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vendredi 11 février 2022

COMEBACK KID – Heavy Steps

 


COMEBACK KID – Heavy Steps

Nuclear Blast

 

Comeback Kid est un groupe dont la trajectoire est impressionnante. Il est toujours délicat de changer de chanteur après deux (très bons) albums et rares sont les groupes qui ont su rebondir après (je pense aussi aux Satanic Surfers dans le même cas de figure). La voix d’Andrew Neufeld a su insuffler un nouveau souffle et une énergie au groupe, album après album les canadiens se sont endurcis apportant une touche métal de plus en plus présente. Après 20 ans de carrière le groupe est désormais un incontournable et même plus : une référence dans son style.

 

Ce 7ème album démarre très fort avec Heavy Steps, très rythmé, le jeu de basse est énorme. Les canadiens démontrent une puissance gigantesque sur Dead On The Fence, qui sera sans nul doute énorme sur scène. Marque de fabrique, Face The Fire, tout comme True Form, balance un punk-hardcore nerveux avec un chant vraiment hargneux. Difficile de ne pas dire que Comeback Kid est impressionnant d’efficacité.

Standstill offre un refrain assez original qui sort un peu des sentiers battus, et, sur Menacing Weight, les canadiens ont une approche très mélodique pour finir l’album. C’est d’ailleurs plutôt réussi et permet une variété intéressante sur l’album.

 

Intéressant aussi de retrouver sur le titre Crossed Joe Duplantier, chanteur et guitariste de Gojira qui vient poser sa voix une octave plus basse, la rencontre est surprenante mais terriblement réussie et montre l’ouverture du groupe vers des sonorités métal. Dans la rubrique featuring on retrouve aussi JJ Peters de Deez Nuts sur Everything Relates, un morceau rapide et mélodique.

 

Un septième album à l’image des précédents : quasiment sans faute. Comeback Kid est un groupe simple et sans prise de tête qui va droit au but. Il s’impose comme une référence.

 

 

J. NeWSovski

 

https://www.comeback-kid.com/

https://www.facebook.com/Comeback.Kid

https://comebackkid-hc.bandcamp.com/



samedi 29 janvier 2022

Clip - COMEBACK KID

Nouvel album pour Comeback Kid, j'essaie d'en parler rapidement mais en attendant voici Face The Fire 

samedi 1 janvier 2022

Clip - COMEBACK KID

BONNE ANNÉE 2022 !

Et pour bien débuter voici ce petit clip de Comeback Kid avec le featuring de Joe Duplantier de Gojira


mardi 1 janvier 2019

Bilan 2018

Bonne Année à tous !!

Voici arrivée l’heure du bilan de l’année, certainement l’exercice le plus compliqué à faire.  Ce petit classement personnel spécial punkrock & dérivés s’est établi en fonction du plaisir que j’ai pris à écouter et surtout réécouter les albums sortis cette année. 



J.Newsovski
Albums Français

mercredi 13 juin 2018

COMEBACK KID – Beds Are Burning (EP)



COMEBACK KID – Beds Are Burning (EP)
5/5 

Seulement deux titres mais je ne pouvais passer sous silence cette magistrale reprise de Beds Are Burning de Midnight Oil, juste superbe, énorme qui mérite amplement d’ouvrir ma prochaine compile des reprises. Même si Midnight Oil n’est pas un groupe que j’affectionne force est de constater que cette chanson est ancrée dans notre patrimoine musical et que, sans le vouloir, on la connait tous par cœur, les boums du collège au fond du garage ont peut-être participé à ça… Grosse reprise incontournable.

Little soldier est un nouveau morceau qui part super fort avec un rythme tranchant comme une lame et un flow de malade. Moins efficace sur le refrain il n’en demeure pas moins un très bon titre.

Un deux-titres juste incontournable !!!





dimanche 22 octobre 2017

COMEBACK KID – Outsider



COMEBACK KID – Outsider
Nuclear Blast
9/10

Pour ce sixième album on remarque clairement que Comeback Kid est passé dans la cour des grands avec cette distribution chez Nuclear Blast. Clairement le groupe excelle dans son style. Outsider n’est qu’un bel exemple de l’évolution du groupe avec un son plus lourd et plus agressif.


Les canadiens ont toujours cette capacité à créer des titres qui marient à merveille mélodies et énergie communicative. A ce titre les morceaux qui représentent bien cette fusion sont pléthore : Surrender Control, Outsider, Consumed the vision, somewhere somehow


C’est vraiment sur ces derniers que je trouve le groupe le plus efficace, entraînant, captivant et d’une puissance rare.
Il y a aussi Hell of a scene qui surprend par ses alternances dans les extrêmes puis Consumed The Vision qui voit le featuring de Chris Cresswell de The Flatliners, magnifique chanteur qui apporte ici un peu de folie et de rock’n’roll dans ce titre. Il y a d’ailleurs pas mal de featurings puisque Devin Townsend vient sur Absolute et Northcote sur Moment in time pour un mélange des plus surprenants sachant que le gars est habitué à jouer de la folk. Mais la mayonnaise passe bien et elle est même très bonne.


On sait aussi que Comeback Kid est un groupe furieux sur scène qui donne tout ce qu’il a, et, force est de constater que cet album est taillé pour être joué en live.

On reprochera peut-être au groupe de ne pas avoir énormément évolué en 17 ans, personnellement je le trouve vraiment plus agressif, avec un son plus ciselé. Dans son style de fusion punkrock et hardcore il est clair que le groupe fait partie de ce qui se fait de mieux. Une référence et une influence pour de nombreux groupes. A juste titre.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Consumed The Vision






dimanche 17 septembre 2017

mercredi 18 mai 2016

FIRE AT WILL – Life goes on



FIRE AT WILL – Life goes on
Krod Production
9/10
Les coreux toulousains sont de retour et c’est une très bonne nouvelle tant j’avais été emballé par leur premier EP Today Is Mine puis par Hoping For the Best leur premier album. En pause ou tout du moins un peu sorti des radar Fire At will revient avec ce nouvel album, juste mélange entre énergie et mélodie.

Dans la continuité de leur démarche et leur concept visuel on a le droit à une pochette dessinée avec du super-héros. J’aime, une fois encore, beaucoup.

Les toulousains reviennent donc aux affaires avec 10 titres, de nouvelles idées et un style qui a bien évolué depuis les débuts. Life Goes On se révèle être bien plus rock. Pour démonstration A Promise is a debt développe sur 3 minutes un mélange de punkrock et de hardcore que ne renierait pas Ignite par exemple ou Comeback Kid.
Mais le groupe s’éclate vraiment aussi à jouer des trucs rapides et plus chantés qu’avant : Insert Coins, hommage aux jeux vidéos avec ses samples bien choisis.

Fire At Will, dont j’ai toujours adoré le nom bien senti, continu son petit bonhomme de chemin dans des voies moins directes qui passent par des mélodies plus travaillées rappelant aussi des groupes comme Nine Eleven (sur Walk The Line). Nice Guys Finish Last titre au rythme lent, mélodique proche de l’émo met en avant la capacité des Toulousains à créer de beaux titres et surtout sortir des sentiers tracés. Et don’t take it for granted ne peut qu’appuyer sur ce point.


Au final Life Goes On joue fort, tape fort sans jamais négliger l’écriture de ses morceaux et surtout reste ancré en tête. Définitivement un des albums de l’année dans le style.

Morceau préféré : Nice Guys Finish Last


mardi 20 octobre 2015

Stinky - Against wind and tide



Stinky - Against wind and tide
Delete your Favorite Records / Riot Bike Records
9.5/10
On va gagner du temps en annonçant tout de suite que cet album est une grosse tuerie.
Voilà ça y 'est le suspens est mort.

Stinky est un groupe de Clisson, près de Nantes, et joue depuis 2010. Auparavant le groupe s'appelait Stinky Bollocks, le changement de nom coïncide aussi avec l'arrivée de Claire au chant.
Au total le groupe a sorti 3 EPs en 3 ans et voici donc le premier album. Pour la petite histoire le groupe a aussi participé au Hellfest en 2014, Clisson peut être, diront certains, mais à l'écoute de ce que fait le groupe c'est amplement mérité.

D'un point de vue visuel, le navire et le coté noir et blanc rappellent évidemment Nine Eleven et Le rêve de Cassandre. J'ai d'ailleurs reçu le même genre de claque en écoutant against wind and tide qu'en écoutant City Of Quartz des Manceaux. Les deux groupes d'un point de vue musical sont assez proches, ça se ressent sur certains titres, Let The Way Count par exemple avec un mélange de hardcore moderne qui tire sur des mélodies et puis dans le traitement du chant on sent des ressemblances.
La grosse référence est aussi bien entendu Comeback Kid et des titres comme Unstoppable me font penser à d'excellent titres de Broadcasting et même Die Knowing et puis il y a une référence aussi que je retrouve c'est Raised Fist pour le coté moderne hardcore avec le rythme très soutenu et des lignes de guitares par dessus. Le chant aussi m'y fait penser comme sur Kami et surtout sur Perspectives et son refrain au débit saccadé comme sait le faire Alle Hagman. Et j'adore Raised Fist...

Au final cet album est une sacré bombe, qui plus est pour un premier. Dans un style rappelant Nine Eleven, Comeback Kid et Raised Fist le quintet de Clisson balance son modern-hardcore avec une énergie débordante et une efficacité redoutable. Le son est juste excellent avec une batterie qui claque à la perfection. Une très grosse surprise et un album indispensable.




mardi 11 mars 2014

Comeback Kid – Die Knowing



Comeback Kid – Die Knowing
Victory Records
8/10
Comeback Kid est devenu un groupe à part, tout simplement parce qu’après 2 très bons albums, le chanteur est parti. Dans ce style de musique il est clair que l’identité d’un groupe passe aussi par la voix et que l’on reconnaît souvent un groupe HxC d’un autre quand arrive le chant. Les candiens de Winnipeg (tout comme Propagandhi) ont donc décidé il y a quelques années de se séparer de leur chanteur et c’est le guitariste, Andrew Neufeld, qui, un peu au pied levé, s’est collé au micro.
Broadcasting, l’album qui a suivi ce changement était un très bon album et, hélas je suis passé à coté du suivant  Symptoms and curesDie Knowing arrive donc à une période où Comeback Kid fait partie de ces groupes  qui ont pignon sur rue et qui sont influents sur la scène. Die Knowing est un opus rudement efficace et la grande différence avec ses prédécesseurs tient dans la lourdeur du son. Le premier titre qui donne son nom à la galette donne le ton de l’album : puissant, rapide et lourd. Et les premiers titres enchaînent sur le même rythme : Wasted Arrows, Losing Sleep… Et il faut attendre Should Know Better pour avoir quelque chose de plus mélodique à la Broadcasting. Et à partir de Somewhere in this miserable, le groupe repart sur des contrées qu’on leur connait mieux  à savoir un hardcore teinté de punk, oldschool. Ils offrent même un titre en mid tempo avec Unconditional, qui se révèle très plaisant. Un album en deux parties qui se cale peut être sur le format vinyle avec une face rude et une face oldschool.
J'aime bien aussi la pochette qui me fait penser au docteur Manhattan des Watchmen

Die Knowing est donc un bon album, certainement le plus puissant des canadiens. Il laisse entrevoir des performances en live qui seront de haute volée (au Hellfest cet été par exemple). Alors certes il n’est pas original et ne renouvèlera certainement pas le genre mais c’est un très bon moment de hardcore.

Mon titre préféré: Should Know Better


samedi 6 avril 2013

After The Fall – unkind





After The Fall – unkind
Paper and Plastick
8/10
Des groupes de punkrock de toutes catégories confondues (mélo, HxC, Post, Ska…) il en existe des centaines de milliers. Parmi tous ces groupes je n’ose même pas imaginer le nombre d’albums qui peuvent sortir. Alors même s’il est relativement facile de trouver les valeurs sûres par leur nom ou leur label, nombre de très bonnes références doivent passer outre nos oreilles. Internet nous a heureusement permis de découvrir ces petits groupes, ces formations de l’autre bout du globe ou celles engluées dans la masse américaine. After The Fall est l’une d’entre elles et vient d’Albany dans l’état de New York. Le quatuor est déjà auteurs de 3 albums et un split en 2012 pourtant je n’avais jamais entendu parler d’eux et c’est fort dommage. Cependant en me replongeant dans ma collection de disques j’ai retrouvé il y a peu le tribute to Kid Dynamite sorti par Oni Red Chords avec quasiment que des groupes français et surprise After The Fall s’y trouve !! Comme quoi !
Sur ce 4ème album intitulé Unkind, méchant en français, le groupe envoie sévère avec des titres proches de Comeback Kid (Tilburg) ou Raised Fist (Disunion). Le batteur s’en donne à cœur joie avec sa double pédale notamment sur des morceaux bien violents  comme Wrong, controlled, attention dependent qui font fusionner les vieux Strike Anywhere avec Wilhelm Scream. Le groupe ralentit un peu sur la fin avec des titres plus mélodiques mais toujours aussi efficaces.
Belle découverte donc que ces After The Fall, on se penchera sur leurs dates de tournées s’ils passent en France.