Lunch est de retour sur les routes
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samedi 13 avril 2019
vendredi 23 novembre 2018
THE SOBERS – IV
THE SOBERS – IV
Bad Mood
Asso / Crapoulet records / we are shark records / Tim Tam Records / Bartolini
Records / ‘59SRS / French Noise / Panda Records / Culture Famine
8.5/10
Ça fait
désormais quelques années que The Sobers
écume les concerts et sort des albums et autres EPs. Petit à petit le trio
marseillais grandit et la qualité de ses productions est croissante. Malgré un line-up
modifié en 2015 avec un changement de guitariste le groupe n’a jamais perdu la
flamme, bien au contraire. L’apport du deuxième chant est d’ailleurs plutôt une
bonne chose.
Cet album
sobrement intitulé IV fait suite au
non moins bien nommé III, une
dénomination à la Led Zeppelin qui a
le mérite d’être à l’image du groupe : efficace. En fait je me trompe un
peu car en début d’année on a eu le droit à un split acoustique entre le groupe
et 21 Again.
Mais cet
album est d’une toute autre facture car derrière la jolie pochette s’alignent
de très bons morceaux, Battle for
nothing, par exemple, qui est terrible d’efficacité, il envoie à
fond comme du Burning Heads avec un
superbe bien refrain bien aidé par les chœurs, la basse est vraiment sympa
dessus. Mais il y a aussi Dead
End, No
Revelation ou bien Figure
it out qui sont tout aussi pertinents. Au passage on retrouvait ce même No Revelation
sur le split avec 21 Again tout
comme le superbe Light the
Match.
Et puis l’interlude Absolute Zero
fait du bien et laisse entrevoir une possible évolution vers des morceaux plus
aériens. La transition avec blood
feud est d’autant plus brutale mais on n’en
attendais pas moins des Marseillais.
Quand je
parlais de croissance dans la qualité des morceaux un titre comme Final Goodbye
représente à merveille le talent du groupe qui d’un punkrock direct sait
évoluer vers quelque chose de plus technique et complexe.
Terriblement efficace ce 4ème
album de The Sobers va faire parler de lui, ceux qui seraient passés à coté du
groupe sont priés de se jeter dessus.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Final
Goodbye
mercredi 1 novembre 2017
Will de Lunch et Panda Records A T'Il Bon Goût ?
Will est le chanteur de Lunch, dont le deuxième album est sorti il y a quelques mois, il est aujourd'hui l'invité d'A T'il Bon Goût ?
Ton groupe culte ?
samedi 28 octobre 2017
LUNCH – Plongé dans le décor
LUNCH – Plongé
dans le décor
PANDA Records / Bad Mood
Asso / Crapoulet
7.5/10
J’ai
découvert ce trio marseillais il y a deux ans avec leur Ep 19h au Québec, ils sont aujourd’hui de retour avec un
deuxième album.
Hommage ou clin
d’œil à Guerilla Poubelle, Plongé dans le décor, démarre comme Punkrock
is not a job, le premier titre de l’album Punk = existentialisme.
La référence est donnée. Lunch s’y
réfère mais s’applique à imposer sa patte davantage que sur le précédent EP.
Musicalement
il y a des bons plans avec des morceaux vraiment accrocheurs. J’adore Deux Rails par exemple dont le texte est
très bien écrit, on se laisse happer par l’histoire. Il est intéressant de
remarquer que les textes sont écrits par les trois membres et les trois
possèdent une jolie plume. Le chant est très punk dans le fond, et fait preuve
d’irrévérence (point mort). Plongé dans le décor est aussi un bon
morceau et on se laisse accrocher à ces petites phrases qui ressortent de l’album
comme celle-ci issue de Panorama :
« je m’exprime avec des signes alors prends le temps de m’écouter. Si
seulement j’avais la parole, tes tympans seraient percés. »
Enregistré
par Fab au Chipolata Studio, le son est nickel. Jolie pochette avec un montage
photo efficace.
Lunch s’inscrit avec Plongé dans le
décor dans une scène française qui aime les textes bien écrits sur un fond
musical punkrock bien efficace. Derrière les locomotives (Guerilla Poubelle et
Justin(e)) le secteur regorge de bons groupes (Charly Fiasco, Intenable…) et
Lunch vient rajouter son nom à cette belle liste.
J. NeWSovski
mardi 28 mars 2017
INTENABLE – Quatrième mur
INTENABLE – Quatrième
mur
Guerilla Asso / Deux pieds deux dents / Panda Records
8.5/10
Inculte que je suis car je
ne découvre Intenable qu’aujourd’hui…
Pourtant le groupe existe
depuis six ans déjà, est formé d’anciens membres de Nina’school et de the
Helltons éparpillés un peu partout en France (Paris, Bordeaux et
Montpellier) et en est déjà à son deuxième album.
Intenable conserve le même
talent à écrire des textes que Nina’School,
les paroles sont belles bien senties notamment sur ce titre imparable que j’adore :
Elégie. Un véritable bijou dans lequel on plonge sans retenue (« Tes lèvres ont
tremblé, tes yeux clairs ont foncé, lors de ta confidence, y a des
blessures qu’on partage plus qu’on panse... »
pour ne citer qu’un extrait).
Le quatrième mur doit
prendre son titre au livre de Sorj
Chalandon sur une pièce de théâtre montée au Liban croisant juifs,
palestiniens, en pleine guerre. Toujours est-il qu’avec 15 titres il est chargé
l’album !
On pense à Justin(e) notamment sur Quatrième mur,
un excellent morceau dont l’écriture rappelle beaucoup celle du groupe de Treillières. Mais le quatuor assume aussi
un côté mélodique revendiqué et c’est vrai que l’ombre punkrock qui survole l’album
est parfois très haute (27ème
heure, funambule)
Le groupe manie avec tant
de finesse cette capacité à créer des chansons accrocheuses c’est le cas avec
le sulfureux Christine qui se chantonne
dès la première écoute et reste en tête longtemps après.
Intenable signe un deuxième album accrocheur,
mélodique avec une plume affutée. Parfois léger, il n’en demeure pas moins un
très bon album de punkrock et prouve qu’on peut faire des choses plus pop tout
en gardant la classe avec talent.
J. NeWSovski
Titre préféré : Elégie
samedi 4 mars 2017
mercredi 8 octobre 2014
Water Mane - greetings from the basements
Water Mane - greetings from the basements
Crapoulet Records -Bad Mood Asso- Les disques de
Geraldine - Panda Records
8/10
Derrière une
intro un peu naïve se cachent 10 titres surprenants. Pour tout dire après ma première écoute sur
la route pour aller travailler, un matin bien embrumé, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de la
voiture, je n'ai pas flashé
sur Water Mane. J'ai trouvé les
titres légers parfois trop, mélodiques souvent trop et la pochette cheap, très
cheap même. Puis les trajets s'accumulant les écoutes aussi, mon oreille s'est détendue.
Oui Water Mane joue du punkrock mélodique
mais fichtre c'est en fait terriblement efficace, les titres se fredonnent
rapidement et pour créer de bonnes mélodies il faut un minimum de talent et
force est de constater que Water Mane
n'en est de toute évidence pas dénué. J'avoueque le groupe me fait penser à
beaucoup de références des Unco, Not Scientists, Against Me! parfois aussi mais aussi les premiers Blink 182 qui étaient certes mélodiques
mais d'une belle fraîcheur ainsi que du Goldfinger
de la meilleure période.
Le chant est
sympa et sur certains passages j'adore, la combinaison des autres voix
notamment celle plus éraillée qui fonctionne
à merveille comme sur Keep the
L up on your Forehead ou sMidnight Tought. L'ensemble en plus d'être cohérent
est très homogène et vraiment prometteur.
En regardant
un peu plus en détail la bio du groupe les membres viennent de divers groupes
comme Baise Ball, Pretty Johnny et Wake The Dead. Je ne connais que ce dernier et ça n'a rien à voir.
Toujours est-il que le groupe au nom qui me rappelle mon vieux stylo plume de
mon entrée en 6ème, vient de Montpellier et a déjà quelques compos présentes
sur bandcamp mais je dois avouer que je n'avais pas entendu parler d'eux
auparavant, cependant je ne doute à aucun moment qu'avec un album comme
celui-ci et la fraîcheur qui les caractérise qu'on ne les retrouvera pas encore
plus fréquemment sur les routes et que de futurs excellents albums vont suivre.
Par contre malgré le passage en mode désembrumage je n'ai toujours pas flashé
sur cette pochette décidément trop cheap à mon goût.
Mon titre préféré: Concrete Heart
mardi 24 décembre 2013
Lunch – 19 heures au Québec
Lunch – 19 heures au Québec
Panda Records / Barbier Records
Je
ne connaissais pas Lunch avant ce
45t et après m’être renseigné un peu sur le trio d’Aix en Provence j’ai
découvert que le groupe mettait un point d’honneur à bien soigner ses pochettes
que ce soit pour les deux précédents EP ou pour leur album De La Colère sorti l’an passé.
19 heures au Québec, d’un point
de vue extérieur, est un titre qui peut faire peur, du style : merde ils
vont raconter leur dernière tournée… Et puis non, il y a juste un titre dessus,
sur leur galère et ça le fait bien en plus.
Lunch, nom anglais, chante en français.
Peu de groupes ont cette particularité et l’inverse aussi d’ailleurs. Brouiller
les pistes ou esprit de contradiction ?
Appuie là où ça fait mal commence le 45t
avec en prime le featuring d’Alex, le chanteur des Justin(e). Ça joue vite, très vite. Le chant passe bien, ce qui est
relativement important et le refrain est vraiment plaisant et entêtant. Je suis
un petit peu moins fan de Dominique
même si le jeu de basse est bien senti. Le titre qui donne son nom au 45t est
bien rythmé et me rappelle Charly Fiasco
si ce n’est que je préfère tout de même ici le chant de Will. Tes Blessures Tes Cicatrices est aussi
un bon titre, très efficace qui laisse entrevoir des influences américaines.
Et
comme Lunch est sympa on peut chopper leurs précédentes productions à prix
libre sur leur bandcamp.
mercredi 18 décembre 2013
Topsy Turvy’s / Johk – split
Topsy Turvy’s / Johk – split
Barbier Rds, Deux Pieds Deux Dents,
Never Trust An Asshole, No routine Records, Panda Rds, SmallTones Rds, Songs Of A Bitch Records
8.5/10
Derrière une pochette dessinée qui
sent bon la franche camaraderie, se cache un split regroupant les Topsy Turvy’s de Poitiers et Johk des Poitevins aussi. Je
connaissais les premiers suite à leur ep sorti l’an passé (chronique),
dans un registre pop punk parfois trop gentil. Quant aux seconds je n’en ai jamais
entendu parler, la découverte sera donc plus grande.
J’ai commencé ce split comme je
commence à lire une revue : à l’envers. En commençant donc par les Topsy, je raccourci leur nom, vous
m’excuserez cette familiarité, mais je dois reconnaître que je suis très
surpris par les morceaux que j’entends. Plus agressif, plus pêchu tout en
gardant un coté mélodique plutôt sympa, tonight
est un bon exemple des morceaux du groupe avec toujours un mélange de deux
chants et des petites mélodies bien pensées. No
More Guilty est aussi un très bon titre, meilleur même. La
batterie cartonne comme jamais.
Johk est un groupe punkrock aussi mais plus rude et avec un chant
français. Plutôt intéressant comme sur les tics et l’incohérence
qui montre que l’on peut faire du très bon punkrock rapide et efficace et
balancer des textes en français qui collent. Johk me rappelle dans un registre très proche les Baxter de Poitiers (aussi) pour ce coté
rapide et rentre dedans avec des riffs simples et entêtants.
Mais voilà, après quelques petites
recherches, j’ai découvert qu’en fait ce split a permis aussi aux groupes de se
mélanger comme dans en retard sur mon temps qui
voit les deux chanteurs de Topsy et
chanteuses pousser la chansonnette en français ainsi que de voir le batteur de Johk taper sur ses fûts sur les 2/3 des
morceaux des Topsy. Ce mélange a du
bon parce que les deux groupes se sont stimulés et ça les a poussés vers le
haut en rendant notamment les Topsy un
peu plus efficaces. Et puis on sent la bonne ambiance et l’amitié entre les
deux groupes.
Un bon split sympa qui mérite vraiment d’être écouté.
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