars. Il y a quelques jours disparaissait Daff, batteur du groupe, jetant un sacré froid dans notre été. Cette reprise apparaît sur le premier volume du tribute au groupe français, évidemment elle est bien reprise mais, encore sous le choc, on ne peut rester indifférent.

 

On attend donc rapidement la suite avec, j’espère, un album. Mais force est de constater que ce nouveau Line-up a vite pris ses marques.

 

J. NeWSovski

 

https://hatefulmonday.bandcamp.com/album/the-freak-parade

https://www.facebook.com/hatefulmonday

lundi 25 mai 2020

SOOMA - It's All About to Change




SOOMA - It's All About to Change
Radicalis
8,5 sur 10

Contrairement à la voisine belge, nous savons finalement peu de choses de la scène suisse. SOOMA, originaire de Zurich, en constitue pourtant un de ses meilleurs représentants et vient de sortir son second album. Sur "It's All About to Change" on est loin de la douceur des alpages suisses verdoyants. Bien au contraire, le trio creuse un peu plus son sillon noise-rock et punk. La musique de SOOMA opte pour l'urgence et l'intensité, ce que "Alive", titre introductif, illustre à merveille : rythmique en béton, guitare tranchante et chant traité à la réverbération qui semble sortir du fond du garage, un triptyque qui rappelle le son des excellents Canadiens de METZ. SOOMA en remet une couche avec "Break It" qui brille par son riff accrocheur et un pont bien senti qui ralentit la cadence. Sur "Slow Mess", c'est la basse post-hardcore et l'infatigable batterie qui nous épatent. Sur un format court (trois minutes en moyenne), SOOMA a le chic pour emmener ses fins de morceaux sur un terrain plus expérimental. Sur "Materieles Humanos" le chant se fait plus agressif et brut sur les couplets. N'offrant aucun répit, les fougueux Suisses enchaînent les perles noise-rock comme le tendu "Hail Inhale" ou le plus chaotique "1141". SOOMA ne relâche jamais l'étreinte et ne tombe jamais dans la facilité de l'intermède sonore de remplissage ou dans la ballade acoustique. Malgré tout, le trio fait retomber un peu la pression en fin d'album. SOOMA ralentit le tempo et montre un visage plus mélodique sur le ténébreux "Recca". Plus lourd et lent, "Pingu's Nightmare" clôture l'album en instaurant un climat assez sombre.

Parfaitement exécuté, "It's All About to Change" est un album réussi débordant d'énergie et qui met en lumière la scène helvétique. 


Mr Caribou



Morceau préféré :                                    Slow Mess







mercredi 25 mars 2020

COLD READING – part 3 : Future Continuous




COLD READING – part 3 : Future Continuous
Krod Records


Voici le troisième et dernier volet de la série d’EPs de Cold Reading. Après le premier,  Past Perfect, le deuxième, Present Tense, voici donc Future Continuous. On a donc un triptyque basé sur le temps.

A noter qu’à ce jour les 3 sont regroupés sous forme d’un LP intitulé ZYT et dont la pochette est un subtil mélange des trois, d’ailleurs l’objet avec son livret est juste sublime.



Ici la 3ème partie est composée de 4 morceaux très aériens. Oh Sweet Hereafter permet d’entrer doucement. Juste instrumental, le morceau permet de retrouver l’atmosphère si apaisante du groupe suisse. Je dois avouer que j’avais moins adhéré au PART 2, trop mélodique ou trop pop et je retrouve dans celui-ci ce qui me plait chez Cold Reading. Ainsi Future Continuous, poursuit dans la lancée, plus rythmé que le titre précédent il met en avant un cocon feutré que le chant ne rend que plus agréable.
Belle atmosphère aussi sur Through the woods pt3, un morceau qui se veut la suite des deux premiers présents sur les EPs précédents. Le titre est long (près de 7 minutes) mais tellement prenant qu’il semble encore trop court.



En conclusion cet Ep est homogène et très immersif, dès la première minute on est pris dans l’univers du groupe, un univers de douceur, de mélodies très aériennes.


J. NeWSovski







mercredi 29 janvier 2020

VIOLETTE – Volume 2, Notre essence




VIOLETTE – Volume 2, Notre essence
7.5/10

On va sortir de notre zone de confort et tenter de découvrir autre chose que du punk à roulettes. L’arrivée dans ma boîte mail de cet album de Violette tombe à point nommé. Ici on parle de métal moderne, emprunt de lourdeur et bercé par de longues mélodies.  Le chant est en français et raconte des histoires que l’on se prête facilement à écouter sans que les sonorités ne choquent.


Formé il y a douze ans maintenant, Violette vient du Jura Bernois en Suisse, le groupe est proche de feu Meltdown, qui m’avait fait une belle impression sur son seul et unique album. Le groupe me rappelle Memories Of A Dead Man  notamment le chant qui me remémore celui de Pierre sur le premier opus mais aussi Cult Of Luna (caché en moi). L’ambiance est vite annoncée sur le premier morceau, Les ombres, qui, sur une rythmique assez posée amène de la lourdeur dans la musique que le chant vient appuyer, le titre fait la part belle aux mélodies. Et sur Viljar Violette poursuit se recette entre chant mélodique et le lead plus brutal. J’aime le côté aérien qui se dégage du groupe, très planant (Laisse brûler ; L’autre nuit) il amène une certaine forme mélancolique qui est plutôt appréciable.


Finalement je trouve le groupe assez atypique et j’aime ses nuances douceur / rage qui peuvent s’exprimer brillamment comme sur Ange et c’est ce qui rend Violette plaisant je trouve, le fait que le groupe soit un mélange de post-metal, de métal ambiant et parfois de métal tout court. Une belle surprise pour peu qu’on apprécie les mélodies dans le métal.


J. NeWSovski



vendredi 1 novembre 2019

Les Cold Reading ont-ils bon goût ?

Cold Reading est un groupe Suisse, de Lucerne, récemment passé en quintette, qui bouleverse nos habitudes en sortant une trilogie d'EP dont on a pu découvrir les deux premiers volets Through the woods et Present Tense.

Belle occasion pour les inviter à ATIBG !


L'album que vous avez le plus écouté ?

Arthur : Certainement Peripheral Vision de Turnover. Les paysages sonores qu'ils ont explorés sur cet album m'ont vraiment sorti de la musique pop-punk habituelle dans laquelle j'étais à l'époque. Cela peut paraître banal, mais c'est comme ça!

lundi 28 octobre 2019

HATEFUL MONDAY – Pit stop Punk Rock (EP)




HATEFUL MONDAY – Pit stop Punk Rock (EP)
Kicking Records
4/5

Deux ans après unfrightened le trio helvète est de retour avec un quatre titres qui sort sur Kicking. Toujours Jean Rem de The Rebel Assholes à la guitare et c’est parti pour une belle séance de punkrock mélodique. La voix de Seb est toujours reconnaissable entre mille. Le groupe, à l’instar de pointures américaines, possède une qualité énorme à créer des mélodies simples mais efficaces. Mais je ne vous apprend rien.

J’aime beaucoup le titre acoustique Pit Stop Punkrock, qui met en avant le talent de composition des gars, il aurait même mérité d’être plus long. Les 3 autres morceaux sont dans la veine de ce que le groupe à toujours su faire : vitesse, énergie et mélodies façon skate punk des années 90 à la Fat Wreck et Epitaph.

Vivement les concerts à venir.

J. NeWSovski







lundi 29 juillet 2019

COLD READING – part 1 : past perfect (EP)




COLD READING – part 1 : past perfect (EP)
Krod Records
4.5/5

Cold Reading est de retour avec un line up qui s’est étoffé avec l’arrivée d’un nouveau guitariste. Cet EP est le premier volume d’une trilogie, les trois EP sortiront dans un premier temps en version digitale avant d’être regroupés sur un joli LP vinyle.


Part 1 : past perfect est composé de 4 titres qui appellent à des sentiments de mélancolie et de nostalgie. C’était déjà le cas sur les précédentes productions du groupe mais cet effet est aussi accentué par les paroles volontairement axées dans cette direction. Ainsi j’aime beaucoup l’émotion vive dégagée par Mono No Aware ou sur l’énorme Escape Plan qui sur près de six minutes arrive à nous transporter et nous immerger dans l’univers du groupe Suisse.

Comme j’aime me répéter, je trouve encore pas mal de points communs avec Elliott et leur album False Cathedrals dans la musique et l’ambiance, un album qui m’a profondément marqué. Cette ambiance est travaillée, le clavier amène des mélodies bien épaulé par les guitares parfois aériennes (Through the woods) et le chant, souvent haut placé, ajoute à l’atmosphère.


Enregistré à l’ancienne avec du matériel analogique, le son se veut être un régal et j’ai vraiment hâte d’entendre la suite.

J. NeWSovski





samedi 4 mai 2019

CAPITAL YOUTH – Mixtape vol 1 (EP)




CAPITAL YOUTH – Mixtape vol 1 (EP)
Rossevelt Records
4.5/5

J’avais été bluffé il y a deux ans par Capital Youth, un groupe Suisse plein de fraîcheur et d’énergie et depuis j’essaie de suivre chacune de leur sortie. Ainsi aujourd’hui je suis ravi de pouvoir chroniquer ce Mixtape vol 1.

Alors clairement, je ne suis pas fan de cet énoncé qui ressemble à une addition de morceaux pris ici et là pour essayer de former un truc à peu près cohérent, force est de constater que je me suis bien planté parce que cet EP est au contraire bien construit avec une belle harmonie qui met en avant une nouvelle fois l’énergie de Capital Youth mais aussi de très belles mélodies pop.

Dès le début avec ce morceau Ouverture j’ai l’impression d’entendre The Strokes, le grain de voix est très proche et puis il y a ce son de guitare qui se rapproche énormément. J’ai toujours aimé The Strokes, groupe de rock accessible qui a pu attirer les jeunes à ce style, ce qui est une bonne chose. Les Suisses accélèrent le rythme par la suite avec Hold On qui se rapproche davantage de leur EP Lemonade, avant de placer un tube en puissance avec Leave Me Alone, qui fait étalage du sens de la mélodie du groupe. J’adore aussi minute, très rapide avec la voix qui tremble légèrement, c’est juste parfait ! Il me rappelle au passage The Hives voire Randy.

Le seul truc que je regrette c’est le son qui, certes se veut Lo-Fi, mais qui manque globalement de pêche et de basse. Pas vraiment le bon album pour tester son enceinte…

Capital Youth continue de me surprendre avec ce 7 titres (14 minutes), c’est vraiment un groupe emballant que je vous encourage à découvrir.


J. NeWSovski







dimanche 9 décembre 2018

Clip - CHARLES IN THE KITCHEN

Les suisses de Charles in the Kitchen viennent de mettre en vidéo leur titre Arrogant Teenage Rag.

lundi 27 août 2018

Clip - CAPITAL YOUTH

Voici Holiday In the Sun par Capital Youth dont le premier EP avait été super apprécié ici.


jeudi 8 mars 2018

Clip - Papertank

Un nouveau clip de Papertank, duo suisse, avec Waiting For issu de Playground

lundi 1 janvier 2018

Les gars d'HATEFUL MONDAY ont-ils bon goût ?

Commençons cette nouvelle année avec un groupe exotique qui sent bon le soleil... des montagnes suisses. Le groupe fêtera cette année ses 20 ans l'occasion de savoir si Seb et Igor ont bon goût. Pour Jean Rem, dernier venu, on l'avait déjà questionné il y a quelques mois/années lorsqu'il officiait dans The Rebel Assholes.




Votre groupe culte ?  

mercredi 8 novembre 2017

Clip - Hateful Monday

Le nouvel album des Suisses est sorti il y a quelques semaines, voici maintenant en clip Life Events qui en est extrait.


vendredi 13 octobre 2017

Clip - Hathors

Mon groupe de grunge Suisse préféré est de retour avec Dull Steed Laughter

samedi 23 septembre 2017

COLD READING – Sojourner (EP)



COLD READING – Sojourner (EP)
Krod Records
5/5

Les fans de ponts et autres ouvrages d’art connaissent Lucerne en Suisse car la ville possède le plus vieux pont en bois d’Europe, qui plus est, couvert. Mais il y a aussi à Lucerne un groupe d’indie rock qui commence à faire parler de lui. Tirant son nom d’un titre de Face the Front, leur précédent groupe, Cold Reading possède cette capacité à créer des chansons belles et captivantes. Il rappelle en cela nombre de formations de la fin des 90’s et du début des années 2000 comme Taking Back Sunday mais aussi Sense Field ou pas mal de formations de chez Vagrant.

Books and comfort allie avec subtilité les mélodies pour créer une montée tonitruante. J’aime bien la voix de Mike Portmann efficace autant dans les passages posés que dans les montés qui méritent plus de grain.

Sojourner me rappelle au bon souvenir de Sense Field pour sa maîtrise de l’atmosphère et la capacité à créer une bulle de douceur dans laquelle on se laisse bercer. C’est aussi le cas sur la magnifique Scratches longue, belle et mélancolique.

De toute évidence, vu les sorties de ces derniers mois, l’indie rock qu’on appelait encore il y a dix ans emo rock semble faire son grand retour. Cold Reading s’inscrit dans cette liste de groupes talentueux qui, de toute évidence, vont marquer le style dans quelques années.

Ce court EP nous donne un bel échantillon du talent des helvètes, le prochain album, s’il poursuit le travail sur la même ligne conductrice, sera énorme sans aucun doute.

J. NeWSovski


jeudi 21 septembre 2017

HATEFUL MONDAY – Unfrightened



HATEFUL MONDAY – Unfrightened
Kicking Records / GPS Prod / Bad Mood records / Nyon Core Records / Melodic Punk Style
8/10

Bientôt 20 ans d’existence pour Hateful Monday, ce très sympathique groupe de Genève en Suisse. Le temps passe vite, les albums s’égrènent un peu moins car Unfrightened est seulement leur 5ème. Pour celui-ci, après le départ de leur guitariste, c’est Jean Rem de The Rebel Assholes qui vient assurer la partie.

Et force est de constater que la mayonnaise a bien pris car le trio poursuit sa route dans la lignée des précédents albums. Du skate punk sauce 90’s qui me rappelle beaucoup Millencolin et No Fun At All, à ce jeu-là le premier morceau As Far as I can Remember est un titre ultra efficace, qui offre d’entrée ce que le groupe sait faire de mieux à savoir un rythme effréné, des riffs sympas, des mélodies mais aussi une voix singulière à l’image justement de celle d’Ingemar de No Fun At All.

Les titres suivants sont dans la même veine, j’apprécie particulièrement Dorian Gray, peut-être plus sobre mais qui gagne du coup en efficience tout comme Initials, rapide avec des sympathiques clins d’œil à quelques références communes. Parfois trop mélodique on ne peut cependant leur reprocher de faire des titres accrocheurs plein de sing along (Monuments to Mediocrity ou 9Pm), et lorsque les Suisses activent la touche mid-tempo ça adhère plutôt bien, à ce titre Heart & pen est un joli morceau doux, sincère et plaisant.

Hateful Monday fait ce qu’il a toujours fait, du bon punkrock à la suédoise, mélodique, accrocheur, efficace le tout avec une voix singulière qui plaira autant qu’elle pourra repousser certains. Unfrightened est donc dans la continuité des précédents avec des morceaux très intéressants. Un bon album d’un bon groupe simple et généreux.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         As far as I can remember



mercredi 16 août 2017

PAPERTANK – Playground



PAPERTANK – Playground
Division Records
8/10

Ah la Suisse !... J’ai l’impression que les groupes s’y sont multipliés ces dernières années, mais au-delà du nombre ce sont surtout des groupes de qualité qui apparaissent désormais.

Papertank ne déroge pas à cette règle et même si son sang est moitié français, la bête reste un bel exemple de puissance. L’originalité réside aussi dans sa composition, juste batterie, basse et chant.  Et cette composition envoie du lourd.

Papertank transpire le punk et le gros rock. Et ça accroche super bien comme sur God Bless you, wicked, le morceau mis en clip il y a quelques semaines, qui se révèle délicieux avec un refrain détonnant. Playground révèle sur son ensemble une grosse débauche d’énergie, on citera notamment Virus aux sonorités stoner ou le mélodique Banshee. Mais le trio sait aussi se montrer intense et touchant sur The Flower & The Earth.

Au final c’est une belle surprise mais aussi une sacrée prouesse d’envoyer un tel album sans guitariste. Avec un bassiste qui s’emploie sans retenue bien épaulé par un batteur propre et efficace et un chanteur qui sait pousser et moduler, Papertank mérite plus que du respect.


Morceau préféré :                         God bless you, wicked


J. NeWSovski

https://www.facebook.com/papertankmusic/