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mardi 2 mars 2021

COVEN – La chaleur nous accable (EP)

 


COVEN – La chaleur nous accable (EP)

 

Cinq petits titres et puis s’en va. Coven me laisse un petit goût de trop peu. Je dis ça de manière positive car au sortir de cet EP on a envie d’y retourner directement.

Coven joue un hardcore screamo intense qui me fait directement penser à Poison The Well. Cortège de faim distille énormément de puissance tout en évoluant sur une rythmique posée mais lourde, cet assemblage envoie beaucoup d’énergie et d’émotions. J’aime aussi beaucoup la rythmique sur La violence et j’aurais pu craindre que le chant en français puisse être un frein mais il s’adapte parfaitement peut-être aussi parce qu’il n’est pas si distinct que ça. C’est la même chose sur Détruis les cartes, mon titre préféré, j’aime les changements de rythme et d’ambiance qui laissent entrevoir un morceau terriblement efficace sur scène. Changement d’univers sur Marasme, en mode post-rock, très aérien et lent, court mais joli. La pluie clôture ce premier EP avec une belle décharge d’intensité que ce soit à travers le chant ou la monté en puissance.

 

Il est intéressant de signaler que l’on retrouve chez COVEN Bertrand qui officie aussi dans Never Again et Sons Of Faow Verny

 

A l’instar de beaucoup d’EPs, il demeure trop court mais permet de placer Coven sous les radars et d’attendre patiemment la suite !

 

J. NeWSovski

  

https://covenscreamo.bandcamp.com/releases 


jeudi 10 janvier 2019

SHITSTORM – Shit the light



SHITSTORM – Shit the light
Joe Cool Records
8.5/10

Sorti il y a quelques mois déjà, Shit The Light de Shitstorm est un album de Punk-hardcore à l’ancienne très rapide.

Formé avec d’anciens membres de Never Again, Raincheck, Splint !,ISP, Ta Gueule soit une belle brochette de groupes que j’ai eu plaisir à chroniquer sur le webzine. On a ici le droit à 10 titres expédiés en moins de 17 minutes ce qui laisse peu de suspens sur le rythme effréné des morceaux.  On sent la rage et l’énergie, ainsi Blackhole rappelle au bon souvenir de vieux groupes comme 59 Times The Pain (les premiers) ou Tromatized Youth et j’aime ce son oldschool loin des grosses productions parfois trop calibrées. What Do You Know me fait même penser aux tout premiers Descendents, gorgés de caféine mais cherchant tout de même à caler un minimum de mélodies. Kiss me I’ve got Aids et Zero sont de vrais brûlots avec un batteur remonté comme une pendule.

Avec des groupes comme Shitstorm ou Circles notre scène punk-hardcore se porte vraiment bien.

Très court, cet album est un parfait défouloir. Simplicité et efficacité, une recette déjà connue mais toujours d’actualité. Shit The Light est un très bon moment qu’on peut faire tourner en boucle en attendant de les voir en live.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Blackhole



mercredi 10 janvier 2018

Interview - THE SONS OF FAOW VERNY

The Sons Of FAOW Verny avait marqué l'actualité musicale l'année dernière avec un premier album remarqué pour l'atmosphère qu'il dégage.

Rencontre avec Julien pour en savoir plus sur ce mystérieux groupe.





D’où vient le nom bien mystérieux de votre groupe ?

Julien : Ça ne va pas chercher super loin en fait : quand on a démarré le groupe répétait chez Bertrand, qui habitait un petit village à côté de Dijon, Fauverney. On a modifié l’orthographe pour préserver son intimité mais surtout pour évoquer un lieu inconnu dont l’orthographe ne permet pas de dire où il pourrait se situer dans le monde. Un petit côté mystérieux justement, qui nous convenait bien. « The Sons of », car quand on a démarré le groupe à trois avec Mike et Bertrand, on avait par moment l’impression de faire de la country de cow-boys. Du coup ça sonnait pas mal.


samedi 14 octobre 2017

THE SONS OF FAOW VERNY



THE SONS OF FAOW VERNY – A thunderous light to beckon me
7.5/10

Les gars de Sons Of Faow Verny ne sont pas d’illustres inconnus car on a pu croiser certains dans After Taste, the Tan Case ou Never Again. Le groupe vient de Dijon possède deux chanteurs dont l’un, celui que l’on entend le plus souvent, me fait beaucoup penser à Ben de Sliver.

Il y a quelque chose chez ce groupe qui le rend spécial et, malgré quelques défauts, il a cette capacité qui fait que l’on revient vers lui avec grand plaisir.

J’aime beaucoup l’ambiance que dégagent les deux premiers titres, j’adore A Better Guy, son atmosphère, ses sonorités si riches. Ce mélange de mélodies, de mélancolie et d’intensité me rappelle vraiment un Sliver qui se serait apaisé. Pourtant ce titre vient pointer un défaut du groupe à savoir l’accent anglais du premier chanteur qui intervient. Il me pique l’oreille et sur un premier morceau ça freine un peu, c’est dommage.

Each Night poursuit avec une intensité aussi soutenue et toujours autant de sons intéressants (toujours ce xylophone…). Malgré des ambiances qui surprennent sur sa deuxième partie, Tender Titan, me paraît un peu en retrait par rapport aux titres précédents. Même constat pour No Lucky Star, un bon titre mais moins fort que les deux premiers. La fin de l’album nous entraîne vers de la folk astucieuse (Lost in this world) et du post machin chose plutôt intéressant sur la complémentarité des voix (Naked Snake).

Un joli album qui impose une douce atmosphère quelque part entre Sliver et Mohawk. Un album qui doit être d’autant plus impressionnant sur scène.


J. NeWSovski



jeudi 9 février 2017

RAINCHECK – True Love (EP)



RAINCHECK – True Love (EP)
KROD records, Bad Wolf Records, Inhumano, Bad Mood Asso, Joe Cool Records
5/5

Raincheck est un nouveau groupe de Lyon qui s’est formé en 2014 mais à l’écoute de ces 6 titres on sent une très grande maîtrise qui incite à jeter un coup d’œil au background des loustics. Chose intéressante puisque le groupe est formé d’ex membres de No Guts No Glory, Burst One’s Side, Guerilla Poubelle et Never Again soit une belle brochette de groupes qui ont tous sortis de super trucs ces dernières années. Cerise sur le gâteau, l’EP a été enregistré au Warmaudio qui n’a jamais raté une production. Et chantilly sur la cerise car la pochette est signée par Freak City (http://freakcitydesigns.com/) qui a encore fait un super boulot dans son style rapidement identifiable,  en plus j’adore Hulk Hogan et le catch des années 90.

Sans surprise Raincheck maitrise parfaitement ce 6 titres envoyant un punkrock ultra énergique qui n’oublie surtout pas de poser de belles mélodies. Work Less Chill Mass sur un peu plus de deux minutes rappelle au bon souvenir de The Explosion époque Flash Flash Flash, qui reste l’un de mes albums préférés en punkrock. D’ailleurs la voix de Jimmy Cliff Anger est proche de celle de Matt Hock de par ses intonations où la façon de se poser sur la musique, ça se ressent sur le superbe Fresh Start. Des relents de Wank For Peace aussi sur les titres plus rugueux comme Party Daze ou encore sur certaines parties du pourtant plus lent Overflow, avec la même capacité que les angevins à jouer des trucs rapides, accrocheurs, aux mélodies tueuses et non moins dénuées de testostérone. Je pense enfin à Lifetime sur le brulot Uncool qui en une minute pile fait une belle démonstration de puissance et d’énergie brute.

Raincheck, en étant très honnête, me semble bien parti pour écrire une belle page de la scène punkrock française. J’attends avec impatience la suite mais aussi et surtout la possibilité de pouvoir les voir jouer live. Un véritable coup de cœur que ce groupe.

J. NeWSovski





dimanche 8 février 2015

Playlist de Février

Trois nouveaux morceaux pour réchauffer ce mois de février bien frais viennent faire leur apparition sur le player des Rêveries.


mercredi 26 novembre 2014

Never Again - no way (ep)




Never Again - no way (ep)
MALOKA, CRAPOULET, DINGLEBERRY RECORDS, STUPID KIDS RECORDS, KANIVO CHAOS, BOOBS RECORDS, DESERTION RECORDS, A L'OMBRE DE CETTE VIE, ORCHIDSCEN, OLDSCHOOL RECORDS 

La liste des labels investis dans cet EP est conséquente. En fait il y a plus de labels que de titres au menu. Mais cet engouement est aussi dû à la qualité de ce groupe de Dijon. 5 titres sur une petite galette 45t et moins de 10 minutes pour un punk hardcore rapide, efficace et sans concession. Never Again joue vite, bien et surtout envoie une grosse dose d'adrénaline. Sur ce format c'est efficace à condition d'être proche de la platine pour le tourner rapidement par contre sur scène ça doit "déboîter sévère". No Way est donc un bon prétexte pour aller les voir sur scène.

J'aime bien la pochette même s'il s'agit du dos d'un album de The Offspring (Ixnay on the hombre) mais au moins il colle mieux au style des Dijonnais.



     

lundi 9 juillet 2012

Never Again – no



Never Again – no !
Old school Records
6.5/10
Never Again est un jeune groupe de Dijon pratiquant un punkrock rapide, très rapide même. Il sort son premier album en CD produit à l’ancienne façon DIY. Si la prod’ n’a rien d’exceptionnel l’envie et l’enthousiasme sont là. Le premier morceau « take it away » envoie direct la purée, le deuxième « beer color » au chant plus original sur l’intro déroute un peu au début avant de partir en chant crié puis se perd un peu, je trouve, sur la fin. Les six autres titres évoluent dans la même sphère de punkrock très rapide au chant poussé, mention spéciale pour "infection" efficace à souhait qui me rappelle un peu Trouble Everyday.
L’ensemble est nerveux et relativement plaisant mais je suis obligé de les comparer à Splint !, les deux groupes ayant 2 membres en commun. Je trouve Never Again moins percutant que Splint, mais néanmoins efficace et je ne doute pas de leur efficacité sur scène.