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vendredi 19 avril 2024

Interview - BIRDS IN ROW






C'est lors du Festival les Zéclectiques saison hiver que j'ai pu rencontrer Birds In Row qui jouait ce soir-là avec Mad Foxes et Swirls. L'occasion de faire le point sur la sortie le jour même du split avec Coilguns mais aussi de leur prise de position au Hellfest l'an passé...


Quels ont été les retours sur Gris Klein, votre dernier album ?

Bart : Très positifs surtout qu’on l’a sorti après une période de merde, le Covid, beaucoup de remises en question, des trucs hyper violents à vivre et tout ça… Et quand on l’a sorti, on était en mode « tu ne sais plus », à un moment donné je ne savais plus si c’était bien ou pas, si c’est ce que j’avais toujours envie de faire, parce que c’était des conditions exceptionnelles. Et les gens se le sont grave approprié, on avait déjà eu des retours intenses par rapport au précédent (NDLR we already lost the world) et là ça s’est encore décuplé avec des gens qui viennent te voir en disant que l’album les a beaucoup touchés, les a aidés dans un moment compliqué. Là tu te dis que c’est utile de faire de la musique et ça fait vraiment plaisir.

S’en est suivi une grosse période de tournées ?

En fait on a beaucoup plus tourné en France que ce qu’on fait d’habitude, mais parce qu’on a pris une orientation où on s’axe beaucoup plus sur l’Europe avec cet album-là notamment en raison de notre changement de label. C’est aussi beaucoup plus compliqué d’aller aux Etats Unis maintenant qu’avant le Covid. On a voulu réduire le nombre de dates pour en faire de meilleures, dans des conditions meilleures.

 

L’actualité c’est le split avec Coilguns, c’est venu suite au 45t sur Mowno ?

B : Il y a deux morceaux qui sont sortis et qui étaient en exclusivité sur Mowno (dans la revue) car ils nous avaient soufflé l’idée de faire un split avec Coilguns. Nous on leur a dit que peut-être plutôt que de faire un split on pourrait faire une collab ensemble. Donc on s’est retrouvés avec trois morceaux, on en a sorti deux avec Mowno et donc le troisième se retrouve sur le 45t avec Coilguns.

Quentin : Mowno a lancé l’idée. On s’est enfermés durant une semaine, le but c’était de tout composer sur le moment.  Par peur de la page blanche, Jonah (guitariste de Coilguns) avait composé quelques riffs de guitare qui nous ont servi de départ à certains morceaux.

B : On a fait une répète la veille et on a sorti des trucs qui ont servi de départ pour l’un des morceaux. L’idée c’était de s’enfermer sept jours entre potes, de faire de la musique et de voir ce qui en sort. De composer et enregistrer dans la foulée.

Vous les connaissiez bien, avant ?

dimanche 30 avril 2023

QUENTIN SAUVÉ – Enjoy The View

 


QUENTIN SAUVÉ – Enjoy The View

Hummus Records / Luik / Bright colors

 

Alors même que le dernier opus de Birds In Row (Gris Klein) chauffe encore toutes les platines et que les concerts s’enchaînent, Quentin Sauvé, bassiste du trio Lavallois, sort son second album avec donc une actualité brûlante.

 

Ici, on change complètement de style au point de dérouter ceux qui s’attendent à de la distorsion à fusion, car Quentin poursuit sur la lignée de Whatever it takes, son premier album solo. On parle ici de folk sobre et raffinée que j’aime bien appeler Folk pour Coreux (expression empruntée au Forsaken Shadow). C’est d’ailleurs marrant de voir qu’il joue souvent en première partie de groupes qui tabassent que ce soit Birds In Row mais aussi Brutus pour qui il a ouvert sur toute la tournée ou encore Tiny Voices dont il a fait la release party à Angers.

 

Sur des mélodies très mélancoliques s’ouvre Reflections, le morceau se veut intimiste et, de la même manière, Enjoy The View prend le temps d’amener son univers emplein de nostalgie. Un sentiment qui ressort de façon probante de ce deuxième album. Les textes et les morceaux font preuve d’une grande sincérité et l’émotion transpire à travers les mots. Je trouve que See you soon amène de l’espoir malgré un thème triste (le décès de sa grand-mère). Le texte est très beau et très touchant, il est bien appuyé par des vagues entêtantes. De la même manière Horizon aborde la façon dont Quentin a vécu le confinement le tout appuyé par une petite rythmique omniprésente.

 

Autre texte intimiste avec Punches dont le chant et les mélodies me rappellent un peu l’univers de Mohawk. La douceur s’empare de Nostalgia, un titre joué au piano avec une voix d’une justesse terrible dessus, mon seul regret est qu’il soit trop court.

Alors que l’ensemble de l’album semble porté par une sorte de gravité mélancolique, Tunnel affiche davantage de lumière et de clarté à l’album. Puis tout se termine de manière magistrale avec Random Streets, un morceau sur le dilemme des musiciens de ne jamais être chez soi quand ils tournent et de vouloir être sur la route quand ils sont chez eux. 7 minutes 30 d’une intensité prenante.

 

L’album a été enregistré en dehors du studio Apiary et plus exactement au Black Box Studio par Etienne Clauzel et son frère, Amaury Sauvé, sur bande, à l’ancienne si l’on puit dire. Cela amène une atmosphère plus chaleureuse au son.

 

 

 

Enjoy The View est donc un superbe album d’un artiste accompli qui maîtrise totalement et sa voix et sait faire passer ses émotions.

Posé et triste, Quentin s’y exprime comme il ne le fait avec Birds In Row. Un grand artiste.

J. NeWSovski

 

 

 

https://quentinsauve.bandcamp.com/album/enjoy-the-view

https://quentinsauve.com/



mardi 21 décembre 2021

HEAVY HEART – Closer

 


HEAVY HEART – Closer

Gunner Records / Rad Girlfriend Records 

Il y a quelques semaines en voyant Heavy Heart ouvrir pour Tiny Voices et Birds In Row je me faisais la réflexion qu’il y avait du Jimmy Eat World dans le groupe nantais. Cette proportion à proposer de superbes mélodies tout en distillant de l’énergie le tout avec une fragilité touchante.

 

De toutes façons, pour moi, parler de Heavy Heart se fera sans objectivité tout comme lorsque je dois chroniquer un album des Burning Heads… Il y a des groupes qui vous touchent et vous accrochent et il sera difficile de leur trouver des défauts.

 

Cet été nous avions eu droit à un avant-goût de closer avec deux morceaux : Sub 120 et Miseries. Deux titres qui ont énormément tourné sur mon enceinte. J’ai tout d’abord été surpris par le premier qui se révèle plus pop et plus mélodique que ce que le groupe a pu faire sur Love Against Capture, mais au fur et à mesure des écoutes ce titre m’a totalement convaincu, le refrain est diabolique et lorsque le chant monte ça devient juste sublime. Miseries m’a beaucoup touché aussi. J’y ai vu un rapport à une certaine personne, mais c’est certainement une extrapolation surtout sans avoir encore pu lire les paroles attentivement, toujours est-il que la tristesse emplit ce titre. Lui aussi est magnifique, la mélancolie exprimée se trouve bouleversante.

 

Dix autres nouveaux titres font donc suite sur Closer. Il y a des surprises certes, mais globalement sur la forme cet album est résolument plus pop que les deux précédents ce qui n’est pas une mauvaise chose entendez-moi bien, j’adore les mélodies et il m’a fallu juste un peu de temps avant de totalement l’apprivoiser. Mais cette évolution est une bonne chose car il y a des titres vraiment beaux, au sens noble, prenons par exemple Close, sa première partie est superbe avec une belle douceur et des mélodies raffinées. Et le chant, waouh quel chant ! On prend un peu la même recette avec Red Glow où le groupe se voit accompagné par une chanteuse, la voix de Lylian est encore d’une douceur magique jusqu’au moment où il passe en mode éraillé et là c’est vraiment terrible. C’est ce petit plus qui fait tout, comme la fragilité de la voix de Jim Adkins de Jimmy Eat World. Quelque chose de différent, de vraiment magique.

Belle démonstration sur Out Of Love, un beau morceau, il mélange énergie et mélodies avec brio. Je vais me calmer avec les superlatifs mais il est excellent. J’adore ce côté fédérateur que l’on peut retrouver sur le refrain, le type d’ambiance que l’on pouvait retrouver chez Wank For Peace mais dans un registre bien plus musclé. Dans cet album il y a de la variété et il est intéressant d’entendre une ballade comme A certain Kind Of Death, un morceau rock 50’s comme When I Feel Down ou un petit morceau powerpop comme We’ll be around

J’adore aussi Underwater, une véritable caresse qui fait une parfaite synthèse de l’album.

 

On parle aussi un peu de Amaury Sauvé qui a fait l’enregistrement. Il n’y a jamais eu de grands albums sans un mec qui assure à la production. Définitivement Amaury Sauvé fait partie des meilleurs.

 

J’avais prévenu que je ne ferai preuve d’aucune objectivité dans cette chronique qui ressemble davantage à une ode à Heavy Heart. Mais la question qui me taraude est définitivement celle de savoir si je préfère Closer à Love Against Capture. Une question encore sans réponse à l’heure actuelle.

 

 

J. NeWSovski

 

Titre préféré :                    Underwater

 

 

 

https://heavyheartnantes.bandcamp.com/album/closer

https://www.facebook.com/heavyheartnantes

https://www.instagram.com/heavyheartnantes/

 



dimanche 15 août 2021

La Télé du Ferrailleur Ep3 : Birds in Row + Heavy Heart

Clairement deux des meilleurs groupes français actuellement, voici Birds In Row et Heavy Heart dans la télé du Ferrailleur.

(25ème minute pour Heavy Heart)

jeudi 2 janvier 2020

Le Bilan 2019


Le temps est venu de faire l'exercice préféré de cette fin d'année : le grand bilan ! 2019 est une année marquée par un nombre plus restreint de sorties punkrock que les précédentes ce qui rend l'exercice d'autant plus difficile. Bonne lecture et j'attends les vôtres en retour...

Albums  punkrock Français

dimanche 1 décembre 2019

Interview - BIRDS IN ROW


C’est au Chabada d’Angers que nous avons pu rencontrer Birds In Row alors que l’on imaginait davantage les voir tourner à quelques dizaines de mettre de là, à l’Etincelle, un lieu associatif et engagé. Le trio Lavallois a su nous offrir une magnifique prestation, bien mise en avant par l'excellent son de la salle ainsi que par leurs envoûtants visuels. 

Le temps est passé vite mais, avec l’ami Denis, nous avons pu poser quelques questions à ce groupe intègre qui véhicule des messages forts.



Pouvez-vous nous parler des origines de Birds In Row ?
C’est un groupe qui est né, comme beaucoup d’autres de la fin de précédents projets et qui avait pour but, quand on l’a créé en 2009, de beaucoup partir en tournée et faire de la route. C’est ce qu’on a fait. On a créé le groupe et un mois après on enregistrait notre premier morceau et deux mois après on faisait notre premier concert. C’est allé très vite. Et notre première tournée européenne c’était moins d’un an après. On a commencé avec des gens avec qui on était tout le temps ensemble, ça faisait complètement du sens.

dimanche 11 novembre 2018

Quentin Sauvé - Dead End (OFFICIAL VIDEO)

Quentin Sauvé, de Birds In Row, sortira un album en février prochain, intitulé Whatever it takes, un album solo enregistré par son frère Amaury Sauvé. Voici Dead End en vidéo.


samedi 3 février 2018

vendredi 24 février 2017

Clip - Birds In Row

Un clip des lavalois de Birds In Row réalisé par Mr Fifi qui a changé de pseudo pour devenir  FifuSan

mercredi 27 juillet 2016

PAST – Cliffangher



PAST – Cliffangher
Voice of the Unheard, Unlock Yourself Records, Dingleberry Records and Desertion records
8.5/10

PAST est un groupe de Bordeaux formé en 2011 qui envoie du gros rock indé post-hardcore mélangeant puissance et passages aériens. Le trio a déjà 2 EP à son actif et a pas mal tourné notamment en compagnie de Birds In Row. Il est d’ailleurs important de signaler que Cliffangher a été enregistré, tout comme le groupe lavallois précédemment cité, par Amaury Sauvé au Apiary Studio. Hormis le fait que le son de cette production soit tout juste excellent il est important de signaler que les groupes enregistrés par Amaury Sauvé ont des points en commun que ce soit Birds In Row ou The Prestige, notamment le fait d’être capables d’envoyer énormément d’énergie et d’alterner avec des passages mélodiques.

PAST ne déroge pas à cette règle quasi familiale et envoie dès les premières minutes de Spring un maximum de puissance, avec un chant bien gueulé devant un mur de guitares. Le jeu de batterie est extrêmement bien pensé et envoie roulements sur roulements. La marque de fabrique est donc posée gros son et chant gueulé, le talent fera le reste. Les titres s’enchaînent nous entraînant toujours un peu plus dans leur univers parfois sombre (Cliffangher)
Drawn by feet se veut quant à lui plus introspectif avec une longue introduction calme et prenante, laissant plonger dans un monde quasi aérien qui n’est pas sans rappeler Cult Of Luna.

Même si l’accès à la musique de ce genre de groupe n’est pas toujours chose aisée, j’adore, et c’est aussi le cas pour The Prestige, l’ambiance sombre et cette énorme débauche d’énergie qui en résulte. On se laisse vite prendre dans les filets de PAST et difficile de s’en défaire mais peu importe car c’est un vrai plaisir. J’ai désormais hâte de les voir en live.

A noter aussi que l’album est à prix libre sur leur bandcamp…




mercredi 1 juin 2016

WAKE THE DEAD – Under the mask



WAKE THE DEAD – Under the mask
Demon Run Amok
9.5/10
Je me souviens des toutes premières productions du groupe marseillais. Cet aspect prometteur dans un secteur pas mal emprunté. Avec un nom issu du deuxième et merveilleux album de Comeback Kid, les références étaient annoncées de façon directe, sans virage avec risques et périls.
En 6 ans le groupe n’a pas chômé avec plus de 260 concerts dans 30 pays différents, on peut même dire qu’il s’est vraiment rôdé sur scène.

Avec ce Under The Mask, Wake The Dead a clairement franchi une étape en devenant bien plus intense et immersif (cold thing) prenant l’auditeur dans ses filets et malgré des compos parfois longues on ne peut s’en échapper. Les marseillais imposent aussi une richesse assez rare en intronisant notamment du piano en clôture de morceaux comme sur Black Cat ou en maîtrisant la bête qui sommeille en eux comme sur Loyal Angels avec un parfait contrôle d’une puissance qui transpire.
Avec son joli sens de la composition, Wake The Dead est définitivement un groupe possédé par sa musique qui lui sert de délivrance et quand on se prend dedans c’est joli et fort (Forget The Heroes). Le tout est porté par un son impeccable et puissant ainsi qu’une belle maîtrise technique. Un sans-faute !

Wake The Dead fait partie de ce cercle de groupes comme The Prestige ou Birds In Row évoluant dans un hardcore moderne, la France possède un joli vivier de groupes talentueux jouant un style intense et possédé qui n’hésitent pas à s’exporter.

Pas toujours facile d’accès pour un non initié, Under The Mask n’en demeure pas moins une sacré belle surprise et un grand album qui s’avère indispensable à tout fan du style.


dimanche 12 juillet 2015

The Prestige - Amer



The Prestige - Amer
Bad Mood Records / Imminence Rds / Collectif Nature Morte / Basement Apes
9/10

The Prestige a bien grandi. Il y a quelques années, le groupe laissait un morceau sur Qui Habet Aures, la 6ème compilation du fanzine. Un titre prometteur et intéressant qui laissait entrevoir de belles choses. L'album Black Mouths qui avait suivi s'était révélé une belle surprise. Et trois années plus tard le groupe est de retour et il a bien grandit. J'avais pu entrevoir l'évolution à travers la vidéo de leur concert à Cuba et leur son ainsi que leur puissance m'avaient impressionné.

Amer se présente dans un joli digipack, orné d'une photo fourre-tout, elle demande du temps pour l'observer, comprendre la présence de chaque objet et par ce biais-là elle est à l'image de cet album.
Les titres des morceaux sont en français mais les textes en anglais, je précise car je me suis fait avoir.

Se lancer dans Amer est une expérience car The Prestige ne s'offre pas facilement. Son ambiance est lourde et intense et sa musique sombre et puissante. Les références arrivent rapidement : Converge, Dillinger Escape Plan ou encore Birds in Row. Le premier morceau qui offre son nom à l'album impose une atmosphère oppressante derrière un long mur de larsen. La bête noire, qui le succède, est fureur et déstructuration, puissance et noirceur. Un morceau taillé pour la scène. Le groupe sait aussi contre balancer et c'est le cas avec Léger de Main ou Petite Mort qui amènent en post-hardcore une atmosphère intense.



Enregistré par Amaury Sauvé, qui a déjà produit As We Draw ou Birds In Row, Amer est un excellent album s'il on veut bien s'y plonger mais  son accès peut se révéler compliqué. Ses compos intelligentes et l'ensemble pensé et réfléchi font de cet album une œuvre complète à laquelle il faut offrir le temps de l'écoute pour l'apprivoiser. Je suis certain que dans quelques années on perlera d'Amer comme un des albums clés de ce style.





vendredi 24 mai 2013

Interview - Fifou alias Mr FiFi

Écartons nous un peux de ceux qui tiennent les guitares et hurlent dans les micros pour faire un petit focus sur un personnage de l'ombre qui tient son appareil photo comme une six cordes et nous délecte de superbes images, de bons petits clips et de docus intrusifs. Apprenons en plus sur FiFou



   Fifou peux-tu te présenter ?
Salut ! 
Je suis donc Fifou, ou Mr Fifi (ça dépend à qui je parle, mon vrai surnom est Fifi mais le surnom Fifou m'a été imposé par la suite, merci Guerilla Poubelle, haha).
Je fais des vidéos (réaliser, filmer, monter, je fais tout par moi même, sauf cas exceptionnels) et des photos pour divers groupes de musique. J'ai réalisé pas mal de clips pour différents groupes tel qu'Uncommonmenfrommars, Guerilla Poubelle, Nine eleven, P.O.Box, Coquettish, Fanny.dx ou encore Birds In Row.
Mais ce que j'aime par dessus tout, c'est le documentaire, partir sur la route avec des groupes, filmer ce qui se passe, et en sortir quelque chose ! 
Ca a déjà donné deux documentaires : "Ceci n'est pas une fiction" avec Guerilla Poubelle, et "Detour(s)" avec P.O.Box.

Mr FiFi