Un peu de POESIE ZERO avec un vieux morceau : Cocktail Molotov
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mardi 10 mars 2020
samedi 15 février 2020
THIS FRILLY APE – Lovely Mutant Cauliflower
Autoproduction
Il m’arrive parfois de trouver des ovnis parmi les productions que je reçois. Et comme on me le demande j’ai toujours essayé de donner mon avis. Aujourd’hui je parlerai donc de This Frilly Ape, groupe en total décalage avec ce que je peux écouter mais dont les sonorités pourraient vous parler.
This frilly ape est le projet Jérémy Rumério, sorte de défouloir, d’exutoire où il expérimente différentes sonorités complètement folles tout ça seul.
L’entrée en matière se fait avec Carcinogenic slave-driver un morceau de plus de 9min 30 durant lequel on passe de références stoner à des choses très bruitistes que je trouve personnellement relativement difficiles d’accès. Spoilt for choice se révèle plus posé dans un style plus post-rock laissant place à une atmosphère davantage aérienne que l’on retrouve aussi sur des titres comme Lovely Mutant Cauliflower ou self constrained. This Frilly Ape s’aventure aussi dans l’expérimental avec Knead me ou Radioactive Wreck, là je dois avouer que j’ai eu du mal à suivre mais force est de constater que Jérémy a des idées plein la tête.
Je trouve l’ensemble complexe avec un univers déjanté et je dois avouer que je n’ai pas su rentrer dedans, moi qui ai juste besoin du truc le plus basique pour m’éclater. Mais derrière ce déluge sonore il y a un gros travail et une imagination totalement farfelue qui sont à louer.
J. NeWSovski
mardi 11 février 2020
COBRA JAUNE
COBRA
JAUNE
Autoproduction
Quelque part
entre le personnage du manga culte, la voiture de sport mythique et le serpent
en lui-même, Cobra Jaune amène, rien qu’avec son nom, de multiples
images en tête. Mais quand on apprend que le groupe n’est autre que The Decline !
sans Kévin,
son chanteur, on s’attend aussi à de belles surprises. Et la première c’est c’est
que Cobra
Jaune
ne respire pas les pubs irlandais comme ce fut le cas auparavant.
Cobra Jaune évolue plutôt dans
une sphère plus mélodique, plus posée quelque part entre Hot Water
Music
et Shaggy
Hound
(Dreadful End).
Le son n’est pas top mais pour une première production l’ensemble des trois
titres est plutôt prometteur. Difficile de faire des comparaisons avec The Decline !
tant les deux groupes évoluent dans des registres totalement différents, plus
enclins aux mélodies, la basse se veut dominante et les faux airs de Second
Rate
se font sentir sur Praying Mantis. Pour finir, The Only Way Out,subtil morceau indie
bercé par des vagues de guitares aériennes, est un joli rayon de soleil plein de
promesses pour l’avenir.
J. NeWSovski
samedi 8 février 2020
mercredi 29 janvier 2020
VIOLETTE – Volume 2, Notre essence
7.5/10
On va sortir
de notre zone de confort et tenter de découvrir autre chose que du punk à
roulettes. L’arrivée dans ma boîte mail de cet album de Violette tombe à
point nommé. Ici on parle de métal moderne, emprunt de lourdeur et bercé par de
longues mélodies. Le chant est en
français et raconte des histoires que l’on se prête facilement à écouter sans
que les sonorités ne choquent.
Formé il y a
douze ans maintenant, Violette vient du Jura Bernois en Suisse,
le groupe est proche de feu Meltdown, qui m’avait fait une belle impression sur
son seul et unique album. Le groupe me rappelle Memories Of A Dead
Man notamment le chant qui me remémore
celui de Pierre sur le premier opus mais aussi Cult Of Luna
(caché en
moi). L’ambiance est vite annoncée sur le
premier morceau, Les ombres,
qui, sur une rythmique assez posée amène de la lourdeur dans la musique que le
chant vient appuyer, le titre fait la part belle aux mélodies. Et sur Viljar Violette poursuit se recette
entre chant mélodique et le lead plus brutal. J’aime le côté aérien qui se
dégage du groupe, très planant (Laisse
brûler ; L’autre
nuit) il amène une certaine forme mélancolique qui est plutôt
appréciable.
Finalement
je trouve le groupe assez atypique et j’aime ses nuances douceur / rage qui
peuvent s’exprimer brillamment comme sur Ange
et c’est ce qui rend Violette plaisant je trouve, le fait que le groupe
soit un mélange de post-metal, de métal ambiant et parfois de métal tout court.
Une belle surprise pour peu qu’on apprécie les mélodies dans le métal.
J. NeWSovski
vendredi 24 janvier 2020
BONELESS – Cris Intérieurs (EP)
BONELESS
– Cris Intérieurs (EP)
J’aime voir
qu’il y a en France un joli réservoir de groupes prometteurs, que le punkrock
se transmet peu importe les modes musicales du moment. Quelle que soit la
génération, des groupes tirent les autres vers le haut, en influencent beaucoup et ainsi des jeunes émergent.
On parle depuis quelques années déjà du trio toulousain de Boneless suite à leur premier EP et leur premier album et les voici déjà de retour pour 5 nouveaux titres.
On parle depuis quelques années déjà du trio toulousain de Boneless suite à leur premier EP et leur premier album et les voici déjà de retour pour 5 nouveaux titres.
On ressent
beaucoup d’influences françaises et américaines que le groupes assimile de
mieux en mieux. Le chant en français fonctionne plutôt bien notamment sur le schéma,
morceau d’ouverture. Boneless aime les mélodies et cela se ressent sur La fête est finie et de l’amour
à l’échafaud, mais aime aussi travailler ses textes comme sur #revolution.
Mais c’est
sur Cris intérieurs que je trouve que le
groupe est le plus fort avec une belle maîtrise des chœurs sur le refrain, ça
passe superbement, les mélodies durent et les presque quatre minutes se
révèlent être un vrai bonheur. On en redemande des comme ça !
Petit à
petit Boneless grandit et devient de plus en plus intéressant au fur et à
mesure de ses productions. Affaire à suivre.
J. NeWSovski
mercredi 22 janvier 2020
dimanche 19 janvier 2020
STUPID KARATE – Snack or die (EP)
STUPID
KARATE – Snack or die (EP)
Minga
Records / KLVR Records / Sleepy Dogs rds / Spit It Out / Bad Mood Asso / Dead
Punx Records
L’annonce
s’est faite en toute discrétion en fin d’année, un évènement pourtant majeur
qui risque de bouleverser la vie de milliers de jeunes (et moins jeunes) :
le retour de Stupid Karate.
Après une
pause de deux ans et le départ d’un de ses membres vers le Canada, le groupe
Lillois est de retour plus motivé que jamais. L’occasion parfaite pour moi de
ressortir mon bandeau de Karaté Kid et mon T-Shirt de JCVD.
Stupid Karate n’a rien perdu de
son énergie, bien au contraire, il semblerait même que le groupe ait encore
durci le ton. John Candy Till I die lâche
les amarres avec un punkrock très rythmé avant que Snack
Or Die déchaîne des influences métal plutôt bien venues qui
apportent un plus non négligeable à la musique du groupe Lillois. Toujours
teinté d’humour le groupe amène une question que l’on pourrait qualifier
d’existentielle avec Is Kevin Bacon
Vegan ? qui résume bien le groupe : humour, grosse
débauche d’énergie mais de bonnes mélodies. Les autres titres sont du même acabit
et je mettrai en avant le délirant Super Nachos.
Et comme
c’est un peu une tradition, le groupe nous octroie une reprise avec I Want More tirée du répertoire des Suicidal
Tendencies.
Stupid Karate
a décidé de ne toujours pas se prendre au sérieux et c’est plutôt une bonne
chose car avec ce nouvel EP il nous livre 8 titres efficaces, énergiques et
bien délirants. Un régal !
J. NeWSovski
samedi 18 janvier 2020
mercredi 15 janvier 2020
PINOCCHIO - s/t (EP)
PINOCCHIO
- s/t (EP)
Toxic
State Records
En 2019, les
femmes ont pris le pouvoir du punk US. MANNEQUIN PUSSY fut certainement le
meilleur représentant d'une scène foisonnante. Un autre groupe au patronyme
difficilement googleisable, PINOCCHIO, a sorti un EP très prometteur il y a
quelques mois. 8 titres nerveux et tendus dont la durée dépasse rarement les 2
minutes. Balançant entre punk et power pop, les New-Yorkais ne sont pas
complètement inconnus. Leur chanteuse Mary Jane Dunphe
est une touche-à-tout qui officie dans des groupes aussi différents que CC DUST
(synth pop musclée) ou the VEXX (dream pop). La voir se frotter au punk n'est
donc pas une surprise tant sa voix puissante et criarde se prête
merveilleusement bien au style. Elle est sans conteste l'atout principal du
projet PINOCCHIO. Mary Jane Dunphe semble dans un premier temps se chauffer la
voix sur le morceau introductif "My
Time vol.1".
Assez calme et porté par une grosse boite à rythme, le chant rappelle un peu
celui de Nina Hagen. Mais les guitares désaccordées, la rythmique
impeccable et le chant survolté prennent vite le dessus sur "Light Speed vol.1" et surtout sur la
petite bombe "Light Speed vol.2".
"Behind You" fait office
d'intrus avec son intro de basse et son format (2 minutes 30, soit le titre le
plus long du EP). "Trick Plane"
réussit l'exploit de réunir deux morceaux en un, en moins d'1 minute 30. Dominé
tout d'abord par une ambiance assez pop (refrain chanté en chœur, rythme plus
lent), le titre change subitement d'orientation en prenant une tournure plus
speed et braillarde. "My Time vol.2"
et son riff imparable constitue la deuxième perle punk de l'EP qui se termine
comme il avait commencé : boite à rythme, vocalises et mélodie quasiment
identiques.
Ce premier
coup d'essai est une réussite. PINOCCHIO ne révolutionne pas le genre mais
l'énergie déployée est réellement communicative. Reste à savoir si PINOCCHIO
s'inscrira dans la durée tant les projets musicaux de son leader sont nombreux.
Mr Caribou
Morceau préféré : My time vol.2
mardi 14 janvier 2020
Vidéo - Hans Gruber & The Die Hards
Un peu de ska avec Eternal Beach Ball de Hans Grüber and the die hards.
dimanche 12 janvier 2020
BETWEEN BODIES - On fences (EP)
BETWEEN
BODIES - On fences (EP)
Krod
Records
Between Bodies est un groupe
allemand fraîchement signé chez Krod Records, label qu’on ne présente plus ici et qui
offre une étiquette qualitative au groupe. On s’attend donc à un groupe
mélodique mais avant tout indie.
Fire Alarm
introduit l’EP avec un punkrock mélodique mais qui fait preuve d’intensité,
quelque part il me rappelle The Promise Ring et d’autres groupes de la vague émo
de la fin des années 90. J’aime beaucoup la mise en avant des mélodies avec des
rythmiques assez soft qui amplifient les bonnes idées du groupe. Les quatre
membres de Between Bodies ont auparavant évolué au sein de Giver,
A
Time To Stand et Worst Gift avec lesquels ils ont pas mal tourné et
accumulé une bonne expérience qui permet à Between Bodies
d’afficher une maturité intéressante pour un premier effort. Le morceau Great, mis en avant par un clip il y a
quelques semaines reflète bien cet EP dont on espère une suite rapide en format
plus long.
Très bonne découverte.
J. NeWSovski
samedi 11 janvier 2020
jeudi 9 janvier 2020
MENTAL DISTRESS – Pas beaucoup d’avenir
MENTAL DISTRESS – Pas
beaucoup d’avenir
No Way Asso / Crapoulet
Records / Dirty Guys Rock / Don’t Trust The Hype / Mon Cul C’est Du Tofu / KLVR
Records
8/10
Mental Distress n’est pas un
groupe inconnu par ici, on avait déjà apprécié leur split avec les Tourangeaux
de ED
WARNER
(quel nom de groupe !) et j’avais chroniqué leur premier Ep il y a deux
ans maintenant.
Le groupe de
Strasbourg a donc pris son temps entre chaque production et pourtant dans leur
musique on sent davantage l’urgence et la fougue. Pour donner rapidement un
point de mesure Pas beaucoup de d’avenir contient 17 titres expédiés en 22
minutes… Autant dire que l’intro de Gamin Blessé
et ses 2 minutes 50 en plein milieu de l’album offre une pause salvatrice.
Mental Distress est plein d’énergie
et décharge un punk hardcore terriblement efficace. Les titres sont directs et
efficaces : schlag et
amoureux, aluminium…
J’aime d’ailleurs beaucoup ce dernier morceau avec sa rythmique saccadée. Le
chant français passe très bien et c’est intéressant de se prendre à écouter les
textes. Les paroles de PN
sur, certainement, une expérience personnelle avec un pervers narcissique sont
un bon d’exemple pour se rendre compte que Mental Distress
ne parle pas que d’alcool et de baston.
Le groupe
fait appel aussi à des samples issus de films qui lancent les morceaux, une
pratique un peu perdue ces dernières années mais que j’apprécie beaucoup.
Excellent
défouloir, ce premier album de Mental Distress confirme les précédentes
productions du groupe. A écouter sans modération.
J. NeWSovski
mercredi 8 janvier 2020
Clip - Raised Fist
Aujourd'hui voici Venomous, le meilleur morceau du nouvel album de Raised Fist : Anthems
mardi 7 janvier 2020
lundi 6 janvier 2020
JIMMY EAT WORLD – Surviving
JIMMY EAT WORLD – Surviving
RCA
6.5/10
Je crois que
je pourrai commencer toutes mes chroniques de Jimmy Eat World en
parlant de Clarity, le monument Clarity.
Un album rare, précieux, emprunt de justesse et de fragilité. Pièce maîtresse de
la scène indie appelée alors émo.
Le groupe s’est
trouvée une nouvelle stature après la sortie de Bleed American,
album dont l’efficacité et la capacité mélodiques sont justes impressionnantes.
Et puis le groupe a glissé petit à petit vers un college-rock plus ouvert et
mainstream perdant, à mon goût, album après album, son charme et son identité.
Surviving
est donc le 10ème album du groupe et, en tant qu’ancien fan du
groupe, je ne peux qu’être impatient de le découvrir. Je dois avouer que le
groupe garde une belle capacité à poser des mélodies accrocheuses comme sur Surviving ou Criminal
Energy. Je me mets à croire que, sans que
ce soit exceptionnel, JEW est en train de remonter la pente… jusqu’à ce que 555 commence. Là, force est de constater
que le groupe évolue dans d’autres sphères. Les sons électroniques passent mal,
très mal à mes oreilles, le chant de Jim Adkins aussi,
difficile de l’entendre monter.
One Mil
tente bien de rappeler au bon souvenir de la jeunesse du groupe mais il y a
quelque chose de cassé désormais qu’ All
The Way,
quelques minutes plus tard, continue à entretenir avec ses chœurs et son horrible
trompette. Congratulations, dernier
morceau de l’album enfoncera le dernier clou.
Jimmy Eat World balance
quand même quelques titres pertinents avant la fin : Love
Never, Recommit
et Diamond mais l’impression que je ressors
de cet album est celle d’expérimentations peu convaincantes et de morceaux très
calibrés pour plaire à un maximum de monde.
J. NeWSovski
Morceau préféré : One Mil
dimanche 5 janvier 2020
Clip - THE DEADNOTES
Voici Hopeless Romantic par The Deadnotes dont l'album Courage sortira en février prochain sur leur propre label 22Lives Records
samedi 4 janvier 2020
jeudi 2 janvier 2020
Le Bilan 2019
Le temps est venu de faire l'exercice préféré de cette fin d'année : le grand bilan ! 2019 est une année marquée par un nombre plus restreint de sorties punkrock que les précédentes ce qui rend l'exercice d'autant plus difficile. Bonne lecture et j'attends les vôtres en retour...
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