Voici On The Ropes par Ignite, titre hommage à Jon Bunch, chanteur de Sense field, qui a "dépanné" le groupe sur la tournée européenne de 2012, décédé en 2016.
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lundi 31 janvier 2022
samedi 18 décembre 2021
jeudi 30 septembre 2021
samedi 12 janvier 2019
mercredi 18 mai 2016
FIRE AT WILL – Life goes on
FIRE
AT WILL – Life goes on
Krod Production
9/10
Les coreux toulousains sont de
retour et c’est une très bonne nouvelle tant j’avais été emballé par leur premier
EP Today
Is Mine puis par Hoping For the Best leur
premier album. En pause ou tout du moins un peu sorti des radar Fire At will revient avec ce nouvel album, juste mélange entre énergie
et mélodie.
Dans la continuité de leur démarche
et leur concept visuel on a le droit à une pochette dessinée avec du super-héros.
J’aime, une fois encore, beaucoup.
Les toulousains reviennent donc aux
affaires avec 10 titres, de nouvelles idées et un style qui a bien évolué
depuis les débuts. Life Goes On
se révèle être bien plus rock. Pour démonstration A
Promise is a debt développe sur 3 minutes un mélange de punkrock
et de hardcore que ne renierait pas Ignite
par exemple ou Comeback Kid.
Mais le groupe s’éclate vraiment aussi
à jouer des trucs rapides et plus chantés qu’avant : Insert
Coins, hommage aux jeux vidéos avec ses samples bien choisis.
Fire At Will, dont j’ai toujours adoré le nom bien senti, continu
son petit bonhomme de chemin dans des voies moins directes qui passent par des
mélodies plus travaillées rappelant aussi des groupes comme Nine Eleven (sur Walk
The Line).
Nice Guys Finish Last titre au rythme
lent, mélodique proche de l’émo met en avant la capacité des Toulousains à
créer de beaux titres et surtout sortir des sentiers tracés. Et don’t take it for granted ne peut qu’appuyer
sur ce point.
Au final Life Goes On joue fort, tape fort sans jamais négliger
l’écriture de ses morceaux et surtout reste ancré en tête. Définitivement un
des albums de l’année dans le style.
Morceau préféré : Nice Guys Finish Last
mardi 12 janvier 2016
Ignite - A war against you
Ignite
- A war against you
Century
Media Records
6/10
Premier album depuis 9 ans et le
très bon Our Darkest Days, Ignite
est bel et bien de retour. La pause effectuée vient aussi du départ temporaire
de Zoli Teglas au micro de Pennywise pour combler l'absence de Jim Lindberg. Durant cette période il a
enregistré un album et fait la grosse tournée qui l'a accompagné. Jim de retour
Zoli est revenu aux affaires et
quelques mois après voici donc ce 6ème album.
Toujours aussi engagé, Ignite est
un groupe qui s'implique dans beaucoup de causes. Ce nouvel album avait donc à cœur
d'approcher des sujets importants et de signer un retour marquant.
Je note un nombre intéressant de
titres efficaces et accrocheurs, Begin Again qui commence parfaitement l'album en balançant un titre typique
du son Ignite avec ce chant si
singulier et ce mélange de punk et de hardcore. Nothing
Can Stop Me
est un titre plus calibré qui pourrait satisfaire un plus large public, il a
été écrit pour un proche du groupe atteint d'un cancer et prend donc un sens
particulier. This is a war est aussi un
titre important de l'album, Zoli y pousse
sa voix. Mais Ignite retrouve aussi
sa marque de fabrique avec des titres plus lents aux rythmiques tranchées, plus
mélodiques comme Oh No Not Again, légèrement pénible
sur son refrain.
A war against you est
un album qui se révèle intéressant sur certains morceaux et qui attirera
certainement de nouveaux fans du fait que certains morceaux sont calibrés pour
un public plus large mais globalement il me déçoit et
reste très inférieur à A place Called
Home ou même Our Darkest Days.
Morceau préféré : Begin Again
mardi 8 juillet 2014
Pennywise - yesterdays
Pennywise - yesterdays
Epitaph Records
8.5/10
Aaaah Pennywise... On se souvient des embrouilles de 2011. Jim, le chanteur, après un clash avec Fletcher était parti pousser la
chansonnette dans un nouveau projet : The
Black Pacific avec lequel il a sorti un LP. Pennywise avait poursuivi l'aventure en s'octroyant les services de
Zoli d'Ignite. Et comme un vieux couple qui se rabiboche Jim est rentré à la maison et
aujourd'hui un 11ème bébé voit le jour.
C'est vrai que 11 ça commence
à chiffrer et on se rapproche petit à petit de Bad Religion, leur maître absolu. Et dès le premier morceau un
changement important est à noter, Pennywise
sonne oldschool. Oldschool Pennywise faut-il comprendre, époque du premier
album éponyme et aussi Unknown Road.
Une rythmique dynamique mais pas très élevée accompagne What you deserve et Noise Pollution
avec un son qui rappelle celui des débuts et notamment une guitare incisive. Restless Time et Violence never Ending
accélèrent le rythme et se trouvent être efficaces. La suite de l'album est du
même acabit avec des titres efficaces sans être ultra accrocheurs, on retiendra
quand même Slow Down qui, avec un peu plus de folie aurait pu nous immerger
totalement dans les 90's et rappeler au bon souvenirs des excellents titres d'About Time.
Yesterdays porte donc
bien son nom et, au delà de sa pochette nostalgique, rappelle les grandes
heures du groupes et notamment les 4 excellents premiers albums. Tous les fans
de la première heure prendront donc du plaisir à l'écouter et se raviront du
retour de Jim. L'aventure continue.
Mon titre préféré: Slow Down
Je remercie Olivier de m'avoir éclairé sur cet album qui est en fait très spécial puisqu'il s'agit de morceaux composés il y a des années justement à l'époque des Unknown Road et compagnie, d'où le titre et ce style que j'ai pu, dans la chronique, caractériser d'old school. Les morceaux ont donc été composés il y a longtemps mais enregistrés cette année. Il s'agit donc bien d'un nouvel album avec de "nouveaux anciens titres". Si cette tirade peut s'écrire...
Au passage j'en profite pour faire un petit top 5 de mes albums préférés du groupe d'Hermosa Beach.
1. Full Circle (1997)
2. About Time (1995)
3. Pennywise (1992)
4. Yesterdays (2014)
5. Land Of The Free (2001)
vendredi 20 avril 2012
Pennywise – all or nothing
Pennywise – all or nothing
Epitaph
7.5/10
Cela
va faire maintenant 3 ans que l’emblématique Jim Lindberg a quitté le groupe pour d’obscures raisons et est
parti monter Black Pacific une belle
copie de Pennywise avec la voix de Pennywise ! Son remplaçant Zoli Téglás, aussi chanteur d’Ignite, a pris le poste pour dépanner
au début puis s’est installé durablement jusqu’à cet album. Le risque de Zoli c’est
qu’il a une voix très marquée, qui au sein d’Ignite, ne laisse pas indifférent
(je
citerai Paps, barman mélomane qui le décrit comme « le chanteur à la voix
de cathédrale ») et je ne voyais pas ce que cela pouvait donner
sur du Pennywise et j’en avais même peur au point de ne pas vouloir regarder
les quelques vidéos live qui tournent sur YouTube. Tout d’abord la pochette est
volontairement un clin d’œil aux albums mythiques du groupe le premier Pennywise de 1991, qui imposa le
son du groupe de Hermosa Beach et Full
Circle qui sortit après la mort Jason
Matthew Thirsk en 1997et qui est de loin leur pièce maitresse. Nouveau
départ et on repart sur la pochette avec le mythique logo cette fois-ci vert
sur fond noir. Musicalement on ne va pas chercher trop loin, le groupe fait ce
qu’il a toujours fait depuis 24 ans à savoir un punkrock rapide et mélodique
appuyé par des choeurs. Le chant de Zoli n’est pas le même que dans Ignite, il
chante sans pousser et force est de constater que ça passe. Sur certains morceaux
c’est même très efficace « stand strong » est certainement le meilleur
titre. Parfois ça marche nettement moins bien « songs of sorrow » par
exemple déstabilise au début. J’ai l’impression qu’il a lissé son chant au
point de se fondre dans le moule laissé par Lindberg et peut être que j’attendais
ce petit grain original qui fait des merveilles dans Ignite. On le perçoit par
moments comme sur la fin de « X Generation ». Un album qu’on attendait
avec beaucoup de curiosité qui n’est pas décevant mais assez classique et dans
la lignée finalement des précédents, il est cependant loin d’arriver à la
cheville d’un Full Circle, About Time ou même Land Of The Free ?.
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