Agréable découverte d'il y a quelques semaines, voici le premier clip d'Untitled With Drums.
lundi 20 novembre 2017
dimanche 19 novembre 2017
GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers
GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR - Lucifer Towers
Constellation
9 sur 10
Groupe culte s'il en est, grand manitou du post-rock, GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR signe déjà son retour deux ans après Asunder, Sweet and Other Distress. Car le collectif canadien nous avait habitués au long silence au cours des années 2000. Il semblerait qu'il soit devenu plus prolifique depuis cinq ans.
Groupe culte s'il en est, grand manitou du post-rock, GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR signe déjà son retour deux ans après Asunder, Sweet and Other Distress. Car le collectif canadien nous avait habitués au long silence au cours des années 2000. Il semblerait qu'il soit devenu plus prolifique depuis cinq ans.
Le nouvel album "Lucifer Towers" est
relativement court pour le genre (une quarantaine de minutes) et repose sur
quatre pièces bien distinctes. Le son et le savoir-faire du groupe n'ont pas
fondamentalement changé. Il mélange toujours à merveille cordes, lentes montées
de guitares, mélodies répétitives, le tout dans une ambiance de plus en plus
symphonique. Les Montréalais ont peut-être
épuré un peu plus leur musique, les collages sonores ayant par exemple disparu
de leurs dernières productions.
L'album s'ouvre sur un
bourdonnement de cordes et de sons dissonants. Très cinématographique,
l'ambiance est angoissante. Arrivent ensuite les cuivres, puis un riff de
guitare entêtant et la batterie. Ce morceau d'ouverture "Undoing a lucifer tower" est une
réussite. Le thème mélodique de ce premier titre reviendra d'ailleurs dans le
suivant, le long (15 minutes) et envoutant "Boss
Hang" qui dispose d'une structure
inversée. Un premier temps met en avant la guitare saturée et la lourde
batterie, toute la puissance Godspeed est ici déployée. S'ensuit une légère
accalmie avec des cordes un peu glauques. Tout en crescendo, le titre se
poursuit avant un final en apothéose. Un véritable déluge sonore dont le
collectif canadien s'est fait la marque de fabrique. Le troisième morceau,
"Fam/famine", entre
musique de chambre et drone, ressemble plus à un intermède avec son violon
sensible. Le thème musical, véritable gimmick sur cet album, réapparait à la
fin. Sans doute une petite pause avant la dernière pièce de choix "Anthem for no state". Cette dernière
débute en douceur et délicatesse avec une ligne de violon émouvante. Après
quelques minutes, une rupture s'opère, le titre prend une légère sonorité
western, devient plus noise, la machine GODSPEED YOU! BLACK EMPEROR se met en
branle. Tous les instruments (guitares, batterie, cordes) sont au diapason.
Après tant d'années d'exercice, la magie opère toujours
chez les Canadiens. Ils viennent sans doute de signer l'un des meilleurs albums
post-rock de l'année avec les Français de L'EFFONDRAS.
Une
chronique de Mr Caribou
Morceau préféré : Boss hang
samedi 18 novembre 2017
vendredi 17 novembre 2017
video - G.A.S. Drummers
Les Espagnols de GAS Drummers sont de retour avec une niveau titre : Yours To Discover
jeudi 16 novembre 2017
DOWN MEMORY LANE – Vice caché (EP)
DOWN MEMORY LANE – Vice
caché (EP)
Thousand Islands Records
3.5/5
Le lien avec
le Québec fonctionne plutôt bien
depuis quelques années. Après les Vulgaire
Machin puis Fortune Cookie Club
je vois de plus en plus de groupes canadiens faire écho en France.
Down Memory Lane qui, à l’instar de Fortune Cookie
Club, cache des textes en français derrière un nom de groupe anglais, pourtant
l’intro annonce la couleur : « En Français !! ».
DML est un groupe de Montréal,
formé de 5 membres, qui joue un punkrock mélodique avec beaucoup de chœurs et
une batterie qui claque. Il me rappelle par moments un mélange entre Hateful Monday et Consumed au niveau du son mais le chant est marqué par un fort
accent qui est tout de même assez sympa vu de notre côté de l’atlantique.
Pas de
grande originalité en ce qui concerne la musique, du punk mélodique à pleine
balle comme les groupes des années 90 en ont sorti des centaines mais l’intérêt
est dans les textes si on y prête l’oreille. Ainsi ils se révèlent souvent
amusants et drôles, voire honnêtes comme Productions J
qui explique l’éthique du groupe ou encore Canal
désinformation dont j’extrairai cette petite perle : « On peut pas changer le monde avec des vidéos
de chats ».
C’est fun, c’est
jeune, c’est remuant.
J. NeWSovski
mercredi 15 novembre 2017
mardi 14 novembre 2017
JUSTIN(E) – 06 72 43 58 15
JUSTINE – 06 72
43 58 15
Guerilla Asso / Can I Say Records / Justine Asso
9.5/10
C’est une
mission difficile de s’attaquer à la chronique d’un album de Justine, et pour en parler me vient en
tête la phrase d’un fan trouvée sur le site du groupe :
« Cette fois-ci je
crois que j’ai mieux compris les paroles. »
Oui, Justine, on ne va l’apprendre à
personne, est un groupe qui balance des textes pointus et je dois avouer aussi
que sur le dernier album il fallait s’accrocher pour calculer les paroles ou
tout du moins essayer de s’approcher du sens profond. Les textes de Justine c’est un retour au lycée pour
une étude de texte à faire à la maison avec du Nofx qui cartonne derrière. Seulement là j’ai un peu plus envie de
m’y pencher.
Alors oui cet album est
plus clair et plus accessible et je dois avouer qu’il a gagné aussi en
simplicité. Il y a une très grosse concentration de titres majeurs qu’on aura
plaisir à chanter en chœur en concert : Frantz
Fanon, Brûle
Raison Brûle,
Mère Chose
Micropolitique du
fascisme, Aurélia….
Et même si on ne perçoit pas toute la finalité des textes d’Alex, on a l’impression de se cultiver en les écoutant, en tout
cas ils nous invitent et nous incitent à chercher, fouiller. Une bonne
pédagogie.
Sur l’ensemble
il n’y a rien à jeter, les titres accrochent avec cette recette bien maîtrisée. Au
passage on retrouve Arnaud, le frère,
de The Attendants qui vient prêter
sa voix sur Désastre.
Je ne peux
que remarquer la laideur de la pochette qui atteint des sommets l’effet est
certes volontaire mais merde moi qui ai investi il y a quelques années dans un
joli cadre pour pochette vinyles… Il serait peut-être temps de rappeler Cha pour refaire une vraie pochette
digne de ce nom…
Au final je
n’aurai pas parlé beaucoup de musique et pourtant à la basse, Fab, assure le show, le très gros show
même. Et les autres sont très bons aussi. Justine,
avec ce 06 machin truc, signe
un album dans la lignée des précédents qui se déguste à plusieurs niveaux d’écoute :
à fond pour s’énerver, au calme pour cogiter. Un groupe intelligent, juste incontournable.
J. NeWSovski
Morceaux préférés : Micropolitique
du fascisme et Aurélia
lundi 13 novembre 2017
vidéo - GUERILLA POUBELLE
Le trio Parisien sera de retour le 1er décembre avec un quatrième album intitulé La Nausée.
Des précommandes sont possibles à cette adresse :
Petite soirée organisée le vendredi 17 novembre au Rock'n'roll circus à Pigales pour fêter l’événement :
https://www.facebook.com/
En attendant voici les fils et les filles des sorcières en vidéo-lyrics.
dimanche 12 novembre 2017
GENERATION 84 – Relentless
GENERATION 84 – Relentless
Morning Woods records / Thanks but no thanks records
7 /10
Un nom qui
rappelle bien plus Platini, Tigana et Giresse qu’un groupe de punkrock… Pourtant
Generation 84 mérite une écoute
attentive parce qu’il possède une touche assez originale.
Cela passe
par le chant qui rappelle Nathan Gray de Boysetsfire
avec des envolées plutôt intéressantes et un timbre très plaisant, dans ce
registre Blistered Hands sent l’influence de After the
eulogy tout comme Potemkin Smile.
On pourrait aussi quelque part rapprocher le groupe d’Ignite pour souligner sa singularité dans son style. Derrière ça
envoie avec des rythmiques variées et pas uniquement linéaires. Rolling with the punches se veut aussi
être un très joli morceau, mélodique, qui se finit de belle manière.
Pas de
morceau lent ou mid-tempo, c’est peut être mon regret vis-à-vis de cet album
tant la voix et la capacité mélodique des belges semblent taillées pour des
morceaux plus posés.
Le groupe se
révèle aussi plus classique avec des titres comme Empty
Shot Glasses,
rapide et calibré sur les chœurs notamment ou sur Presidential
Dump qui reste efficace.
Relentless est leur quatrième album, comme quoi
il n’est jamais tard pour découvrir un groupe sympa. Il donne, en tout cas,
envie de se replonger dans les précédents.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Potemkin
Smile
samedi 11 novembre 2017
Clip - Julien PRAS
On le connait comme étant le chanteur et guitariste de Mars Red Sky, voici Julien Pras (à nouveau) en solo avec Divine Spark issu de Wintershed
vendredi 10 novembre 2017
jeudi 9 novembre 2017
CONTRA CODE – Wasted Already
CONTRA CODE – Wasted
Already
Bird Attack Records / Mud Cake Records
7.5/10
Cet album
date de 2015, mais la sortie en vinyle sur le label allemand Mud Cake Records permet de mettre en
avant ce groupe canadien méconnu.
Dans un
style proche de Good Riddance ou Only Crime, Contra Code ne prend pas de gants quand il s’agit d’envoyer du gros
punkrock. Les canadiens jouent vite, envoient des riffs de guitare sympas et
accrocheurs qui rappellent Strung Out
pourtant si singulier. On ne compte pas le nombre de morceaux détonants (Road Rash,
Pickabar, Iron
Herd…) mais même si les sonorités tirent
parfois vers le métal il n’empêche qu’ils dégagent une certaine mélodie (Kill ou Concrete)
Il s’agit
ici de leur premier album et il ne laisse aucun répit. On pourra tiquer sur l’originalité
assez superflue cependant il regroupe tout ce qu’on attend d’un album de punkrock notamment la rapidité et l’efficacité. Sa touche perso se pose davantage sur son jeu de guitare et son chant éraillé.
A suivre.
J. NeWSovski
mercredi 8 novembre 2017
Clip - Booze & Glory
Alors qu'ils sont en tournée et notamment au festival In Your Face samedi à Treize Septiers en Vendée, les anglais de Booze & Glory viennent de mettre en ligne le clip de Back On Track.
Clip - Hateful Monday
Le nouvel album des Suisses est sorti il y a quelques semaines, voici maintenant en clip Life Events qui en est extrait.
lundi 6 novembre 2017
THE BRONX – V
ATO records
8.5/10
The Bronx est un groupe que j’adore, qui
maîtrise à la perfection les chansons simples en 3 accords mais qui dégage une
énergie folle. J’adore aussi leur chanteur, Matt Caughthran, son timbre éraillé, sa capacité à plaquer de
jolies mélodies. A ce titre les albums II, III et IV étaient vraiment de super disques.
Dès les
premières notes de ce cinquième opus on sent un retour vers quelque chose de
plus brut que ce soit au niveau du style ou du son. Ce dernier est plus crade, bien
plus rock’n’roll, comme un album de garage. Il est pourtant enregistré par Rob Schnapf qui est plus habitué à
faire les albums de Beck ou Elliott Smith, mais au final on peut
dire que l’effet est intéressant.
Night
Drop At The Glue Factory démarre l’album très fort, avec une débauche d’énergie qui
rappelle les morceaux les plus énervés du groupe et qui ressemble quelque part aussi
aux vieux titres de The Hives. Dans
le rayon des morceaux bien bourrins on retient aussi Fill
The Tanks, un véritable défouloir, Score
That ou Stranger
Danger qui se débrouillent pas mal aussi
dans un style totalement libéré.
Side
Effects prouve,
une nouvelle fois, que le groupe possède un joli talent à composer des titres
accrocheurs, on l’avait déjà vu avec les Mariachis
ou dans les albums précédents mais, ici, ce morceau est juste superbe,
mélodique et addictif. Il vient aussi
donner une tonalité à l’album qui se révèle bien plus mélodique que ses
premiers morceaux le laissent deviner, ainsi Channel
Islands, Two
Birds ou Kingsize,
qui vient clôturer l’album, sont de très jolis titres, plus lents plus
mélodiques mais totalement dans l’esprit de ce qu’a pu faire le groupe.
Avec un son plus brut, plus rock’n’roll
ce cinquième album de The Bronx se révèle tout de même dans la continuité des
précédents en alternant sa face punkrock explosive et son coté mélodique et
accrocheur. Avec 15 ans de carrière, le groupe de Los Angeles vient de sortir,
une nouvelle fois, un album de punkrock moderne et abouti.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Side
Effects
dimanche 5 novembre 2017
samedi 4 novembre 2017
IMMATURES – Décoller les morceaux
IMMATURES – Décoller
les morceaux
Autoproduction
7/10
Joli nom qui
évoque le refus de grandir, pour ce groupe qui revendique l’amour et l’incompréhension.
Immatures est un trio de Saint
Germain la Poterie près de Beauvais, nouveau venu dans la scène.
Immatures c’est du punkrock pas très rapide ni
débridé, assez simple musicalement sans que ce soit dans le sens péjoratif, mais
non dénué de charme, il met en avant des textes et une voix que je trouve très
plaisante. J’aime le ton éraillé de Tom
et même si le débit est assez monocorde il y a quelque chose qui accroche dans
ce chant et donne envie de l’écouter et de se pencher sur ce qu’il raconte. Et
dans ce registre de chanson sur laquelle on s’arrête on peut parler de Beauvais même si la batterie me manque
vraiment en fond il y a un joli texte qui parlera à beaucoup d’entre nous.
J’aime bien
aussi c’est pas la joie,
mélancolique et joli qui ouvre bien l’album ou les
lendemains qui chantent,
peut être le morceau le plus remuant avec Cicatrices
qui accroche plutôt bien aussi.
Quelques
défauts, le son notamment et une certaine linéarité sur l’ensemble, qui
reflètent la jeunesse du groupe mais pour un premier album force est de
constater qu’Immatures possède un beau potentiel et on risque rapidement de
parler beaucoup plus d’eux.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Beauvais
vendredi 3 novembre 2017
Clip - STINKY
Juste parce que cet album est énorme on reprend une petite dose de From Dead-end street avec le clip de Storm Surge
mercredi 1 novembre 2017
Will de Lunch et Panda Records A T'Il Bon Goût ?
Will est le chanteur de Lunch, dont le deuxième album est sorti il y a quelques mois, il est aujourd'hui l'invité d'A T'il Bon Goût ?
Ton groupe culte ?
mardi 31 octobre 2017
lundi 30 octobre 2017
PROPAGANDHI – Victory Lap
PROPAGANDHI – Victory
Lap
Epitaph Records
9.5/10
Chaque album
de Propagandhi est un monument, et
on a beau discuter au comptoir pour dire qu’il n’y a jamais de surprise avec le
groupe canadien on est aussi obligé d’admettre que chaque album est juste
superbe. Avec plus de 30 ans de carrière il faut aussi remarquer l’évolution
depuis How To Clean Everything,
premier album, léger et sautillant jusqu’à ce Victory Lap, 6ème opus, marqué par un punkrock singulier
brodé d’une fine technicité et de messages politisés.
Propagandhi a cette faculté à débuter ses albums
de la meilleure manière qui soit. Victory
Lap ne déroge pas à cette règle avec un
parfait mélange de punkrock et de hardcore aux gros riffs de guitare. L’arrivée
de Sulynn Hago à ce poste n’y est
peut-être pas étrangère, celle qui s’était qualifiée lors de son audition comme
étant une hispanique, végane, lesbienne et enragée poursuit parfaitement le
travail de David Guillas, son
prédécesseur, qui entre son boulot d’enseignant et le groupe a dû faire un
choix.
Comply/resist
est un titre très rapide sur le racisme tandis que cop
just out
of frame
démarre comme un classique du groupe avec des mélodies puis des cassures de rythmes
le tout servi par des riffs de guitare bien trouvés qu’on aurait pu retrouver
dans un album de métal. J’adore Letters
to a young anus, qui rappelle aussi d’anciens
morceaux avec cette énergie communicative et cette puissance mélodique, le
groupe canadien a la faculté déconcertante de changer de thèmes dans un même
morceau qui rend l’ensemble vivant et terriblement excitant.
Propagandhi est aussi investi dans la cause
animale depuis longtemps, Lower
Order / a good laugh
vient rajouter une nouvelle brique à leur cause qui n’est pas sans rappeler Apparently I’m a P.C. Facist sur l’album Less Talk More Rock au niveau
des textes, du message mais aussi musicalement.
Je ne peux
aussi passer sur le fait que Chris Hannah
est juste un sacré bon chanteur au style si caractéristique qu’il m’est
impossible de trouver quelqu’un qui chante dans son registre. Sans avoir une
voix exceptionnelle il ajoute vraiment quelque chose aux chansons, quelque part
entre fractures et mélodies.
On notera Nigredo, le morceau le plus calme qui rend
hommage à des proches disparus. Le titre qui clôture (adventures
in zoochosis) vient d’un autre univers et il aurait d’ailleurs
été surprenant de ne pas entendre parler de Trump dans cet album, on retrouve ici des extraits de vidéos de son
discours sur les femmes, le mur séparant le Mexique… Un bon morceau de fin très
mélodique voir pop-punk du plus bel effet.
Certainement le groupe le plus
complet, le plus original dans le sens où personne ne le copie. Propagandhi
vient, une nouvelle fois de sortir un grand album. Certes sa qualité vient
aussi de sa rareté, son style évolue lentement vers une musique plus lourde,
plus rugueuse et plus complexe mais finalement Victory Lap se retrouve être
aussi d’une accessibilité déconcertante. Il n’y a rien à jeter, tout à
savourer.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Letters
to a youg anus
dimanche 29 octobre 2017
Clip - South Berkeley
Nouveau groupe basé entre Paris et Nice dont l'album devrait sortir d'ici peu.
En attendant voici le clip de Tiny Rascals.
En attendant voici le clip de Tiny Rascals.
samedi 28 octobre 2017
LUNCH – Plongé dans le décor
LUNCH – Plongé
dans le décor
PANDA Records / Bad Mood
Asso / Crapoulet
7.5/10
J’ai
découvert ce trio marseillais il y a deux ans avec leur Ep 19h au Québec, ils sont aujourd’hui de retour avec un
deuxième album.
Hommage ou clin
d’œil à Guerilla Poubelle, Plongé dans le décor, démarre comme Punkrock
is not a job, le premier titre de l’album Punk = existentialisme.
La référence est donnée. Lunch s’y
réfère mais s’applique à imposer sa patte davantage que sur le précédent EP.
Musicalement
il y a des bons plans avec des morceaux vraiment accrocheurs. J’adore Deux Rails par exemple dont le texte est
très bien écrit, on se laisse happer par l’histoire. Il est intéressant de
remarquer que les textes sont écrits par les trois membres et les trois
possèdent une jolie plume. Le chant est très punk dans le fond, et fait preuve
d’irrévérence (point mort). Plongé dans le décor est aussi un bon
morceau et on se laisse accrocher à ces petites phrases qui ressortent de l’album
comme celle-ci issue de Panorama :
« je m’exprime avec des signes alors prends le temps de m’écouter. Si
seulement j’avais la parole, tes tympans seraient percés. »
Enregistré
par Fab au Chipolata Studio, le son est nickel. Jolie pochette avec un montage
photo efficace.
Lunch s’inscrit avec Plongé dans le
décor dans une scène française qui aime les textes bien écrits sur un fond
musical punkrock bien efficace. Derrière les locomotives (Guerilla Poubelle et
Justin(e)) le secteur regorge de bons groupes (Charly Fiasco, Intenable…) et
Lunch vient rajouter son nom à cette belle liste.
J. NeWSovski
vendredi 27 octobre 2017
Clip - GUERILLA POUBELLE & ARMS ALOFT
Lors du dernier jour de leur tournée Guerilla Poubelle et leurs potes d' Arms Aloft ont composé et enregistré un morceau. Très sympa au demeurant.
jeudi 26 octobre 2017
STINKY – From the dead end street
Delete Your Favorite Records / Finisterian Dead End /
Riot Bike Records
9/10
Le premier
album de Stinky, Against wind and tide, était une
tuerie. Aussi simplement que ça.
Un premier album impulsif, plein de fougue et de jeunesse duquel on n’attendait rien et dont on ressort totalement charmé.
Un premier album impulsif, plein de fougue et de jeunesse duquel on n’attendait rien et dont on ressort totalement charmé.
Enchaîner
est donc une mission difficile à aborder, cependant le groupe a pu, en deux
ans, gagner en assurance et en expérience en multipliant les scènes et en
partageant l’affiche avec de belles pointures. From Dead End Street signe aussi l’arrivée des Nantais (Clisson pour être plus précis) sur Finisterian Dead End, label résolument
métal.
Avant de
parler musique il faut signaler la magnifique pochette signée par Emy Rojas de Arrache toi un œil. Des détails, des couleurs, des corbeaux et un
peu de mysticisme. Juste parfaite.
En tant que
premier morceau, Sliders envoie très
rapidement la tonalité : l’album va être rapide, énergique et agressif. Et
rapidement on se rend compte que le groupe a franchi une étape. Le son est
encore plus puissant, plus lourd, le chant de Claire est plus varié. Et même si l’on retrouve quelques accroches du
groupe comme Rough Diamond et son
terrible refrain (we are, we are) force
est de constater que l’album est aussi au final plus mélodique avec des morceaux
plus posés (unanswered, Otherside) permettant ainsi de voir un
autre visage du groupe.
Dans le
rayon des très bons morceaux il faut nommer Mountain
Peak, immersif et intense, mais aussi Pathetic Fallacy
qui me fait vraiment penser à un titre de Raised
Fist, le phrasé de Claire sur le refrain, le riff de la basse… Une
excellente référence pour un groupe au parcours peut être finalement assez
proche.
Quelques
featurings de renom avec Vincent de Aqme et Butcher’s rodeo sur No
Recovery qui amène des mélodies torturées
et Kevin de the Apers sur Golem dans un style qui lui est propre.
Je regrette juste parfois les chœurs
qui prennent le dessus sur le chant mais au final c’est une belle réussite que ce
From Dead End Street. Plus dur, plus fort plus métal mais aussi plus mélodique
Stinky continue son évolution.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Mountain
Peak
mercredi 25 octobre 2017
Clip - JESSICA93
Petite sélection de Mr Caribou qui nous propose Mental Institution issu du nouvel album de Jessica93
mardi 24 octobre 2017
METZ - Strange peace
METZ - Strange
peace
Sub Pop
8 sur 10
METZ n'a
rien à voir avec la tranquille ville de Moselle et son célèbre club de foot.
Beaucoup plus sonore, METZ est
également un groupe canadien de punk rock ou de noise rock (c'est selon), déjà
auteur de deux albums remarqués. Le troisième qui vient de sortir "Strange peace" l'est
d'autant plus qu'il a été produit par le culte Steve Albini, dans ses propres studios de Chicago. Pas étonnant que
le trio électrique de Toronto sonne parfois comme NIRVANA période "In Utero".
Le son de batterie rappelle souvent le
mythique album de 1993, plus particulièrement sur un morceau comme "Mr Plague". L'autre influence
évidente des Canadiens est un autre fleuron des années 90, JESUS LIZARD.
"Strange peace" est un album
court (une trentaine de minutes) qui laisse peu de répit. Seuls "Sink" et "Caterpillar"
ralentissent le tempo tout en demeurant très dissonantes. Dans ce vacarme,
l'auditeur trouve quelques bribes de mélodies. Les trois premiers titres de
l'album en sont en parfait exemple, notamment le refrain de "Mess of
wire". Les Canadiens savent aussi se
remettre en question, en élargissant quelque peu leur palette musicale. En
intégrant par exemple des sonorités plus industrielles comme sur "Drained Lake"
ou en étirant parfois la longueur des morceaux (les six dernières minutes de
"Raw materials",
fameux titre de clôture tout en changements de rythme et ruptures).
Enregistré quasiment dans des conditions de live, ce
troisième de METZ est une réussite, une décharge sonore prouvant que le power
trio canadien est loin d'avoir épuisé la recette de son noise rock
délicieusement mélodique.
Morceau
préféré : Drained Lake
Une
chronique de Mr Caribou
lundi 23 octobre 2017
Upside Down - Do I Still Miss You?
Les espagnols d'Upside Down viennent de lancer une campagne de crowfunding pour la sortie de leur futur album
dimanche 22 octobre 2017
COMEBACK KID – Outsider
COMEBACK KID – Outsider
Nuclear Blast
9/10
Pour ce
sixième album on remarque clairement que Comeback
Kid est passé dans la cour des grands avec cette distribution chez Nuclear Blast. Clairement le groupe
excelle dans son style. Outsider n’est
qu’un bel exemple de l’évolution du groupe avec un son plus lourd et plus agressif.
Les
canadiens ont toujours cette capacité à créer des titres qui marient à
merveille mélodies et énergie communicative. A ce titre les morceaux qui
représentent bien cette fusion sont pléthore : Surrender
Control, Outsider,
Consumed the
vision, somewhere
somehow…
C’est vraiment
sur ces derniers que je trouve le groupe le plus efficace, entraînant,
captivant et d’une puissance rare.
Il y a aussi
Hell of a scene
qui surprend par ses alternances dans les extrêmes puis Consumed
The Vision qui voit le featuring de Chris Cresswell de The
Flatliners, magnifique chanteur qui apporte ici un peu de folie et de rock’n’roll
dans ce titre. Il y a d’ailleurs pas mal de featurings puisque Devin Townsend vient sur Absolute et Northcote sur Moment
in time
pour un mélange des plus surprenants sachant que le gars est habitué à jouer de
la folk. Mais la mayonnaise passe bien et elle est même très bonne.
On sait
aussi que Comeback Kid est un groupe
furieux sur scène qui donne tout ce qu’il a, et, force est de constater que cet
album est taillé pour être joué en live.
On
reprochera peut-être au groupe de ne pas avoir énormément évolué en 17 ans,
personnellement je le trouve vraiment plus agressif, avec un son plus ciselé. Dans son style de fusion punkrock et
hardcore il est clair que le groupe fait partie de ce qui se fait de mieux. Une
référence et une influence pour de nombreux groupes. A juste titre.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Consumed
The Vision
samedi 21 octobre 2017
Clip - Farewell In Vegas
Aujourd'hui un clip d'un groupe alternatif français qui aime bien le japon : Farewell In Vegas
vendredi 20 octobre 2017
TAHITI DOUCHEBAG – Monoï (EP)
TAHITI DOUCHEBAG – Monoï
(EP)
3.5/5
Tahiti Douchebag est un jeune groupe de Montpellier
selon les rares informations distillées, qui sort ici son premier EP et
derrière ce nom peu aguichant se cache un groupe qui surprend son monde. Je
pense que je disais la même chose à l’époque où j’ai découvert les Flying Donuts, le nom du groupe ne
représente pas toujours sa musique. La pochette, sympa au demeurant, n'aide pas non plus à se faire une idée sur le style.
Monoï regroupe des titres légers, rythmés très rock’n’roll
sur le fond et la forme.
Parmi ceux
qui ressortent du lot je citerai My Baby’s gone
to Laos, un titre énergique un peu garage avec des sonorités surf
ou bien Ragù très punkrock dans le
style et qui rappelle plein de vieilleries.
6 titres pour un ensemble court mais
un agréable moment. Et c’est avec attention qu’on surveillera la suite.
J. NeWSovski
jeudi 19 octobre 2017
mercredi 18 octobre 2017
mardi 17 octobre 2017
WRATHS – My home (EP)
WRATHS – My home (EP)
Bird
Attack Records
4.5/5
Je démarre cet EP sans en
savoir plus ce mystérieux groupe qu’est Wraths.
Et derrière une pochette terne et peu accueillante s’alignent 4 titres joués à
l’ancienne qui me rappellent Dag Nasty.
La voix ne laisse pas trop de doute quant à l’identité
du chanteur car il s’agit de Jim Lindberg de Pennywise, et après recherches les autres membres de Wraths qui l’accompagnent viennent en
partie de feu 1208, un groupe de
seconde division qui jouait du Pennywise,
sans le charme, il y a quelques années. Il se trouve qu’ils viennent de la même
ville et se sont réunis pour former ce groupe, un peu à l’image de Freddy Madball et Toby H2O avec Hazen St.
J’aime bien ces 4 morceaux (en
particulier My home et This is my farewell) qui rappellent les vieux trucs du début des années 90, les
rythmiques sont vraiment atypiques, sans être ultra rapides elles offrent
énormément de variété et, le charme du groupe repose en partie sur ça. Puis la
voix de Lindberg est aussi parfaite
dessus.
Alors que Pennywise prépare un nouvel album il
est marrant de le retrouver dans ce projet, lui qui, pourtant ne se disperse
pas en général.
Ce groupe mérite vraiment d’être écouté et suivi tant son énergie et sa maîtrise du sujet est impressionnante.
Ce groupe mérite vraiment d’être écouté et suivi tant son énergie et sa maîtrise du sujet est impressionnante.
J. NeWSovski
dimanche 15 octobre 2017
Clip - TALK SHOW HOST
Tiens j'avais zappé de mettre ce clip des amis canadiens...
Chose réparée avec Fireworks de Talk Show Host
samedi 14 octobre 2017
THE SONS OF FAOW VERNY
THE SONS OF FAOW VERNY – A thunderous
light to beckon me
7.5/10
Les gars de Sons Of Faow Verny ne sont pas
d’illustres inconnus car on a pu croiser certains dans After Taste, the Tan Case
ou Never Again. Le groupe vient de
Dijon possède deux chanteurs dont l’un, celui que l’on entend le plus souvent, me
fait beaucoup penser à Ben de Sliver.
Il y a
quelque chose chez ce groupe qui le rend spécial et, malgré quelques défauts, il
a cette capacité qui fait que l’on revient vers lui avec grand plaisir.
J’aime beaucoup
l’ambiance que dégagent les deux premiers titres, j’adore A Better
Guy, son atmosphère, ses sonorités si riches. Ce mélange de
mélodies, de mélancolie et d’intensité me rappelle vraiment un Sliver qui se serait apaisé. Pourtant ce
titre vient pointer un défaut du groupe à savoir l’accent anglais du premier
chanteur qui intervient. Il me pique l’oreille et sur un premier morceau ça
freine un peu, c’est dommage.
Each Night
poursuit avec une intensité aussi soutenue et toujours autant de sons
intéressants (toujours ce xylophone…). Malgré des ambiances qui surprennent sur
sa deuxième partie, Tender Titan,
me paraît un peu en retrait par rapport aux titres précédents. Même constat
pour No Lucky
Star, un bon titre mais moins fort que les
deux premiers. La fin de l’album nous entraîne vers de la folk astucieuse (Lost in this world) et du post machin chose
plutôt intéressant sur la complémentarité des voix (Naked
Snake).
Un joli album qui impose une douce
atmosphère quelque part entre Sliver et Mohawk. Un album qui doit être d’autant
plus impressionnant sur scène.
J. NeWSovski
vendredi 13 octobre 2017
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