Affichage des articles dont le libellé est 2022. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 2022. Afficher tous les articles

dimanche 23 avril 2023

NO WATER PLEASE – Ska goes Brass

 


NO WATER PLEASE – Ska goes Brass

No Watt / NDE

 

J’avoue que l’on sort du registre des Rêveries en chroniquant cet album parce que No Water Please est une fanfare de sept zikos bien déjantés.

 

En fouillant un peu, je suis tombé sur le précédent opus (Punk goes Brass) qui reprenait des classiques punk (Clash, Ramones, Sex Pistols, Dead Kennedys, Ruts…) en version fanfare ; ce nouvel LP suit la même trajectoire en reprenant de la même manière quelques classiques Ska voire même reggae (The harder they come de Jimmy Cliff).

 

Mon engouement pour les brass bands s’est arrêté à Mardi Gras BB, superbe groupe, très bon en concert, mais je dois avouer qu’il me titillait d’entendre ce que ça pouvait donner. Et il y a des morceaux qui sonnent plutôt bien avec cette accumulation de cuivres, je pense notamment au morceau A message to you Rudy joué à l’origine par Dandy Livingstone mais que les Specials ont bien mis en avant. Guns Of Navarone ressort aussi du lot, un morceau joué à l’origine par les Skatalites et bien sûr l’ambiance monte d’un ton avec LE morceau de Madness : Our House. Le chant qui intervient sur certains morceaux, notamment Rat Race (des Specials), amène un peu de variété bienvenue à l’ensemble…

 

Au passage No Water Please est un groupe de Paris qui tourne depuis plus de 15 ans, qui a sorti 7 albums en comptant celui-ci et semble animé par une bonne humeur communicative et un esprit bien fun.

 

Si sur album l’écoute entière de l’album est un peu longue pour moi je pense qu’en concert avec un bon jeu de scène le groupe doit être intéressant à voir.

 

 

J. NeWSovski

 

 

https://nowaterplease.bandcamp.com/album/ska-goes-brass

http://www.nowaterplease.fr/

https://www.facebook.com/nowaterplease



mercredi 5 avril 2023

FANZINAT de Laure Bessi, Guillaume Gwardeath et Philippe Putaud

 


FANZINAT  de Laure Bessi, Guillaume Gwardeath et Philippe Putaud

Metro Beach

 

Guillaume Gwardeath est un personnage incontournable de notre scène punkrock nationale, on l’a entendu en tant que musicien (Déjà Mort, Donald Washington) mais c’est surtout en tant que rédacteur et chroniqueur qu’on le connait, ouvrez vos vieux Kerozene, Abus Dangereux, Rock Sound, ce serait surprenant de ne pas y croiser sa plume. On lui doit aussi très récemment la biographie des Burning Heads en collaboration avec Nasty Samy.

 

Il vient tout juste de réaliser Fanzinat (avec Laure Bessi et Philippe Putaud), un reportage sur la culture des fanzines. J’ai eu la chance de le visionner et il est loin de m’avoir laissé indifférent. Les Rêveries étant à l’origine un fanzine (20 numéros, le 21ème arrivera un jour, oh oui un jour !) ce documentaire m’a replongé dans l’époque où je passais moi aussi beaucoup de temps entre word et la photocopieuse du lycée.

 

Tout d’abord Fanzinat ne s’attache pas qu’aux fanzines musicaux, bien au contraire il vient aborder ceux liés au cinéma, à l’art, aux bds, graffzine, tatouages, foot... C’est une très bonne chose car il met en avant toute la scène underground au sens large et le mouvement DIY.

 

On parle donc d’une culture alternative, de la façon dont sont écrits les zines puis photocopiés et diffusés. Le tout est ponctué d’une foule d’invités et de témoignages et on peut citer Frank Frejnik, Pakito Bolino, Thomas VDB, Violette (eau de Javel), Gwardeath, Delphine Bucher, Bursty 2 Brazza

Il se dégage un vrai côté nostalgique, le genre qui te donne directement envie de ressortir tes feuilles A4, tes stylos, tes ciseaux…

 

A travers le reportage on sent l’esprit fanzine et cette liberté de ton, cette liberté d’esprit si caractéristique.

 

Un joli reportage, bien fait, bien documenté et donc vivement conseillé !

 

 

J. NeWSovski

 

Disponible en VOD ou en DVD

 

https://fanzinat.fr/


lundi 30 janvier 2023

BASEMENT GARY – As BG as they wanna be

 


BASEMENT GARY – As BG as they wanna be

CCC Prod / Paranoïa /Krod Records

 

 

 

Ce premier album de Basement Gary sort conjointement sur le micro label de Guillaume Circus (W-Fenec, Joining  the circus…) Counter Culture and Circus Prod ainsi que sur le label de l’ami Jean-Louis de Paranoïa, la version vinyle est quant à elle gérée par Krod Records de l’ami Jordan. Mais il est difficile de dire que Basement Gary est un jeune groupe qui débute car nous avons pu suivre la naissance du groupe et son évolution à travers de nombreux morceaux diffusés en vidéos sur youtube. Et puis les gars viennent de Freygolo, Can’t Bear This Party, South Berkeley et Chasing Paperboy, des groupes dont on a déjà pas mal parlé ces dernières années dans les Rêveries.

 

BASEMENT GARY est un groupe de punkrock très mélodique aux sonorités pop, il semble que ses membres ont été biberonnés à Blink 182 et Angels Airwaves. Beaucoup d’énergie donc sur une grande partie des morceaux mais aussi un côté mélodique bien employé.

Alors dès les premières notes de l’introduction (I’m Gary) les réfractaires aux claviers dans le punkrock (dont je fais partie) vont avoir les oreilles bousculées mais What I can get vient, avec un peu plus de sobriété, poser de belles lignes mélodiques. Il y a un côté très fun qui ressort du groupe, on sent la bonne humeur et le côté solaire (This ain’t a like song). Très efficace sur son refrain Like a millionaire est pour moi le morceau le plus accrocheur de ce premier album, il est entraînant et accrocheur à souhait.

 

Le groupe sait aussi jouer vite et de façon expéditive comme Let Me Breath qui rappelle l’époque Chasing Paperboy ou Nanana plutôt rigolo. De l’humour il y en a aussi sur l’interlude (the voice mail interlude)

 

The Ghost Of You And I sonne comme un morceau du premier et légendaire album des Transplants, j’adore cette rythmique avec le décalage du chant posé dessus au début. BG is for Basement Gary arrive (presque) à me réconcilier avec le clavier en apportant une grosse dose de fun plutôt originale et agréable.

 

 

On peut dire que ce premier album est plutôt réussi et ravira les afficionados de punkrock (très) mélodique. Le clavier qui peut rebuter un certain nombre se veut exploité de façon originale et se laisse finalement apprécier.

 

 

 

J. NeWSovski

 

https://basementgary.bandcamp.com/album/as-bg-as-they-wanna-be

 https://www.facebook.com/BasementGary06/



jeudi 19 janvier 2023

LIOTTA SEOUL – Worse

 


LIOTTA SEOUL – Worse

Krod Records

 

Liotta Seoul est un trio allemand récemment signé sur Krod Records avec déjà trois albums au compteur en comptant celui-ci.

Cet album est la compilation ou plutôt l’assemblage de 8 singles sortis ces six derniers temps par Liotta Seoul, cela explique peut-être l’effet que l’on ressent à l’issue de l’écoute de Worse. Je trouve, en effet, que le groupe part un peu dans tous les sens, que ce soit vers la pop moderne aux sonorités trop électro comme sur Laugh ou le rock musclé de Want You. Un manque de continuité entre chaque titre en quelque sorte.

Chaque chanson a sa propre identité et il est parfois difficile de trouver le lien commun entre tous. On trouve tout de même ce goût prononcé pour les mélodies comme sur le morceau d’ouverture qui est le attrayant à mon goût Won’t you love me ou bien sur star, ce sont deux morceaux énergiques à grosse guitare, bien portés par un chant très agréable.

Il y a quelque part une approche assez proche de Turnstile sur le fait de jouer lourd tout en essayant d’accrocher un maximum. Après je suis nettement moins fan d’un morceau comme Disgusting, aux rythmiques trop pop à mon goût et bien entendu la fin de Laugh dont je parlais auparavant. J’ai du mal à entendre du punkrock qui part dans ce style assez novateur. Trop pour moi en fait.

Worse se termine par le très joli Beauty Salons qui, sur près de 5 minutes, nous entraîne dans un univers très poétique et langoureux. Un excellent titre.

 

Liotta Seoul est clairement un groupe dont on entendra parler les années à venir, il regorge de talent et pour l’instant part un peu trop dans tous les sens pour me ravir totalement.

 

J. NeWSovski

 

 

https://liottaseoul.com/

https://www.facebook.com/liottaseoul/



dimanche 15 janvier 2023

HUNDRED EYES – Faking and pretending

 


HUNDRED EYES – Faking and pretending

Bad Mood Asso

 

Si proche mais si loin… Hundred Eyes vient de Marseille, c’est un trio et son premier album est sorti en septembre dernier chez son voisin de Bad Mood Asso et pourtant hormis ces petites infos c’est la grande inconnue sur ce groupe que je trouve très prometteur à l’écoute de ces 12 titres.

 

Faking and pretending explore un punkrock orienté post-punk avec une puissance contenue que le chant éraillé amplifie allègrement. Le chant, même si on peut trouver une certaine redondance, est, je trouve, l’un des points forts du groupe.

Hundred Eyes possède un côté mélodique qui parfois peut me rappeler des groupes plus soft comme feu Powell du Mans au début des années 2000 comme sur that you won’t be missed, we won’t get hurt, un morceau énergique et très rythmé qui propose une jolie intensité. C’est aussi sur le cas sur le morceau d’ouverture, I’m Leaving now, qui s’emballe assez rapidement et révèle un sentiment d’urgence.

On touche aussi le côté post-hardcore / screamo sur We are finding problems qui me fait penser que le trio marseillais semble assez proche de Yarostan qui évolue aussi dans un style assez proche.

Belle démonstration de puissance dans un univers très sombre sur Not Sure Of What I Became qui n’est pas sans rappeler les années 90 et les expérimentations sonores des groupes grunges.

 

Hundred Eyes est donc une belle découverte qui ravira ceux qui apprécient les sonorités lourdes, les sons bruts tout en appréciant les mélodies.

 

J. NeWSovski

 

https://hundredeyestheband.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/hundredeyestheband



mercredi 11 janvier 2023

BIG BATCH – The last to fall

 


BIG BATCH – The last to fall

Minimal Chords

Le trio Lyonnais est de retour après un premier album très prometteur sorti en 2021 chez Minimal Chords (we’re back) dont la chronique est toujours présente ici.

On reprend la même configuration avec Kevin à la batterie et toujours au chant, ce qui continue de m’impressionner. Le groupe s’est bien amusé et cela se ressent à travers leur pochette : Clem, leur ingé son, devant les collines du Beaujolais assis sur un canapé, torse nu, avec une bouteille de whisky qui lui explose au-dessus-de la tête…

Et autant le dire tout de suite ce court album de 8 titres est un petit concentré de punkrock mélodique bien succulent avec des morceaux bien ficelés. Le premier qui me vient en tête est Punkrocker qui possède un refrain des plus accrocheurs, je pense aussi à Super Hero avec son rythme plutôt posé mais tellement addictif et groovy, ce morceau va faire des merveilles sur scène. Le chant est davantage mis en avant par rapport au premier opus, il est aussi très bien épaulé par les chœurs, il faut d’ailleurs féliciter le travail du studio NSR dans la Drôme.  Big Batch groove vraiment davantage que l’an passé, cela se ressent sur Dance With Me et son jeu de guitare très 70’s puis un peu plus loin sur Kick Me et sa basse omniprésente et joueuse. L’album se conclut sur The Last To Fall aux faux accents Dropkick Murphys, un morceau de bar irlandais tout en douceur que n’aurait pas renié aussi The Sons of O’Flaherty.

 

Big Batch confirme le bien qu’on pensait de lui avec ce nouvel album très solaire et remuant. Là où de trop nombreux groupes disparaissent après un premier opus prometteur, le son du groupe groove comme jamais et c’est un vrai plaisir à écouter.

 

J. NeWSovski

 

https://www.facebook.com/people/Big-Batch-Rock-Band/100063351363663/

http://bigbatch.fr/

 

 

vendredi 6 janvier 2023

GROS ENFANT MORT – La banalité du mal

 


GROS ENFANT MORT – La banalité du mal

Fireflies Fall / 2 Pieds 2 Dents

 

Il faut avouer que pour un nom de groupe c’est osé et derrière il faut assumer. Moi je pense que j’aurais du mal à porter le T-shirt au quotidien j’ai déjà du mal à continuer à laisser tourner l’album lorsque le nom s’affiche sur l’écran de la voiture avec la famille dedans.

 

Toujours est-il que Gros Enfant Mort est le projet d’Alexis (batteur de Johk), un one man band donc qui se transforme en groupe sur scène. Né à Poitiers pendant le confinement, le projet s’est étoffé et à pris de l’ampleur au point de compter pas moins de 9 labels pour une distribution aux quatre coins du monde.

 

Musicalement on se situe sur du screamo intense chanté en français qui me rappelle, en bon habitant d’Angers que je suis, le groupe Chaviré. Il y a beaucoup d’émotion et d’intensité, Alexis a mis beaucoup d’application dans les textes et ils méritent vraiment qu’on s’y attarde, des textes qui font réfléchir qui parlent de l’individu ou de problèmes de société et sur ce point je trouve Gros Enfant Mort très proche de Chaviré, avec beaucoup de points de convergence.

 

On ressent aussi des influences Birds In Row comme sur 17/10 et globalement on peut penser à pas mal de groupes français du même style : Amanda Woodward, Aussitôt Mort. Je trouve l’album réussi même si j’éprouve du mal à l’absorber d’une traite cela vient du style mais aussi du chant assez monocorde, toujours sur le même ton, les passages parlés mériteraient d’être plus présents pour amener de la diversité, mais ce n’est que mon avis.

 

 

 

 La banalité du mal est un album qui devrait ravir les fans de screamo à haute intensité.

 

J. NeWSovski

 

https://grosenfantmort.bandcamp.com/album/la-banalit-du-mal-2




jeudi 29 décembre 2022

mardi 27 décembre 2022

fanzine - HuGui(Gui) les bons tuyaux

 



Très astucieux ce superbe titre pour ce premier numéro du fanzine de Gui de Champi et Guillaume Circus. Il s'agit en fait du recueil des "conversations" que l'on peut retrouver dans W-Fenec, ce premier tome regroupe donc la saison 1 (2021-2022)

 

Ces discussions entre les deux chroniqueurs sont des échanges de « tuyaux » sur leurs découvertes musicales, leurs coups de cœur. La lecture se veut alors très agréable au point que l’on ressent l’envie d’y participer. A défaut on se jette sur Internet pour aller découvrir les groupes avec au final de très bonnes découvertes.

 

Que dire de l’artwork de DaN de Kerozene (le mec et le fanzine qui m’ont donné envie de créer le mien) avec cette superbe couverture et ce superbe logo…

 

https://www.facebook.com/wfenec/

https://www.w-fenec.org/

https://www.w-fenec.org/index,1.html





samedi 24 décembre 2022

WAH’77 – High Hopes

 


WAH’77 – High Hopes

Retrovox / Nasty Brigade Recordz

 

Et voici le retour de l’un des rares groupes italiens de punkrock que je connaisse. Le groupe est signé chez Retrovox, label Irlandais et Italien, cela fait désormais pas loin de 10 ans qu’il joue avec 2 EPs et cet album au compteur.

 

Sans concessions le trio parmesan envoie un punkrock très rapide qui tient autant des premiers NRA que de groupes plus old school comme Circle Jerks ou the Descendents. Belle entrée en matière avec Warning, qui fait preuve d’une efficacité redoutable, l’urgence de Leather face est tout aussi prenante et en 49 secondes on touche à l’essentiel entre énergie et mélodies.

Wah’77 n’a jamais vraiment eu l’habitude de s’attarder et rares sont les morceaux à dépasser la minute. L’album est donc vite expédié mais on retiendra de très bons morceaux comme Red Wave avec le featuring de Mauro de Raw Power (autre groupe italien 😉) ou bien la paire No Way ! et Nothin’ To Do qui sonnent très Nra époque Access Only.

J’aime bien le chant bien dosé et la basse omniprésente, le mixage est d’ailleurs très bien réalisé.

 

High Hopes est donc un très court album, qui se veut un défouloir très intéressant, à écouter de toute urgence pour les amateurs de punkrock rapide.

 

J. NeWSovski

 

 

https://wah77.bandcamp.com/album/high-hopes

https://www.facebook.com/wah77punk/

 



lundi 19 décembre 2022

WE HUNGRY – All in greys (EP)

 


WE HUNGRY – All in greys (EP)

C’est en 2021 que s’est formé We Hungry avec Tomy de Kidz Get Down, Subfab bassiste de sub self et ancien membre de Brassens’ not dead et Djo batteur des Rats entre autres. Le groupe se dit influencé par la scène punk californienne des années 80/90 et c’est vrai qu’à l’écoute de ce premier EP on retrouve quelques curseurs bien placés. Et c’est le cas sur le morceau d’ouverture All in greys très rythmé et énergique avec une basse bien présente, il me rappelle un peu Fake Hippy.

J’aime bien la voix de Tomy qui me rappelle parfois celle de Duncan de Snuff comme sur Bam Bam. Le trio parisien dégage aussi un petit côté street-punk assez appréciable notamment sur Gladiators avec des faux airs de Rancid sur certains passages.

Really Happy ? est un des morceaux forts de ce premier EP, il démarre à la Burning Heads pour s’offrir un refrain explosif. On peut aussi sentir l’ombre des très vieux NoFX sur un morceau comme No Will, sa rapidité, son urgence et le chant une nouvelle fois rappelle l’époque maximum rock’n’roll.

Les paroles sont sympas (lecture sur bandcamp) et méritent qu’on s’y attarde un peu.

 

 

We Hungry est une bonne surprise, en l’espace d’un an le groupe a réussi à sortir un EP très homogène et d’une grande efficacité. Rapide mais pas trop, une bonne basse derrière et un chant suffisamment éraillé pour bien accrocher mon oreille. Un groupe qu’il va falloir suivre !

 

 

J. NeWSovski

 

https://wehungry.bandcamp.com/album/all-in-greys-1st-ep

https://www.facebook.com/WEHUNGRYMUSIC

 


jeudi 15 décembre 2022

THE FOXY LADIES – Not sorry

 


THE FOXY LADIES – Not sorry

 

Je me sens obligé de commencer par citer Jimmy Hendrix et son Foxy Lady, musicien culte avec un morceau immortalisé dans le film non moins culte Wayne’s World. Le nom du groupe lui rend donc hommage mais c’est aussi un clin d’œil à leur composition car The Foxy Ladies est à la base un groupe de filles. Basé sur Lyon, le quatuor a déjà sorti deux productions par le passé : Ignition en 2014 (EP) et Backbone en 2017 (LP). Quelques temps après ce dernier Chloé quitte le groupe et est remplacé par Alexis.

 

Ce deuxième album, en autoproduction, vient donc tout juste de sortir et veut imposer une ambiance post-apocalyptique. Dès l’ouverture avec Blossom with the moon, on plonge dans une ambiance du début des années 2000, rock post-grunge, avec une grosse guitare, des sonorités métal mais un côté mélodique très assumé.

Le quatuor explore tout le spectre rock poussant même jusqu’à des riffs reggae sur Vulture Dance et sa grosse basse. Je dois avouer que ce morceau m’a un peu perdu, partant dans toutes les directions avec notamment un passage trop pop pour moi. Mais l’enchaînement avec l’intro de City Hunt permet de replacer le curseur de l’énergie et des mélodies au bon endroit. La voix de Gabi est vraiment jolie, notamment sur la balade Lovely Bones (hommage au livre puis au film la Nostalgie de l’ange ??) et quelle douceur sur sur Anthroposin ! Ce titre conclue parfaitement l’album et laisse entrevoir de belles possibilités.

 

The Foxy Ladies ne se situe pas toujours dans mon registre de prédilection, partant souvent dans un rock-métal moderne un peu néo (My fault), je dois avouer que j’ai que je suis un peu perturbé par l’alternance du chant clair puis hurlé (conquest of the sun) mais sur un morceau plus lourd comme Find a way ça passe plus facilement.

 

Un groupe à découvrir, qui passera d’ailleurs à Fontenay en avril au festival Onn n’a plus 20 ans avec The Exploited et Tagada Jones.

 

J. NeWSovski

 

 

 

https://www.facebook.com/thefoxyladiesband/

http://thefoxyladies.fr/

https://thefoxyladies.bandcamp.com/album/not-sorry