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dimanche 10 avril 2016

CHRIS VIL - I only Feel safe in hell (ep)



CHRIS VIL - I only Feel safe in hell (ep)
Autoproduction

J'ai découvert Chris Vil par l'intermédiaire de Billy The Kill, ancien guitariste du groupe Terrorists Alone et actuellement dans Monster Beach Party, me semble t'il, il joue, comme son compère, de la folk acoustique séduisante.

Ce nouvel EP, son troisième je crois, est cette fois-ci 100% électrique et je dois avouer que ce quatre titres m'a mis une petite claque. Chaque titre est un savant mélange de mélodies et de riffs catchy. I only Safe in hell me fait même penser aux morceaux plus pop de The Last Brigade, d'ailleurs la voix de Ritchie Buzz et celle de Chris  Vil ne sont pas très éloignées.
Les titres sont courts, entre une minute trente et deux trente, dégageant une belle spontanéité. Now is forever me rappelle aussi quelque part les Greedy Guts en version bien plus lente certes mais dans le même esprit avec un coté powerpop totalement assumé.

Un excellent Ep qui tourne en boucle à la maison. C'est frais, mélodique et sans prétention. Le seul défaut majeur vient de la durée extrêmement courte qui met un goût de trop peu dans la bouche.





lundi 14 mars 2016

Clip - FRED ALERA

Joli clip pour l'ami Fred Alera issu de son premier EP avec le titre Les ouragans emportent tout.


mardi 1 mars 2016

FRED ALERA - ep #1



FRED ALERA - ep #1

Fred Alera est le "vrai" nom de celui qui se produisait il y a quelques années sous le nom de Billy The Kill et il y a quelques mois encore sous le nom de Le Meurtre.
Fred a pas mal bourlingué de Second Rate à MSL Jax en passant par Bily Gaz Station et le backing Band de Simon Chainsaw et j'en oublie d'autres,  mais balançant toujours du gros rock'n'roll. Son projet solo, défouloir personnel, Billy The Kill,  a enfanté de deux superbes albums de pop/folk douce et mélancolique qui tournent encore régulièrement sur ma platine.

Billy The Kill devient donc Fred Alera, le moyen aussi de ne plus se cacher derrière un patronyme et de se livrer ouvertement en choisissant le français comme langue.

Ce premier EP regroupe 5 morceaux, jolis dans l'ensemble mais dont la qualité ou les arrangements sont parfois inégaux. Si Un Jour par exemple est vraiment un superbe titre où la guitare accompagne parfaitement un titre bien écrit. C'est très sobre et cette sobriété me rappelle l'époque Billy The Kill. C'est juste et c'est beau. Véritablement mon titre préféré.

Ivre de nos émois qui débute l'EP se veut plus arrangé au risque de sonner plus pop et de perdre le coté intimiste du texte. Car si j'aime bien les textes, je les aime d'autant plus lorsqu'ils sont mis en valeur simplement et ce premier titre me dérange, surtout dans son introduction. D'ailleurs le chant me surprend.
Les Ouragans emportent tout est un titre plus sobre, une guitare, un peu de piano et une rythmique derrière qui accompagnent une nouvelle fois parfaitement le texte. Le titre était sorti il y a quelques mois en acoustique, je le connaissais donc et la version de l'EP, plus arrangée, se veut tout de même très bonne.

Ce premier EP, dans sa globalité me plaît. J'aime bien les textes, le style d'écriture. C'est une prise de risque que de passer de l'anglais au français car les textes passent rapidement au premier plan. Sur ce point c'est réussi. 
J'aime cependant davantage les titres les plus simples d'approche et moins produits. Ce style se révèle d'autant plus efficace à mon goût lorsqu'il est simple d'où ma difficulté à apprécier pleinement les morceaux trop produits.




jeudi 9 avril 2015

Billy The Kill

Petite news pour tous les fans de Billy The Kill, dont je fais partie, il arrête son projet solo et en lance un nouveau appelé Le Meurtre, un nom bien violent pour une musique inspirée et toujours aussi touchante. Et cette fois-ci c'est en français.





mardi 4 novembre 2014

Handle - S/t (ep)



Handle - S/t (ep)
Furne records

Voici Handle jeune groupe Charentais, de Jarnac plus précisément. Ceux qui suivent le blog et la scène rock indé ainsi que ses dérivés savent que Jarnac est, depuis de nombreuses années maintenant, un lieu d'une richesse incroyable avec une source de groupes tous meilleurs les uns que les autres qui paraît à l'heure actuelle intarissable.

Handle n'est pas un groupe d'illustres inconnus puisqu'on retrouve ses membres dans des groupes comme Billy Gaz Station, Café Flesh, MSL JAX et autres Black Monster Fang.

Sobre pochette pour cet EP, 6 titres seulement mais finalement n'est-il pas le meilleur format pour découvrir un groupe ? Suffisamment long pour s'en donner une idée claire, assez si ça ne plait pas et assez aussi pour s'en satisfaire et inviter le désir d'une suite si c'est bon.

Handle a un son qui rappelle beaucoup de choses, du gros rock avec une bonne guitare, des
mélodies bien senties. Le trio nous emmène rapidement dans son univers.
Et je pense par moment aux chansons plus remuantes du tout dernier Billy The Kill avec ces riffs de guitare bien musclés, entraînants et terriblement rock'n'roll. Et puis aussi et surtout à la scène rock au sens large des années 90 et peut être plus particulièrement celle de Seattle que l'on a de façon très globale appelée grunge. Je pense aussi à Silverchair, dans le registre, tout du moins les premiers opus en écoutant hanni. La basse est grosse et fait bien le boulot, elle est même omniprésente en entêtante sur plusieurs titres. La voix est assez classique et mériterait peut être d'être plus exploitée à la manière du dernier morceau supposed to mais elle fait le boulot elle aussi et laisse aussi la musique prendre le dessus.

C'est en tous cas une belle découverte, il y en a pas mal ces temps-ci, mais ici dans un registre gros rock 90's avec mur sonore pour bétonner. J'apprécie particulièrement ce mélange de puissance et de mélodie qui les caractérise.


 

samedi 13 septembre 2014

MSL JAX - Several ends of worlds


MSL JAX - Several ends of worlds
Kicking Records / Furne Records
8/10
Miss Shapenfingers and the Lumberjacks, dont  MSL JAX  est l'acronyme, vient de nous livrer son troisième album Several Ends Of Worlds. Le groupe est issu de Jarnac, un joli vivier à groupes rock'n'roll et les collaborations entre les artistes locaux procurent de sacrés bons groupes. MSL JAX, la formation de Jérôme Bossuyt était à ses débuts aussi composée de Matgaz à la batterie et Billy The Kill qu'on ne présentent plus dans les pages de Rêveries. Depuis la formation a évoluée autour de son leader tout en conservant sa ligne de conduite.

Je me rappelle la belle surprise lors de la découverte du précédent Let's Get Lost en 2011 et aujourd'hui mon excitation autour de cette formation est toujours aussi intense. Several Ends Of Worlds balance tout au long des treize titres qui le composent un rock au multiples influences totalement maîtrisées. On parle partout des références 90's de la scène de Seattle ou Washington, c'est toujours vrai mais je rajouterai aussi un coté rock anglais avec le coté P. Doherty (I come Again ou Move On qu'on aurait pu trouver sur l'album solo de ce dernier).
Avec des titres forts comme Sick And Hide ou Twenty Six Months to Realise qui pourraient être des vrais tubes en puissance avec une diffusion digne de ce nom, MSL JAX met toujours en avant un très bon sens de la mélodie et de la composition mais j'ai tout de même un peu de mal avec certains titres moins accrocheurs comme Stab My Heart un peu fou mais qui ne tourne à mon sens que sur son refrain ou Please Pardon My French certes entraînant mais qui manque lui d'un peu de folie pour enlever cette légèreté trop présente.

C'est donc encore une fois un bon album et même si au final je lui préfère tout de même son prédécesseur il n'en demeure pas moins un bel objet de rock au sens large. Le groupe se prépare pour une tournée qui va l'entraîner une nouvelle fois sur toutes les routes de France et d'Europe, une bonne raison de les découvrir sur scène.


Mon titre préféré:           Twenty Six Months toRealise




mercredi 29 janvier 2014

Simon Chainsaw – don’t kill rock’n’roll


Simon Chainsaw – don’t kill rock’n’roll
Kicking records – I hate people – Dark Roasted – Rastrillo records....
8/10
Simon Chainsaw est australien et c’est un putain de rocker dans la lignée des Saints et des Supersuckers. Le visuel annonce la couleur tout en douceur et humour. Une fois le disque posé sur la platine on a le droit à un sacré album. Don’t kill rock’n’roll, qui lui donne son nom, est un parfait premier morceau qui laisse présager un agréable moment. Il explore diverses facettes du rock allant même parfois marcher sur les plates bandes de Danko Jones (I gotta pay)
 Pour ce 5ème album (il me semble) Simon s’est entouré d’un backing band français avec de sacrées pointures : Nasty Samy (Hellbats, Black Zombie, Procession, Second Rate, Teenage renegade…) à la basse, Billy The Kill (Billy Gas Station, Second Rate…) à la guitare solo et Turbogode (Nedgeva). Billy, qui d’ailleurs se fait énormément plaisir en laissant sa guitare se déchaîner sans retenue comme dans BGS.
N’ayant qu’une connaissance somme tout limitée de Simon Chainsaw, cet album est une parfaite entrée en matière pour me plonger dans sa discographie.
Une tournée va suivre que je ne peux que vous encourager à suivre…

Mon titre préféré: taking a ride


dimanche 2 juin 2013

Interview de Billy The Kill



Entretien avec Fred alias Billy The Kill suite à la sortie de son troisième et excellent album An Open Book  with spelling mistakes.



J’ai cru comprendre que tu avais un peu galéré à le sortir cet album, apparemment tes morceaux étaient composés depuis longtemps…
Salut! Pour commencer, j'aimerais te féliciter pour ton webzine et te remercier de m'envoyer un e-mail avec des questions concernant mon travail (NDLR : moi aussi je te remercie). Alors oui, les morceaux ont été composés et enregistrés, puis il s'est écoulé un an et demi avant la sortie du disque, à cause d'un budget mal géré, tout simplement.

jeudi 9 mai 2013

Billy The Kill – an open book with spelling mistakes






Billy The Kill – an open book with spelling mistakes
Samlltones rds – Kicking Rds
9/10
Un livre ouvert avec des fautes d’orthographe voilà la traduction de ce 3ème et nouvel album de Billy The Kill.
Joy, Sex and War, son second album, sorti en 2009, avait été une surprise majeure pour moi à l’époque et je crois me rappeler avoir écrit que si j’avais su jouer de la guitare et chanter j’aurais aimé en être l’auteur. D’ailleurs encore 4 ans après je prends toujours autant de plaisir à l’écouter.

Il y a un parallèle à faire immédiatement entre ces deux derniers opus et il se situe au niveau de la pochette, peut être est-ce fait exprès peut être pas mais Billy se situe à peu près au même emplacement, une guitare à la main, mais les cheveux ont raccourcis, le t-shirt a laissé place à une chemise, les goodies de geeks ont disparus et les pieds se sont chaussés. En quelque sorte on se laisse à penser que Billy a grandi, a mûri, s’est posé.

L'album commence avec The world is yours, un morceau tout simplement magnifique avec une fin un peu surprenante qui m'a dérouté sur les premières écoutes mais, qui,  au final, est parfaitement adaptée. Somewhere in my mind met encore en avant le talent de composition de Billy, non seulement il sait écrire de superbes mélodies mais ses textes sont touchants, dommage d'ailleurs qu'ils ne soient pas, encore une fois, écrits dans le livret. Mon coup de cœur du moment est I can write some songs avec ce petit passage délicat pour placer « with my rock’n’roll band » qui fragilise un peu le titre et le rend d'autant plus beau. The hardest is a better way to begin est aussi un magnifique titre d’indie rock de tradition midwest américain, le chant n’est peut être pas assez mis en avant mais la qualité mélodique est  toujours aussi flagrante.

La grande différence avec Joy sex and war vient du fait que les morceaux sont, dans l’ensemble, plus accompagnés, par une batterie et une basse qui sont, au passage, jouées par Billy. Ca  rend l'album plus hétérogène et surtout plus rythmé.

Belle reprise des Thugs, en français s’il vous plait. « les lendemains qui chantent » est un texte très fort extrait de Nineteen Something que bizarrement je découvre, non pas que je ne connaisse pas les thugs mais pas cet album en tout cas. J'ai du m'arrêter à IABF je crois.
Seconde reprise avec un titre de Ronnie James Dio, Holy diver dont je ne suis pas fan (du titre original) mais dont la réinterprétation de Billy est très intéressante même si ce titre ne me touche pas vraiment. Self Destruction Ambition est un titre énergique et rythmé qui aurait pu apparaître sur son autre projet Billy Gas Station et peut paraître ici surprenant.

Il m’aura quand même fallu plusieurs écoutes pour apprécier véritablement cet album et je le trouve finalement moins facile d’accès que son prédécesseur. Je ne dis pas moins bon car il y a une profusion de très bons titres mais plusieurs écoutes sont nécessaires pour l'apprécier pleinement. Je trouve par contre le son sur la voix pas toujours parfait, sur certains morceaux c’est un peu dommage.


Billy The Kill a toujours un sacré talent de compositeur et sa voix, même si elle est assez classique, est vraiment touchante de sincérité et s'accorde à merveille avec sa musique. Un livre ouvert donc sur un jeune musicien bourré de talents mais avec finalement peu de fautes...

3 titres à retenir : I can write some songs ; the world is yours ; somewhere in my mind


mardi 16 octobre 2012

M.CU! a t'il bon goût ?

NDLR : Pour ce nouvel épisode d'A-t'il Bon Goût ? j'ai choisi de demander à Monsieur Billy The Kill (Billy Gaz Station/Second Rate...et habitué de nos pages) de nous présenter son complice Mister Cu ! boss du label Kicking Records.


Mister Cu! et le bon goût, c'est comme un solo de guitare dans un disque de Joe Satriani, un brushing chez les Ramones, une femme dotée d'une paire de nichons, le do it avec le yourself, le Rock avec le Roll, Buddy Holly en avion, un webzine sur la toile, une Gibson dans un jcm 900,  bref ce que l'on pourrait appeler non communément un pléonasme légendaire. S'en suffit à regarder  les signatures de son label Kicking records : complexes et inimitables, comme celles de vos parents les jours de mots d'absence.
Ce quadra multi-activiste (patron de label, organisateur d’événements, animateur radio, ass kicker), croisement génétique de Patrick Dewaere et Donald Duck devrait s'illustrer en winner de la médaille d'or de cette rubrique désormais incontournable. La seule faute de goût que Mister Cu! ait commise reste sûrement celle de ne pas être encore le maître du monde. Warf!

Fred Allérat/btk.
Billy The Kill et M.Cu!
 


 Pour toutes ces questions, une phrase pourrait revenir, que je vais écrire une fois avant de me plier à la règle : des groupes, disques, films, livres, comics, sports, plats, paysages, personnes, boissons et
 femmes préféré(e)s, j'en ai des millions, car j'aime la vie et tous les trésors qu'elle m'offre depuis quelques décennies, pour contrebalancer les merdes qu'elles aime aussi me jeter à la face quand je m'y attend le moins...

Alors en choisir un(e) à chaque réponse, c'est un choix de Sophie, toute proportion dramaturgique gardée...

Une deuxième chose, c'est que je n'ai aucune mémoire. Je lis un bouquin, et une fois qu'il est rangé sur l'étagère, pffffiouut, il est effacé de ma mémoire par l'action qui suit, cette fuite en avant qui me catapulte vers un nouveau projet, une nouvelle lubie, un nouveau défi lancé à moi-même. Et en ces temps champêtres où tous mes CDs, livres et DVDs sont en cartons, inaccessibles, je ne vais pas pouvoir balayer du regard ma collection, mais devoir faire appel à cette mémoire qui me fait défaut. On prendra ça comme un gage de certitude.
Bref, c'est parti! Mais qui peut encore douter que je puisse avoir bon goût?




mercredi 14 mars 2012

Billy The Kill a t'il bon goût ?

Billy The Kill a t'il bon goût ?

Ancien bassiste de Second Rate, membre actif du groupe ponctuel Sleech, maître à jouer des Billy Gaz Station et leader (outch) de son projet solo de Billy The Kill. Le guitariste de Jarnac est un personnage essentiel de notre scène punkrock. Après l’avoir interviewé dans le numéro précédent, il est temps désormais d’en connaître plus sur ses goûts.



Ton album préféré ?
Nirvana "Nevermind". Non, je déconne! Bon, c'est fluctuant mon amour pour un album. J'aime ceux assez sombres de groupes qui ne le sont pas forcément du genre le "Brain Drain" des Ramones. Une compil de vieux blues où je puisse improviser dessus constitue une sorte d'album culte pour moi. Le "Pink Moon" de Nick Drake représente un album assez pur dans ce monde souillé. Euh..putain c'est dur... Repasse plus tard!