RANCID – Tomorrow
Never Comes
Epitaph /
Hellcat
Rancid
est un groupe culte qui aura marqué de façon indélébile toute la scène punkrock,
et forcement quand je parle du groupe je pense à son superbe album and
out comes the wolves (1995) mais aussi Let’s go (1994) et life won’t wait (1998). Le passage aux années 2000 a plutôt
bien commencé avec l’album éponyme sorti la même année et puis par la suite le
groupe a enchaîné les albums sans jamais atteindre les sommets qu’il avait côtoyés
dans les années 90.
Mais la
sortie d’un album du groupe de Tim Armstrong reste toujours un évènement surtout que celui-ci est leur dixième et qu’il
débarque tout de même après un hiatus de 6 ans. Il s’affiche dans un bel
emballage noir et jaune avec juste le logo et des photos des membres du groupe,
sobre et dans la lignée des précédents, mettant l’accent sur la musique avec,
encore une fois, une grosse quantité de morceaux (16).
Tomorrow
never comes
démarre sur les chapeaux de roue façon Rancid 2000,
très rythmé avec une grosse basse et l’alternance des 3 chants. Une superbe
entrée en matière. Mud, Blood & Gold
enchaîne et offre en à peine plus d’une minute un refrain bien accrocheur et
dans le même style on notera Don’t make me do
it très rapide et puissant, un vrai morceau punkrock.
J’aime
beaucoup New American, le chant d’Armstrong y est vraiment très bon avec son
petit accent et puis les lignes de basse de Matt Freeman sont justes magiques. Il nous refait d’ailleurs un peu plus tard une
petite introduction à la Maxwell
Murder sur le très efficace Eddie The
Butcher.
Un autre
morceau que j’affectionne est Drop
Dead Inn
notamment parce qu’il est chanté par Lars avec sa voix éraillée et accrocheuse. Magnificent
Rogue est aussi un très bon morceau, il
dégage un côté nerveux du groupe mis en avant par la batterie tout en restant
sur des bases qui permettent d’identifier directement le groupe, c’est un
morceau hargneux, un bon défouloir.
Sans
se mentir cet album n’est pas leur meilleur, il se veut dans la lignée de Trouble
maker, Honor et Dominoes, soit un bon album, énergique avec
ce que l’on attend de Rancid : les chants alternés de Tim Armstrong et
Lars Frederiksen, des riffs acérés et par-dessus la basse de Matt Freeman. Sur
ces points Tommorrow Never Comes regorge de morceaux efficaces sans
jamais en trouver de vraiment excellents comme dans les années 90. Mais ceux
qui, comme moi, aiment écouter toujours de nouveaux morceaux seront ravis de
cet album et surtout heureux de voir que Rancid est toujours en vie, bien
portant et prêt à en découdre sur scène.
J. NeWSovski
Titre préféré : New American
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