ATO records
8.5/10
The Bronx est un groupe que j’adore, qui
maîtrise à la perfection les chansons simples en 3 accords mais qui dégage une
énergie folle. J’adore aussi leur chanteur, Matt Caughthran, son timbre éraillé, sa capacité à plaquer de
jolies mélodies. A ce titre les albums II, III et IV étaient vraiment de super disques.
Dès les
premières notes de ce cinquième opus on sent un retour vers quelque chose de
plus brut que ce soit au niveau du style ou du son. Ce dernier est plus crade, bien
plus rock’n’roll, comme un album de garage. Il est pourtant enregistré par Rob Schnapf qui est plus habitué à
faire les albums de Beck ou Elliott Smith, mais au final on peut
dire que l’effet est intéressant.
Night
Drop At The Glue Factory démarre l’album très fort, avec une débauche d’énergie qui
rappelle les morceaux les plus énervés du groupe et qui ressemble quelque part aussi
aux vieux titres de The Hives. Dans
le rayon des morceaux bien bourrins on retient aussi Fill
The Tanks, un véritable défouloir, Score
That ou Stranger
Danger qui se débrouillent pas mal aussi
dans un style totalement libéré.
Side
Effects prouve,
une nouvelle fois, que le groupe possède un joli talent à composer des titres
accrocheurs, on l’avait déjà vu avec les Mariachis
ou dans les albums précédents mais, ici, ce morceau est juste superbe,
mélodique et addictif. Il vient aussi
donner une tonalité à l’album qui se révèle bien plus mélodique que ses
premiers morceaux le laissent deviner, ainsi Channel
Islands, Two
Birds ou Kingsize,
qui vient clôturer l’album, sont de très jolis titres, plus lents plus
mélodiques mais totalement dans l’esprit de ce qu’a pu faire le groupe.
Avec un son plus brut, plus rock’n’roll
ce cinquième album de The Bronx se révèle tout de même dans la continuité des
précédents en alternant sa face punkrock explosive et son coté mélodique et
accrocheur. Avec 15 ans de carrière, le groupe de Los Angeles vient de sortir,
une nouvelle fois, un album de punkrock moderne et abouti.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Side
Effects