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dimanche 9 juin 2024

HOT WATER MUSIC – Vows

 


HOT WATER MUSIC – Vows

End Hits Records / Equal Vision Records

Ce nouvel album de Hot Water Music est spécial à plus d’un titre puisqu’il célèbre les 30 années de carrière du groupe mais aussi sa 10ème réalisation long format. Et pour fêter cela le groupe a invité quelques personnalités de la scène à les rejoindre en studio.

 

Tout commence avec le superbe Menace, qui groove à souhait avec la grosse voix de Chuck Ragan, le morceau devient encore plus intéressant lorsque Chris Cresswell s’empare du micro sur le refrain. Les deux voix se marient bien et c’est d’ailleurs un peu dommage de ne pas les entendre davantage ensemble. Ragan amène beaucoup de gravité sur Searching for Light, il pousse sa voix et on ressent beaucoup d’intensité sur le refrain avec notamment avec les guitares en fond.

Le premier featuring se présente sur After The Impossible avec Dallas Green de City and Colour et auparavant dans Alexisonfire, un morceau mélodique, très aérien et très beau. Much Love voit l’arrivée de Aimee Allen de The Interrupters qui se révèle, une nouvelle fois un très joli morceau avec beaucoup d’intensité, il monte en pression tout du long. Je trouve juste que la voix de Ragan emporte tout sur son passage et qu’Aimee est un peu transparente derrière, se limitant aux harmonies, ce qui est fort dommage car son grain est vraiment superbe. Fences avec Thrice fonctionne aussi très bien mais Ragan a une nouvelle fois du mal à lâcher le micro à ses invités et il aurait été intéressant de les voir chanter autre chose que les chœurs. On retrouve Daniel Fang et Brandon Yates de Turnstile sur Remnants, on sait qu’Hot Water Music a été une influence majeure pour ce groupe puisque leur nom vient justement d’un morceau des Floridiens. Remnants est donc une chanson qui démarre de façon très groovy avec des sonorités intéressantes sur la batterie, elle devient par la suite très mélodique.

Chris Cresswell a davantage de temps d’expression que sur l’album précédent (Feel The Void), on rappelle que le chanteur/guitariste est désormais intégré à part entière dans Hot Water Music alors qu’il dépannait au préalable lors des tournées pour remplacer Chris Wollard qui ne souhaitent plus faire de concerts. Sur Burn Forever il prend donc le lead sur le chant tandis que Wollard assure avec brio le refrain, puis il enchaîne sur Side Of The Road, un morceau assez lent qui peut rappeler évidemment certains titres de The Flatliners. Puis il termine avec Touch The Sun, un titre très rapide, très punkrock, au refrain accrocheur qui arrive à nous transmettre toute l’énergie de Cresswell.

Chris Wollard assure le chant principal uniquement sur Chewing On Broken Glass avec son style particulier que j’aime beaucoup, mais c’est tout de même admirable de voir les trois chanteurs au sein de ce groupe, des voix si marquées et puissantes.

 

Si Hot Water Music ne tabasse plus comme sur ses premiers albums, il a gagné au fur et à mesure des années et des albums une certaine puissance émotionnelle offrant à ses morceaux une beauté assez rare. Vows est un très gros album des floridiens, que je place directement dans mon top 3, je peux juste émettre le petit reproche de ne pas avoir laissé assez de place aux invités.

 

J. NeWSovski

https://endhitsrecords.bandcamp.com/album/vows

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https://www.instagram.com/hotwatermusicofficial/?hl=en

https://hotwatermusic.bandcamp.com/music

 

dimanche 28 janvier 2024

CHRIS CRESSWELL – The Stubborness of the young



CHRIS CRESSWELL – The Stubborness of the young

PWC Recordings

 

Je suis passé à côté de cette sortie en septembre dernier et pourtant Chris Cresswell est l’un de mes personnages préférés de la scène punkrock américaine. J’adore sa voix et j’apprécie beaucoup les compos de The Flatliners, toujours très énergiques et entraînantes. Il y a quelques années lorsqu’il est arrivé dans Hot Water Music, autre groupe pour lequel je voue une admiration sans limite, c’était comme un conte de fée ; sa voix n’y est encore que trop peu utilisée je trouve mais cela devrait s’arranger sur les prochaines sorties et donner une dimension hors normes au groupe floridien.

 

De façon assez curieuse son nouvel album solo a été peu relayé par les médias. Cela tient peut-être du fait du nombre de sorties très importantes dans cette scène, j’ai d’ailleurs l’impression désormais que chaque chanteur a sa carrière solo en marge du groupe que ce soit Dave Hause, Chuck Ragan, Jim Lindberg, Joey Cape, Gregor Barnett, Forest Pooky, Pit Samprass

 

Je sais que Chris Cresswell aime ralentir le rythme et proposer des balades aussi je ne suis pas trop surpris de retrouver des morceaux très doux comme On Precious Ground avec une batterie discrète qui accompagne parfaitement le côté aérien de ce morceau. D’ailleurs, l’ajout d’un backing band (batterie, basse et piano aussi) amène certes un côté plus pop mais il demeure moins redondant qu’un acoustique pur. On retrouve dès lors de très jolis morceaux comme le langoureux Roam et l’onctueux Let It Go et son intensité appuyé par le tempo lourd. La voix de Cresswell est toujours aussi magique et son spectre est très large j’aime quand il utilise son côté éraillé ou lorsqu’il monte haut (Follow me).

Mais le leader des Flats montre qu’il peut aussi accélérer et accrocher ses fans comme sur You don’t wanna listen to me et son refrain ciselé ou le morceau d’ouverture Behind The Crow.

 

The Stubborness of the young, l’entêtement du jeune en français, et sa pochette avec une photo de lui prise par sa mère semble être un clin d’œil à sa jeunesse et son choix de faire de la musique qui a dû être, je pense, compliqué à faire accepter à sa famille. Cet album est juste un très bel album par un compositeur de grand talent.

 

https://www.facebook.com/chriscresswellmusic/

https://chriscresswell.bandcamp.com/album/the-stubbornness-of-the-young


vendredi 6 mai 2022

HOT WATER MUSIC – Feel The Void

 


HOT WATER MUSIC – Feel The Void

Equal Vision Records

 

Il y a 3 ans désormais, Chris Wollard, l’une des grosses voix d’Hot Water Music et guitariste déclarait ne plus vouloir tourner avec le groupe en raison de sa maladie. On aurait pu imaginer assez rapidement une nouvelle fin du groupe (après celle de 2005) mais Chris Cresswell (The Flatliners) s’était engagé pour le remplacer sur tous les concerts. Son intégration sur scène fait saliver et je jalouse ceux qui ont pu alors voir le groupe jouer.

Quelques mois après, le groupe sortait un EP (Shake Up The Shadows) sur Epitaph et Cresswell était invité à faire les chœurs. Un superbe EP qui sonnait le renouveau du groupe.

 

La surprise avec ce nouvel album c’est que Wollard est toujours dans le groupe mais surtout que Cresswell est aussi complètement intégré ce qui implique que le groupe joue à 3 guitares. Sur ce point je reste un peu perplexe, proche de chez nous L.A.N.E. fonctionnait ainsi, et je me rappelle aussi avoir interviewé Hellmotel au Hellfest, aussi dans cette configuration, qui annonçait que l’année suivante le groupe reviendrait avec 4 guitaristes… Bref je ne vois pas trop l’intérêt de 3 guitaristes mais il faut avouer que sur le papier, avant même de se lancer dans l’écoute de l’album, l’excitation est à son comble !

 

Et il faut peu de temps pour se rendre compte que Feel The Void est taillé dans le même bois que Shake Up The Shadows. L’arrivée de Cresswell a certainement redynamisé le groupe et peut être que le confinement a aussi apporté encore davantage d’inspiration. Et enfin il y a le retour de Brian Mc Ternan à la production, lui qui est à l’origine de sacré albums (The Explosion, Strike Anywhere, Battery…) mais aussi quelques-uns du groupe floridien. Tout ceci assemblé fait que le groupe a pris un sacré coup de jeune.

 

La mise en bouche Another Breath commence doucement en mid-tempo avec les voix puissantes et lourdes, la basse est hypnotisante, je n’aurais peut-être pas choisi ce morceau pour commencer l’album mais il est fichtrement bon tout de même. Dans le même registre on retrouve Newtown Scrapper, assez lent aussi avec une rythmique très groove, mal placé aussi sur l’album je l’aurais davantage mis au milieu. Les affaires s’énervent avec Killing Time, bien plus rapide tout en étant très mélodique. Il s’inscrit parfaitement dans le genre de morceaux qu’on retrouvait sur A flight and a crash.

Moment fort aussi avec Collect your things an run qui part très fort avec un Wollard déchaîné au chant puis Habitual, un morceau qui risque de vite devenir un classique du groupe, Chuck Ragan donne de la voix sur ce morceau, les chœurs sont parfaits et les mélodies ébouriffantes. Dans le même registre on peut aussi classer le très bon Hearts stay Full et c’est sur ce genre de morceaux que j’adore le groupe.

On ne peut passer sous silence Turn The Dial, morceau durant lequel Cresswell prend le lead vocal et cela fait une sensation bizarre comme si The Flatliners voyait un featuring avec Hot Water Music, le morceau est lent mais quelle efficacité sur le refrain avec les chœurs !

 

Le souffle nouveau entrevu sur le précédent EP est toujours d’actualité. Cela fait bien longtemps qu’Hot Water Music n’avait pas été aussi intéressant et excitant. Clairement l’un des albums de l’année pour moi.

 

J. NeWSovski

 

http://www.hotwatermusic.com/

https://www.facebook.com/hotwatermusic

 

mercredi 6 avril 2022

mercredi 24 novembre 2021

Clip - Hot Water Music


Nouveau morceau pour Hot Water Music avec Killing Time, il faudra cependant attendre mars pour écouter l'album...

mercredi 1 juillet 2020

NOE TALBOT et DOMINIC PELLETIER – Reprises acoustiques vol.2



NOE TALBOT et DOMINIC PELLETIER – Reprises acoustiques vol.2

Slam Disques

 

Il y a trois ans Noé Talbot avait surpris son monde avec son EP de reprises acoustiques de standards punkrock moderne en versions francisées. L’idée était géniale et, personnellement ça m’a permis de mieux comprendre le sens de certains morceaux et de les redécouvrir même (notamment Daggers des Flatliners).

Pour ce deuxième volume, la recette est la même, il s’est juste entouré de Dominic Pelletier, un ami de 15 ans, et l’association des deux voix amène une vraie diversité aux morceaux.

J’ai toujours hâte de savoir quels sont les groupes lorsqu’il s’agit de reprises et ce deuxième volume amène des choses intéressantes avec des titres de Hot Water Music, Beach Slang, No Use For A Name ou encore Thrice.

Drag My Body, des floridiens, est maîtrisé mais il est tout de même difficile d’oublier la voix de Chuck Ragan, c’est Dominic qui s’y colle et globalement c’est plutôt plaisant dans un style davantage aérien. Le duo a essayé de mettre l’accent sur les mélodies, cela se ressent sur Damnit de Blink 182, reprise douce loin de celle que nous avait fait Wank For Peace par exemple, elle aussi passe plutôt bien. International You Day est un des titres forts de No Use For A Name et le duo Québecois lui rend un bel hommage avec une belle émotion appuyée par le violon. Je suis moins fan de Good & Gone de Franck Turner trop proche de l’originale, le chant de Dominic passe moins bien dessus.

J’aime beaucoup Bad Art & weird Ideas de Beach Slang et cette version française est finalement pas si mal ficelée que ça, j’ai eu un peu de mal sur les premières écoutes mais je dois avouer qu’elle met le texte en avant.

J’apprécie la présence de Chalkline le tube de Strike Anywhere que j’ai déjà pas mal entendu en versions acoustiques, ce titre marche très bien en version soft et les deux voix s’accordent bien dessus. Cependant je dois avouer que je suis un peu resté sur ma faim avec le reste notamment sur la reprise des canadiens de The Sainte Catherines, j’ai en fait éprouvé une certaine lassitude sur le rythme et le ton.

 

De bons morceaux sur ce deuxième volume et, même si je l’ai trouvé globalement moins pertinent que le premier peut-être en raison de l’effet surprise il n’en demeure pas moins bien interprété et super original.

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    International You Day

 

https://noetalbot.bandcamp.com/album/reprises-acoustiques-vol-2


jeudi 2 janvier 2020

Le Bilan 2019


Le temps est venu de faire l'exercice préféré de cette fin d'année : le grand bilan ! 2019 est une année marquée par un nombre plus restreint de sorties punkrock que les précédentes ce qui rend l'exercice d'autant plus difficile. Bonne lecture et j'attends les vôtres en retour...

Albums  punkrock Français

samedi 13 juillet 2019

HOT WATER MUSIC – Shake Up The Shadows (EP)




HOT WATER MUSIC – Shake Up The Shadows (EP)
Epitaph Records
4.5/5

Hot Water Music signe son retour sur Epitaph avec cet Ep de cinq titres, encore une fois la pochette fait preuve d’une superbe finesse, à l’instar de toutes les productions du groupe.  Le son est aussi très bien produit, c’est Ryan Williams, qui était déjà aux manettes de Light it Up qui s’en est chargé.


Chuck Ragan habite désormais en Californie, où il tient une entreprise de pêche à la moche, loin du reste du groupe établi en Floride, les titres se sont donc composés par des échanges avec les autres membres dont notamment le second guitariste Chris Wollard qui avait décidé de faire une pause sur les tournées et concerts du groupe. Lors de ces derniers il était remplacé par Chris Cresswell des Flatliners qui apparaît aussi sur cet EP en faisant les chœurs et d’autres voix derrière. Jason Black et le batteur George Rebelo (aussi batteur des Bouncing Souls) se sont aussi investis dans l’écriture.


Tout commence avec By Any Means et la grosse voix puissante de Wollard, un titre à l’ancienne avec des phrases marquantes (keep your goals) puis sur Shake Up The Shadows, superbe morceau en mid tempo, Chuck Ragan touche avec son I want to see that smile radiate for miles. Les morceaux chantés par Ragan sont d’ailleurs plus lents et plus posés sur cet EP. Rebellion Story est l’un des titres majeurs, un morceau sur le vivre ensemble, mélodique à souhait.


Certainement l’une des toutes meilleures productions du groupe depuis des années cet EP ne fait que rajouter à la légende de ce superbe groupe dont je suis définitivement super fan.

J. NeWSovski



samedi 1 juin 2019

Félix de LANE A-t'Il Bon Goût ?

Aujourd'hui les Rêveries ont décidé de rester dans le local avec une interview de Félix, guitariste de LANE, le groupe angevin fraîchement monté et déjà auteur d'un EP et d'un premier album paru en début d'année. Une interview riche dans laquelle les Rêveries retrouvent pas mal de références communes, et vous ?



Quel est ton groupe culte ?

jeudi 6 décembre 2018

SICK OF IT ALL – Wake The Sleeping Dragon



SICK OF IT ALL – Wake The Sleeping Dragon
Century Media / Fat Wreck Chords
9/10

Si le dragon est la représentation du groupe alors j’ai du mal à comprendre le titre de ce 11ème album car à aucun moment je n’ai senti le groupe endormi. Peut-être pris dans une routine mais toujours aussi vivant et même plutôt bien en forme comme si le temps n’avait pas d’emprise sur lui. Les membres de Sick Of It All écument les salles depuis plus de 32 ans. Le terme légende n’est désormais pas usurpé pour qualifier le groupe si généreux qui même après tant et tant de concerts donnés arrive toujours à distribuer et prendre énormément de plaisir. Quelle énergie et quelle générosité sur scène !


Que faut-il attendre de ce nouvel album ? Honnêtement pour ma part pas grand-chose, je ne pensais pas, en me lançant dans son écoute, être surpris. Et pourtant il est varié car entre les titres hardcore classiques (That Crazy White Boy Shit, ultra efficace sur album comme en live) s’intercalent des titres plus métal (wake the sleeping dragon) ou street punk (Always with us) et même façon Dropkick Murphys (le surprenant Bull’s anthem avec Tim Mc Ilrath de Rise Against). Mais la puissance du groupe reste totalement intacte, entendez la rage d’un Inner Vision qui ouvre l’album, oui les gars sont toujours affutés comme des lames. La voix de Lou est toujours aussi hargneuse et que ce soit les riffs acérés de Pete ou le groove de la basse tout fonctionne à merveille du début à la fin (super morceau pour finir avec Chuck Ragan sur The New Slavery).


Que dire aussi de cette magnifique pochette ? Moi je ne trouve pas vraiment de défauts à ce nouvel album et j’irai même jusqu’à le classer directement dans le top 5 de la discographie du groupe.


Entre le dernier album de Madball (for the cause) et ce Wake the Sleeping Dragon de Sick Of It All le hardcore New Yorkais se porte toujours bien et n’a pris de rides en 30 ans. Ceux qui se sont lassés du style feraient bien de se reprendre une petite dose, histoire de se rappeler au bon souvenir des coups de coudes échangés en circle pits. Sick Of It All est une légende, une légende bien vivante.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  That crazy white boy shit


dimanche 25 février 2018

Clip - Hot Water Music

ça fait du bien de parler de Hot Water Music. Retour sur leur dernier album avec cette nouvelle vidéo de Bury Your Idols.

vendredi 29 septembre 2017

HOT WATER MUSIC – Light It Up



HOT WATER MUSIC – Light It Up
Rise Records
8/10

Hot Water Music est un des rares groupes qui me procure une impatience extrême dès l’annonce de la préparation d’un nouvel album, cette envie d’immédiatement se jeter dessus. Chose faîte le jour de sa sortie.

C’est donc avec plaisir que je retrouve la voix de Chuck Ragan sur Complicated, un morceau typique du groupe qui associe de jolies mélodies, de la grosse voix et une basse omniprésente. Même recette sur Show your face, et sur Never Going Back plus lent mais plus intense. J’aime aussi beaucoup Sympathizer un titre en mid-tempo dont les voix poussées montent encore d’un cran en intensité. Autres moments très forts avec Bury your idols et High Class Catastrophe.

Quelques titres en dessous notamment Rabbit Key chanté par Chris Wollard ainsi que Light It Up et Vultures qui ressemblent bien plus à des titres de Bad Religion, le chant saccadé peine à convaincre et les chœurs sont plutôt moyens. Hold Out est aussi peu pertinent, répétitif et rébarbatif. Ces titres disséminés un peu partout à travers light it up gâchent un peu l’impression générale d’un album qui se veut agréable.

Light it Up est un album hétérogène qui regroupe de bons morceaux, notamment ceux plus lents. La voix de Ragan fait encore étalage de toute sa magie bien épaulée par celle de Wollard mais aussi la basse de Jason Black. On est loin de cultissimes No Division et Forever and counting mais qu’il est quand même fort agréable de retrouver le groupe de Gainesville

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Bury your idols


samedi 22 juillet 2017

Clip - Hot Water Music

Clip composé de vieux morceaux live pris à droite et à gauche. Original pour le nouveau morceau Vultures issu de l'album à venir.

vendredi 9 juin 2017

Video lyrics - Hot Water Music

ça fait autant de bien que de ré-entendre du At The Drive In, voici Never Going Back de Hot Water Music. Album en septembre !

dimanche 17 janvier 2016

Earl Grey - passing time (ep)



Earl Grey - passing time (ep)
Keine Rose ohne Dornen Records / Krod Records

Earl Grey faisait partie de la playlist de Novembre des Rêveries, cette chronique arrive un peu tardivement mais il est tout de même intéressant ce long EP de 8 titres que l'on peut aussi caractériser comme un court album de 20 minutes.
Earl Grey est un groupe allemand de Mönchengladbach formé de 5 membres et qui balance un punkrock mélodique.  La comparaison avec Hot Water Music est très difficilement évitable tant dans la construction des titres que dans le timbre de la voix on retrouve les mêmes ingrédients. Im suffit de se pencher sur des morceaux comme Haven, Paths ou Backstabber pour sentir la très grosse influence des Floridiens sur nos amis teutons. J'aime beaucoup le chant, les voix éraillées sont toujours prenante surtout quand elles sont associées à de belles mélodies. J'apprécie aussi beaucoup le jeu du batteur. Mais le quintet allemand sait aussi envoyer un peu plus le bois comme sur Headstrong plus hardcore.

Au final cet Ep est une très bonne découverte avec un groupe qui mérite vraiment qu'on se penche sur lui et sur lequel il faudra certainement compter dans les années à suivre.



https://earlgreyband.bandcamp.com
https://www.facebook.com/thisisearlgrey





samedi 13 juin 2015

Quitters - Move on to honest things (ep)


Quitters - Move on to honest things (ep)

Quitters est un groupe de Montpellier formé en 2014 qui vient de sortir son premier EP. 5 titres dans un registre punkrock qui rappellent Hot Water Music ou plus proches de chez nous The Traders. J'aime bien le chant rugueux à la façon de celui de Chuck Ragan les plans sont aussi bien pensés comme Dear Friend. Mais le trio sait aussi jouer la légèreté et les mélodies plus pop (dead lungs).
La pochette en test de Rorschach est jolie et sobre et le son vraiment très bon pour une première production.

Je passe donc en mode "attente de l'album" parce que 5 titres c'est juste une petite mise en bouche, un amuse gueule, on attend le copieux repas avec impatience...




samedi 15 février 2014

The Traders – Too young… so old



The Traders – Too young… so old
Guerilla asso
10/10
Avec une pochette qui trompe bien son monde, on s’attend à un petit punk mélodique gentillet.
Les 13 premières secondes assez banales nous mènent aussi dans la mauvaise direction mais après… on prend une belle gifle : The Traders ne rigole pas et marche directement sur les plates bandes d’un groupe comme Hot Water Music ni plus ni moins.

La question que je me pose rapidement, c’est : comment se fait il que j’ai pu passer à coté d’un tel groupe ? Le trio vient de Lyon et un de ses membres joue aussi dans Nichiels, que l’on connait déjà mieux. Il a deux eps et un split avec les canadiens de Brixton Robbers déjà dans la besace et pourtant c'est sur ce premier album que je le découvre.

The Traders joue peut être vite plus vite que les floridiens d’HWM mais sur certaines mélodies on retrouve leur talent. La voix se rapproche de celle de Chuck Ragan et tend parfois à se rapprocher de celle de Laura Jane Grace d’Against Me ! J’adore la façon de composer de The Traders avec des belles et longues mélodies, des breaks, des passages plus calmes. Tout est bon, tout est parfait. Dégager un titre particulier est aussi difficile, L’espiègle (titre français mais chant en anglais) est très bon, Wait Till II parfait aussi… Il n’y a vraiment rien à jeter et Too young… So old serait loin de faire tâche entre A flight and a crash et Caution du groupe de Chuck Ragan.

Je crois me rappeler aussi une chanson d’Agnostic Front dans laquelle, me semble t’il, Roger Miret balance : You, fucking Traders…
Ouais Roger tu as encore une fois raison, the Traders est un putain de groupe !

Cette chronique est certes courte et peu détaillée mais je ne peux que rester coi devant un tel album.

Mon titre préféré: L’espiègle


Allez courrez vous jeter sur cette merveille :


mardi 29 mai 2012

Hot Water Music - exister



Hot Water Music - exister
Rise records
7/10
Retour d’un des groupes de punkrock / émo les plus marquants de la dernière décennie. Ce nouvel album, Exister, a été enregistré par Bill Stevenson au Blasting Room. Ce dernier à l’image de Ryan Greene dans les années 90 enregistre tout ce qui est estampillé punkrock actuellement. Exister est leur 8ème album et arrive 8 ans après le précédent et décevant The New What Next. Entre temps on a eu le droit à The Draft et le projet solo acoustique de Chuck Ragan, le chanteur, ce qui permet d’espérer un nouvel album plus en puissance.
« Main Line », le premier titre, envoie direct un punkrock efficace et musclé où la voix de Ragan fait des merveilles. Les titres suivants sont un peu en dessous, plus mous à l’image de « drown it » où certains passages sont efficaces mais l’ensemble trop lymphatique. Le syndrome A Flight And A Crash semble ressurgir, à savoir un bon premier titre et puis la suite en retrait, pas mauvais certes mais pas si excitant que ça. « Drag my body » en milieu d’album, certes en mid-tempo, impose une intensité marquante  tout comme le tout dernier morceau « paid in full » autre moment fort d’Exister. Ragan est décidemment un excellent chanteur tout comme Jason Black est un excellent bassiste et Hot Water Music est vraiment un sacré groupe surtout lorsqu’il sait devenir plus nerveux dans ses mélodies sans forcément accélérer sa rythmique à l’image d’un album comme No Division.
Exister se trouve dans la lignée de the New What Next, meilleur avec notamment 3 très bons morceaux mais il ne restera pas pour moi une de leurs pièces maîtresses.