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mardi 25 mars 2025

STINKY – Solace

 


STINKY – Solace

M-Theory


Solace, réconfort en français, est le quatrième album du groupe nantais. C’est un album charnière car il marque plusieurs évolutions.

La première c’est qu’il s’agit ici du premier enregistrement depuis le changement de line-up avec l’arrivée de deux nouveaux guitaristes (Clément et Enzo) et un nouveau bassiste (Maxime). Ne reste donc plus que Paul, déjà batteur des Stinky Bollocks et Clair au chant qui a marqué la création et les débuts de Stinky. Trois membres sur cinq, c’est donc un sacré changement.

La seconde c’est que le son de Stinky a évolué. Le spectre musical des Nantais s’est élargi. Et cela surprend pas mal, mettant un peu le hardcore des débuts de côté pour prendre un virage vers une musique plus métal qui tend vers le hardcore moderne et toujours mélodique.

 

Down In The Dumps démarre fort, c’est le morceau que Stinky m’a laissé pour mettre sur ma dernière compilation (Tales From The Pit - septembre 2024). Le morceau est intéressant, alternant un chant clair et mélodique ce qui est nouveau pour le groupe et défouloir hurlé façon hardcore.

Silent bird est un morceau un peu à part, avec une introduction chantée puis il part dans un déluge d’énergie, de chants hurlés, de voix multiples, de breaks incisifs puis vient un passage aérien en plein milieu du plus bel effet pour se terminer comme il a commencé juste avec les chants entremêlés.

Parmi les dix titres on retrouve deux morceaux dans lesquels on retrouve des featurings. Et pas n’importe lesquels puisqu’il s’agit de Lou Koller et Andrew Neufeld. Le leader de Sick Of It All pose sa voix sur Grass Snakes et c’est rare de le voir avec d’autres groupes, encore plus avec un français, mais il m’est arrivé plusieurs fois de voir les deux groupes jouer sur la même scène, des liens d’amitié ont dû se créer. Et Grass Snakes est un sacré morceau avec une façon de chanter légèrement différente de ce que l’on a l’habitude de la part de Lou Koller. Il alterne, lui aussi fureur et chant clair et mélodique. C’est sur Under Care qu’intervient Andrew Neufeld de Comeback Kid, un titre qui alterne les passages très puissants et très mélodiques avec le chant de Clair qui n’a jamais été aussi léché. J’ai toujours comparé Stinky à CBK et c’est un joli clin d’œil de voir les deux groupes fusionner sur ce titre.

 

Mourning Flowers est le dernier morceau à avoir été annoncé avant la sortie de Solace. C’est un morceau qui se démarque aussi et ne pourra laisser indifférent, dans une veine hardcore moderne avec des sonorités finalement très pop. C’est lui qui fait vraiment le virage avec les anciennes productions de Stinky.

Et parmi tous les autres morceaux on retrouve quelques brûlots comme Alignment avec ses gros riffs assassins et son lot de breakdowns. Les textes, principalement sur ce titre, touchent des sujets forts, Clair aborde les sujets qui le touchent particulièrement sur la transidentité, son parcours transgenre, la santé mentale. Moonbow est aussi une belle petite bombe qui faire la part belle à des breaks affutés et des moshparts, sa touche mélodique au milieu est un bon prétexte pour terminer vers quelque chose de plus punkrock.

 

 

Le son est puissant, un peu trop propre peut-être, c’est Fabien Guilloteau qui a produit l’album au Nomad Audio en Vendée.

L’artwork est sobre, la couronne de ronces a été réalisée par une proche du groupe, Leslie Marqué, qui est céramiste mais aussi photographe. Il est marqué et me rappelle un peu From Dead End Street avec cette forme circulaire et son centre magnétique.

 

STINKY est un groupe intéressant qui sait évoluer et il n’est pas facile de le faire sans froisser son public. Les Nantais ont pris un virage qui les emmène vers un hardcore moderne qui fait la part belle aux parties chantées et mélodiques mais c’est vraiment bien exécuté en gardant ses racines punkrock et hardcore classique. Un très bel album.

 

J. NeWSovski

https://stinkyhc.bandcamp.com/music

https://www.facebook.com/Stinkyhc

https://www.instagram.com/stinky_hc




lundi 26 août 2024

TALES FROM THE PIT

 


Dix années séparent Tales From The Pit de Go Ahead, Make My Day, Punk !
Entre temps de nombreuses playlist saisonnières sont apparues mais l'envie de refaire une compile avec mes coups de cœur est revenue !
Le thème est axé sur les contes de la cryptes. Artwork par Vinz Undergraph. Elle est disponible en cd avec les 30 premiers exemplaires du fanzine papier dont la sortie est prévue cette semaine.






Plus d'informations sur les groupes présents et les morceaux dans le livret dont le lien est présent ci-dessous.


vendredi 19 avril 2024

Interview - BIRDS IN ROW






C'est lors du Festival les Zéclectiques saison hiver que j'ai pu rencontrer Birds In Row qui jouait ce soir-là avec Mad Foxes et Swirls. L'occasion de faire le point sur la sortie le jour même du split avec Coilguns mais aussi de leur prise de position au Hellfest l'an passé...


Quels ont été les retours sur Gris Klein, votre dernier album ?

Bart : Très positifs surtout qu’on l’a sorti après une période de merde, le Covid, beaucoup de remises en question, des trucs hyper violents à vivre et tout ça… Et quand on l’a sorti, on était en mode « tu ne sais plus », à un moment donné je ne savais plus si c’était bien ou pas, si c’est ce que j’avais toujours envie de faire, parce que c’était des conditions exceptionnelles. Et les gens se le sont grave approprié, on avait déjà eu des retours intenses par rapport au précédent (NDLR we already lost the world) et là ça s’est encore décuplé avec des gens qui viennent te voir en disant que l’album les a beaucoup touchés, les a aidés dans un moment compliqué. Là tu te dis que c’est utile de faire de la musique et ça fait vraiment plaisir.

S’en est suivi une grosse période de tournées ?

En fait on a beaucoup plus tourné en France que ce qu’on fait d’habitude, mais parce qu’on a pris une orientation où on s’axe beaucoup plus sur l’Europe avec cet album-là notamment en raison de notre changement de label. C’est aussi beaucoup plus compliqué d’aller aux Etats Unis maintenant qu’avant le Covid. On a voulu réduire le nombre de dates pour en faire de meilleures, dans des conditions meilleures.

 

L’actualité c’est le split avec Coilguns, c’est venu suite au 45t sur Mowno ?

B : Il y a deux morceaux qui sont sortis et qui étaient en exclusivité sur Mowno (dans la revue) car ils nous avaient soufflé l’idée de faire un split avec Coilguns. Nous on leur a dit que peut-être plutôt que de faire un split on pourrait faire une collab ensemble. Donc on s’est retrouvés avec trois morceaux, on en a sorti deux avec Mowno et donc le troisième se retrouve sur le 45t avec Coilguns.

Quentin : Mowno a lancé l’idée. On s’est enfermés durant une semaine, le but c’était de tout composer sur le moment.  Par peur de la page blanche, Jonah (guitariste de Coilguns) avait composé quelques riffs de guitare qui nous ont servi de départ à certains morceaux.

B : On a fait une répète la veille et on a sorti des trucs qui ont servi de départ pour l’un des morceaux. L’idée c’était de s’enfermer sept jours entre potes, de faire de la musique et de voir ce qui en sort. De composer et enregistrer dans la foulée.

Vous les connaissiez bien, avant ?

mercredi 30 décembre 2020

LE BILAN 2020

 


Nous voici arrivés à l’issue de cette année particulière qui laissera tristement son nom dans nos livres d’histoire. Elle fut compliquée pour le monde musical et a mis à mal de nombreux lieux de concerts, j’espère de tout cœur qu’ils lui survivront.

Une année frustrante aussi pour les groupes qui n’ont pu défendre leurs albums sur scène et une énorme frustration aussi pour nous tous, spectateurs et fans de musique, qui n’avons pu en profiter qu’à travers les petites enceintes de nos salons.

 

Il n’en demeure pas moins qu’il y a tout de même eu des choses positives et j’ai essayé ici, comme traditionnellement de faire ressortir mes coups de cœur de cette année 2020.

 

jeudi 22 octobre 2020

Clip - STINKY

Nouveau clip pour Stinky avec Struggle qui nous rappelle combien son dernier album est superbe

*

dimanche 19 juillet 2020

STINKY – Of lost Things



STINKY – Of lost Things
M-Theory Audio
Stinky fait partie de ces groupes que l’on a vu grandir et évoluer ces dernières années. Ici, dans l’ouest, on a la chance de les voir régulièrement et c’est toujours un bonheur.
Cet album sort en pleine période de confinement, un moment compliqué pour Stinky qui aurait dû être en tournée au Japon, des moments rares pour un groupe français. Mais la partie n’est que remise.

Le groupe nantais aime les jolis artworks et c’est une nouvelle fois Emy Rojas qui l’a réalisé. La pochette est superbe et le vinyle en série limitée transparent tacheté orange rend l’ensemble magnifique. A noter tout de même que ce premier tirage de 300 exemplaires en pré-commande a été rapidement épuisé. Un second tirage de 200 exemplaires a été repressé mais cela démontre clairement la petite aura que le groupe commence à se faire dans le circuit.

Dès les premiers riffs de Revival Fire on ressent l’énergie et la fougue de Stinky, c’est puissant et hargneux. Le chant de Claire est toujours aussi efficace. Ce titre me rappelle Madball, dans sa rythmique et son groove. Lame Heart qui lui fait suite a aussi de sérieux atouts pour cueillir l’auditeur sur ce début d’écoute, notamment son refrain aiguisé comme une lame de rasoir, puis la fin très métal est super intéressante.
Deux morceaux avaient déjà circulé avant la sortie de l’album, Distance (que l’on retrouve sur la playlist de déconfinement) et Strangers with familiar faces. Ce dernier m’intéresse particulièrement car il introduit des nouveautés dans le registre des Nantais, le rythme ralentit, les mélodies s’allongent, on pense à Cult Of Luna, Claire pousse sa voix à fond avant de chanter de façon plus classique, l’ensemble est presque parfait il aurait juste mérité une bonne minute et demi supplémentaire. On retrouve cette dynamique sur Spring Letter, un titre plus lent et mélodique qui n’est pas sans rappeler cette fois certains morceaux récents de Raised Fist. Il dure dans le temps et ça c’est bon ! Il est bon aussi de retrouver Rough Diamond en version acoustique, ce morceau emblématique de l’album précédent prend une autre dimension ainsi. Peu de groupe de hardcore se sont prêtés à l’exercice, je retiendrai Nostromo notamment, mais j’espère que l’essai aura une suite.

Pour le reste de l’album les cinq autres morceaux sont incisifs et efficaces comme le groupe sait les faire. On notera notamment le très hargneux et ultra efficace Struggle. Hâte de tester tout ça sur scène (dernier weekend d’août à la Flèche avec notamment Birds In Row et Wake The Dead !)

Of Lost Things est le troisième album de Stinky et c’est une troisième réussite, à un hardcore féroce, incisif et direct le groupe a su ajouter quelques subtiles touches mélodiques qui m’ont enchanté. Sa notoriété grimpante est totalement méritée.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Strangers with familiar faces



mardi 23 juin 2020

jeudi 21 mai 2020

Playlist de déconfinement






Après ces nombreuses semaines de confinement, voici arrivée la possibilité de sortir un peu, de retrouver du monde. Pour fêter ça voici une petite sélection de morceaux mélangeant hardcore, punkrock, noise et même hip-hop.



Les détails dans la suite.

mercredi 8 avril 2020

Clip - STINKY

Nouveau clip pour Stinky avec With Familiar Faces dans style plus posé qu'à l'habitude, et ça rend bien !!

vendredi 15 mars 2019

Clip - STINKY

Stinky toujours au top avec la vidéo de Mountain Peak, mon titre préféré de leur deuxième album.





vendredi 13 juillet 2018

Vidéo - Stinky

Les incontournables Stinky ont capturés en live à Rennes au 1988 Club.


lundi 30 avril 2018

Clip - STINKY

Nouveau clip pour Stinky, celui-ci est signé par l'illustre David Basso. Il s'agit de l'excellent Otherside issu de Dead-End Street.

mardi 12 décembre 2017

Interview - STINKY

Petit entretien avec le groupe Nantais après son deuxième et excellent album.



Quand et comment s’est passé le passage de Stinky Bollocks à Stinky ?

Le changement de nom s’est effectué au printemps 2015 lors de l’enregistrement du premier album (Against Wind And Tide). C’était le moment pour nous de marquer le pas sur les anciennes formations et de partir de l’avant. On a aussi fait ce choix par rapport à certaines remarques de personnes venant en concert ne sachant plus trop quel line-up le groupe allait proposer, maintenant c’est facile Stinky = Claire, Paul, Redwan, Seb et Titouan (mais on continue parfois à faire appel aux collègues pour dépanner ;) )

vendredi 3 novembre 2017

Clip - STINKY

Juste parce que cet album est énorme on reprend une petite dose de From Dead-end street avec le clip de Storm Surge

jeudi 26 octobre 2017

STINKY – From the dead end street



STINKY – From the dead end street
Delete Your Favorite Records / Finisterian Dead End / Riot Bike Records
9/10

Le premier album de Stinky, Against wind and tide, était une tuerie. Aussi simplement que ça. 
Un premier album impulsif, plein de fougue et de jeunesse duquel on n’attendait rien et dont on ressort totalement charmé.

Enchaîner est donc une mission difficile à aborder, cependant le groupe a pu, en deux ans, gagner en assurance et en expérience en multipliant les scènes et en partageant l’affiche avec de belles pointures. From Dead End Street signe aussi l’arrivée des Nantais (Clisson pour être plus précis) sur Finisterian Dead End, label résolument métal.

Avant de parler musique il faut signaler la magnifique pochette signée par Emy Rojas de Arrache toi un œil. Des détails, des couleurs, des corbeaux et un peu de mysticisme. Juste parfaite.

En tant que premier morceau, Sliders envoie très rapidement la tonalité : l’album va être rapide, énergique et agressif. Et rapidement on se rend compte que le groupe a franchi une étape. Le son est encore plus puissant, plus lourd, le chant de Claire est plus varié. Et même si l’on retrouve quelques accroches du groupe comme Rough Diamond et son terrible refrain (we are, we are) force est de constater que l’album est aussi au final plus mélodique avec des morceaux plus posés (unanswered, Otherside) permettant ainsi de voir un autre visage du groupe.

Dans le rayon des très bons morceaux il faut nommer Mountain Peak, immersif et intense, mais aussi Pathetic Fallacy qui me fait vraiment penser à un titre de Raised Fist, le phrasé de Claire sur le refrain, le riff de la basse… Une excellente référence pour un groupe au parcours peut être finalement assez proche.
Quelques featurings de renom avec Vincent de Aqme et Butcher’s rodeo sur No Recovery qui amène des mélodies torturées et Kevin de the Apers sur Golem dans un style qui lui est propre.


Je regrette juste parfois les chœurs qui prennent le dessus sur le chant mais au final c’est une belle réussite que ce From Dead End Street. Plus dur, plus fort plus métal mais aussi plus mélodique Stinky continue son évolution.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Mountain Peak



jeudi 12 octobre 2017

jeudi 5 octobre 2017

video - STINKY

Leur précédent album avait été élu meilleur album 2015 par Les Rêveries, autant vous dire que From dead end street est très attendu. No recovery est le premier morceau extrait du disque.