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vendredi 5 mai 2023

MALADROIT – Real Life Super weirdos

 


MALADROIT – Real Life Super weirdos

Guerilla Asso

 

Maladroit est de retour trois ans après son EP qui rendait hommage au réalisateur Steven Spielberg, on sait que le groupe est fan de cinéma et de séries B, aussi il n’est pas étonnant de retrouver cette fois-ci, à travers ce troisième album, des références à des superhéros.

 

C’est aussi la première fois que l’on retrouve Till après l’affaire Mediapart, Maladroit n’est pas un groupe qui propose des textes engagés ou tout du moins un minimum sérieux, on attendra donc une prochaine production de Guerilla Poubelle pour mettre les choses à plat avec certainement un ou plusieurs morceaux consacrés au sujet.

 

Mais passons directement à ce Real Life Super weirdos et tout commence vite avec Turn Green chanté par Till en anglais, un morceau sur Hulk alors que Go Toxic Avenger est chanté par le « petit nouveau » Forest Pooky qui dépannait déjà pas mal dans le groupe avant de l’intégrer pour de bon. Pas de surprise sur le chant, sa voix est toujours au top, le morceau est rapide et rythmé et rend hommage à un personnage trop souvent oublié (merci tout de même à Tromatized Youth de l’avoir aussi mis en avant). Troisième morceau (I peed in my batman costume) et troisième chanteur avec Olivier qui balance un morceau bien marrant au niveau du texte. J’aime bien Super Villains qui voit les trois voix intervenir ensemble mais c’est vraiment sur Another Boys Club que ça matche parfaitement avec en plus un dernier couplet interprété par une voix féminine. Un morceau vraiment très bon.

 

Till pousse sa voix sur We’ll never make it to the bronze alors que Forest amène une belle douceur, les harmonies des voix sont parfaites, certainement le meilleur morceau de l’album.

 

Un troisième album vraiment intéressant avec l’apport de la voix magique de Forest Pooky. Les thèmes sont sympas, la pochette rigolote même si je ne suis toujours pas super fan des couleurs et musicalement c’est rapide, accrocheur et énergique.

 

J. NeWSovski

 

 

https://guerillaasso.bandcamp.com/album/real-life-super-weirdos

https://www.facebook.com/maladroitpunk/?locale=fr_FR

http://maladroitpunk.fr/




dimanche 26 mars 2023

FOREST POOKY – Violets are red, roses are blue and dichotomy

 


FOREST POOKY – Violets are red, roses are blue and dichotomy

Kicking Records / Production 386

 

Tout commence par un bel écrin, noir et blanc, le dessin est très joli, les traits fins, des faux airs de tatouages (réalisé par Roxane Rastrelli). Ce troisième album, si l’on compte celui des reprises, voit aussi la présence de Fred Norguet aux manettes, ceux qui ont connu les années 90 et la vague punkrock mélodique connaissent le patron. Sur cet album il se retrouve aussi à faire les percussions et les parties clavier, à ses côtés on retrouve aussi Le Bazile, batteur de Not Scientists et No Guts No Glory.

 

Forest Pooky reprend sa guitare acoustique et nous offre 10 superbes titres de pop folk, où ses textes font mouche avec de très jolies mélodies (Marvellous). Il offre des moments d’une rare intensité (Voice of silence), souvent emprunts de mélancolie et de douceur (Fog). Forest sait écrire des chansons et son expérience à travers une dizaine de groupes, les plus de 1100 concerts au compteur parlent pour lui. Son côté Beatles ressort sur le morceau d’ouverture, If I get sick of it, emballant, puis des sonorités plus électriques sur The ceiling and the floor, what you gonna do qui rappelle son côté punk ou encore sur Crazy Heart.

 

Ses textes sont intéressants visant les haters des réseaux sociaux sur Jojo ou son avis sur la vie sur la route chère aux artistes (If I Get sick of it).

 

Forest Pooky est un incontournable de la scène punkrock française, ce nouvel album solo fait la part belle aux mélodies folk et à la douceur. Artiste hors pair il livre ici un superbe album.

 

J. NeWSovski

 

https://forestpooky.com/

https://forestpooky.bandcamp.com/

 


lundi 13 février 2023

Playlist de l'hiver

Voici la playlist de cet hiver 2023. Beaucoup de groupes à (re)découvrir, avec une belle alternance dans les styles allant de la folk au hardcore en passant par la noise, le stoner ou la new wave… Place à l’écoute !

 




Fortune Cookie Club - La révolte

Les cousins québécois de Montréal viennent de sortir un nouvel album Diviser les nuances, un album dont on parlera très rapidement et qui se démarque par son nombre d’invités. Sur La Révolte, Kévin d’Intenable / Nina’school vient prêter sa voix.

Bandcamp

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mardi 7 février 2023

Clip - Forest Pooky

En attendant l'album (sortie en mars prochain) voici le clip de If I get sick of it par Forest Pooky

 

vendredi 25 mars 2022

SUPERMUNK – All you need is air

 


SUPERMUNK – All you need is air

Kicking records / Monster zero records /  Des gens de l’occident / Paranoia / Blackout Prod

 

Cela fait déjà 10 ans que Supermunk existe. Né des cendres d’Anita Babyface and the Tasty Poneys le groupe a déjà sorti un superbe EP et un premier album du même acabit.

 

Supermunk, dans cet album, un peu plus même que dans les précédentes productions c’est un groupe de punkrock qui envoie des mélodies pop par paquets de douze. Effectivement le point fort du groupe c’est de réussir à créer des chansons qui donnent envie qu’on les chante comme sur Master Procrastinator qui révèle un petit côté Weezer. Le groupe s’appuie sur la magnifique voix de Forest, je n’insiste pas dessus car je le fais à chaque album dans lequel il chante mais c’est un gros point fort. Le trio sait accélérer comme sur Two Faced One ou Bicyclist mais c’est sur les morceaux en mid-tempo que je le trouve le meilleur.

 

J’aime bien les riffs saccadés de Call Me The Devil et je dois aussi de mettre en avant le super jeu de Bazile à la batterie, toujours aussi bon. Quarantined me fait penser à Not Scientists, avec des sonorités et surtout une rythmique très New Wave. Et le dernier morceau, The best thing I could find, se révèle aussi succulent de part sa rythmique et ses riffs. On se laisse vite ensuite happer par les autres titres comme Nuclear Blast ou Crayons and pens.

 

Un bel album pour un groupe qui arrive à mixer à la perfection punkrock et belles mélodies pop. C’est bien fait, ça marche parfaitement et cet album est une nouvelle fois une belle réussite.

 

 

J. NeWSovski

 

 

https://m.facebook.com/supermunk

https://supermunk.bandcamp.com/

https://www.kickingrecords.com/c/Label/SUPERMUNK/SUPERMUNK-All-You-need-is-air-p366.html

mardi 1 juin 2021

FOREST POOKY – Covers stories

 



FOREST POOKY – Covers stories

Kicking Records / Production 386

 

Il y a des voix qui réconfortent, qui permettent de retrouver ses repères, elles nous ont accompagnés durant des années dans différents moments de nos vies, différentes situations et font désormais partie de notre univers. Je pense pour ma part à celle de Pierre des Burning Heads et celle d’Aziz de Nra mais je pense qu’en creusant un peu je pourrais en ajouter encore beaucoup. Celle de Forest Pooky est singulière, c’est un super chanteur et il a joué dans tellement de groupes qu’il est devenu un incontournable de notre scène punkrock nationale. Des Pookies à The Black Zombie Procession en passant par Supermunk ou Anita Babyface il a su rythmer nos vies depuis 20 ans.

 

Depuis quelques années Forest Pooky brille aussi en solo avec un excellent album et des splits avec des artistes internationaux. Le voir de retour avec un album de reprises est évidemment une excellente nouvelle.

 

Tout d’abord il faut savoir qu’il y a un concept derrière cet album, Forest a enregistré des reprises acoustiques avec son ami ingé-son Alex Borel et l’idée était d’envoyer un de ces morceaux à un ami différent rencontré sur la route depuis 20 ans. Chaque producteur avait pour consigne d’en faire ce qu’il voulait. Le choix de ces reprises est aussi accompagné d’anecdotes croustillantes, drôles, touchantes mais parfois aussi très tristes.

 

Il y a donc 12 titres avec des surprises intéressantes comme cette reprise du thème de Vaïana, elle est rythmée, enjouée et rayonnante et bien arrangée par l’incontournable Fred Norguet, auteur des albums majeurs français dans les années 90-2000. S’enchaînent deux titres de David Bowie : Life on Mars et Space Oddity, cette dernière très bien produite par Chris Gordon (chanteur et guitariste de Baby Chaos). Ces deux titres sont superbes, proches des versions originales elles mettent en avant le chant de Forest et sa voix unique. J’ai été surpris par Alison’s Starting To Happen que je pensais être un titre de Diesel Boy ne connaissant pas plus que cela les Lemonheads, honte sur moi ! Dani Llamas s’est chargé de sa production et y a ajouté sa voix et c’est une superbe idée. J’aime beaucoup aussi la reprise de Tears For Fears (Mad World) même si sa présence sur la compile est liée à une anecdote terrible. J’aime aussi beaucoup Capsized de Samiam, ce titre est mon préféré du répertoire du groupe américain, j’écoute très régulièrement la version originale et je dois avouer que la reprise est bien faite.

J’ai été un peu moins conquis par Fireman de Jawbreaker ou When I Move de Dag Nasty, certes éloignées de leur version d’origine ce qui n’est pas un mal en soi, mais elles m’ont perdu.

 

Cover Stories est un album de reprises plutôt plaisant et varié malgré le fait qu’il soit acoustique. Les chansons ont été bien choisies et balayent un spectre musical très large, je dois avouer que depuis que je l’ai reçu il tourne en boucle. Vivement la suite !

 

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Mad World

 

https://forestpooky.bandcamp.com/album/cover-stories

https://www.facebook.com/forestpooky

https://kickingrecords.bandcamp.com/music

 

 

samedi 24 avril 2021

Playlist du printemps




Avec ce beau soleil ambiant et ce nouveau confinement il est temps de distraire un peu en écoutant une petite sélection très variée de différents coups de cœur de ces dernières semaines.

Voici donc le retour de la playlist avec aujourd'hui 9 artistes à découvrir (si ce n'est déjà fait).


dimanche 27 janvier 2019

Clip - Forest Pooky

Voici Voice of Silence par Forest Pooky mis en image par l’incontournable David Basso

lundi 3 septembre 2018

SUPERMUNK – Stuck in the darkness (EP)




SUPERMUNK – Stuck in the darkness (EP)
Kicking Records / Monster Zero
4.5/5

Tout commence par une petite information sur les poissons des abysses, ceux qui produisent leur propre lumière, ces mêmes poissons qui ornaient les affiches du groupe et le premier album de Supermunk. J’avais adoré cet album le plaçant même à la première place au rang des meilleurs albums de l’année 2016.

Deux années se sont écoulées et Supermunk a décidé de remettre les couverts avec un EP de 8 titres qui s’accompagne d’une petite tournée. Pour rafraichir la mémoire de certains je me dois de rappeler que Supermunk est formé des anciens Annita Babyface & The Tasty Poneys, qui séparés de leur chanteuse ont changé de nom. On y retrouve Ben Bacon, Le Bazile aussi batteur dans Not Scientists et No Guts No Glory et Forest Pooky dont on ne pourra citer tous les groupes faute de place !

Passé donc l’intro informative Supermunk fait étalage de sa belle capacité à composer des morceaux mélodiques et accrocheurs, Play Pretend rappelle au bon souvenir de la scène californienne des années 90 quand Monsters décape les tympans et se révèle être l’un des meilleurs morceaux qu’il m’ait été donné d’écouter depuis ce début d’année. J’aime aussi beaucoup Nightmares, long morceau de 4 minutes qui arrive à nous immerger dans sa bulle, idem pour Hoo Hoo Hoo ! qui confirme juste l’énorme talent de ce trio. J’aime tout chez ce groupe : le chant, les mélodies, l’énergie… Parfait !

Je suis vraiment heureux de voir que le projet Supermunk est toujours actif et cet EP, qui bénéficie moins de l’effet de surprise du premier album se révèle tout de même un excellent moment de punkrock mélodique.


J. NeWSovski


dimanche 26 août 2018

tournée - Supermunk

Supermunk, dont le premier album a été élu album de l'année en 2016 (ici), vient de sortir un nouvel EP intitulé Stuck in the darkness. 

Pour l'occasion ils se font une petite tournée.


lundi 8 janvier 2018

THE FOLK MACHINE 2017



THE FOLK MACHINE 2017
Productions 386

The Folk Machine c’est cette formidable tournée qui a réuni Forest Pooky, Seth Anderson et Spike McGuire durant un mois en cette année 2017. Un concept lancé par Forest dès 2015 lorsqu’il était parti sur les routes aux Etats-Unis avec Yotam Ben Horin et Six Mile Station.
Et ce petit album numérique de 7 titres, sorti juste avant, est l’occasion de voir ce que les trois artistes peuvent donner sur scène mais aussi et surtout, pour moi, de découvrir McGuire et Anderson et de connaître leurs compos.

Forest Pooky commence avec un titre qu’il a écrit avec Supermunk : Ouh, my darling. Evidemment ce titre fonctionne à merveille en acoustique. Il enchaîne avec The Voice of silence qui amène de l’intensité.

Seth Anderson balance vient poser deux titres Life without a fight et Meteor empleins de mélancolie. Il y a un côté New Amsterdams chez le canadien assez plaisant. Il sort un album chez Joey Cape dans son concept One Week dont on avait parlé il y a quelques mois. Le résultat devrait très intéressant.

Spike McGuire vient ensuite conclure de belle manière ce petit split avec une voix qui a davantage de caractère, je trouve, et surtout de grain. Les titres sont aussi plus rythmés et plus blues.

Mention spéciale au dernier morceau It’s the end of the world, une reprise de R.E.M. interprétée par Spike McGuire épaulé sur les refrains et les chœurs par Forest. Une reprise géniale à écouter absolument.

Le but fonctionne donc à merveille puisque ce split donne envie de découvrir ceux qu’on ne connait pas. Quant à la tournée elle est désormais passée mais elle a dû être un superbe moment pour ceux qui ont pu assister à l’un des concerts.


J. NeWSovski








jeudi 30 mars 2017

Vidéo - Forest Pooky

Petite vidéo-lyrics de Forest Pooky et du titre Let's not speak about tomorrow issu du dernier EP

mardi 14 mars 2017

FOREST POOKY – We're just killing time before we die (EP)



FOREST POOKY –  We're just killing time before we die (EP)
Production 386 / Kicking Records / Little Rocket Records
4.5/5

Superbe chanteur dont, je dois avouer, aucune des productions dans lesquelles il se trouve n'est mauvaise voire même passable, Forest Pooky doit, de toute évidence, avoir le don de sublimer la musique.
Voici donc une entrée élogieuse pour présenter cet Ep en solo qui fait suite à l'album Every Keyhole has an eye to be seen through sorti il y a presque 5 ans déjà ainsi qu’à deux splits (avec Kepi Ghoulie et Peter black).

Derrière un titre assez pessimiste qui sert de fil conducteur à l’EP se présentent cinq morceaux d’une belle qualité. Let’s not speak about tomorrow est mélancolique avec un magnifique refrain épaulé par des chœurs et de jolis textes : Let’s not speak about tomorrow/Let’s make pretend we’re freezing time / Let’s make the best of what is left of our time.
On redécouvre Dance with me après sa mise en clip il y a presque 6 mois, le morceau est rythmé, il groove même plutôt bien et quant à Growing Up il permet de rebrancher la guitare et le xylophone pour donner un très joli titre.
J’aime aussi la noirceur de One In The Morning et son atmosphère angoissante et puis Shining Gold termine l’écoute avec son magnifique refrain qui met en avant la jolie voix de Forest.

C’est au final un très bon EP de la part d’un très bon musicien créatif et à la voix magnifique.

J. NeWSovski





mercredi 8 mars 2017

Video - Forest Pooky

Quand Forest Pooky reprend du Burning Heads (Swindle issu de Supermodernworld) et mis en image par David Basso ça donne ça :

lundi 10 octobre 2016

Clip - Forest Pooky

L'incontournable David Basso s'est occupé du clip du nouveau titre de Forest Pooky sans barbe.
Le nouvel album We're just killing time before we die sortira en mars 2017 chez Kicking Records




mercredi 13 juillet 2016

SUPERMUNK – Photophobic



SUPERMUNK – Photophobic
9/10

Maintenant que la notion de super groupe est une chose acquise pour tout le monde (The Falcon, Me First…) il est temps de présenter Supermunk dont le nom rappelle, évidemment, Superchunk. Le trio parisien est formé de Forest (The Pookies, Sons Of Budha, Napoleon Solo, Black Zombie Procession, Annita Babyface & the tasty poneys…), Le Bazile, batteur de Not Scientists, Annita Babyface et No Guts No Glory ainsi que de Ben Bacon (Annita aussi).
Le rapprochement avec Annita Babyface est incontournable de par le fait que les 3 membres en faisaient partie mais aussi d’un point de vue musical car Supermunk en est très proche. Comme vous le savez peut-être l’unique album d’Annita Babyface est un de mes coups de cœur de ces dernières années que j’aime réécouter tranquillement au coin du feu, sur ma peau de bête, un Diplomatico à la main… Plus sérieusement cet album était un album de punkrock sans prétentions mais bourré de talent et force est de constater que Photophobic de Supermunk navigue (ou nage vu la pochette) dans les mêmes eaux.

Le passage de Forest en lead vocal est encore le moyen de mettre une grosse claque à tout le monde tant sa voix et son chant sont hors catégories dans ce registre. Our lives are too thin illustre parfaitement tout ça avec cette fragilité, cette fêlure en moitié de morceau.

Mais tout ramener à Forest serait manquer de respect à ses compères qui tiennent sacrément bien la baraque, le jeu de batterie de Le Bazile est aussi sacrément rythmé et inventif.
J’aime aussi cette propension à ne pas se prendre plus au sérieux que ça : fête de la musique sur un trottoir dans la rue, pochette toute simple, téléchargement à prix libre… Un groupe sans arrière-pensées juste celle de profiter du présent, de ses potes et une furieuse envie de jouer et partager. Et le trio n’hésite pas à explorer du côté de la powerpop avec un morceau comme Ouh My Darling, qui fait mouche dès les premiers accords. Il devient aussi ultra accrocheur sur Drag The River superbe morceau subtilement accompagné d’un clavier.

Vous l’aurez compris, Photophobic est certainement l’album punkrock le plus plaisant du moment et aurait très bien pu être une suite au premier d’Annita Babyface. Il met en avant le grand talent de chanteur de Forest tout en proposant des morceaux superbement écrits et d’une accroche immédiate. Certains puristes pourront le trouver trop mélodique et pas assez punk pour moi il est juste parfait.


Morceau préféré :           Drag The River


Morceau préféré :           Drag The River








jeudi 18 février 2016

Clip - Forest Pooky

Forest Pooky vient de mettre en image son titre Choosing Lies issu du split avec Peter Black. Le tout réalisé par David Basso.


mercredi 14 octobre 2015

Fire Walks With Me - A Tribute To Burning Heads


Fire Walks With Me - A Tribute To Burning Heads
Kicking Records - PP&M - Buzz Off - Blackout Prod
9/10
Je ne vais pas commencer par ce sombre principe des Tribute qui, en général, ne touchent que les groupes qui ont arrêté car cette idée de rendre hommage aux Burning Heads est une excellente idée et même plus encore une excitante idée.

La pochette rappelle directement le premier album éponyme des Orléanais, et au final c'est normal car cet album est en fait un tribute au premier album des Burning et non pas à l'ensemble de leur carrière. Petite déception pour moi car ce n'est pas mon préféré, peut être tout simplement parce que j'ai découvert le groupe avec Dive, que j'adore toujours autant. Mais c'est une question de timing, ceux qui ont connu le groupe à son tout début adorent cet album, mon frangin me parle toujours des concerts où les BH faisaient les premières parties de Noir Désir et cet album est son préféré sans contestation possible.

Mais ce tribute est donc pour moi un excellent moyen de me replonger dedans. Pour l'anecdote il était sorti sur FNAC records à l'époque... Et sans vouloir me replonger dans les arcanes du net il ne doit pas y avoir beaucoup de références sur Fnac Records...

Bon autant le dire tout de suite, il y a du beau monde sur ce disque dont pas mal gravite autour des vétérans. Tout d'abord Ravi qui a la lourde tâche de commencer mais qui reprend parfaitement In My Head, un titre emblématique, les Gravity Slaves, d'Orléans aussi, reprennent Once Again et Les Sleepers, sortis de leur sommeil (si ce jeu de mots de bas étage est accepté) reprennent Rain de bien belle manière. Les Dirty Fonzy amènent leur touche d'originalité avec une version très Opposite de Brave New World et c'est une version aboutie et passionnante. Forest Pooky s'attaque à un titre emblématique Making Plans For Nigel qui est aussi une reprise de XTC, dans son style propre, c'est une version revisitée bien sûr et c'est une très belle version. Bien entendu on devait retrouver soit High Tone soit Alif Sound System dans ce tribute et ce sont les premiers qui s'y collent avec un Blind planant et aérien. Il y a deux autres titres qui reviennent aussi régulièrement en concert c'est évidemment Hey You que The Rebel Assholes reprennent, une nouvelle fois, car la version était déjà présente sur l'excellent EP Follow The Line et l'autre titre c'est Go Away que reprennent les Copenhagen, que je découvre ici,  avec une version déroutante.
J'ai oublié de parler des titres des Flying Donuts, Uncommonmenfrommars, Dissidence Radio ou Dead Pop Club et les autres mais leurs versions sont tout aussi intéressantes. Arrive la fin et je me rends compte à quel point j'apprécie vraiment cet album et que l'heure est arrivée de le sortir du placard.


Ce Fire Walks With Me aura peut être je l'espère une suite car de bons albums à reprendre, les Burning Heads en ont quelques uns dans les valises... et ce serait sympa de voir les "vieux potes" (Nra, The Adolescents, Marshes, Seven Hate...) reprendre aussi quelques titres.



lundi 21 octobre 2013

Forest Pooky et Kepi Ghoulie ont'ils bon goût ?



On peut le dire une bonne fois pour toutes, Forest Pooky est la plus belle voix du punkrock international et c’est un vrai plaisir de le retrouver dans une multitude de groupes. En fait on peut le dire : il est omniprésent sur notre scène nationale que ce fut avec les Pookies, Sons of Budha, Black Zombie Procession, Annita Babyface and the tasty poneys, Opium du Peuple ou tout simplement son projet solo. Force est de constater que tout ce qu’il sort est une réussite mais la question que l’on se pose pourtant aujourd’hui est a-t-il Bon Goût ?

Rajout du 25 octobre 2013 : Questions croisées avec son partenaire Kepi Ghoulie. Rappelons que les deux gusses ont sorti un split ensemble sur Kicking Records .


Kepi par lui-même





Ton groupe culte ?
Forest : J'ai plusieurs noms en tête de groupes qui m'ont violemment influencé mais un des premiers sur la liste a été SAMIAM.

Kepi : Ramones, Rolling Stones, Tom Petty, Crazy Horse

Samiam
ramones

samedi 15 décembre 2012

Qui Habet Aures Audiendi, Audiat

La 6ème compile du fanzine est disponible.



Elle  s'appelle Qui Habet Aures Audiendi, Audiat. Ce qui signifie : que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
Il y a donc 18 groupes mélangeant pas mal de styles du hardcore au punk en passant par la country folk ou le heavy rock.
Groupes présents :
Mobütu, Grand Central, Dead End, The Decline, Black Stout, Wake The Dead, The Rebel Assholes, Forest Pooky, Maladroit, Interior Queer, Slim Wild Boar, Archers And Arrows, Justin(e), Wank4Peace, The Prestige, Splint, Bigblast. 

ça se télécharge en cliquant sur la pochette ou en avec ce lien :