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mercredi 1 novembre 2023

QUENTIN SAUVÉ – The Apiary Love Session [EP]

 


QUENTIN SAUVÉ – The Apiary Love Session [EP]

 

Quentin Sauvé est de retour avec un court Ep de 3 titres seulement pour nous emmener hors du temps.

3 morceaux issus de son dernier album (enjoy the view) et enregistrés en live au Studio Apiary à Laval.

Un moment d’une beauté rare, d’une grande douceur et finalement très aérien. Je peux citer la délicatesse de Tunnel, la fragilité et la nostalgie qui transpirent de see you soon ou encore la beauté de nostalgia, où Quentin se retrouve seul au clavier.

Rien à redire, il s’agit d’un trois titres magnifique, on aurait tant aimé qu’il y en ait dix de plus…

J. NeWSovski

 

 

https://www.facebook.com/quentinsauvemusic/

https://www.youtube.com/channel/UCdOdwc91ATTEODZy-z2G7Ag

https://quentinsauve.bandcamp.com/album/the-apiary-live-session

 


dimanche 30 avril 2023

QUENTIN SAUVÉ – Enjoy The View

 


QUENTIN SAUVÉ – Enjoy The View

Hummus Records / Luik / Bright colors

 

Alors même que le dernier opus de Birds In Row (Gris Klein) chauffe encore toutes les platines et que les concerts s’enchaînent, Quentin Sauvé, bassiste du trio Lavallois, sort son second album avec donc une actualité brûlante.

 

Ici, on change complètement de style au point de dérouter ceux qui s’attendent à de la distorsion à fusion, car Quentin poursuit sur la lignée de Whatever it takes, son premier album solo. On parle ici de folk sobre et raffinée que j’aime bien appeler Folk pour Coreux (expression empruntée au Forsaken Shadow). C’est d’ailleurs marrant de voir qu’il joue souvent en première partie de groupes qui tabassent que ce soit Birds In Row mais aussi Brutus pour qui il a ouvert sur toute la tournée ou encore Tiny Voices dont il a fait la release party à Angers.

 

Sur des mélodies très mélancoliques s’ouvre Reflections, le morceau se veut intimiste et, de la même manière, Enjoy The View prend le temps d’amener son univers emplein de nostalgie. Un sentiment qui ressort de façon probante de ce deuxième album. Les textes et les morceaux font preuve d’une grande sincérité et l’émotion transpire à travers les mots. Je trouve que See you soon amène de l’espoir malgré un thème triste (le décès de sa grand-mère). Le texte est très beau et très touchant, il est bien appuyé par des vagues entêtantes. De la même manière Horizon aborde la façon dont Quentin a vécu le confinement le tout appuyé par une petite rythmique omniprésente.

 

Autre texte intimiste avec Punches dont le chant et les mélodies me rappellent un peu l’univers de Mohawk. La douceur s’empare de Nostalgia, un titre joué au piano avec une voix d’une justesse terrible dessus, mon seul regret est qu’il soit trop court.

Alors que l’ensemble de l’album semble porté par une sorte de gravité mélancolique, Tunnel affiche davantage de lumière et de clarté à l’album. Puis tout se termine de manière magistrale avec Random Streets, un morceau sur le dilemme des musiciens de ne jamais être chez soi quand ils tournent et de vouloir être sur la route quand ils sont chez eux. 7 minutes 30 d’une intensité prenante.

 

L’album a été enregistré en dehors du studio Apiary et plus exactement au Black Box Studio par Etienne Clauzel et son frère, Amaury Sauvé, sur bande, à l’ancienne si l’on puit dire. Cela amène une atmosphère plus chaleureuse au son.

 

 

 

Enjoy The View est donc un superbe album d’un artiste accompli qui maîtrise totalement et sa voix et sait faire passer ses émotions.

Posé et triste, Quentin s’y exprime comme il ne le fait avec Birds In Row. Un grand artiste.

J. NeWSovski

 

 

 

https://quentinsauve.bandcamp.com/album/enjoy-the-view

https://quentinsauve.com/



vendredi 10 juillet 2020

INTENABLE – Envier les vivants




INTENABLE – Envier les vivants
Guerilla Asso / Fireflies Fall
C’est avec Quatrième Mur que j’ai découvert Intenable, un peu tardivement me diront certains, mais je dois avouer que j’ai été rapidement charmé par ce groupe formé d’anciens Nina’school. J’ai aimé cette fraîcheur que le groupe dégage et aussi le subtil côté poétique qui en émane.

Cette version 2020 d’Intenable se veut un peu chamboulée avec l’arrivée d’un nouveau bassiste (Thibaut) et donc le glissement de Clem à la guitare.
On retrouve dès les premières notes de l’époque le son et les accords de guitares caractéristiques d’Intenable. Il y a peu de groupes que l’on reconnait aussi rapidement avant même que la voix n’arrive et, sans que ce morceau ressemble à ceux des précédents albums, il possède la touche unique et irrésistible du groupe Bordelais. J’aime la rythmique du refrain, les paroles bien trouvées. Ce morceau commence juste parfaitement ce troisième album.
J’aime le côté mélancolique qui émane des chansons et certaines semblent habitées, la fin de l’époque avec ses longues mélodies mais aussi Ensemble, en cendres très aérienne sur son traitement.

Les paroles se veulent engagées que ce soit sur le plan social et donc politique c’est le cas sur Le portrait de Marcel qui fait référence au mouvement Gilets Jaunes ou encore Une cravate ou une corde. Beaucoup d’intensité dans la première citée avec un décalage intéressant, je trouve, entre paroles et musique.

Il y a un côté Justine sur L’aube des vaincus, peut-être aussi sur Mono-tone, je suis d’ailleurs moins fan de ce titre, même si c’est l’un des plus rythmés, il remuera certainement en concert mais sur cet album je le trouve en léger décalage.
J’aime beaucoup les chœurs d’Antho, le ton éraillé de sa voix fait des merveilles derrière (Nuées ardentes). J’en profite pour placer qu’il est omniprésent sur la scène punk actuellement entre sa présence dans Guerilla Poubelle, Quitters, Intenable donc et aussi son projet solo Mauvaise Pioche dont le nouvel album va débarquer très vite.

J'aime beaucoup aussi à la renverse, qui voit le featuring de Peno de The Traders (un sacré groupe !), sa voix est juste parfaite dessus.

Avant de conclure je ne peux qu’être soufflé par le dernier morceau Mer Morte, qui me fait le même effet qu’Elégie sur Quatrième Mur. Un morceau d’une terrible intensité, on sent de la douleur et de la nostalgie dans les textes qui semblent parler du décès d’une personne très proche (Mère ?) et, entre les mélodies et les chœurs ce morceau est sublime. Un grand moment qui rend Intenable si singulier et irrésistible. Bien plus qu’un simple groupe de punkrock.

Je noterai aussi la superbe pochette de l’album faite par Arya Prznierska, l’insert du vinyle est du même acabit ce qui en fait un bien bel objet. Quant au son, on félicitera le travail de Guillaume Doussaud du Swan Sound Studio, le mastering de Thibault Chaumont et le mixage par Amaury Sauvé, qu’on ne présente plus, est aussi excellent.

Le punkrock français chanté dans notre langue possède un véritable réservoir de groupes passionnants. Dans des styles proches j’adore Guerilla Poubelle et Justin(e) et, avec ses deux derniers albums, je dois avouer que je place Intenable dans le trio. Le groupe bordelais possède un incroyable talent pour composer de superbes morceaux. Un très grand album tout simplement.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Mer Morte




vendredi 3 février 2017

NINE ELEVEN – Sentinels



NINE ELEVEN – Sentinels
Bad Mood rcds, Désordre Ordonné, Dingleberry rcds, Don't Trust The Hype, Emergence rcds, Epidemic rcds, Grain of Sand rcds, Guerilla Asso, Hardcore 4 Losers, I Corrupt, I For Us, Sieve & Sand rcds, Trivel rcds, Ugly & Proud rcds, Unlock Yourself rcds, World Appreciated Kitsch rcds & Nine Eleven Conspiracy 
9 /10

Nine Eleven est juste un groupe hors norme, un groupe énorme par sa générosité et son ouverture qui en 10 ans a exploré et innové. Durant tout ce temps il a su conserver une ligne de conduite des plus remarquables et ce malgré de nombreux changements de line up.

Et voilà la bête de retour fin 2016 avec un album concept d’un seul morceau de plus de 33 minutes. Principe original (on se souvient aussi de The Decline de NoFX) mais aussi casse-gueule, le groupe n’en est pas à son coup d’essai car 24 years le précédent album, qui remonte à plus de 3 ans et qui portait déjà aussi la signature originale du duo Nine Eleven / Amaury Sauvé, était inspiré de la pièce de théâtre Faust de Goethe.

Sentinels se révèle en très peu de temps d’une richesse impressionnante, l’apport de violons par exemple qui subliment certains passages de cet album ; il sent aussi fortement la patte d’une très grande pointure : Amaury Sauvé et son Apiary Studio.

Clairement la scène française, dans ce registre, est créative et talentueuse, ainsi on rapprochera les manceaux de Birds In Row mais aussi Past pour cette expression d’une musique lourde, puissante et pénétrante.

Il n’y a pas grand-chose à reprocher à Sentinels, peut-être quelques passages difficiles d’accès et les contraintes du concept qui fait qu’il n’y a qu’un seul titre ce qui fait qu’on le commence toujours au début et qu’on part pour une expérience d’une demi-heure. Mais quelle claque !
Au-delà de tout ça, le groupe s’implique aussi politiquement puisque les bénéfices vont vers un groupe autonome français d’aide pour ceux qui s’engagent dans des luttes.  La grande classe quoi !

J. NeWSovski

A classer entre Birds In Row et Aussitôt Mort





mercredi 27 juillet 2016

PAST – Cliffangher



PAST – Cliffangher
Voice of the Unheard, Unlock Yourself Records, Dingleberry Records and Desertion records
8.5/10

PAST est un groupe de Bordeaux formé en 2011 qui envoie du gros rock indé post-hardcore mélangeant puissance et passages aériens. Le trio a déjà 2 EP à son actif et a pas mal tourné notamment en compagnie de Birds In Row. Il est d’ailleurs important de signaler que Cliffangher a été enregistré, tout comme le groupe lavallois précédemment cité, par Amaury Sauvé au Apiary Studio. Hormis le fait que le son de cette production soit tout juste excellent il est important de signaler que les groupes enregistrés par Amaury Sauvé ont des points en commun que ce soit Birds In Row ou The Prestige, notamment le fait d’être capables d’envoyer énormément d’énergie et d’alterner avec des passages mélodiques.

PAST ne déroge pas à cette règle quasi familiale et envoie dès les premières minutes de Spring un maximum de puissance, avec un chant bien gueulé devant un mur de guitares. Le jeu de batterie est extrêmement bien pensé et envoie roulements sur roulements. La marque de fabrique est donc posée gros son et chant gueulé, le talent fera le reste. Les titres s’enchaînent nous entraînant toujours un peu plus dans leur univers parfois sombre (Cliffangher)
Drawn by feet se veut quant à lui plus introspectif avec une longue introduction calme et prenante, laissant plonger dans un monde quasi aérien qui n’est pas sans rappeler Cult Of Luna.

Même si l’accès à la musique de ce genre de groupe n’est pas toujours chose aisée, j’adore, et c’est aussi le cas pour The Prestige, l’ambiance sombre et cette énorme débauche d’énergie qui en résulte. On se laisse vite prendre dans les filets de PAST et difficile de s’en défaire mais peu importe car c’est un vrai plaisir. J’ai désormais hâte de les voir en live.

A noter aussi que l’album est à prix libre sur leur bandcamp…




jeudi 30 juin 2016

ABSDED – Nukem (EP)



ABSDED – Nukem (EP)
Coups de couteau

Un petit Ep de seulement 3 titres pour me permettre de découvrir Absded, un groupe hardcore noise métal de Figeac dans le Lot. Som Telleck, petite contrepèterie sur le nom du morceau qui amène à penser que le groupe officie dans la bonne humeur, annonce rapidement la couleur avec une musique extrêmement puissante, sans concession et d’une violence débordante. On sent aussi une grosse maîtrise du style que beaucoup comparent à Chariot ou Converge.
Les deux autres titres (Gaza et Miss Understood) sont surprenants car plus posés, plus noise mais aussi plus mélodiques. Personnellement je préfère. Ils laissent surtout entrevoir un joli talent d’écriture et une capacité intéressante à captiver l’auditoire.

Le son est très bon, enregistré par Oli au dismal sound studio d’Albi et masterisé par l’inévitable Amaury Sauvé à The Apiary Studio de Laval.

Une belle découverte quoiqu’un peu courte mais qui laisse augurer de belles choses et surtout de belles prestations sur scène.