Pour finir cette semaine spéciale Burning Heads, un petit live au Hellfest de 2018 dans l'ancienne configuration.
Affichage des articles dont le libellé est 2018. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 2018. Afficher tous les articles
dimanche 17 avril 2022
vendredi 15 novembre 2019
PENSE - Realidade, Vida E Fé
PENSE - Realidade,
Vida E Fé
Mud Cake
Records
J’ai
rarement l’occasion d’écouter des groupes de punkrock brésiliens et je profite
de la réédition de cet album de 2018 par Mud Cake Records pour parler de
Pense.
Le groupe s’est
formé en 2007 à Belo Horizonte, Realidade, vida E Fé est
leur 3ème album. Musicalement on a le droit à du punkrock mélodique très rapide
et assez agressif qui n’est pas sans me rappeler les excellents Baxter
de Bressuire qui avaient sorti un album chez Eternalis et Free Edge
il y a déjà quelques années.
Le quintet
brésilien aime donc jouer vite et fort et le chant en brésilien passe plutôt
bien, certaines sonorités accrochent plus que d’autres mais dans l’ensemble c’est
assez plaisant à écouter. Le groupe aime aussi tirer des mélodies (Levanta e vai) et pousser de la voix déjà
bien éraillée (Existencia). Il n’y a rien
de révolutionnaire mais on peut louer l’efficacité de l’ensemble.
J’aime aussi
beaucoup la pochette et son effet visuel qui me rappelle l’excellente série Westworld.
Il y a donc
un côté assez exotique chez Pense qui, durant les 11 titres de cet album ne
ménagera jamais ses efforts pour distribuer une grosse dose d’énergie.
J. NeWSovski
mardi 23 avril 2019
SPEED JESUS – The Giant Hack
SPEED JESUS – The Giant Hack
Opposite Prod
4,5/5
AAAAAAH Les
beaux jours arrivent. Si vous pensiez aller chez Kiloutou louer un décapeur
thermique pour enlever les mauvaises herbes de l’allée de la maison, ne vous
embêter pas avec ça. Sortez l’enceinte bluetooth et connectez-vous sur la page
Bandcamp de SPEED JESUS, on se cale
sur leur 1er album « The Giant
Hack » et surtout mettez le volume à fond. Ça aura le même effet…
Alors SPEED JESUS c’est quoi à part un
remplaçant de luxe d’un décapeur thermique. Et bien ce sont 3 musiciens issus
des groupes GRAVITY SLAVES et MONDE DE MERDE qui jouent aux petits
oignons un hardcore bien sauvage et progressif qui vous saute à la gorge tel un
berger allemand à qui on n’a pas donné sa dose de Frolic depuis un bon bout de
temps (Petite dédicace pour Dudu le
Chanteur/Bassiste de SPEED JESUS).
« The Giant Hack » est
agrémenté de petites touches de blast tendance Black Metal comme sur « Dig It » ou bien encore « It’s Mandatory ». Mais également des
inspirations punks comme sur « No Regrets »
ou sur « Bois in Blue/ Dead Cops » »
Ce qui est
bien chez SPEED JESUS, c’est que
rien n’est linéaire et ils savent naviguer dans les eaux troubles avec des
morceaux bien progressifs comprenant des bons breaks et surtout un ton bien
heavy.
Perso j’ai
un petit faible pour « Hang Them All »,
morceau au rythme moins soutenu mais montrant tout autant de rage avec cette
voix à la Bard LINGA (chanteur du
groupe de stonerpunk norvégien BOKASSA).
SPEED JESUS avec son « The Giant
Hack » nous délivre un premier essai assez déstabilisant dans le bon sens
du terme avec du chao, de la rage, de l’intelligence et de la sueur.
Herr KROMBACHER
Le TOP 3 de
l’album….
mardi 9 avril 2019
Interview - Heavy Heart
Heavy Heart est mon coup de cœur de ces dernières années. Après un premier EP prometteur en 2015 le groupe a enchaîné avec deux albums de haute qualité, des dizaines de concerts et tout dernièrement un petit EP acoustique.
J’ai pu les rencontrer en
décembre dernier L’Etincelle à Angers pour un concert de soutien à l’association
La Grande Ourse qui s’occupe d’héberger des gens à la rue.
Extrait de l’interview,
la fin s’étant envolée avec la batterie de mon dictaphone…)
mardi 5 mars 2019
COERCION – Veritas (EP)
COERCION – Veritas (EP)
Bird Attack Records
4.5/5
Sorti l’an
passé sur Bird Attack Records sans
faire trop de bruit, Veritas
de Coercion est un sacré bon EP bien
emmené par le titre lose to
win, clippé et diffusé il y a quelques
mois sur le blog.
A l’origine
le groupe s’est formé en 1996 avec des membres de Good Riddance, Fury 66 et Death By Stereo pour ne citer que les plus
connus. L’arrivée de Jim Miner de Death By Stereo à la guitare l’an passé a redonné vie et vigueur au
groupe en apportant son jeu assez spécifique qui fait le charme de son groupe d’origine.
Passée la
courte introduction, l’entrée en matière se fait de belle manière avec le
nerveux Choices qui rappelle Only Crime avec des riffs métal
dans la guitare. La voix de Jake
Desrochers se pose parfaitement sur ce titre. Decease
and desist
se veut plus lent et plus mélodique tout en conservant une identité hardcore
marquée, ce titre me fait un peu penser à certains morceaux d’Alkaline Trio. Coercion se révèle ensuite plus agressif
sur The Reasoning avec un chant hargneux et un
rythme effréné derrière. Pour finir je parlerai aussi de
forgive me not, autre morceau au rythme lent, qui s’alourdit sur
sa seconde partie révélant les références métal du groupe. Un bon morceau.
Veritas est un EP varié qui sur 6
titres explore de nombreuses facettes du punlrock rappelant au passage de nombreux
groupes tout en réussissant à garder une qualité constante sur chaque morceau.
J. NeWSovski
samedi 23 février 2019
NORD – And Now There’s Only A River Left Behind
NORD – And Now
There’s Only A River Left Behind
Autoproduction
8.5/10
Derrière ce
très sobre et joli artwork se cache And now there’s only a river left behind
le premier album de Nord, un groupe
parisien que j’ai bien du mal à classer.
Le trio évolue
sur plusieurs registres que ce soit du rock indie armé de grosses guitares
notamment sur le très beau The
Only Light
ou le post rock avec le morceau d’ouverture The
Quiet Walker
qui commence de façon très langoureuse avant de prendre en intensité de belle
manière. Les Parisiens explorent aussi des territoires plus lourds et sombres
façon Deftones sur Near Death
Experience ou Holy
Mountain aux sonorités métal.
Nord aime alterner, alternance de tempos
dans les morceaux mais aussi de styles tout au long de l’album. L’ambiance se
fait parfois lourde et enivrante lorsque le groupe se lâche (la fin de The Quiet
Walker est géniale) et que dire de Ghost est ses petits riffs. Puis la tempête
laisse aussi place au calme comme sur l’interlude instrumentale Silent Shapes.
Le chant de Florent inspire de la mélancolie, de la
nonchalance et son grain de voix me plait beaucoup notamment son petit voile.
Par contre je suis moins fan de ses montées dans les aigus, je ne suis pas adepte
de ce genre de techniques vocales qui apportent peu à mon goût.
And now there’s only
a river left behind finit donc avec 11 titres et 50 minutes d’écoute qui passent avec une
vitesse déconcertante.
C’est donc un bien bel album pour
Nord, surtout lorsque l’on découvre qu’il s’agit de leur premier, il met en
valeur un groupe technique et inspiré.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Watch
This Burn
samedi 9 février 2019
WALK AWAY – S/t (EP)
WALK AWAY – S/t
(EP)
Pencil Records
5/5
De la
lourdeur en veux-tu ? De l’ambiance sombre aussi ? C’est ce qui t’attend
dès les premières notes de Cursed City.
Morceau de hardcore qui me rappelle les légendaires Kickback. La mise en condition de ce titre permet de rentrer
parfaitement dans cet EP de six morceaux. Déjà Azincourt
se veut plus incisif, plus énergique avec un chant que j’apprécie beaucoup. J’aime
ce style de hardcore qui arrive à allier puissance, lourdeur et énergie. Et par
là In the depht of the
sea me rappelle des groupes comme Fat Society ou Disturb à
l’époque où j’écoutais beaucoup ce style, le groupe penche même fortement vers
le métal.
Passage sympa aussi sur The Rosary avec juste batterie basse et chant, les choses simples sont souvent les plus efficaces. The Cult finit l’EP sur une ambiance sombre et malsaine qui ferait une superbe bande son à certains romans de Maxime Chattam.
Passage sympa aussi sur The Rosary avec juste batterie basse et chant, les choses simples sont souvent les plus efficaces. The Cult finit l’EP sur une ambiance sombre et malsaine qui ferait une superbe bande son à certains romans de Maxime Chattam.
Walk Away, groupe français, de
Marseille, sait varier les ambiances et les styles sur ses morceaux et ce
premier EP est vraiment super intéressant. Sans forcement être original, tout
est fait proprement et avec beaucoup de talent. J’ai vraiment hâte de les
découvrir sur scène.
J. NeWSovski
vendredi 25 janvier 2019
PEACE ME OFF - Damaged Coda (EP)
PEACE ME OFF - Damaged Coda (EP)
Seven Years A Weak
4.5/5
Je découvre Peace Me Off avec cet EP qui est leur
deuxième. J’entends ici et là parler d’un changement de line up qui a pas mal
modulé le son du groupe. J’attaque donc ce 4 titres sans pouvoir le comparer et
ce n’est pas plus mal au final.
On pourrait
se plaindre du fait qu’il n’y ait que quatre titres mais la durée totale
dépasse les vingt minutes. Les morceaux sont longs, je dirais plutôt qu’ils
prennent leur temps, installent une atmosphère, posent des mélodies et tout
ceci se fait avec une belle facilité.
J’ai parfois
l’impression d’entendre du Get Up Kids
époque Four Minute Miles
notamment lorsque le groupe démarre sur Mistrust &
Prejudice ou sur My
Own Shadow
le titre le plus remuant, le plus punkrock au final. Les strasbourgeois
apprécient le post-rock et nous gratifient de beaux moments comme sur la
première partie de Mistrust & Prejudice ou le très beau Concealed Coldness
qui conclut l’EP. Ce dernier morceau part tout en douceur avec le chant fredonné
et parlé, il me rappelle aussi les bordelais de Lysistrata avec qui ils partagent le même goût pour les variations de
rythmes. Une belle mélancolie s’échappe de l’ensemble et les mélodies nous portent
et nous transportent dans l’univers du groupe, difficile de ne pas se laisser
happer par Like The Others Do.
C’est donc un bien bel EP que vient
de sortir Peace Me Off, dans un style que j’affectionne particulièrement et si
vous êtes friands des groupes cités dans la chronique je vous conseille
vivement de vous jeter sur Damaged Coda.
J. NeWSovski
jeudi 17 janvier 2019
BOBBY SINGER – Casse (EP)
BOBBY SINGER – Casse (EP)
4.5/5
Derrière un
tel nom je m’attendais au projet solo d’un farfelu, un truc rock’n’roll façon Bob Log III et puis la surprise s’est
faite dès les premiers accords de Nous
Sommes avec une musique qui, au début,
fait étalage de douceur pour, par la suite, se révèler habitée en reprenant les
codes du screamo avec rigueur. Leurs
regards me fait penser aux productions
lavalloises du Apiary Studio d’Amaury Sauvé que ce soit Birds in
Row, Nine Eleven ou As We Draw. La
transition est belle avec En
cendres, le morceau le plus long mais
aussi le plus sombre de court EP.
Trois titres
immersifs et vraiment intenses.
Derrière Bobby Singer se cache Olivier de Mr Godson will be the last one to survive, qui a vraiment travaillé
en solo, faisant tout tout seul, des instruments à la production. On est un peu
éloigné de son groupe précédent, il évolue ici dans un registre bien différent mais
il le fait aussi avec beaucoup de talent.
J. NeWSovski
mercredi 16 janvier 2019
Video - Nightwatchers - Roosevelt Sessions # 02
Deuxième épisode des Roosevelt sessions avec cette fois-ci les toulousains de Nightwatchers.
mardi 15 janvier 2019
lundi 14 janvier 2019
ALIMENT "Brother"
ALIMENT "Brother"
La Castanya
8,5 sur 10
Les groupes espagnols
issus de la scène punk parviennent rarement jusqu'en France. Peu d'information
donc à notre disposition sur les Barcelonais ALIMENT. Distribué par le label La Castanya, hébergeant une flopée
d'artistes ibériques, le trio calatalan avait déjà deux albums à son actif
avant l'édition de l'excellent "Brother".
Jusqu'à présent, ALIMENT s'inscrivait dans l'esprit
garage, avec un son brut et une musique expédiée pied au plancher. Sur leur
3ème production, les Espagnols ont ralenti quelque peu le tempo, enrichissent
leur composition et lorgnent plus volontiers désormais vers le post-punk ou
vers des groupes comme FUGAZI ou HOT SNAKES. L'énergie et l'urgence sont toujours au rendez-vous mais ALIMENT prend désormais le temps
d'installer ses morceaux. La basse XXL sur la longue intro du titre d'ouverture
"Snake bite"
en atteste. Le chant rageur n'intervenant d'ailleurs qu'au bout d'1 min 30 sur
le morceau peut-être le plus hardcore de l'album. Le 2ème titre "Flesh and
gold", très punk, nous ramène trois
ans en arrière sur le précédent LP "Silverback".
Des morceaux plus mélodiques comme "Maze"
ou "Black Cross",
à mi-chemin entre le post-punk et la power-pop font penser aux Américains
de PROTOMARTYR. Les Espagnols se
permettent une petite respiration instrumentale de deux minutes en plein cœur
de l'album, avant de repartir de plus belle avec notamment le tranchant et
addictif "Blessed Youth".
Après une virée plus noisy "New
Human", ALIMENT livre son titre le plus long (plus de 3 min 30) "Sacred Secret".
Ce dernier montre toute l'évolution récente du groupe, capable de nous
surprendre dans la structure de leurs compositions : intro tendue, puis rapide
accélération du rythme dans l'esprit punk, avant une longue fin instrumentale
portée par des guitares lumineuses.
ALIMENT constitue une belle découverte de fin d'année
tant leur troisième album est une réussite. Un groupe dont on souhaite croiser
prochainement la furie sur les scènes françaises.
Mr Caribou
Morceau préféré : Blessed
Youth
dimanche 13 janvier 2019
Clip - Suicidal Tendencies
Voici All Kinda Crazy par Suicidal Tendencies issu de Still Cyco Punk After All These Years
samedi 12 janvier 2019
jeudi 10 janvier 2019
SHITSTORM – Shit the light
SHITSTORM – Shit
the light
Joe Cool Records
8.5/10
Sorti il y a
quelques mois déjà, Shit The Light
de Shitstorm est un album de Punk-hardcore
à l’ancienne très rapide.
Formé avec d’anciens
membres de Never Again, Raincheck, Splint !,ISP, Ta Gueule soit une belle
brochette de groupes que j’ai eu plaisir à chroniquer sur le webzine. On a ici
le droit à 10 titres expédiés en moins de 17 minutes ce qui laisse peu de
suspens sur le rythme effréné des morceaux.
On sent la rage et l’énergie, ainsi Blackhole
rappelle au bon souvenir de vieux groupes comme 59 Times The Pain (les premiers) ou Tromatized
Youth et j’aime ce son oldschool
loin des grosses productions parfois trop calibrées. What
Do You Know me fait même penser aux tout premiers Descendents, gorgés de caféine mais
cherchant tout de même à caler un minimum de mélodies. Kiss
me I’ve got Aids et Zero
sont de vrais brûlots avec un batteur remonté comme une pendule.
Avec des
groupes comme Shitstorm ou Circles notre scène punk-hardcore se
porte vraiment bien.
Très court, cet album est un parfait
défouloir. Simplicité et efficacité, une recette déjà connue mais toujours d’actualité.
Shit The Light est un très bon moment qu’on peut faire tourner en boucle en
attendant de les voir en live.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Blackhole
mardi 8 janvier 2019
lundi 7 janvier 2019
Clip - Coercion
Nouveau groupe avec des membres de Death By Stereo, Good Riddance, Fury 66... voici Coercion.
samedi 5 janvier 2019
Le bilan d'Herr Krombacher
Herr Krombacher signe son arrivée dans les pages des Rêveries avec ce premier bilan, il devrait poursuivre cette nouvelle année avec
des chroniques et des live-reports.
mardi 1 janvier 2019
Bilan 2018
Bonne Année à tous !!
Voici arrivée l’heure du bilan de l’année, certainement
l’exercice le plus compliqué à faire. Ce
petit classement personnel spécial punkrock & dérivés s’est établi en
fonction du plaisir que j’ai pris à écouter et surtout réécouter les albums
sortis cette année.
J.Newsovski
Albums Français
samedi 29 décembre 2018
Le bilan 2018 de Mr CARIBOU
L'illustre chroniqueur indie des Rêveries vient d'établir son bilan de l'année après une longue et intense réflexion.
Voici plein de belles découvertes à se mettre sous la dent.
Meilleurs
albums 2018 :
Inscription à :
Articles (Atom)