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mercredi 9 janvier 2019

Greg Rekus



Greg Rekus, Canadien de Winnipeg et proche de Propagandhi qui joue de la folk très punk, repart en tournée à travers les Etats Unis et Canada pour promouvoir la réédition en vinyle de Punkoustic son deuxième album.

C'est l'occasion aussi de reparler de celui qu'il a sorti en 2017, Sibling Cities, dont je vous recommande vivement l'écoute.





https://www.facebook.com/gregrekusmusic/

dimanche 22 octobre 2017

COMEBACK KID – Outsider



COMEBACK KID – Outsider
Nuclear Blast
9/10

Pour ce sixième album on remarque clairement que Comeback Kid est passé dans la cour des grands avec cette distribution chez Nuclear Blast. Clairement le groupe excelle dans son style. Outsider n’est qu’un bel exemple de l’évolution du groupe avec un son plus lourd et plus agressif.


Les canadiens ont toujours cette capacité à créer des titres qui marient à merveille mélodies et énergie communicative. A ce titre les morceaux qui représentent bien cette fusion sont pléthore : Surrender Control, Outsider, Consumed the vision, somewhere somehow


C’est vraiment sur ces derniers que je trouve le groupe le plus efficace, entraînant, captivant et d’une puissance rare.
Il y a aussi Hell of a scene qui surprend par ses alternances dans les extrêmes puis Consumed The Vision qui voit le featuring de Chris Cresswell de The Flatliners, magnifique chanteur qui apporte ici un peu de folie et de rock’n’roll dans ce titre. Il y a d’ailleurs pas mal de featurings puisque Devin Townsend vient sur Absolute et Northcote sur Moment in time pour un mélange des plus surprenants sachant que le gars est habitué à jouer de la folk. Mais la mayonnaise passe bien et elle est même très bonne.


On sait aussi que Comeback Kid est un groupe furieux sur scène qui donne tout ce qu’il a, et, force est de constater que cet album est taillé pour être joué en live.

On reprochera peut-être au groupe de ne pas avoir énormément évolué en 17 ans, personnellement je le trouve vraiment plus agressif, avec un son plus ciselé. Dans son style de fusion punkrock et hardcore il est clair que le groupe fait partie de ce qui se fait de mieux. Une référence et une influence pour de nombreux groupes. A juste titre.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Consumed The Vision






mardi 11 mars 2014

Comeback Kid – Die Knowing



Comeback Kid – Die Knowing
Victory Records
8/10
Comeback Kid est devenu un groupe à part, tout simplement parce qu’après 2 très bons albums, le chanteur est parti. Dans ce style de musique il est clair que l’identité d’un groupe passe aussi par la voix et que l’on reconnaît souvent un groupe HxC d’un autre quand arrive le chant. Les candiens de Winnipeg (tout comme Propagandhi) ont donc décidé il y a quelques années de se séparer de leur chanteur et c’est le guitariste, Andrew Neufeld, qui, un peu au pied levé, s’est collé au micro.
Broadcasting, l’album qui a suivi ce changement était un très bon album et, hélas je suis passé à coté du suivant  Symptoms and curesDie Knowing arrive donc à une période où Comeback Kid fait partie de ces groupes  qui ont pignon sur rue et qui sont influents sur la scène. Die Knowing est un opus rudement efficace et la grande différence avec ses prédécesseurs tient dans la lourdeur du son. Le premier titre qui donne son nom à la galette donne le ton de l’album : puissant, rapide et lourd. Et les premiers titres enchaînent sur le même rythme : Wasted Arrows, Losing Sleep… Et il faut attendre Should Know Better pour avoir quelque chose de plus mélodique à la Broadcasting. Et à partir de Somewhere in this miserable, le groupe repart sur des contrées qu’on leur connait mieux  à savoir un hardcore teinté de punk, oldschool. Ils offrent même un titre en mid tempo avec Unconditional, qui se révèle très plaisant. Un album en deux parties qui se cale peut être sur le format vinyle avec une face rude et une face oldschool.
J'aime bien aussi la pochette qui me fait penser au docteur Manhattan des Watchmen

Die Knowing est donc un bon album, certainement le plus puissant des canadiens. Il laisse entrevoir des performances en live qui seront de haute volée (au Hellfest cet été par exemple). Alors certes il n’est pas original et ne renouvèlera certainement pas le genre mais c’est un très bon moment de hardcore.

Mon titre préféré: Should Know Better